Par François Jarraud
Evaluation et perte de sens du travail : Le moment est venu pour un « empowerment » enseignant ?
Corps à point
Evaluation des enseignants : Le Snuipp refuse lui aussi la concertation l L’accompagnement éducatif aide-t-il les élèves ? l Lecture : Le niveau monte-il ? l L’éducation des femmes : Etat des lieux l L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat l René Raul Drucker Colin, prix Unesco de vulgarisation scientifique.
Salon APB les 6 et 7 janvier à Paris l APB et les métiers du numérique l Education sexuelle et TIC.
Construire une autorité dans la classe l Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars.
GFEN : Rencontres maternelles 2012…
Les lois mémorielles sont-elles nécessaires ?
Chimie et nature l Didagéo : L’histoire-géo face au changement l SES : La rumeur de 1973.
Evaluation et perte de sens du travail : Le moment est venu pour un « empowerment » enseignant ?
Si la réaction est aussi vive à la modification de l’évaluation des enseignants, c’est qu’elle survient dans un processus où les enseignants sont dépossédés du sens de leur travail et de leur capacité à le maitriser. Pour la sociologue Françoise Lantheaume (ISPEF, Lyon 2) c’est possible parce que les enseignants ont du mal à » s’emparer de la question des critères de qualité du travail, à en faire un objet de débat interne ». Le moment est venu de « mettre en mouvement la pensée, construire les conditions d’un débat, en faire un enjeu à la fois professionnel et politique… pour ne pas se faire confisquer la définition de ce que signifie « bien travailler ». 2012 l’année de l’empowerment ?
Le travail enseignant est vivement interrogé aujourd’hui. Quelles évolutions vous semblent à l’œuvre ? Voyez-vous des différences entre les niveaux d’enseignements (primaire, collège, lycée professionnel, lycée général) ?
Ces évolutions sont largement convergentes et produisent le sentiment partagé d’une certaine perte de sens du métier. Les injonctions, les contraintes imposées, certaines attentes sociales ne coïncident pas avec ce que les enseignants estiment devoir être leur travail. Ainsi de l’envahissement du travail par des procédures bureaucratiques et par l’évaluation, au nom de l’efficacité, qui, de fait, modifient le sens et l’intérêt du travail en l’orientant vers un rendement immédiat à partir de critères décidés en dehors des enseignants. De plus, cela tend à accroître le contrôle sur les enseignants par le moyen de dispositifs (livrets de compétences, par exemple), et la concurrence entre eux puisque évaluation et évolution professionnelle sont liées, dans un contexte de limitation budgétaire. La part d’autonomie professionnelle, ce qui, avec la responsabilité, fait la grandeur du métier, en est diminuée. Des transformations curriculaires (socle commun, bac pro en 3 ans, réforme du lycée) dont le sens est équivoque ne sont pas, non plus, sans effet sur le travail des enseignants : nouvelles conceptions des savoirs, des parcours de formation, de la temporalité, de l’évaluation des
Lire la suite de l’entretien avec F Lantheaume
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
L’Éditorial de Monique Royer
Corps à point
A l’heure des bonnes résolutions, le 1er janvier prend des airs de 1er avril grâce au bon docteur Dukan. Sa proposition d’instaurer une option « poids d’équilibre au bac » a l’air d’une funeste plaisanterie, elle n’en dénote pas moins une tendance à attribuer à l’individu l’entière responsabilité de son présent et de son devenir. Vous êtes ado, vous êtes gros, mais enfin bougez-vous, mangez mieux. Et tiens, pour vous récompenser de vous astreindre à vous conformer au modèle de minceur, signe de distinction, on vous donnera deux points. Trêve de cause physiologique ou même sociale, ton destin prends-le en main.
En 2008, l’Insee s’interrogeait dans un séminaire : « Surpoids et obésité : des inégalités sociales qui s’affichent sur les corps ? ». Le résumé proposé contient un élément de réponse. « Des facteurs génétiques jouent dans la prise de poids, mais la place des facteurs sociaux et environnementaux n’en est pas moins déterminante. » En ne se préoccupant que de la dimension individuelle, tous les aspects qui ne reposent pas sur le comportement sont gommés, rendant vaine toute tentative d’éducation nutritionnelle.
La proposition de Monsieur Dukan est d’autant plus choquante qu’elle suppose une silhouette, un corps idéal, une norme physique de laquelle chacun se doit de se rapprocher. Cette norme nous est déjà distillée sur les écrans publicitaires et sur les pages des magazines qui renvoient tel un miroir déformant les imperfections physiques avec lesquelles nous cohabitons parfois avec dommage. A l’adolescence le dommage peut prendre le visage de l’anorexie, une maladie qui fait des ravages, insidieusement dans une minceur qui au fil de jour devient maigreur des plus funestes.
