C’est en Sorbonne que le 10 juillet Vincent Peillon a remis les prix du concours général. Cette année encore le concours général établit le classement des établissements élitistes. Les brillants candidats ne sont pas en cause. Le maintien de ce symbole de l’élitisme marque l’orientation du système éducatif.
Républicain le concours général ? Surement pas ! Créé en 1744 par l’université de Paris il ne s’est ouvert aux filles et aux provinciaux qu’en 1924 ! S’il s’adresse depuis 1995 aux disciplines professionnelles c’est par un concours séparé. On ne se mélange pas…
Que retenir de l’édition 2012 ? La hiérarchie est respectée. Trois académies se détachent : Paris , Versailles et Lyon, les deux premières ne comptant aucun prix au concours des métiers. Henri IV bat Louis le Grand qui précède le lycée international de Saint6germain en Laye. Pas de Mohamed ou de Djamila dans les lauréats, et globalement pas de noms étrangers si ce n’est dans les langues. Une question quand même : Comment a fait le lycée polyvalent Joliot Curie de Dammarie les Lys pour avoir le premier prix de maths ?
F. Jarraud