L’allongement de deux journées des vacances de la Toussaint n’entrainera pas de changement dans le calendrier de la rentrée apprend-on de source syndicale.
Le CSE du 8 juin avait adopté un voeu sur l’allongement de deux journées des vacances de la Toussaint pour respecter l’alternance régulière des congés scolaires tout au long de l’année et accorder un temps de repos nécessaire au coeur du plus long trimestre de l’année. Vincent Peillon, le 14 juin avait annoncé qu’il était favorable à cette proposition à condition que le nombre de jours de congés n’augmente pas.
Il restait donc à trouver comment compenser les deux journées de vacances accordées en novembre. Selon le Se-Unsa, le ministre a d’abord proposé d’avancer au vendredi 31 août la pré-rentrée des enseignants pour gagner un jour et de retarder la fin de l’année scolaire d’une journée. Le syndicat annonce qu’il a convaincu le ministre de procéder autrement.
Selon le Se-Unsa, le projet ministériel qui est présenté en commission spécialisée aujourd’hui, maintient l’allongement de deux journées des congés de la Toussaint qui dureront bien deux semaines complètes. Une journée sera récupérée à la fin de l’année scolaire. La fin des cours aura lieu le 5 juillet au lieu du 4. La seconde journée sera récupérée un mercredi d’avril ou mai selon les contraintes locales. Le se-unsa se « félicite » de cette décision qui confirme à ses yeux la « capacité à écouter » du ministre.
Deux autres sujet importants sont abordés ce 20 juin en comité technique ministériel. Le ministre devrait proposer un projet de décret abrogeant le texte pris début mai par Luc Chatel sur l’évaluation des enseignants. Enfin il devrait présenter la répartition académique des 1000 nouveaux postes de professeurs des écoles créés à la rentrée. On en connaît déjà les critères : taux d’encadrement des élèves, évolution démographique, taux de réussite des élèves et conditions socioprofessionnelles des familles. Une attention particulière sera accordée aux zones rurales.
Le Snuipp a fait savoir qu’il serait vigilant sur la consultation des instances locales dans la répartition intra-académique de ces moyens. Le syndicat souhaite que ces moyens permettent de limiter les fermetures de classes, de sauvegarder des postes Rased et de dégager ds postes de remplaçants afin que les enseignants stagiaires puissent bénéficier d’une formation professionnelle en début d’année.
François Jarraud