Oui l’obésité et les troubles alimentaires sont des questions de santé publique, oui bien manger cela s’apprend, prendre soin de son corps aussi. Mais l’école n’est pas là pour inculquer à coups de récompenses et de punitions les trucs et les astuces pour devenir l’hypothétique homme ou femme modèle. L’éducation n’est pas le conditionnement.
Monique Royer
La « proposition étrange du Dr Dukan »
Surpoids et obésité : des inégalités sociales qui s’affichent sur les corps ?
Evaluation des enseignants : Le Snuipp refuse lui aussi la concertation
Est-on plus près de l’issue ou plus éloigné ? Dans un courrier adressé à Luc Chatel le 3 janvier, Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, annonce qu’il ne participera pas au cycle de concertation sur l’évaluation des enseignants. Le Snuipp rejoint le Se-Unsa sur une ligne du refus.
S Sihr « constate que les principales orientations portées dans la réforme sont maintenues ». Il souligne « l’absence de la dimension de conseil et d’accompagnement des enseignants, l’alignement des carrières par le bas, les modalités d’avancement remises entre les seules mains du supérieur hiérarchique et ce sans transparence ». Pour ces raisons, « les conditions d’une concertation sereine ne sont pas remplies ». Il demande le retrait du projet de décret.
Alors que le gouvernement vient de se donner un nouveau délai en repoussant à janvier 2013 l’application de la réforme, la plupart des syndicats ont renforcé leur position. Seul le Sgen est favorable à la concertation ce qui est insuffisant pour aboutir à un accord. A quelques mois des élections, il faudra que Luc Chatel cède encore du terrain s’il veut faire de cette réforme un thème de communication gouvernemental.
Dossier Evaluer les enseignants
L’accompagnement éducatif aide-t-il les élèves ?
Le Figaro titre le 3 janvier sur le fait que l’accompagnement éducatif, une mesure phare du président mise en place dans les collèges, « favorise la réussite scolaire ». Selon le quotidien, le dispositif est « utile et enrichissant » et apporte une « reprise de confiance ». Bref, le dispositif est décrit en termes triomphants. Comment se fait-il que le Café ne vous ait pas transmis cette importante information ?
Le Figaro se base sur une étude de la Depp publiée par le ministère en décembre. Nous en avons rendu compte le 23 décembre, mais en des termes beaucoup plus mesurés. « Depuis la mise en place de l’accompagnement éducatif, « les deux tiers des chefs d’établissement ont noté une amélioration dans le comportement, la motivation et la réussite scolaire des élèves », indique la Note », écrivions-nous.
C’est que la Note de la Depp est elle-même prudente. Elle est ancienne (2009) et repose sur les déclarations des chefs d’établissements et de quelques « accompagnateurs ». Faut-il s’étonner que ceux qui organisent le dispositif ou y participent volontairement en aient une opinion favorable ? On n’a en fait aucune évaluation objective de l’effet de l’accompagnement sur les élèves. Par exemple, alors que l’accompagnement porte essentiellement sur le français et les maths, aucun test n’a été réalisé pour mettre en évidence une élévation du niveau dans ces disciplines. Les enseignants de ces disciplines n’ont même pas été consultés. L’essentiel de la note s’intéresse d’ailleurs à autre chose : l’organisation de l’aide.
Pourquoi revenir sur ce sujet ? Les dispositifs d’accompagnement, d’aide individualisée, d’accompagnement personnalisé ont été généralisés en quelques années à l’école, au collège et au lycée avant toute évaluation. Ils soutiennent le discours de Luc Chatel sur « l’individualisation » ou la « personnalisation » de l’enseignement. Pour les parents, ils sont parfois perçus comme une action éducative individuelle en faveur de leur enfant alors même que les conditions de leur organisation en sont très éloignées. Il est donc important pour le ministre de pouvoir dresser un bilan positif de ces dispositifs.
Or aucune étude n’a établi objectivement d’effet positif de ces dispositifs sur la réussite scolaire à aucun niveau. Il n’est pas aussi simple « d’accompagner » les élèves et il ne suffit pas de décréter un dispositif (accompagné lui-même d’ailleurs d’aucune formation) pour changer de façon sensible les conditions d’apprentissage des élèves. Des études ont par contre montré les effets négatifs de la suppression de la carte scolaire dans les collèges à qui on a offert l’accompagnement comme palliatif individuel à la détérioration globale des conditions d’apprentissage à l’école…
Lecture : Le niveau monte-t-il ?
