Mardi 11 mai, les enseignants du Nord Pas-de-Calais sont invités à faire grève par une intersyndicale du second degré FSU, Cgt, Snalc, Sud). Ils veulent dénoncer » la dégradation des conditions de travail et d’enseignement, la baisse des salaires et exiger une autre refondation pour l’Ecole ».
Si certains aspects de la loi d’orientation motivent le mouvement il est surtout lié à des circonstances locales. Selon Karim Boulogne, secrétaire académique du Snep Fsu, les suppressions de postes sous Luc Chatel ont conduit le rectorat à appliquer d’une façon très particulière les instructions sur les temps de service. Ainsi le rectorat applique les instructions sur les minorations de service lors de groupe classe inférieur à 20 élèves dans des circonstances nouvelles, comme les TPE par exemple. Pour le rectorat cela a permis de dégager environ une cinquantaine de postes. Mais c’est au prix d’inégalités au sein de la même académie. Ainsi s’est développé ce que les syndicats locaux appellent « le travail gratuit ». Les conditions de travail sont aussi dégradées du fait de l’augmentation du nombre d’élèves par classe.