Par François Jarraud
Flash spécial 28 Février : Sarkozy : Quel programme pour l’Ecole ?
Apprentissage en bac pro : « Inattendue », « Inadaptée », « Invraisemblable » : La mesure Sarkozy désapprouvée..…
Donner toute leur place aux parents d’élèves dans une école refondée
L’orientation en Segpa : une question d’origine ? l Les parents font-ils l’élection ? l Le collectif « L’éducation est notre avenir » demande un collectif budgétaire l Chronique de la carte scolaire l Chatel met en place une mission « Pédagogie de la laïcité » l Les professeurs de SES doivent aller en entreprise l La formation professionnelle des enseignants l Etats-Unis : Baisse de la violence scolaire l L’Expresso en vacances.
Sortir : »Les masques de jade mayas » l L’Ecole ouverte prolongée en 2012 l Journée spéciale Alternance le 29 l Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars l Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise.
Pisa, les élèves et le numérique l Du bonheur dans mon collège l Journée Portes ouvertes à l’UBO…
L’évaluation des enseignants l L’international au colloque de l’ AFAE l Familles, école, quartier : Les 5èmes Rencontres nationales sur l’Accompagnement du GFEN…
Nouvelle édition des Enfants de la zique l Inflation : 2,3% en un an l Technologie : Création de l’association TEC.
Flash spécial 28 février : Sarkozy : Quel programme pour l’Ecole ?
Le candidat de l’UMP prononce le 28 février à 17h30 un discours important sur l’éducation à Montpellier. Il devrait présenter son projet pour l’Ecole pour son éventuel second quinquennat. Analyse et commentaires dans votre Expresso de mercredi matin.
Faux pas. Le président-candidat s’est emmêlé les pieds lors de l’ouverture de sa « séquence éducation ». Dans un entretien sur RTL le 27 février, il a déclaré que durant la décennie 2000-2010 on avait créé 45 000 postes d’enseignants pour 400 000 élèves en moins alors que les chiffres du ministère montrent 60 000 suppressions de postes pour 150 000 élèves de moins.
Quel programme ? Dans un entretien accordé au Midi Libre le 28, N Sarkozy laisse voir ce que sera ce programme. « Les enseignants doivent être davantage présents dans les établissements, disponibles pour les élèves. En contrepartie, leur rémunération sera fortement augmentée, et ils disposeront de bureaux, où ils pourront travailler, recevoir les élèves et leurs parents », annonce-t-il. « Ceux qui veulent augmenter le nombre de professeurs font fausse route. Moi, je ne propose pas plus de professeurs, mais des professeurs mieux considérés, à qui l’on donne les moyens de remplir leur mission d’éducation ». « On ne peut plus continuer le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite sans augmenter les horaires des enseignants. Or on est obligé de continuer à réduire le nombre de fonctionnaires pour revenir à l’équilibre », avait-il déclaré la veille sur RTL. On attend aussi du candidat une déclaration sur l’autonomie des établissements et la capacité pour le chef d’établissement d’évaluer et de recruter les enseignants. Des propos qui rejoignent l’entretien qu’il avait accordé au Figaro le 10 décembre.
Le métier d’enseignant mis en débat. C’est donc la définition du métier qui devient un enjeu électoral au moins dans le secondaire. La promesse de « bureaux » pour les enseignants ne coûte rien au candidat puisque ce sont les collectivités locales qui ont hérité de l’Etat la charge des locaux scolaires dans le secondaire. Quant à la revalorisation, liée avec la baisse du nombre des enseignants, elle n’est possible que si le temps d’enseignement est suffisamment augmenté pour que l’Etat s’y retrouve. Or est-ce possible ? Les études ministérielles montrent que les enseignants du secondaire travaillent déjà plus de 40 heures par semaine. Les rectorats n’arrivent plus à placer des heures supplémentaires pourtant bien rémunérées. Pour en convaincre l’opinion, il faudra que le candidat montre que les enseignants travaillent peu…
« La révolution dans l’école » est lancée depuis 5 ans par N. Sarkozy. Son bilan ne semble avoir convaincu ni les enseignants (seulement 12% d’entre eux voteraient Sarkozy au 1er tour selon un sondage Ifop – Le Monde) ni les parents. Les résultats de l’Ecole se sont globalement dégradés sous sa mandature. Comment transformer ce passif en espérance pour son parti ? Nicolas Sarkozy parlera ce soir à 17h30 à Montpellier.