La Depp publie une étude sur le niveau en lecture tel qu’il est mesuré lors de la Journée Défense et Citoyenneté, l’ex-Journée d’appel de préparation à la défense. Selon elle, 8 participants sur 10 sont des lecteurs efficaces. Un jeune sur dix rencontre des difficultés de compréhension. Et un sur dix a un niveau fragile. Malheureusement il n’est pas possible de constater une évolution car le protocole d’évaluation a changé. « Une comparaison « brute » des chiffres de 2009 et de 2010 avec ceux de la série 2004-2008 implique de se restreindre au champ de la France métropolitaine : en 2009, 9,6 % étaient en difficulté dont 4,5 % en grande difficulté ; en 2008, ces chiffres étaient respectivement de 11,8 % et de 4,9 %. Il semble que la nouvelle modalité de passation, beaucoup moins scolaire, a fait notablement diminuer les mauvaises performances dues à des refus de répondre sérieusement aux exercices proposés », écrit la Depp. Par contre la comparaison entre 2009 et 2010 montre « une grande stabilité ».
L’étude est précieuse car elle montre des ancrages régionaux des difficultés de lecture qui interrogent bien au-delà de l’Ecole. Elle met en évidence les difficultés des jeunes de l’enseignement professionnel. Enfin elle éclaire précisément les mécanismes qui ne sont pas acquis.
L’éducation des femmes : Etat des lieux
Au cours des dix dernières années, la situation des femmes dans le monde a progressé. Mais malgré d’importants progrès accomplis depuis le début des années 2000 en termes de parité entre les sexes dans l’éducation, la situation reste alarmante. Au total, 41 millions de filles sont exclues de l’éducation dans le monde et 515 millions de femmes sont analphabètes. Curiosphère revient sur cette situation. Un dossier analyse les raisons de cette situation, en montre les conséquences et donne des exemples d’actions et des portraits de femmes « batisseurs ».
L’indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat
En période de gel salarial c’est peut-être la roue de secours de l’agent public. Le Café mensuel en explique le fonctionnement.
René Raul Drucker Colin, prix Unesco de vulgarisation scientifique
Aujourd’hui, à Bhubaneswar (Inde), le mexicain René Raul Drucker Colin reçoit le Prix Unesco de vulgarisation scientifique. Spécialiste de neurobiologie et physiologie, le Dr Drucker Colin est aussi un collaborateur de La Jornada où depuis 12 ans il collabore à des émissions scientifiques. Le Prix, qui reconnaît cette réussite dans la vulgarisation scientifique, est financé par des fonds indiens.
Salon APB les 6 et 7 janvier à Paris
Objectif : comprendre la procédure Admission Postbac et faire ses choix ! Le Salon APB Ile-de-France veut aider les 250 000 lycéens de première et de terminale franciliens à choisir leur orientation dans la procédure APB. Pour cela , les 6 et 7 janvier à la Villette, la quasi-totalité des universités, la totalité des IUT de la région francilienne ainsi que le PRES Normandie Université seront présents ainsi que 150 établissements. Parmi les nouveautés de cette 3ème édition, un espace entier est exclusivement dédié aux jeunes en situation de handicap ; les formations BTS d’Île-de-France gagnent en lisibilité grâce à l’élargissement de leur village (300m2), et à l’organisation des formations par métiers ; une attention particulière est apportée aux besoins des élèves de première.
Sur l’espace APB, des tableaux blancs interactifs permettent aux lycéens de visualiser toutes les étapes de la démarche d’inscription. Une occasion unique pour eux de poser leurs questions sur la procédure APB aux spécialistes des rectorats de Paris, Créteil et Versailles. Conçu avec le soutien conjoint des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, cet espace propose un décryptage complet de la procédure Admission Postbac. Sur l’espace Onisep, un serious game innovant permet aux lycéens de se familiariser avec la procédure APB.
Autre point fort du Salon, les conseillers d’orientation. En 2011 ils ont délivré 1215 entretiens individuels d’orientation. Cette année leur présence est renforcée. Ils seront une trentaine tout au long du salon pour vous aider à faire votre voie. Enfin un secret partagé avec vous : cette année un jeu sérieux aidera les lycéens à piloter leur choix.
Notre dossier APB Mode d’emploi
APB et les métiers du numérique
L’association Pasc@line promeut les métiers d’ingénieurs et cadres dans le domaine du numérique. Samedi 7 janvier, à 12h, elle organise une conférence sur les métiers de demain créateurs d’emploi.
Informatique uin avenir sans limite
Education sexuelle et TIC
« Comment les jeunes font leur éducation sexuelle ? Avec Google », explique dans le New York Times un responsable d’un site d’information sur l’éducation sexuelle. « Mais la plupart du temps ils ne trouvent pas la bonne information », ajoute-t-il, sous-entendant qu’ils arrivent plus probablement sur des sites pornographiques.
