Par François Jarraud
N’oublions pas les bons profs.
Nicolas Mascret : Avec « Les bons profs », jeter un regard bienveillant sur l’Ecole
Cette semaine est votre Semaine ! Profitez-en !
Flash spécial : Chatel met la globalisation et l’annualisation au programme
Projet de titularisation des précaires : « De la poudre aux yeux » ? l Evaluation des enseignants : Le Sgen Cfdt ne signe pas l Plus de 20 départements sans transports scolaires aujourd’hui l Chronique de la carte scolaire l Quinze associations de spécialistes contre la dégradation de l’Ecole et du métier d’enseignant l Bayrou l Roumanie : La chute du gouvernement et celle du bac…
ISN : Un nouvel enseignement de spécialité l Non-remplacements : Pour la Fcpe « ça se dégrade ».
Histoire des arts : Les ressources locales l Zarafa, vedette de la semaine…
Université de printemps du Snuipp 80 l L’international au colloque de l’ AFAE …
Co-disciplinarité en sciences l SES : Déficit commercial record l La géo au primaire l Truffaut.
N’oublions pas les bons profs
Voilà un livre qui rend honneur aux oubliés de l’histoire, ceux dont on ne parle jamais dans les médias, les exclus du système médiatique : les bons profs.
Nicolas Mascret, professeur lui-même et formateur en IUFM, a interrogé près de 150 personnes pour savoir si elles se souvenaient de leur(s) bon(s) professeur(s). Et cela leur a fait du bien de se souvenir. Car très rares sont les personnes qui n’ont jamais croisé « un bon prof », une personnalité qui les a marqué et qui a compté dans leur vie.
D’où l’idée de faire un portrait robot. Mais… mission impossible ! Les bons profs ne sont pas identiques. Pire, le bon prof de l’un ne convient pas forcément à l’autre. Parce que c’est une alchimie, nous dit Nicolas Mascret, qu’un bon prof. Il doit avoir de l’autorité mais pas pratiquer l’autoritarisme. Il doit être bienveillant mais avoir des exigences. Ce n’est pas un pote et pourtant un vrai ami.
Pour creuser davantage, N Mascret a interrogé des personnalités sur les « bons profs » qu’ils ont croisé. Boris Cyrulnik montre à quel point ils ont été importants pour lui par leur empathie, première qualité du bon prof selon lui. Pour Marcel Rufo le bon prof c’est celui qui s’intéresse. Mais pour Jean-Claude Gaudin c’est celui qui transmet.
Nicolas Mascret : Avec « Les bons profs », jeter un regard bienveillant sur l’Ecole
« J’espère que mon livre touchera les gens, qu’il leur permettra de se rappeler leurs bons professeurs et par suite de jeter un regard bienveillant sur l’Ecole ». Le voyage que nous offre Nicolas Mascret est aussi un regard porté sur les pratiques des enseignants, leur évaluation et leur formation. Des questions d’actualité…
« L’effet prof » est-il attesté ?
Il y a des réponses à plusieurs niveaux à cette question. Au niveau de la recherche, des travaux le créditent de 10 à 15% des résultats des élèves. Mais dans mon livre je l’aborde d’un point de vue affectif. Celui du souvenir que nous gardons des enseignants qui nous ont marqués. S’il n’est pas établi scientifiquement, il l’est socialement et affectivement.
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L’Éditorial de François Jarraud
Cette semaine est votre Semaine ! Profitez-en !
Il n’y a pas que Nicolas Mascret à s’intéresser aux bons profs. Du 5 au 11 février, le ministère lance « La Semaine des enseignantes et des enseignants ». Avec des instructions précises pour les élèves et les chefs d’établissement.
« L’enseignement exige de nombreuses qualités professionnelles et humaines ainsi qu’une grande ouverture d’esprit. C’est une profession qui mérite toute notre admiration et notre respect », a déclaré le ministère en ouverture de la Semaine des enseignants. « Au nom de l’ensemble de la population, je tiens à remercier chaleureusement toutes ces femmes et tous ces hommes dont l’engagement et la détermination font en sorte que nos jeunes, partout, progressent et développent le goût d’apprendre et de se dépasser ».
