Lecture et fracture numérique
Un colloque sur la fracture numérique, proposé par l’association Lecture Jeunesse, posait, jeudi 7 juin, à la Mairie du Xème arrondissement, la question des inégalités des jeunes face à l’essor des nouvelles technologies. Conviés par la directrice, Sonia de Leusse-Le Guillou, Elie Maroun, de l’Agence de Lutte contre l’Illettrisme, Gérard Valenduc, informaticien, Karine Aillerie, de l’Agence Nationale des usages des TICE, Véronique Drai -Zerbib, psychologue cognitiviste, Pascal Cotentin ,conseiller TICE au Rectorat de Versailles et Michaël Stora, psychologue spécialiste des mondes virtuels, entendaient montrer que les vrais dangers ne sont pas là où l’on croit : ni dans l’addiction, ni dans l’enfermement, mais dans la perte des références communes à un monde en mutation, faute de maîtriser un « bon » usage des pratiques numériques. http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/06/11062012Article634749951138781605.aspx
A Izmir, des professeurs de français rêvent de pédagogie
Du 18 au 22 juin 2012 se déroule à Izmir la deuxième édition d’une université d’été à destination des professeurs de français de Turquie et de divers pays du bassin méditerranéen. Différentes formations sont ainsi proposées pour favoriser les pratiques innovantes dans l’apprentissage du français : « la chanson comme outil pédagogique dans l’enseignement du français langue étrangère », « faire de la classe un espace vivant grâce à des pratiques créatives », « éveil aux langues et éducation au plurilinguisme à l’école primaire », « apprendre et enseigner avec TV5 Monde », « enseigner les lettres avec le numérique »
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/06/19062012Article634756874502712772.aspx
« Les folles (més)aventures de l’orthographe rectifiée au pays du circonflexe »
Marie-Anne Paveau raconte dans un texte éclairant les difficultés de la mise en place de l’orthographe rectifiée face aux résistances et aux ignorances. « L’orthographe possède en effet une fonction idéologique particulièrement développée et active en France. Ce que j’appelle idéologie en parlant de l’orthographe, c’est un ensemble d’opinions et de croyances qui sont présentées (…) comme des évidences naturelles et/ou des vérités scientifiques (nénufar en est un bel exemple). ». Parmi ces (im)postures idéologiques : assimiler l’orthographe et la langue, considérer l’orthographe comme un lieu de mémoire, en faire une valeur en soi, esthétique et morale. En guise d’anecdote susceptible de faire méditer les professeurs de français sur le fondamentalisme linguistique : « Dans un guide d’enrichissement du vocabulaire, par ailleurs excellent, Paul Désalmand signale dans une sublime et anthologique note de bas de page qu’il n’épouserait pas une femme qui dirait malgré que. » …
http://enseignant.hypotheses.org/444