Par François Jarraud
Présidentielles : Les candidats face à l’Ecole
S Grandserre : » Ce n’est pas une réformette qu’il nous faut mais une autre vision de l’école ».
En creux ou en bosse ?
Parents, syndicats et mouvements répondent à l’appel d’ATD l L’APLV : Non à la globalisation ! l Orientation précoce : La question divise l Faut-il augmenter le nombre d’enseignants ? l Le Sénégal rouvre la question de l’enseignement en langues nationales l Quels remèdes à l’évaluationnite ?
« L’Age d’Or hollandais », une expo tout en nuances l Salon des séjours linguistiques l Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise l Quatre jours d’immersion en université.
Dans l’académie de Strasbourg, l’ENT est plus que jamais un outil pédagogique l Cahiers pédagogiques : Maitrise de la langue…
La cohérence éducative …
Formation au Mémorial de la Shoah.
Français : Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ? l Programme d’histoire-géo en STI et STL l Russe : La condition féminine.
Présidentielles : Les candidats face à l’Ecole
Le livre de Sylvain Grandserre et Emmanuelle Daviet interrogent 14 candidats à l’élection présidentielle sur leur projet pour l’Ecole. Il éclaire d’une façon tout à fait unique les visions que les politiques ont de l’Ecole. En ce sens c’est une source d’information unique pour les électeurs qui se soucient des questions éducatives.
A 60 jours des présidentielles, voilà un livre qui fait parler 14 candidats à l’élection présidentielle de l’Ecole. Qui veut remplacer le Ministère de l’éducation nationale par celui de l’Instruction publique ? Qui veut « en finir définitivement avec le pédagogisme » ? Qui veut « que l’on dise dans 5 ans que les inégalités scolaires ont reculé » ? Qui veut « mettre les enseignants au coeur de notre projet de société » ? Et quel candidat n’a rien dit ?
S Grandserre : » Ce n’est pas une réformette qu’il nous faut mais une autre vision de l’école »
Sylvain Grandserre fait un bilan caustique de ces entretiens avec les candidats. Les politiques connaissent-ils bien l’école ?
L’ouvrage commence par vos proposition à vous, les auteurs, pour l’école. Pourquoi prendre position dans cette élection ?
Parce qu’il y a peu de chances qu’elles émanent du corps politique tout simplement. Soit par obsession budgétaire, soit par obsession idéologique ou par méconnaissance de ce qu’on peut faire en éducation. Il y a une carence en ce domaine chez les politiques. Mais aussi pour jouer le rôle du poil à gratter. Nous n’avons pas la contrainte de séduire et donc on est allé vers ce qui nous semble les meilleures solutions.
Lisez l’entretien avec S Grandserre
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L’Éditorial de Marcel Brun
En creux ou en bosse ?
« La société doit donc, au-delà des clercs, dire ce qu’elle veut pour sa jeunesse, avec l’éclairage des évaluations internationales qui nous montrent que la réussite était corrélée à la capacité à fabriquer un cursus commun long, et non à la séparation précoces en filières. » De qui sont ces mots ? D’un idéologue de l’Egalité des Chances ? D’un philosophe post-moderne ? D’un pédagogo ? Ou d’un sociologue critique ? Pas si facile, finalement, de choisir son camp ?
Pourtant, le petit monde qui cherche à faire l’opinion a comme des tendances à se cliver, en ces périodes d’enjeux pré-électoraux… Chacun est sommé de choisir son camp. Et le « socle commun » est un des concepts qui fait démarcation. Symbole du libéralisme triomphant et de l’Ecole à plusieurs vitesses, ou exigence humaniste à mettre en place dès que possible ? Et le Livret de Compétences, simple produit dérivé ou enfant contre-nature ? De colloques en publications, les différents courants échangent les arguments sans toujours pouvoir se garder du procès d’intention. Même entre « progressistes », les arguments volent bas : on s’accuse, au choix, de passéisme dogmatique, d’élitisme, de résistance au changement ; d’angélisme libéral, de pédagogisme, voire de rêveur invétéré.
Pourtant, si on en reste aux généralités, tout le monde semble d’accord : il est insupportable que 150 000 élèves sortent chaque année de l’Ecole sans les savoirs, compétences et qualifications requises par la société. Beaucoup d’entre eux sont des pauvres, des enfants d’immigrés, voire des garçons pauvres enfants d’immigrés. Il faut faire d’urgence quelque chose pour eux. Quoi exactement ? C’est là que ça devient difficile. Depuis les années 70, nombreux sont ceux qui cherchent à construire en France un système plus juste et plus efficace. Et ce n’est pas parce que les ennemis de l’égalité s’acharnent chaque jour à détricoter les acquis de la démocratisation qu’il faut refuser de se poser ensemble des questions compliquées. « Gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! » aurait dit Voltaire.
