La collection « Romans d’aujourd’hui » propose aux enseignants des DVD accompagnés de riches livrets pédagogiques pour les aider à faire lire et étudier des œuvres contemporaines. Un nouvel ouvrage de la série vient de paraître. Il est consacré à « Eldorado », roman où Laurent Gaudé raconte et éclaire l’immigration clandestine dans le bassin méditerranéen. Le Café pédagogique invite à découvrir cette collection, stimulante par ses choix éditoriaux comme par les démarches pédagogiques qui y sont mises en œuvre.
Pour que la littérature soit plus contemporaine aux élèves
On se souvient de la belle collection « Un siècle d’écrivains » : plus de 250 portraits d’auteurs du 20ème siècle, présentés par Bernard Rapp et diffusés à la télévision de 1995 à 2001. La collection « Romans d’aujourd’hui », publiée par le SCEREN-CNDP et dirigée par Joël Lesueur, en serait-elle un prolongement ? Un prolongement romanesque, puisque la collection se concentre sur la fiction. Un prolongement contemporain, puisque les DVD réalisés, accompagnés d’un riche dossier, portent exclusivement sur des auteurs actuels. Un prolongement pédagogique, puisque les ouvrages s’adressent avant tout aux professeurs de français désireux d’initier leurs élèves à la littérature vivante, mais qui n’ont pas forcément les connaissances nécessaires pour l’aborder : face au trop-plein de romans publiés chaque saison, elle suggère des titres intéressants à faire découvrir ; face au grand vide des études accessibles sur ces œuvres, elle propose des ressources didactiques particulièrement variées et facilement exploitables.
Trois titres ont déjà été publiés : « Le rapport de Brodeck » de Philippe Claudel, « Riz noir » d’Anna Moï, « Les jours, les mois, les années » de Yan Lianke. Un quatrième ouvrage vient de paraître sur le roman que Laurent Gaudé a consacré à l’immigration clandestine dans le bassin méditerranéen : « Eldorado ».
« Eldorado » est un roman intéressant par son sujet et son enjeu. Le livre est susceptible d’éveiller les consciences sur une question peu traitée, même par les médias : elle ne parvient guère à notre connaissance que dans la rubrique des faits divers (le naufrage d’une embarcation en Méditerranée) ou comme « dommage collatéral » d’événement historiques (l’afflux de réfugiés à Lampedusa à la suite des révolutions arabes du printemps 2011). Etudier « Eldorado » avec ses élèves, c’est chercher à ce que les immigrés anonymes aient enfin un visage, une identité, une humanité, c’est donner à comprendre et à ressentir, c’est affirmer combien les cours de français doivent participer à l’éducation citoyenne des élèves. Le roman de Laurent Gaudé apparaît de surcroît adapté par ses qualités littéraires : un récit initiatique, des personnages complexes qui gardent leur part de mystère, une narration polyphonique, une écriture volontiers poétique, des résonances mythologiques … L’œuvre est susceptible d’enrichir non seulement la réflexion, mais aussi l’imaginaire et la sensibilité des élèves.
