Par François Jarraud
« Empêcheur de tourner en rond ». A son tour, Nathalie Mons met du poil à gratter dans le doux lit où ronflent les responsables de l’éducation en s’attaquant à une doxa instituée : l’autonomie des établissements.
Dans une chronique réalisée pour l’émission de Louise Tourret , Rue des écoles France Culture, elle fait le point des études. » Les résultats des enquêtes empiriques n’ont malheureusement pas abouti à la démonstration du bien-fondé de la potion miracle de l’autonomie des établissements. Ces mesures augmentent les coûts, questionnent les compétences des acteurs locaux – dont on voit mal pourquoi ils disposeraient de talents supérieurs aux acteurs nationaux – et donnent souvent lieu à des formes avancées de népotisme. Quant à leurs effets sur les résultats des élèves, rien de probant. Certes, dans certaines configurations, un peu d’autonomie pédagogique peut améliorer les résultats des élèves, mais, dans tous les cas, ces politiques conduisent à un renforcement des inégalités scolaires et sociales à l’école ».
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Dans le Café, relire « Gouvernance des établissements »
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