A quand un chantier qui rassemble les démocrates pour faire le point des acquis et des controverses de la recherche, sortir des guerres des tranchées qui ne servent en rien à aider les enseignants à penser leur travail, et aider à faire des ponts entre les professionnels, les formateurs et les universitaires ? Parce que les enseignants, au-delà des camps et des injonctions de tous ordres, font comme ils peuvent, au quotidien… Inventent, cherchent, résistent, et tachent de continuer, malgré tout. Et cherchent parfois sans succès de l’aide pour avoir le sentiment de mieux faire leur boulot… Et pour ceux qui veulent vraiment trouver l’auteur de la citation initiale, deux sources pour, si ce n’est en finir avec le problème, mais au moins discuter ce à quoi on croit :
Le Café en avait rendu compte à l’époque dans un important dossier
Marcel Brun
Parents, syndicats et mouvements répondent à l’appel d’ATD
« Toute pédagogie repose sur l’affirmation que tous les enfants sont capables d’apprendre ». Sur ce principe ATD Quart Monde veut créer une « plateforme citoyenne » permettant la réussite de tous les enfants.
« L’école est devenue un amplificateur d’inégalités. Les enfants des familles les plus dé favorisées souffrent de parcours scolaires douloureux », écrit ATD Quart Monde. L’association propose aux acteurs de l’Ecole de construire « l’école de la réussite de tous ». Elle s’est rapprochée d’associations de parents comme l’Apel,la Fcpe etla Peep, de syndicats (Sgen, Snes, Snuipp, Snpden) et de mouvements pédagogiques (Gfen, Icem etc.) pour définir des points d’accord et une plate forme. Les partenaires veulent « mettre en oeuvre à l’Ecole une éthique de la coopération ». Des propositions concrètes seront faites le 13 mars lors d’une conférence de presse.
L’APLV : Non à la globalisation !
L’association, qui réunit des professeurs de langues vivantes, s’oppose à la globalisation des horaires annoncée par Luc Chatel. » Les déclarations de Luc Châtel le 8 février 2012 suite au rapport du comité stratégique des langues vivantes sont inquiétantes », note l’APLV. » Au delà des langues vivantes, qui une nouvelle fois sont les premières concernées, l’annualisation des services et la globalisation des horaires sont inquiétantes pour toutes les disciplines : aggravation des conditions de travail des enseignants, alourdissement de leurs missions, constituant une attaque contre leurs statuts sans perspective d’amélioration du travail des élèves ». L’APLV appelle à signer la pétition ouverte par le Snes.
CHatel impose la globalisation
Orientation précoce : La question divise
» Nous ne pouvons qu’être indignés par ce décret discriminatoire et ségrégationniste. C’est le déni de l’école pour tous. C’est la mise à l’écart d’une partie de la jeunesse ». Catherine Chabrun, présidente de l’ICEM FReinet, accueille avec colère la publication du décret qui a autorisé l’alternance à partir de la 4ème. Pour elle, « cette orientation précoce prive ces collégiens d’un grand nombre d’heures d’enseignement. Comment pourront-ils rejoindre un lycée professionnel pour poursuivre une formation, obtenir un diplôme, se projeter dans un métier ? Pour ces temps d’apprentissage, ils n’auront pas tous seize ans, c’est une entrée précoce dans le monde du travail alors que la règlementation européenne interdit le travail des enfants tant qu’ils n’ont pas quinze ans ». Le même décret a été vivement critiqué par la Fcpe ou , dans nos pages, par JL Auduc. Mais ce texte bénéficie du soutien « plein et entier » du Snalc. « Le SNALC ne peut en effet que se réjouir de la mise en place de tout dispositif permettant aux élèves volontaires, avec l’accord de leurs parents, de découvrir d’autres voies de réussite, dans le respect des principes de la scolarité obligatoire. Le SNALC met toutefois en garde contre la tentation de faire de l’alternance la seule « alternative » possible aux problèmes rencontrés par les collégiens, et souligne l’intérêt d’utiliser les ressources des lycées professionnels pour remotiver des élèves en rupture scolaire ». On appréciera…
Faut-il augmenter le nombre d’enseignants ?
Denis Peiron, dans La Croix, propose une synthèse des travaux pour répondre à cette question. La taille des classes influe-t-elle sur les résultats ? Où trouver de nouveaux enseignants ?