Le ministère publie des « suggestions d’activités » pour inviter les élèves à participer à la Semaine des enseignants. Au primaire il s’agit de décorer la salle des maîtres, de confectionner « une grosse carte de remerciements avec le nom de chaque enseignante et de chaque enseignant », ou encore de rédiger un « mot pour exprimer leur appréciation aux enseignantes et aux enseignants ». Au secondaire on invite les élèves à écrire aussi une carte, à « déléguer un élève pour dire merci à son enseignante », à « offrir café et muffin à leur prof ».
Les instructions concernent aussi les directeurs et chefs d’établissement. Parce que, sans leur exemple, comment inciter les élèves à se manifester ? Au primaire, le directeur pourra faire une tournée des classes pour « souligner le travail des enseignants ». Il recrutera « un groupe de volontaires qui assurera la surveillance des élèves à la place des enseignants ». Ou il leur offrira un repas. Dans le secondaire, c’est plutôt une sortie en plein air, « en semaine » qui est demandée ou des places de cinéma.
Vous n’en croyez pas vos yeux ? Pourtant il s’agit bien d’instructions officielles. Alors vous pensez que Luc Chatel a lu « N’oublions pas les bons profs » ? Ni l’un, ni l’autre. La Semaine des enseignantes et des enseignants c’est bien en ce moment mais… au Québec. A quoi ça sert ? Surement à rendre le climat scolaire plus vivable, à encourager une denrée pédagogique rare : la bienveillance, à limiter les aigreurs et finalement à favoriser la réussite des élèves. Qu’est-ce qui empêche de faire cela en France ? A beaucoup d’endroits, rien ! Ici ce sont les élèves qui seront un frein. Mais là c’est peut-être la direction. Et puis ici et là c’est aussi les relations entre enseignants. Pour nous c’est une façon de saluer « les bons profs ». Et dans tous les cas, pensons-y !
Flash spécial : Chatel met l’annualisation et la globalisation au programme
« On portera la question devant les électeurs ». A l’occasion de la remise du rapport sur l’apprentissage des langues, mardi 7 février, Luc Chatel a annoncé à la fois la globalisation des enseignements de langues au collège et l’annualisation des services. Deux sujets qui devraient être très mal accueillis par les professeurs.
La globalisation au collège. Le ministre de l’éducation nationale voit dans ces deux dispositifs un moyen de renforcer l’apprentissage des langues. La globalisation concernerait l’ensemble des enseignements de langues pour tous les niveaux des collèges. Pour Luc Chatel et pour Suzy Halimi, présidente du Comité stratégique des langues, cela permettrait d’apporter une réponse plus souple aux enseignements. On pourrait par exemple renforcer l’anglais en 6ème quitte à alléger l’horaire par la suite. Mais le dispositif a aussi l’avantage d’apporter plus de souplesse dans la gestion des postes et donc de pouvoir en supprimer un certain nombre. Le collège pourrait dans une certaine mesure ajuster son offre de langues aux postes existants. Cela avait été demandé par l’enseignement catholique. Luc Chatel a annoncé qu’elle concernerait dès la rentrée prochaine un collège sur dix.
L’annualisation des services est présentée par Luc Chatel comme une réponse au manque d’enseignants pour encadrer les stages de langues durant les vacances. L’annualisation consiste à définir le temps de travail non plus par un horaire hebdomadaire mais par un horaire annuel, 36 fois 18 heures par exemple pour un certifié. De fait cela permet d’augmenter très sensiblement le temps de travail à salaire égal en collège et lycée. Dans l’enseignement technologique et professionnel, où les élèves sont une partie de l’année en stage les gains pourraient être très importants. Luc Chatel est allé encore plus loin en annonçant que ces heures de travail pourraient être imposées durant les vacances. Mais cela nécessite une refonte du statut des enseignants.
« C’est un sujet sensible », a précisé le ministre. « On va réfléchir dans le cadre du débat des élections présidentielles sur le statut des enseignants. L’enseignement des langues est un bon exemple de ce que permettrait le changement de statut ». Cette annonce laisse penser que la campagne électorale va prendre un nouveau cap beaucoup plus agressif très rapidement. Et que les enseignants vont se trouver en première ligne sur le thème bien connu de leur temps de travail.
Projet de titularisation des précaires : « De la poudre aux yeux » ?