Le compte-rendu de son discours, l’analyse et les réactions seront dans votre Expresso mercredi matin.
Dans le Café :
Sarkozy : La même politique après 2012
Apprentissage systématique en bac professionnel : « Inattendue », « Inadaptée », « Invraisemblable » : La mesure Sarkozy désapprouvée
Qui souscrit à l’annonce de transformer la dernière année de bac professionnel en apprentissage. La proposition de Nicolas Sarkozy est rejetée par les acteurs de l’Ecole, toutes catégories confondues. Elle inquiète fortement certains. Serait-elle bassement électoraliste ?
S’adressant le 22 février sur France 2, Nicolas Sarkozy a proposé que la troisième année de bac professionnel se fasse « systématiquement en apprentissage dans l’entreprise ». Pour lui cela permettrait d’insérer 250 000 jeunes en entreprise. Même si certains déclarent cette mesure « inattendue », il faut rappeler que le président de la République avait déjà fait presque la même proposition le 29 janvier. Ce jour là il avait dit : « Toute formation professionnelle, y compris celles délivrées par les lycées professionnels, doit aller vers l’alternance ». Les eux propos montrent à la fois une certaine confusion entre alternance et apprentissage et une volonté délibérée de remettre en question l’enseignement professionnel.
Cette mesure est-elle à même de réduire le chômage des jeunes ?
« On va encore enlever une année de formation pour montrer que l’insertion est plus facile sans diplôme », ironise Jean-Jacques Hazan, président de la Fcpe. Les statistiques montrent qu’il y a un lien entre le niveau de diplôme et la rapidité de l’insertion professionnelle. « Toutes les enquêtes récentes montrent que le sur-chômage des jeunes n’affecte pas ou peu les sortants diplômés de l’enseignement supérieur et les bacheliers technologiques et professionnels industriels, apprentis ou non », rappelle le Se-Unsa. Plus que le mode d’accès dans l’entreprise c’est le diplôme qui en France fait l’embauche. Une étude du Céreq a montré en 2007 cette inadaptation de l’apprentissage à aider les jeunes peu qualifiés à entrer en emploi. » Derrière une idée simple, l’apprentissage se compose en fait d’espaces divers… dont le plus dynamique actuellement n’est peut-être pas le mieux à même de répondre au principal enjeu des politiques de l’emploi : réduire le chômage des jeunes », affirmait-elle déjà. Depuis les entreprises ont encore réduit leur offre. Une autre étude, en 2011, a mis en évidence que le diplôme est un facteur d’insertion bien plus puissant que l’apprentissage.
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L’Éditorial de Jean-Louis Auduc
Donner toute leur place aux parents d’élèves dans une école refondée
L’actuel débat politique autour des principes nécessaires à une construction d’une école de la réussite pour tous les jeunes occulte trop souvent la dimension indispensable qu’est une meilleure présence des parents d’élèves dans l’école.
Pendant des dizaines d’années restées dans les mémoires, l’école a été un symbole de continuité et de permanence. Depuis plus d’une génération, l’école apparaît de plus en plus incompréhensible.
Améliorer la compréhension de l’école par les familles est un enjeu décisif. Trop souvent, encore, c’est aux familles de tenter de décrypter les changements. Si les familles et notamment celles les plus éloignées de l’école ne sont pas accompagnées dans leur découverte du système scolaire actuel, il y a véritablement un risque que ces populations rejettent une école qu’elles ne comprennent pas et soient sensibles à toutes les campagnes visant à disqualifier l’école publique.