L’ouvrage qui lui est consacré dans la collection « Romans d’aujourd’hui » sera d’une aide précieuse pour le professeur. Le DVD présente un entretien avec Laurent Gaudé : il éclaire les enjeux du roman et ses choix d’écriture, il est susceptible de répondre à toutes les questions que les élèves auront pu se poser au cours de la lecture et que le professeur aura éventuellement pu les inviter à noter par écrit. Un documentaire sur « Le détroit de Gibraltar, nouveau rideau de fer » permet de compléter leur connaissance du problème abordé. En prolongement ont été filmées des activités pédagogiques originales et formatrices : dans le cadre de l’enseignement d’exploration « Littérature et société », les élèves conçoivent et présentent des exposés sur des « eldorados » variés, des parcours d’immigration qu’ils retracent à travers des œuvres cinématographiques et des témoignages qu’ils ont recueillis. Le dossier didactique qui accompagne le DVD et qui a été réalisé par des enseignants multiplie les approches et propose de nombreuses ressources. Le professeur y trouvera des cours à proprement parler : des lectures analytiques d’extraits et des parcours synthétiques (les titres, la structure, la temporalité, l’évolution des personnages). Il y puisera aussi des idées pour inviter ses élèves à s’approprier l’œuvre de façon personnelle, créative, sensible, pour conduire un projet de lecture-écriture innovant et collaboratif autour du roman. L’expérience du blog « iroiseldorado » est ainsi présentée : le travail sur un blog s’est avéré étonnant par la dynamique d’écriture qu’il a suscitée (en quelques semaines plusieurs centaines d’articles ont été écrits par des élèves de seconde, autour du roman voire comme à l’intérieur de celui-ci) ; le dossier explore de façon claire et précise ce projet aisément transférable sur d’autres œuvres, (objectifs, modalités de travail, types d’articles à écrire par les élèves, exemples de réalisation, utilisation des productions en classe …).
Le programme de français au lycée invite à favoriser « l’engagement des élèves dans leur travail », à mettre en place « des activités variées permettant une approche vivante des apprentissages ». La collection « Romans d’aujourd’hui » montre ainsi concrètement comment les mots, les livres, l’école, peuvent avoir du sens.
« La fièvre de l’Eldorado, c’est cela qu’il pouvait transmettre. » (Laurent Gaudé)
« On finit par se demander, à la fin du roman, où se situe notre Eldorado personnel et si on l’atteindra un jour. » (Erwann, élève de seconde)
Le blog consacré au roman « Eldorado » de Laurent Gaudé :
http://lewebpedagogique.com/iroiseldorado/
Le DVD consacré au roman « Eldorado » de Laurent Gaudé :
http://www.sceren.com/page0001005e.aspx?fulltextAdv=350C3560&searchMode=1
Entretien avec Joël Lesueur :
«Nous avons à former des lecteurs,
à développer le goût, le plaisir de lire »
Joël Lesueur est directeur de la collection SCEREN « Romans d’aujourd’hui » : une série d’ouvrages audiovisuels qui « offre des outils aux professeurs de lettres pour enseigner la littérature du XXI ème siècle, en choisissant des œuvres accessibles aux élèves (collège et lycée), en littérature francophone ou étrangère traduite en français. »
Comment est née la collection « Romans d’aujourd’hui » ?
Au départ il y eut une proposition un brin provocatrice de Bernard Pivot en décembre 2007. Il déplorait que l’on accorde trop peu de place à la littérature immédiatement contemporaine dans les classes de lycée et suggérait de mettre au programme pour l’année suivante l’œuvre choisie par les lycéens du Goncourt. L’académie de Rennes où a justement été créé le Goncourt des lycéens a voulu relever le défi. C’est ainsi que dès 2008-2009, des initiatives ont été prises pour inciter les professeurs à étudier en première (l’année de l’examen…), mais, bien sûr, aussi en seconde des romans qui avaient été récemment lauréats du Goncourt des lycéens : Magnus de Sylvie Germain, Contours du jour qui vient de Léonora Miano et Les Âmes grises de Philippe Claudel (Le Rapport de Brodeck n’étant pas alors disponible en poche) pour la première année. Le Rapport de Brodeck est venu naturellement s’ajouter pour la deuxième année de cette expérimentation. Un espace numérique de travail a été ouvert à l’échelon académique, des formations mises en place et une dynamique collective s’est progressivement développée. Depuis, l’opération se poursuit, sans que l’on se limite aux seuls lauréats du Goncourt des lycéens.
