Cinq jours après un communiqué commun de syndicats et de mouvements pédagogiques, le CAPE, une structure qui regroupe la Ligue de l’enseignement, les grandes associations d’éducation populaire et des mouvements pédagogiques, publie un communiqué qui appelle le ministre à appliquer la réforme des rythmes. » Les temps éducatifs doivent être élaborés collectivement par les acteurs locaux… L’école doit cesser de penser seule pour elle-même, laissant à posteriori aux autres champs éducatifs le soin de combler les espaces vacants. Nous pouvons comprendre les craintes légitimes des enseignants, mais le débat oublie celles des autres acteurs », écrit le CAPE.
De son coté, Alain Refalo, un des fondateurs du mouvement des désobéisseurs, pousse dans le même sens. « La coalition des conservateurs… contre la classe le mercredi matin, ou pour un report de la réforme des rythmes ne doit pas être un obstacle et entraver la détermination du ministre », écrit-il dans Mediapart. Longtemps pourchassé par l’administration de l’éducation nationale, A Refalo voit en V Peillon un confrère. « J’ invite Vincent Peillon et ses équipes à résister à ces immobilistes de tous poils ». Pour lui, cette réforme « est indispensable, y compris sur le plan symbolique car elle se heurte à des intérêts particuliers qui n’ont que faire de l’intérêt de l’enfant ».