« La FSU demande qu’une négociation soit ouverte au plus tôt, associant les ministères de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et les organisations syndicales présentes au CNESER et au CSE, afin que les reçus aux concours 2012 puissent se voir offrir une formation universitaire et professionnelle correspondant aux exigences du métier ». La décision du Conseil d’Etat d’annuler les arrêtés Chatel sur la formation des enseignants à la fin juillet, oblige le ministère et les syndicats à se positionner.
D’après la FSU, le ministre s’apprêterait à reprendre provisoirement le cahier des charges de Luc Chatel pour permettre la « régularisation juridique rendue nécessaire par l’arrêt du Conseil d’Etat. « Pour l’ensemble de la communauté éducative et universitaire qui s’est mobilisée depuis 2009, cette publication incompréhensible donnerait un signal très négatif », écrit la FSU.
Le syndicat demande « la mise en place d’un cahier des charges transitoire » pour la fin juillet. Elle demande également un allègement du temps de service des stagiaires égal à au moins un tiers temps au primaire et plus de 3 heures dans le secondaire. » Il faut alors dire clairement que les stagiaires sortant des concours sont confiés aux IUFM pour y achever leur formation, que les formations continues qu’ils prendront en charge seront financées et qu’elles ne grèveront pas les budgets des universités, que les maquettes de masters orientés vers l’enseignement ne seront pas modifiées unilatéralement pour la prochaine rentrée, que les moyens humains et financiers des instituts sont garantis pour l’année universitaire 2012-2013, que l’alternance peut se poursuivre mais dans un cadre pédagogique acceptable ».
Il reste quelques semaines à Vincent Peillon pour trouver les solutions à la situation crée par le Conseil d’Etat.
F. Jarraud