La collection Romans d’aujourd’hui est née dans ce contexte. Validée à l’échelon national par le CNDP, sa responsabilité en a été naturellement confiée à l’académie de Rennes. Et, tout aussi naturellement le premier titre publié a été Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel, Goncourt des lycéens de 2007. On soulignera qu’au cours de l’année scolaire 2009-2010 de très nombreuses classes de première de l’académie de Rennes ont, à l’initiative de leurs professeurs, étudié justement cette œuvre et que l’auteur lui-même est venu échanger avec plus de 400 lycéens dans cette même salle des Champs Libres où Bernard Pivot avait lancé la proposition évoquée plus haut.
Les deux premières productions ont été lancées officiellement en janvier 2011, dans le cadre prestigieux du lycée Henri IV : à côté du Rapport de Brodeck réalisé par le CRDP de Rennes était présenté le deuxième opus de la collection : Riz noir d’Anna Moï, réalisé par le CNDP. Quelques mois après un troisième titre s’est ajouté : Les Jours, les mois, les années de Yan Lianke, auteur chinois.
Par qui les romans sont-ils sélectionnés ? par qui chaque ouvrage est-il réalisé ?
Pour l’instant, le choix des titres n’est pas encore pleinement formalisé. L’idée est, à terme, de constituer un comité éditorial qui se réunirait au moins une fois par an et proposerait un certain nombre de titres. En attendant, des échanges plus informels ont lieu et ils permettent de dégager quelques pistes possibles : garder une forte exigence pour ce qui a trait à la qualité littéraire tout en diversifiant l’offre, tel est l’objectif retenu. En dernier ressort, le directeur de collection conserve un droit de regard sur les propositions qui peuvent émaner des différents CRDP qui souhaitent participer à la collection.
S’agissant des auteurs, on distinguera la partie DVD, confiée à un réalisateur pleinement responsable de ses choix artistiques et la partie guide pédagogique, rédigée par un ou des professeurs qui fournissent des indications précises sur la manière de traiter l’œuvre en classe. Évidemment, ces deux volets sont étroitement articulés et le réalisateur du film échange avec le ou les professeurs en charge du guide pédagogique.
Pourquoi est-il selon vous important de faire lire au lycée des romans d’aujourd’hui?
Parce que nous avons à former des lecteurs, à développer le goût, le plaisir de lire. Cela passe par la curiosité à l’égard de ce qui est publié au moment présent. Il ne s’agit, en aucun cas, de nier l’importance de la littérature patrimoniale : il importe, en effet, de donner accès aux grandes œuvres du passé. Mais un équilibre est à trouver avec celles d’aujourd’hui, dans un dialogue constant et stimulant.
L’idée est de lutter contre certaines représentations de la littérature qui peuvent exister chez les élèves. Il y a quelques années, une enquête faisait apparaître que, pour la majorité des élèves, un écrivain était quelqu’un qui était mort et vivait à la campagne. La collection Romans d’aujourd’hui montre précisément qu’il y a des écrivains qui sont vivants et qui sont confrontés aux mêmes questions, au même environnement que les lecteurs auxquels ils s’adressent. Si les personnages auxquels ils donnent vie offrent une vision de l’homme et du monde, il n’est pas nécessaire de fournir, pour la saisir, des informations d’ordre culturel ou historique. Cela présente des avantages évidents au plan pédagogique, dès lors que l’on souhaite que les lycéens continuent de lire après avoir passé l’examen de fin de première. Or, trop d’entre eux, associant la littérature aux seuls exercices scolaires qui leur sont demandés, ne voient pas pourquoi ils continueraient de fréquenter les livres, une fois qu’ils se sont acquittés de ces exercices et ont rempli leurs obligations scolaires.
Cette entreprise trouve-t-elle sa place dans les nouveaux programmes de français au lycée qui développent plutôt une vision patrimoniale de la littérature ?
La question mérite, sans doute, d’être posée. Mais les programmes ne sont pas là pour brider l’initiative des professeurs, en particulier dans une discipline telle que le français. Un professeur dispose d’une liberté pédagogique garantie par la loi ; les programmes fournissent un cadre dont il a, certes, à tenir compte, mais les marges de manœuvre restent importantes en matière de choix. L’essentiel est d’être au clair sur les finalités de son enseignement, ainsi que sur les compétences que l’on a à construire progressivement. Cessons d’avoir une lecture partielle des programmes, fondée sur les seuls contenus (les objets d’étude) et regardons de plus près ce qui importe vraiment et concerne les compétences : elles sont explicitées dans les nouveaux programmes et l’on ne peut que s’en réjouir.
