Par Jeanne-Claire Fumet
Les professeurs pétitionnent.
Dans beaucoup des réunions d’entente autour des sujets du bac, la question de la suppression de l’heure de dédoublement de la philosophie en classes technologiques a été soulevée et a fait l’objet de la signature d’une pétition approuvée par les 2 principales associations de professeurs, l’APPEP et l’ACIREPH. Dévolue désormais au seul arbitrage du chef d’établissement, dans un contexte où les restrictions de la DHG impose rivalités et arbitrages discutables, l’heure de dédoublement semble bien condamnée à disparaître ; or dans les classes technologiques où la place de l’oral est particulièrement importante pour faire vivre l’enseignement de philosophie, qui constitue en lui-même une gageure, où la possibilité d’ échanges guidés au plus près de chacun est essentielle pour ne pas perdre l’attention des élèves, cette suppression risque d’être lourde de conséquences en termes de pédagogie.
De manière plus générale, l’enseignement scolaire de la philosophie se heurte cruellement au problème de dotation horaire : on la réclame partout, en AP, en TPE, en initiation de seconde, en propédeutique à l’épistémologique, en Enseignement d’Exploration de Droit et enjeux du monde contemporain ou en Littérature et société. On ne peut que se réjouir de cet engouement justifié : mais les moyens horaires dévolus aux établissements ne progressent pas et le recours aux heures supplémentaires et aux BMP ne permettent pas dans les faits une répartition harmonieuse des services en fonction de ces nouvelles attentes.
Les professeurs attendent de leur Ministre et collègue, Vincent Peillon, qu’il se penche avec très attentivement sur ce problème pressant.
La pétition initiée par l’APPEP :
http://petitiondedoublementphilo.net/
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