Nous sommes également aujourd’hui dans une situation où aucun parent n’est assuré que son enfant vivra dans le futur mieux que lui. C’est une rupture profonde avec ce qui a existé depuis deux siècles où la notion mythifiée, fantasmée, de l’ascension sociale a été un moteur puissant de l’espoir dans le futur. Cette perspective était un élément fondateur d’un projet collectif, d’une confiance dans l’école. L’école n’apparaît plus comme l’élément structurant d’un futur réussi quand ceux qui sont exclus précocement comme ceux qui ont mené leurs études jusqu’au bout se trouvent discriminés dans l’accès à l’emploi. Nous sommes passés d’une société fondée sur des promesses matérielles dans lesquelles l’école jouait un rôle clé en délivrant des diplômes reconnus sur le marché du travail à une société pleine de menaces matérielles où l’école joue souvent le rôle de bouc-émissaire. En ne mettant pas au premier rang l’information et les explications sur le fonctionnement du système éducatif, les enseignants risquent d’abandonner à la rumeur les jugements des familles sur l’efficacité de leurs établissements et à permettre toutes les démagogies.
La question de la construction de relations de confiance entre les parents et les enseignants est aujourd’hui centrale pour tous les établissements scolaires pour donner plus de sens à l’école. Toutes les recherches menées en France et à l’étranger montrent qu’un dialogue constant entre parents et enseignants, ce qui implique de ne pas « convoquer » les parents que lorsqu’il y a une difficulté », mais de les « inviter à venir parler de leur enfant », qu’une véritable coopération, les uns s’appuyant sur les autres, entre les familles et l’école, permet un meilleur apprentissage des jeunes et amplifie leur réussite.
Pour bien communiquer avec les familles, il faut bien être conscient que le jeune doit toujours être au cœur de la rencontre, et qu’il faut toujours au préalable préciser les règles de l’échange en termes de temps, de contenus et d’objectifs. La création de lieux d’accueil et d’écoute doit partir des besoins des familles et pas seulement d’un souhait de l’institution. Ils doivent être des lieux où les parents puissent partager leurs préoccupations, s’épauler les uns les autres. Les lieux d’accueil et d’écoute se construisent avec ou par les parents et non pour les parents. Les familles doivent en être partie prenante à tous les stades du projet : diagnostic, mise en œuvre et évaluation.
Les familles et l’école ont les mêmes objectifs : construire la femme, l’homme, la citoyenne, le citoyen de demain, leur permettre une réussite personnelle, scolaire, sociale. Ils doivent donc coopérer ensemble pour faire des jeunes, des personnes capables d’affronter l’avenir. Enfin, n’oublions pas que les relations école-famille sont avant tout des relations humaines et que par conséquent rien n’est acquis de manière définitive. Il faut garder à l’esprit qu’il est nécessaire de constamment réinventer le partenariat avec les familles. Comme le dit le document « Vers un meilleur partenariat Familles-Ecole » de l’association de parents d’élèves FCPE du département du Loiret : « En matière de relations Familles-Ecole, point de solution miracle, ni d’astuce qui marche partout ; il appartient aux partenaires de chaque école, chaque collège, chaque lycée de mener une réflexion locale pour avancer dans ce domaine, et de choisir ensemble une action, à adapter à leur cas particulier, ou de trouver par leur propre débat des solutions autres que celles proposées ici. L’essentiel étant…de progresser ! »
Jean-Louis Auduc
L’orientation en Segpa : une question d’origine ?
Quand l’histoire personnelle éclaire la trajectoire scolaire, le résultat donne parfois un sujet de recherche. Fatiha Tali, coordonatrice à la Commission Départementale d’Orientation vers les Enseignements Adaptés (CDOEA),en consultant le nom des enfants orientés vers les Segpa s’est souvenue de son arrivée en France, de son statut d’enfant migrant, et s’est interrogée : l’orientation est elle fortement marquée par l’origine des élèves ? De cette interrogation elle a fait un objet de recherche dont les résultats résonnent des recommandations de l’Ocde sur l’inéquité scolaire.
Enfant migrante et chercheuse
A sept ans, Fatiha Tali quitte les rives lumineuses de la Méditerranée algérienne pour la banlieue lyonnaise. Déracinée, privée de son paysage, de ses amis et de ses repères, elle retient de son arrivée en France la grisaille et le sentiment d’incertitude face à l’inconnu. Puis le souvenir d’une main tendue, celle d’une instit sensible à son désarroi qui cherchera comment donner les clés de la langue française à Fatiha. La solution fut efficace puisque depuis, Fatiha a fait des études de biologie, exercé dans la grande distribution. Elle a ensuite retrouvé les chemins de l’école côté tableau en étant enseignante puis enseignante spécialisée en Rased et côté « cours » en reprenant des études.