Cessons aussi d’opposer visée patrimoniale et prise en compte de ce qui est actuel. Ne s’attacher qu’au patrimoine est aussi stérile que de ne s’intéresser qu’à ce qui est actuel. Le passé nous aide à mieux comprendre le présent et le présent donne sens à ce que nous découvrons dans les œuvres dites patrimoniales. Tous les programmes de notre discipline, si on laisse de côté les polémiques finalement assez vaines, ont cherché un équilibre entre ces deux composantes : c’est le cas des derniers en date, comme de ceux qui les ont précédés.
Même en s’en tenant aux seuls objets d’étude, la place existe pour travailler, si on le souhaite, sur des romans d’aujourd’hui. Ainsi, en classe de seconde, le professeur a la possibilité de faire le lien entre réalisme et naturalisme dans le roman et la nouvelle du XIXème siècle et un élargissement vers d’autres époques jusqu’à nos jours. En première, le personnage de roman peut être abordé à travers une œuvre du XVIIème siècle à nos jours – ce qui laisse toute latitude au professeur.
La collection peut-elle aussi intéresser des enseignants de collège ?
Le collège n’est, bien sûr, pas oublié, même si les premiers titres parus ont plutôt concerné le lycée (et quand j’utilise le terme lycée, je pense aux trois voies qui le constituent : générale, technologique et professionnelle). Des projets existent déjà pour la classe de troisième ou autour de la liaison si importante entre troisième et seconde
Une réflexion doit aussi être lancée sur la classe de sixième – ce qui conduira à s’intéresser à ce que l’on a l’habitude d’appeler la littérature de jeunesse. La collection a donc bien vocation à couvrir tout le champ du collège et du lycée.
De manière générale, que trouve-t-on sur les DVD ? que contiennent les dossiers pédagogiques qui les accompagnent ?
La collection existe d’abord pour donner la parole à l’écrivain : la première étape est donc d’obtenir son accord. Et c’est toujours d’une œuvre précise, abordée dans sa singularité qu’il s’agit. Volontairement les questions posées sont effacées, au profit de cette présence du seul écrivain. Pour autant, le réalisateur ne se contente pas de capter passivement les réponses données à une série de questions. Le film proprement dit (d’une durée de 40 ou 50 minutes) est une création originale qui peut être vue d’une seule traite ou se prêter à des diffusions par extraits – ce que facilite le chapitrage. D’autres éléments de l’interview, qui n’ont pas été conservés dans ce film sont donnés en compléments et conduisent à des élargissements vers l’ensemble de l’œuvre ou vers des questions littéraires plus générales. Parmi les compléments figurent, par ailleurs, des documents destinés à enrichir la compréhension de l’œuvre, mais aussi, autant que faire se peut, des captations en lien avec des travaux conduits en classe.
Le DVD est accompagné d’un guide pédagogique qui fournit, en lien avec le film et ses compléments, des propositions pour une étude en classe de l’œuvre, dans le cadre des programmes existants. Un équilibre est recherché, au sein de ce guide, entre des démarches innovantes (pratiques de lecture cursive, projets interdisciplinaires, utilisation des TICE) et des approches plus habituelles liées à la lecture analytique d’une œuvre complète. L’idée, en l’absence des ressources disponibles pour les textes fréquemment abordés en classe, est de fournir une aide très concrète aux professeurs qui acceptent le risque d’étudier un roman d’aujourd’hui pour lequel tout est forcément à inventer. Situation, au demeurant, stimulante pour ce qui a trait à la place dévolue aux élèves.