Le projet de loi sur la titularisation des personnels non-titulaires de la Fonction Publique a été adopté en première lecture par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, le 26 janvier 2012. Quelles conséquences pour les précaires de l’Éducation nationale, dont le nombre augmente à proportion de la pénurie d’enseignants titulaires ? Les acteurs de terrain ne sont pas entièrement convaincus par la forme actuelle du protocole, signée en mars par plusieurs syndicats mais dont certains aspects sont encore à l’étude. Entre l’embauche en CDI, pas vraiment avantageuse, et la perspective d’un concours réservé, plus conforme aux modes de recrutement de la fonction publique, mais qui n’offrirait qu’un nombre de postes limité, les précaires sont loin de voir leur situation sécurisée. L’animateur d’un blog dédié aux non-titulaires, sous le pseudo « John Doe », et Matthieu Brabant, secrétaire national de la CGT-Éduc’action chargé du pôle précaires et professeur de maths-sciences dans un lycée professionnel de La Courneuve (93) évoquent les limites de l’actuel projet.
Evaluation des enseignants : Le Sgen Cfdt ne signe pas
« Pour le Sgen-CFDT, trop de sujets restent encore à travailler avant que les conditions soient réunies pour une mise en œuvre acceptable de nouvelles modalités d’évaluation des enseignants ». Le Sgen Cfdt avait entamé seul avec la Directrice des relations humaines du ministère en décembre dernier des négociations sur l’évaluation des enseignants.
Le 2 février, le ministère a proposé une plate-forme d’accord qui validait l’évaluation par le chef d’établissement mais apportait une garantie au moins sur les moyens alloués à l’avancement. L’entrée en vigueur était prévue pour la rentrée 2012.
Le Sgen souligne que la nouvelle évaluation n’aurait été possible qu’avec un gros effort de formation des chefs d’établissement et des enseignants impossible dans le budget 2012. Ce qui l’amène à refuser de signer.
Cette décision est aussi prise après le succès de la manifestation du 31 janvier contre ce nouveau mode d’évaluation, et avec la perspective d’une possible alternance politique.
Dossier Evaluer les enseignants
Plus de 20 départements sans transports scolaires aujourd’hui
Les conditions de circulation ne sont pas redevenue normales dans tous les départements et les conseils généraux suspendent encore les transports scolaires dans 24 départements. C’est le cas en Haute-Normandie (les deux départements), dans l’Orne et la Manche, en Ille-et-Vilaine (sauf Dinard), en Eure et Loire, Indre et LOire, Maine et LOire, Vendée (partiellement), Loire Atlantique (partiellement), Vienne, Deux Sèvres, Charentes, Charente Maritime, Sarthe, Mayenne (partiellement). Dans l’Indre les transports sont rétablis mais « adaptés ». Dans le sud ouest, l’Ariège, le Lot-et-Garonne, le Tarn, le Gers, le Lot, la Dordogne, sont aussi supprimés. C’est le cas aussi dans l’Aude partiellement.
Chronique de la carte scolaire
Au fur et à mesure que se tiennent les CDEN, le mécontentement monte devant les suppressions de postes. Les rectorats rendent leurs verdicts, les 14 000 suppressions de postes annoncées pour 2012 se concrétisent. La presse quotidienne régionale rend compte des mouvements locaux de protestation qui accueillent les fermetures de classe et les coups portés aux Rased. Parents, élus, enseignants ne se mobilisent un peu partout, les petites rivières locales deviendront-elles un fleuve tumultueux ?
Mardi 7 février 2012, 13 écoles de Vaulx-en-Velin (Rhône) seront fermées et plus de 62% des personnels seront en grève pour défendre l’éducation prioritaire et particulièrement les Rased. A Grenoble, plusieurs dizaines d’enseignants et de parents d’élèves ont manifesté le 6 février devant l’Inspection académique pour protester contre les 57 suppressions de postes annoncées dans le premier degré à la rentrée prochaine en Isère. En Saône et LOire, des trains ont été bloqués à Etang-sur-Arroux pour obtenir le maintien d’une classe. Dans le Doubs, deux écoles sont occupées pour la même raison à Nancray et Saone. Le 4 février, 300 personnes ont manifesté à Saint-Brieuc contre la suppression de 48 postes dans les Côtes d’Armor.