Les parents font-ils l’élection ?
« L’interpellation des candidats est lancée » annonce la FCPE qui ouvre un nouveau site pour porter la rencontre du 17 mars entre ses militants et les candidats aux présidentielles. Pour Jean-Jacques Hazan, président de la Fcpe, « si les parents ne font pas l’élection, ils votent ». Et comme la Fcpe milite pour changer l »Ecole, elle juge normal d’afficher ses options et de demander aux candidats de se prononcer dessus.
La rencontre du 17 mars sera organisée autour de 12 thèmes retenus par les militants de la Fcpe. Certains peuvent être difficiles pour les candidats. C’est le cas par exemple de la question des rythmes scolaires. Une question que tout candidat raisonnable devrait éviter avant l’élection.. « On espère que le moment venu tout le monde aille au bout de cette question », explique JJ Hazan. « L’orientation choisie » peut aussi soulever problème. « On attend le libre choix par l’élève de ce qu’il veut faire plus tard », prévient JJ Hazan. Même pour ces questions, la Fcpe « attend des réponses nettes ».
« On attend que les candidats nous rejoignent sur nos positions et qu’ils s’expriment face au public de façon plus nette ». En attendant le 17 mars, le blog de la Fcpe recueille questions et réponses.
Le collectif « L’éducation est notre avenir » demande un collectif budgétaire
Contre les suppressions de postes, le collectif « L’éducation est notre avenir », qui regroupe syndicats et mouvements pédagogiques, demande un « collectif budgétaires permettant des mesures d’urgence pour 2012 ».
« La déclinaison des suppressions massives de postes dans les écoles, collèges et lycées -notamment professionnels- pour la rentrée 2012 est maintenant connue : partout elle se traduit par de nouvelles dégradations des conditions d’apprentissage des élèves et de travail pour les enseignants. Partout les dispositifs mis en oeuvre pour faire réussir les élèves sont mis à mal », écrit le collectif. Ses membres » appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations notamment contre les suppressions de postes en 1er et second degré, les gels de postes dans les universités, la destruction des RASED et de dispositifs pédagogiques alternatifs, l’imposition d’heures supplémentaires aux enseignants, la dégradation des conditions de travail, cela en s’efforçant de construire des centralisations départementales sous des formes à décider localement ».
Chronique de la carte scolaire
Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront elles un fleuve tumultueux ?
Le 24 février, à Rouen, le CDEN commencé à 17 heures s’est terminé en occupation de la préfecture. Syndicats et parents refusent de quitter la salle et l’inspecteur d’académie refuse de revenir sur la suppression de 126 postes. A 1h30 la situation se débloque. Un nouveau CDEN est convoqué en mars et le préfet demande au ministre de revoir sa copie. Cette situation inédite illustre les difficultés de la carte scolaire . Le 22 dans l’Aube, le CDEN est boycotté pour la seconde fois par les enseignants et les parents d’élèves. A la Chapelle-Saint-Luc, dans l’Aube toujours, les parents d’élèves manifestaient le 23 devant la Préfecture. A Saint -Rémy en Bouzemont (Ardennes) le sparents ont manifesté le 23 février contr eune fermeture de classe. Le 24 les enseignants prennent le relais et font grève. A Cognac, le secondaire se mobilise : les syndicats écrivent à la rectrice pour protester contre les suppressions de postes. Les parents d´élèves de l´école Sylvain-Lambert de Bezannes dans les Ardennes protestent contre la fermeture d’une place confirmée. A Montcornet dans les Ardennes, le 21 février, une opération école morte était organisée : 90% des élèves étaient absents. Le 21, une centaine de personnes ont manifesté à Pont-sur-Sambre dans le Nord. Quatre postes d’enseignants supprimés : le lycée Queneau de Villeneuve d’Ascq reste mobilisé avec une opération école morte et un apéro grec. A Clastres le 23, les parents d’élèves, les élus, les grands-parents et les assistantes maternelles sont venus manifester leur mécontentement et dénoncer les nombreuses fermetures de classe dans l’Aisne. Une opération école morte était également organisée. « Touche pas à mon RASED » : des actions simultanées ont été organisées le 23 dans plus d’une dizaine d’écoles du département du Nord pour défendre les Rased. Dans le Pas-de-Calais, le CTSD a émis un vote défavorable sur la carte scolaire. Le recteur est revenu sur plusieurs suppressions de postes notamment 9 Rased. « La désobéissance civile gagne les écoles » titre l’Aisne Nouvelle. Parents, enseignants, élus font entendre leurs voix en manifestant et par des opérations écoles mortes.