Le nouveau titre de la collection est consacré au roman « Eldorado » de Laurent Gaudé : pourquoi ce choix ? quelles pistes d’exploitation pédagogique proposez-vous aux professeurs ?
Bien des raisons justifient ce choix. On sait, par exemple que Laurent Gaudé a, d’abord été lauréat du Goncourt des lycéens (pour La Mort du roi Tsongor) avant de recevoir le Goncourt proprement dit pour Le Soleil des Scorta.
Mais surtout, Eldorado, le titre retenu, illustre bien ce qui est recherché : l’exigence littéraire, d’une part, l’intérêt que peut porter à un texte un public lycéen, d’autre part. Nous nous sommes tout particulièrement intéressés, pour cette nouvelle publication au traitement du réel que peut offrir un romancier, dès lors qu’il aborde un fait de société d’une actualité brûlante. C’est pourquoi la décision a été prise de filmer l’interview dans le cadre de la Cité de l’immigration et de faire figurer, parmi les compléments, un documentaire traitant du même sujet et montrant, en particulier, cette enclave espagnole de Ceuta qui est directement évoquée dans le roman.
Au plan pédagogique, trois pistes d’exploitations sont abordées : la lecture cursive et l’utilisation d’un blog, la lecture analytique en classe de première et l’enseignement d’exploration. Tout cela correspond au souci que nous avons d’ouvrir le champ des possibles. Le résultat est à la fois riche et stimulant.
Quels sont les prochains titres envisagés ?
Un titre nouveau est déjà bien avancé, puisque le tournage a été récemment réalisé : Je m’en vais de Jean Échenoz. Avec Échenoz, c’est une figure majeure du roman d’aujourd’hui qui va entrer dans la collection et nous sommes très heureux que cet auteur dont la discrétion est bien connue ait accepté de se prêter à l’exercice attendu.
Un projet déposé par le CRDP de Montpellier à été également validé : il concerne le roman d’Agnès Desarthe Dans la Nuit brune et sera destiné au niveau de troisième. Les autres publications prévues sont encore en réflexion et, dans ce cas, il est préférable de n’en point parler. L’important est qu’il y ait suffisamment de titres pour que l’effet collection joue pleinement.
Ultime question, plus personnelle : quel est pour vous le roman d’aujourd’hui qui manquera à la collection, c’est-à-dire quelle est l’œuvre que vous aimez particulièrement et à laquelle il vous sera sans doute impossible consacrer un ouvrage ?
Question bien délicate. A priori nous ne considérons aucun écrivain comme inaccessible. Chacun est en droit de refuser et mous comprenons très bien les refus qui peuvent nous être opposés. Jusque là nous avons plutôt eu de la chance et ce qui frappe, c’est la générosité, la disponibilité des écrivains que nous avons sollicités (ils apportent, soulignons-le, gracieusement leur concours). Ils perçoivent, me semble-t-il, la qualité du travail collectif effectué et sont certainement sensibles, dans un environnement médiatique où on ne leur laisse pas le temps de s’exprimer et où il leur arrive d’être interrogés par des intervenants qui connaissent très mal leur œuvre, à cette possibilité qui leur est offerte d’aller réellement au fond des choses.
Du coup, ceux qui, à mon grand regret, manqueront à la collection sont ceux qui parce qu’ils nous ont quittés il y a plusieurs siècles ou plus récemment (je pense, en particulier, à Jorge Semprun qui est venu à plusieurs reprises échanger avec les lycéens lors des rencontres Goncourt de Rennes) ne peuvent nous parler de leur œuvre et l’incarner pour des lecteurs collégiens ou lycéens. C’est bien la limite à laquelle se heurte la collection : dans ce cas il nous reste heureusement les livres, mais c’est une autre façon d’aborder la littérature…
Propos recueillis par Jean-Michel Le Baut
La collection « Romans d’aujourd’hui » :
http://www.sceren.com/cyber-librairie-cndp.aspx?l=romans-d-aujourd-hui&cat=591577