Quinze associations de spécialistes contre la dégradation de l’Ecole et du métier d’enseignant
« Les professeurs doivent être écoutés et entendus car ce sont eux qui connaissent le mieux leur métier » affirme la Conférence des associations de spécialistes au nom de 15 associations (Anpbse, Apap, Apeg, Apemu, Apmep, Apfla Cpl, Aphg, Apl, Appep, Apsms, Apv, Aplv, Cnarela, Slnl, Upbm). Dans une « adresse » publiée le 6 février, les associations dénoncent « une campagne de dénigrement des enseignants et de l’Ecole ». Celle-ci se marque par la demande d’autonomie des établissements qui « organise la concurrence entre collègues et lycées » et par la volonté d’augmenter le temps de présence des enseignants dans les établissements. « Tout se passe comme si ces « responsables » se moquaient de la qualité du travail fait, des apprentissages réels des élèves et étaient prêts à transformer durablement l’École en simple garderie », reprochent les associations. Elles invitent au dialogue entre enseignants et parents.
Bayrou
« Le nouvel engagement quinquennal pris ce week-end par François Bayrou ne serait-il pas à son tour un « objectif presque fou » ? », interroge Claude Lelièvre. L’historien rappelle que F Bayrou a été ministre de l’éducation nationale et qu’à ce poste il avait déjà promis, il y a 20 ans, un plan quinquennal avec des objectifs de réussite… jamais atteints. Pour C Lelièvre le nouveau plan Bayrou est « une mission quasi impossible. En fait une simple annonce ».
Dans un message, Patrice Bride, des Cahiers pédagogiques, nous signale que « contrairement à ce qui est annoncé sur le site bayrou.fr, il n’y avait pas de représentant des Cahiers pédagogiques lors de la réunion organisée par François Bayrou samedi dernier. Nous avons certes été contactés par l’équipe du candidat, mais nous n’avions pas donné suite, pour diverses raisons ». C’est en effet la mention (toujours présente sur le site du candidat) de la présence de Philippe Watrelot aux cotés de JP Brighelli, et le salut adressé aux Cahiers par F Bayrou dans son discours, qui nous ont amené à mentionner la participation des Cahiers à cet événement. Dont acte. Le communiqué pas très élégant des Cahiers en date du 6 février doit bien faire rire certains !
Roumanie : La chute du gouvernement et celle du bac…
Lundi 6 février le gouvernement roumain a annoncé sa démission. Il tombe sous la pression des « indignés » soulevés par une politique de rigueur particulièrement sévère. Mais un autre fait a du également pousser le gouvernement vers la sortie : les résultats du bac.
Dans son dernier numéro, la Revue internationale d’éducation de Sèvres publie un excellent article de L Bruand Exner sur l’électrochoc du bac 2011. Le gouvernement sortant a entrepris de réformer le bac pour en asseoir le sérieux. Résultat à la session 2011 le taux de réussite est descendu à 45,3 % ! Le gouvernement a supprimé les épreuves orales et mis en place une surveillance drastique des épreuves. Il a ainsi mis fin aux interventions sur les notes d’autant plus fréquentes que le candidat passe l’examen dans son lycée, que les enseignants donnent des cours particuliers et que les concours d’entrée dans les établissements d’enseignement supérieur prennent en compte la moyenne du bac. Cette réforme du bac est un élément d’une réforme globale du système éducatif lancée en 2010 qui allonge la scolarité obligatoire, modifie la formation des enseignants et accorde une certaine autonomie locale dans les curricula. L’avenir dira si cet effort survivra au gouvernement.
Maintenance du Café le 7 février
Le 7 février, de 6 à 7 heures une opération de maintenance rendra le site du Café inexploitable. Veuillez nous en excuser.
ISN : Un nouvel enseignement de spécialité
« À compter de la rentrée 2012, un nouvel enseignement de spécialité « Informatique et Sciences du Numérique » (ISN ) peut être proposé aux élèves des classes Terminales de la série S au même titre que les enseignements de spécialité (mathématiques, sciences physiques et chimiques et sciences de la vie et de la terre) », annonce l’Onisep. Il présente cette nouvelle formation et les débouchés. Conditions requises : « Il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances particulières en informatique pour suivre l’enseignement ISN ; de la curiosité, une pratique des objets numériques et des bases de physique, de mathématiques acquises en seconde et en première S suffisent largement ».
Non-remplacements : Pour la Fcpe « ça se dégrade »
La Fcpe enregistre déjà 27 386 demi-journées de cours perdues pour non-remplacement au 1er trimestre de l’année scolaire. L’association de parents s’inquiète de cette dégradation alors que les remplaçants vont être encore moins nombreux à la rentrée…
Histoire des arts : Les ressources locales
L’ESEN, école des cadres de l’éducation nationale, met en ligne un ensemble de ressources particulièrement intéressant pour cet enseignement. On appréciera particulièrement le « répertoire de ressources » qui permet de trouver dans son département les ressources artistiques par thème et catégorie. Une page très pratique pour faire passer l’histoire des arts de l’exercice à la sensation.