Chatel met en place une mission « Pédagogie de la laïcité »
Attention, terrain miné ! Luc Chatel a inauguré le 23 février la nouvelle « Mission Pédagogie de la laïcité » qu’il organise avec le Haut Conseil à l’Integration. « L’objectif poursuivi est de mettre à la disposition des personnels de l’éducation nationale les outils conceptuels et pédagogiques nécessaires pour mieux s’approprier le principe de laïcité », explique le ministère.
Les professeurs de SES doivent aller en entreprise
C’est pour leur bien, affirment JM Fourgous et O Dassault, deux députés UMP à l’origine de cette proposition de loi. « Il s’agit d’aider les futurs professeurs d’économie à se familiariser avec le monde économique marchand et avec l’économie réelle », explique, avec peut-être un brin d’ironie, la proposition de loi. « Cette proposition de loi a aussi l’objectif d’aider les futurs professeurs à inciter leurs élèves à être des acteurs de l’économie, et non plus seulement des spectateurs, et à les encourager à créer, entreprendre, et innover. » Le texte rend obligatoire un stage en entreprise de 3 mois minimum pour les détenteurs du capes de SES, du capet d’économie gestion et du caplp éco-gestion. Les députés n’ont pas osé toucher aux agrégés…
La formation professionnelle des enseignants
Dans le cadre de notre étude du socle législatif de la fonction publique au travers des dispositions de la loi 83-634 du 13 juillet 1983, le Café mensuel étudie ce mois le droit à la formation professionnelle qui est ouvert aux fonctionnaires.
Etats-Unis : Baisse de la violence scolaire
Le gouvernement fédéral a publié le 23 février les statistiques de la violence scolaire. On enregistre une nette baisse des vols et des violences qui passent de plus d’un million à 828 000. Par contre le harcèlement numérique est en forte hausse et pourrait être le prochain défi de l’école américaine.
L’Expresso en vacances
Du 27 Février au 4 mars, L’Expresso devient hebdomadaire, sauf actualité importante et urgente.
Une semaine dans L’Expresso
Les articles de L’Expresso les plus lus dans la semaine du 17 au 23 février.
Evaluation des enseignants : Le ministère propose un nouveau texte
L’école rurale menacée par la RGPP
Orientation fin de 5ème : Le Grand Bond en arrière
Enseignant, un métier en danger ?
Pour le Snep, Sarkozy ne fait pas ce qu’il dit
Carte scolaire : Françoise Cartron promet un rapport en mai
Numérique : Promesses technologiques et contexte des usages
Dans l’académie de Strasbourg, l’ENT est plus que jamais un outil pédagogique
Présidentielles : Les candidats face à l’Ecole
Faut-il avoir peur de l’évaluation ?
Avec Robin Renucci, c’est déjà le Printemps des poètes
Le laboratoire d’Eric Rohmer, documentariste scolaire
Sortir : « Akseli Gallen-Kallela.(1865-1931).Une passion finlandaise »
« L’Age d’Or hollandais », une expo tout en nuances
Michel Fayol : l’acquisition du nombre
Et si l’échec scolaire des garçons était dû à la féminisation de l’enseignement ?
Histoire-géo Première S : Comment s’en sortir ?
EPS : Epreuve et CCF des bacs technologiques et généraux
Sortir : »Les masques de jade mayas »
Devant ces visages verts qui vous fixent pour l’éternité, émotions garanties en famille ou avec ses élèves ! Les Mayas intriguent. Quelle est la signification de leurs masques ? Que symbolise la couleur verte ? A t-on déchiffré leur écriture? Comment étaient ils gouvernés ? Qui était Pakal ? A toutes ces questions et à beaucoup d’autres , l’exposition « Les masques de jade mayas » apporte des réponses et offre une plongée dans une civilisation millénaire brillante et sophistiquée.
