La Maison de l’emploi du Val de marque, une zone située à l’est de l’agglomération lilloise, publie une intéressante étude sur le décrochage scolaire et l’orientation basée sur une vaste enquête auprès de toutes les parties : institutions, enseignants, jeunes etc.
Elle fait apparaître les signaux d’alerte du décrochage et pose les facteurs. POur les adultes les causes sont à chercher dans la famille, le niveau de l’élève, le caractère du jeune. Pour les élèves, l’Ecole est mise en accusation : ennui, mauvaise entente avec els élèves, étiquetages, racisme, phobie scolaire…
» Au regard des éléments recueillis au cours des entretiens avec les jeunes, de puissants leviers peuvent être mobilisés », affirme le rapport. « Le partage des règles de la vie en communauté, la lisibilité des objectifs et des outils de chacun, l’accompagnement sur la méthodologie de l’apprentissage, un travail sur la justice et l’injustice, le développement de temps d’échanges citoyens… Si, dans l’idée les choses paraissent peut-être « évidentes », ou « déjà en cours », « déjà vues »…, elles ne demandent pas moins un effort considérable, à l’échelle de l’ensemble des acteurs du territoire pour une mise en application concrète « faisable ». »
L’orientation est aussi étudiée. L’entourage du jeune, ses préjugés restent les premiers facteurs de choix. Internet est l’outil le plus fréquemment utilisé, particulièrement le site de l’Onisep. Le stage de 3ème a aussi une importance surement démesurée. » Le stage de troisième est souvent un point déterminant, tout au moins a priori (avant la classe de 3ième). Le stage est plus ou moins perçu, jusqu’en 4ième, comme l’occasion de tester une hypothèse. Cela dit, ceci vaut quand il y a une hypothèse émise ». Le rapport préconise de lui donner « toute sa dimension »
F. Jarraud