Réduire le nombre d’élèves par classe
Le Sénégal rouvre la question de l’enseignement en langues nationales
« L’enfant apprend mieux s’il démarre l’école par sa langue maternelle, mais progressivement la langue maternelle va reculer pour laisser la place à l’acquisition du français », a déclaré à l’APS le directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales du Sénégal. Le pays a déjà testé à plusieurs reprises l’intégration des langues nationales en remplacement du français, langue scolaire dans le réseau étatique. Le CP et le CE1 pourraient être en langue locale et le français serait introduit à égalité à partir du CE2. Mais le pays va affronter une autre difficulté : définir quelles langues nationales seront retenues et produire la documentation pédagogique nécessaire.
Sénégal : La question des langues locales
Quels remèdes à l’évaluationnite ?
Comment reconstruire un système éducatif gangrené par l’évaluationnite ? C’est la question posée aux Etats-Unis à Atlanta. Le pilotage par les résultats a amené la ville au scandale. Pour garder les moyens nécessaires à leur école, sous la pression d’un chef tyrannique, enseignants et chefs d’établissement ont triché durant des années indiquant aux élèves les réponses aux tests. La moitié des écoles ont été prises sur le fait et près de 200 professeurs et directeurs ont été licenciés. Le New York Times décrit l’arrivée du nouveau directeur de l’éducation et pose la question de son efficacité : jusqu’où la corruption a-t-elle gangrené l’Ecole ?
L’Expresso en vacances
Du 27 Février au 4 mars , L’Expresso devient hebdomadaire, sauf actualité importante et urgente.
« L’Age d’Or hollandais », une expo tout en nuances
Plus que quelques semaines, pour découvrir, en famille ou avec ses élèves, l’Age d’Or hollandais, à la Pinacothèque de Paris. Cette période faste que connait la Hollande au XVIIème siècle, le seul pays d’ Europe où ne règnent pas la guerre, l’inquisition, l’intolérance religieuse, et qui devient ainsi un refuge pour les artistes, les écrivains et les philosophes. Un extraordinaire mouvement artistique se développe alors, soutenu par une nouvelle catégorie d’amateurs, les marchands et les bourgeois. La Pinacothèque présente, jusqu’au 25 mars, une soixantaine de toiles de ce siècle rassemblées par Ilone et George Kremer dont beaucoup de clair-obscurs .Lorsque l’on demande à George Kremer pourquoi avoir choisi cette période, il répond : » C’est la première vision de l’art que j’ai eue. J’étais môme, j ‘avais 10 ans et les samedis matin, j’ allais au Rijksmuséum ». On ne rappellera jamais trop l’importance et le rôle de l’ éducation…
Une sortie ludique en famille, un livret parcours est remis aux jeunes de 6 à 12 ans , en visite libre avec leurs parents ou leurs enseignants. Des visites guidées sont adaptées à l’âge des enfants, le dimanche pour les familles, sur réservation pour les groupes scolaires. Des visites-ateliers sont également possibles notamment pendant les vacances.
Salon des séjours linguistiques
Organisé par l’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques, le 1er salon des séjours linguistiques aura lieu à Paris le 24 mars. 40 exposants proposeront plus de 100 destinations pour apprendre les langues mais aussi découvrir les hommes et le monde.
Portes ouvertes à l’IUT de Cergy Pontoise
Les sites de Sarcelles et d’Argenteuil de l’IUT de Cergy-Pontoise organisent leur « Journée Portes Ouvertes » mercredi 7 mars de 15h30 à 19h. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les formations, de rencontrer des étudiants et des enseignants et de visiter les locaux.
Les formations dispensées à Sarcelles et à Argenteuil sont parfois méconnues des lycéens et des étudiants. Pourtant les DUT et les licences professionnelles délivrés sont des diplômes recherchés par les entreprises. Celles-ci apprécient particulièrement la capacité d’adaptation des étudiants. Si l’IUT donne accès au marché de l’emploi, nombreux sont les étudiants qui poursuivent leurs études. L’IUT constitue un excellent tremplin pour aller vers un master, une école de commerce, d’ingénieurs… Enfin, à l’IUT les étudiants bénéficient d’excellentes conditions de travail. Les locaux sont récents et très bien équipés. Les effectifs ne sont pas très importants pour permettre un réel accompagnement de chaque étudiant. Les taux de réussite sont élevés : 77 % en DUT et 95 % en licence professionnelle.
Quatre jours d’immersion en université
Univ’d’hiver permet aux jeunes lycéens du territoire cergypontain de découvrir l’université et l’enseignement supérieur. Ainsi, ce sont plus de 140 volontaires qui, du 20 au 23 février prochains, sont attendus à l’université de Cergy-Pontoise (UCP) afin de se familiariser avec son environnement via des visites, ateliers et sessions d’information.