La Pinacothèque de Paris réunit, jusqu’au 10 juin 2012, plus d’une centaine d’objets qui sortent du Mexique pour la première fois, dont une douzaine de masques précieux, découverte archéologique précolombienne la plus importante du XXème siècle.
L’Ecole ouverte prolongée en 2012
« L‘opération interministérielle École ouverte consiste à accueillir dans les collèges et lycées, pendant les vacances scolaires ainsi que les mercredis et samedis, des enfants et des jeunes qui ne partent pas en vacances. Elle propose un programme d’activités éducatives dans le domaine scolaire, culturel, sportif et des loisirs », rappelle le B.O. du 23 février. En 2010 elle a accueilli 146 000 élèves. En 2012, l’école ouverte souhaite privilégier les CM2 et les élèves nouvellement arrivés. Les établissements doivent ouvrir au moins 2 semianes l’été et une semaine durant les petites vacances.
Journée spéciale Alternance le 29
Le 29 février, L’étudiant organise deux chats sur les études en alternance. Pour découvrir les avantages de cette formule et trouver une entreprise, L’étudiant prodigue ses conseils. Vous pouvez déposer des questions dès maintenant.
Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars
Les équipes pédagogiques et administratives vous convient à venir découvrir les formations proposées par l’établissement au cours de cette journée « Portes Ouvertes » du samedi 17 mars 2012 de 8h30 à 12h00. Vous pourrez découvrir les formations du lycée général (Bac S, ES, L), des filières STG (bac technologique), du bac pro comptabilité. Mais le lycée Arène est aussi Lycée des Métiers de l’Hôtellerie et prépare aux métiers de cette branche du BEP au BTS Hôtellerie Restauration.
Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise
Les sites de Sarcelles et d’Argenteuil de l’IUT de Cergy-Pontoise organisent leur « Journée Portes Ouvertes » mercredi 7 mars de 15h30 à 19h. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les formations, de rencontrer des étudiants et des enseignants et de visiter les locaux.
Les formations dispensées à Sarcelles et à Argenteuil sont parfois méconnues des lycéens et des étudiants. Pourtant les DUT et les licences professionnelles délivrés sont des diplômes recherchés par les entreprises. Celles-ci apprécient particulièrement la capacité d’adaptation des étudiants. Si l’IUT donne accès au marché de l’emploi, nombreux sont les étudiants qui poursuivent leurs études. L’IUT constitue un excellent tremplin pour aller vers un master, une école de commerce, d’ingénieurs… Enfin, à l’IUT les étudiants bénéficient d’excellentes conditions de travail. Les locaux sont récents et très bien équipés. Les effectifs ne sont pas très importants pour permettre un réel accompagnement de chaque étudiant. Les taux de réussite sont élevés : 77 % en DUT et 95 % en licence professionnelle.
Pisa, les élèves et le numérique
Le numérique peut-il réduire le fossé entre garçons et fille spour la lecture ? Il semble que oui si l’on regarde les données PISA 2009 qui sont maintenant publiées en français. Dans les pays de l’OCDE moins de 1% des élèves de 15 ans n’a jamais touché d’ordinateur. 8% des élèves sont capables de valider des informations sur Internet, cette moyenne cachant de grands écarts entre pays. En niveau de compréhension de l’écrit électronique, la France se classe juste dans la moyenne de l’OCDE;, c’est à dire derrière de nombreux pays riches. L’étude montre une forte corrélation entre lecture numérique et lecture ordinaire. Malheureusement la France n’a pas participé à l’enquête sur les usages du numérique…
Du bonheur dans mon collège
Il se passe décidément des choses dans le collège de Miramas. Nous y avions croisé un professeur de mathématiques extraordinaire, Francis Loret. Un professeur d’EPS du même collège, Tiné Raynal, également chanteur et musicien, publie un ouvrage qui raconte « Du bonheur dans mon collège ».