Zarafa, vedette de la semaine
Serez-vous pris par la « girafomania »? Le cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes présente ,jusqu’au 30 avril, « Zarafa, la véritable histoire », l’incroyable épopée de la jeune girafe donnée par le Pacha d’Egypte Méhémet Ali au roi Charles X. Documents d’époque, dessins, gravures, manuscrits relatent son extraordinaire voyage, du Soudan à Paris, en compagnie de Geoffroy Saint Hilaire, en felouque puis à pied sur 800 km ! 600 000 admirateurs vinrent la contempler durant l’été 1827, au Jardin des Plantes. Sa célébrité déclencha une véritable « girafomania ».
Le film « Zarafa » relate l’amitié de Maki, un jeune garçon âgé de 10 ans et de la girafe orpheline. Sous un baobab, un vieil homme raconte aux enfants comment Maki, au péril de sa vie, tenta d’éviter l’exil de la girafe en France, puis la suivit dans ce long périple semé de péripéties, jusqu’à Paris, en passant par Alexandrie, Marseille et les Alpes enneigées. La sortie de ce long métrage d’animation française est prévue le 8 février. Une belle aventure pour les vacances de février.
La véritable histoire de Zarafa
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Université de printemps du Snuipp 80
Les 10 et 11 avril, à Amiens, le Snuipp 80 organise sa 5ème université de printemps. Au programme des conférences sur le calcul (Brissiaud), les sciences (J Lebeaume), le métier d’enseignants (JM Auduc), etc.
L’international au colloque de l’ AFAE
« Qu’il s’agisse de la construction européenne, de l’impact des grandes enquêtes internationales de type PISA, de la circulation au-delà des frontières d’idées relatives à l’éducation – mais qui sont parfois originaires d’autres horizons politiques ou économiques – ou même des compétences nécessaires à nos élèves face à un marché du travail fortement internationalisé, des questions liées à des perspectives internationales font de plus en plus souvent irruption au coeur de nos pratiques professionnelles », écrit l’AFAE en présentation de son prochain colloque. Il se déroulera du 16 au 18 mars à Strasbourg avec comme problématique « les enjeux internationaux pour les professionnels de l’éducation ». Les inscriptions sont ouvertes. Au programme, JC Emin, JC Rouanet, JR Cytermann, etc.
Co-disciplinarité en sciences
L’IFé organise du 19 au 22 mars une formation de formateurs qui « propose d’alimenter la réflexion pour accompagner les enseignants dans une approche codisciplinaire en sciences et en technologie des démarches d’investigation. Elle s’appuiera sur des travaux relatifs à la complémentarité des disciplines tant sur le plan des concepts que des démarches et sur des outils mis en oeuvre dans le cadre d’un enseignement scientifique expérimental co-disciplinaire ».
SES : Déficit commercial record
En 2011 le déficit commercial de la France atteint 70 milliards d’euros soit presque 20 milliards de plus qu’en 2010, annonce Le Figaro. La dernière année de solde positif a été 2002. Depuis le déficit n’a cessé de plonger. Dans Le Figaro, Pierre Lellouche marque une certaine satisfaction : « le bilan est moins mauvais qu’anticipé. C’est en effet 5,5 milliards de moins que le chiffre que nous évoquions encore cet été. »…
La géo au primaire
Bien mal aimée du système éducatif français, la géographie fait l’objet d’un intéressant dossier sur le site du Snuipp. Pour Pascal Clerc, maître de conférences à Lyon, « l’objectif de la géographie, c’est d’aider à comprendre le monde contemporain… Le but de l’école n’est pas de faire des petits géographes mais bien de mobiliser des savoirs géographiques pour mieux comprendre ce qui les entoure ». Un bel objectif pour une discipline où l’énumération et le catalogage sont encore bien présents.
Truffaut
S’il est un cinéaste qui parle au coeur des enseignants c’est Truffaut. Des « 400 coups » à « L’enfant sauvage », son oeuvre est portée par les thèmes de l’enfance et de l’éducabilité. Arte lui consacre un remarquable dossier.
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