« Casser les préjugés sur l’université en invitant les lycéens à un séjour pédagogique de découverte était une première en France. Reconduire cette initiative c’est affirmer notre engagement pour l’égalité des chances » souligne Richard Pourret, chargé de mission égalité des chances à l’UCP. « Le succès de cette première édition Univ’ d’hiver a reflété le besoin de ces jeunes à mettre des images mais aussi des mots sur la notion d’enseignement supérieur » ajoute Sylvie Lemaître, vice-présidente de la Communauté d’agglomération de Cergy Pontoise, chargée de l’enseignement supérieur, l’éducation, la formation et l’insertion.
Univ’d’hiver se distingue de la plupart des autres programmes par sa logique non-élitiste (tous les parcours sont valorisés et pas seulement ceux dits d’excellence) et la variété des activités mises en œuvre pour avoir un impact réel sur les élèves participants (des matinées dédiées à la découverte des filières universitaires et des métiers sur lesquels elles débouchent, en présence de professeurs, d’étudiants et d’anciens étudiants aujourd’hui en activité ; puis des après-midi consacrés à des ateliers artistiques et sportifs ainsi qu’à la préparation d’un spectacle pour la soirée de clôture à laquelle les parents sont conviés).
Dans l’académie de Strasbourg, l’ENT est plus que jamais un outil pédagogique
Comment rendre l’espace numérique de travail plus adapté aux échanges et aux activités pédagogiques avec les élèves ? L’académie de Strasbourg a choisi d’expérimenter l’intégration dans son ENT de la plate-forme Moodle, offrant ainsi de multiples services aux uns et aux autres.
Les enseignants de collège arrivent assez bien à adapter la plate-forme, initialement conçue pour les universités, à leurs besoins, constate Dominique Zahnd. La possibilité d’intégrer facilement des images, de la video, du son, rendent les cours et les exercices beaucoup plus attractifs : les élèves ont envie d’y aller.
Cahiers pédagogiques : Maitrise de la langue
« En tête de gondole », comme disent Anne Hiribarrent et Jean-Michel Zakhartchouk, qui pilotent ce nouveau numéro des Cahiers pédagogiques (n°495). La maîtrise de la langue est la compétence n°1 du socle , celle qui met tout le monde d’accord. Et ce numéro montre à travers de nombreux exemples de pratiques à l’école élémentaire et au collège que la question ne concerne pas que les professeurs de français. Mais qu’est ce que maitriser une langue ? Cela passe par la lecture mais aussi l’écriture.
Cahiers pédagogiques n°495
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La cohérence éducative
Pour la 6ème année consécutive, l’Association des PEP de l’Essonne organise les 23 et 24 mars un colloque sur le thème de « la cohérence éducative ». Parmi les intervenants G Chauveau, P Rayou. Mais aussi la présentation de projets innovants, des ateliers, un moment de rencontre entre les différents acteurs de l’école.
Formation au Mémorial de la Shoah
La prochaine session de formation à l’attention des professeurs européens organisée en partenariat avec le Conseil de l’Europe et le Ministère de l’Education nationale aura lieu du 23 au 26 avril 2012.
La formation abordera les questions liées à l’histoire et à la transmission de la mémoire de l’Holocauste. Une première partie du séminaire sera consacrée à la découverte des cultures juives à Paris et en Europe avant l’Holocauste, par des conférences, une visite du quartier du Marais, un cours de chants yiddish et de danse Klezmer. Des visites commentées du Mémorial et du Centre de Documentation sur les Roms complèteront la formation. La dernière partie concernera la prévention des crimes contre l’humanité. Des ateliers pédagogiques sur l’enseignement de la Shoah sont proposés.
Français : Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ?
L’essayiste provocateur Pierre Bayard nous a habitué à des propositions critiques délirantes riches de propositions didactiques passionnantes : refaire l’enquête dans un roman policier, améliorer les œuvres ratées, savoir parler des livres sans les avoir lus, repenser ou réécrire l’œuvre d’un auteur à la lumière d’un autre … Il vient de publier aux Editions de Minuit un nouvel essai au titre paradoxal : Comment parler des lieux où on n’a pas été.
Programme d’histoire-géo en STI et STL
Le Journal officiel du 21 février a publié le programme d’histoire et géographie en 1ère STI et STL. Il est applicable au bac 2012 !
Russe : La condition féminine
« Comment devenir » fatale ou sereine, des petits articles en forme de conseils sur ce site original; la fin des privilèges pour la retraite des femmes en Russie, l’OCDE prie de pays de s’aligner; l’humeur et les conditions de vie des personnes âgées: le lexique des sentiments; le déficit d’hommes s’accroît, selon le dernier recensement; un jeu sérieux pour aller frapper chez les gens.
le Cafe
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