On dit parfois que rester longtemps dans le même établissement empêche de progresser et de se remettre en cause. Tiné Raynal est plutôt une preuve vivante du contraire. Dans un collège pas facile, cette stabilité renforce la qualité dela relation avec les élèves et les parents. Or c’est le point fort de Tiné que d’accueillir très humainement les élèves et de chercher à les faire grandir humainement et pas seulement à les instruire. L’ouvrage rend aussi hommage aux professeurs d’EPS qui bénéficient, par leur discipline même, d’un rapport particulier avec les élèves.
Que nous raconte Tiné ? Comment il humanise les élèves en définissant avec eux des règles de vie, en les amenant à se surpasser sur le terrain émotionnel et humain. C’est l’instauration des « grands potes » comme médiateurs dans le collège par exemple pour lutter contre le harcèlement.
Il y a bien des raisons de recommander ce petit ouvrage. Il se lit facilement. L’auteur est à notre niveau, il ne donne pas de leçons. Il montre qu’on peut enseigner et être heureux en collège. Il apporte de l’optimisme et de l’espoir à une profession qui en a bien besoin. Il la revalorise aussi aux yeux du grand public.
Tiné Raynal, Du bonheur dans mon collège, Editions de Saint Amans, 2012.
Journée Portes ouvertes à l’UBO
L’Université de Bretagne occidentale ouvre toutes les portes de son campus le 3 Mars prochain à Brest, le 10 Mars à Morlaix et Quimper de 9h30 à 17h. Les directeurs des facultés, les enseignants et les étudiants vous informeront sur les formations initiales, l’offre de formation continue (VAE, VES, VAPP, DIF, CIF), les parcours possibles, les options, les langues vivantes, les dispositifs pour accompagner les étudiants de licence vers la réussite.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
L’évaluation des enseignants
L’évaluation des enseignants a une histoire, nous rappelle Spirale n°49, un erevue de l’académie de Lille. C’est al IIIème République qui a commencé à mettre en place un vrai réseau d’inspecteurs. Les enseignants sont surveillés sous la IIIème République par l’Etat qui vérifie à la fois la qualité pédagogique du professeur que son engagement républicain et son train de vie. Après la 2de Guerre Mondiale la création des IPR a permis de définir des critères qui sont maintenant remis en question . Le numéro est largement historique et c’est cette distance, alors que l’évaluation des enseignants est devenu une question « chaude », qui permet de mieux saisir le présent.
L’évaluation des enseignants, Histoire, modailtés et actualités, Spirale n°49
L’international au colloque de l’ AFAE
« Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles », écrit l’AFAE en présentation de son prochain colloque. Il se déroulera du 16 au 18 mars à Strasbourg avec comme problématique « les enjeux internationaux pour les professionnels de l’éducation ». Les inscriptions sont ouvertes. Au programme, JC Emin, JC Rouanet, JR Cytermann, etc.
Familles, école, quartier : Les 5èmes Rencontres nationales sur l’Accompagnement du GFEN
» Eclaircir les rôles respectifs, œuvrer à la reconnaissance mutuelle, changer le regard et les façons de faire, informer mais aussi promouvoir le potentiel éducatif des parents… autant de moyens d’agir de façon conjointe à l’émancipation des jeunes », écrit le GFEN. En période de crise encore plus qu’avant, l’école pèse lourd sur les épaules des parents qui revent de la réussite economique de leur enfant. Pour y voir plus clair, le Gfen interrogera le 17 mars à Saint-Denis (93) Pierre Périer et Patrick Rayou, ainsi que des responsables syndicaux et associatifs.
Nouvelle édition des Enfants de la zique
Professeur d’éducation musicale, des écoles ou simple amateur de chanson française, le CD des Enfants de la zique est chaque année un événement. Pour la 18ème édition, le fil conducteur est l’histoire avec 18 chansons, 3 versions instrumentales et 84 pages d’articles. Le livre CD gratuit est une base d’enseignement précieuse pour l’éducation musicale mais aussi pour développer des compétences transversales.
Inflation : 2,3% en un an
Selon l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 2,3% en un an mais sont en baisse de 0,4% en janvier.
Technologie : Création de l’association TEC
Issue d’une scission survenue dans Pagestec, l’association TEC (Technologie Education Culture), fondée par Patrick Richard, propose des ressources et des réflexions pour cette discipline.
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