La manifestation, organisée chaque année depuis cinq ans par le Café pédagogique, a réuni une centaine d’enseignants, de conseillers d’éducation et d’orientation, de chefs d’établissement…, sélectionnés pour la qualité des projets pédagogiques qu’ils ont développés – numériques, radiophoniques, artistiques… Pour eux, la présence de Vincent Peillon est la marque de reconnaissance qu’ils attendaient depuis cinq ans.
Cela donne deux manifestations qui a priori se ressemblent mais qui en fait n’ont pas grand chose en commun. L’une où la Rue de Grenelle récompense la « bonne » innovation. L’autre, où des associations font remonter ce qui se fait sur le terrain et en discutent ensemble, entre profs. Bref, il y a la bonne parole qui descend de tout en haut de la hiérarchie ministérielle et celle qui préfère la reconnaissance du terrain, des collègues, pour être mutualisée car utile dans les classes.
« Le ministère de l’Education nationale ne peut pas être un ministère de gestion, d’administration comme les autres, ça n’est pas un ministère comptable. L’entrée dans tous les sujets sera, d’abord, une entrée par la pédagogie », a déclaré M. Peillon.