Le quotidien new-yorkais présente des initiatives modèles pour l’éducation sexuelle, dans un pays où à la fois on prêche pour la chasteté adolescente et où le taux de naissances chez les très jeunes filles est élevé. L’article présente ainsi ICYC (In Case You’re Curious) un service anonyme de SMS qui répond aux questions des ados.
Construire une autorité dans la classe
Comment se donner des moyens, des outils, pour soi et pour les élèves, de travailler dans un milieu pacifié, au sein d’une « discipline coopérative » ? L’ICEM 44 organise à Nantes, le 25 janvier, sa seconde journée de « contre-animation pédagogique » sur ce thème. « Partant du constat que nombre d’animations pédagogiques officielles ne sont là que pour accompagner les réformes actuelles de l’Education Nationale ; la parole des enseignants eux-mêmes n’y est pas entendue ; ces « animations » sont très fréquemment subies et non profitables au niveau professionnel; des enseignants décident de prendre en main leur propre formation sur des problématiques professionnelles essentielles », explique l’ICEM. L’affaiblissement de la formation continue officielle favorise finalement l’auto-production de cette formation par le terrain. Une initiative à suivre.
Portes ouvertes au Lycée Arène de Sisteron le 17 mars
Partenaire du Café pédagogique, le Lycée Paul Arène de Sisteron présentera ses formations le 17 mars de 8h30 à 12h. Vous pourrez découvrir les formations du lycée général (Bac S, ES, L), des filières STG (bac technologique), du bac pro comptabilité. Mais le lycée Arène est aussi Lycée des Métiers de l’Hôtellerie et prépare aux métiers de cette branche du BEP au BTS Hôtellerie Restauration.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
GFEN : Rencontres maternelles 2012
« Alors que l’école maternelle demeure un univers étranger pour nombre d’élèves issus des classes populaires et que les écarts se creusent, elle se trouve gravement menacée dans ses missions », écrit le GFEN. « Dans un projet de ségrégation scolaire qui ne se cache plus, elle est étroitement réduite à n’être qu’une propédeutique à l’école élémentaire, à trier pour sélectionner, sans prise en compte des jeunes enfants dans leurs spécificités et leurs différences. Mais les tentations d’une approche naturaliste et spontanéiste du développement la détournent tout autant de ce qui doit être sa seule ambition : permettre le passage de l’enfant à l’élève, ouvrir les plus jeunes au plaisir de l’inconnu, de la découverte, à la jubilation de se sentir capables. » Le GFEN, en partenariat avec le Café pédagogique, organise le 28 janvier à Paris les 4èmes Rencontres de l’école maternelle. Parmi les intervenants Jacques Bernardin, Mireiille Brigaudiot, Brigitte Gonthier-Morin , Jean-Yves Millot, Caroline Sanchez et Maryline Van Landewick, Gérard Vergnaud.
Pour mémoire, les précédentes rencontres, sur le Café :
Les lois mémorielles sont-elles nécessaires ?
« Notre Parlement ne s’arroge pas le droit de dire l’histoire ; il a toujours posé des bornes de morale politique, ne serait-ce qu’en commémorant par des jours fériés la Révolution du 14-Juillet, la victoire du 11-Novembre, la chute du nazisme le 8-Mai », explique Serge Kmarsfeld dans Le Monde. « Il ne s’agit pas de régenter l’histoire mais, à la suite d’événements exceptionnellement tragiques et à partir du travail des historiens sérieux, d’indiquer aux citoyens la route à suivre dans l’histoire en tenant compte de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas ».
Les lois mémorielles sont nécessaires
Concurrence mémorielle : quels enjeux ?
Chimie et nature
Il ne vous reste plus que quelques jours pour participer au colloque « Chimie et nature » organisé par la Fondation de la Maison de la chimie. Le 25 janvier, à Paris, la Fondation organise une journée de conférences sur la façon dont la chimie aide à comprendre la nature.
Didagéo : L’histoire-géo face au changement
« Si une attention forte a été et est accordée aux outils d’analyse spatiale, la même attention n’est guère portée aux outils, concepts et catégories, utilisés pour analyser une société. Or, la géographie scolaire, avec ses compagnes que sont l’histoire et l’éducation à la citoyenneté, est au premier rang des disciplines scolaires qui transmettent ces outils. De fait, cette transmission est le plus souvent très implicite, voire cachée ». Mercredi 11 janvier, à l’Institut de géographie de Paris, François Audigier réfléchit à la façon dont la géographie scolaire étudie les événements sociaux.
SES : La rumeur de 1973
« Croire que l’on peut répondre aux besoins sociaux en finançant par la création monétaire la construction d’école et d’hôpitaux ou la recherche scientifique c’est entretenir une illusion dangereuse. Certes, la science économique nous enseigne que la création de monnaie joue un rôle essentiel pour assurer la croissance en finançant par anticipation la création de richesses futures, mais cela n’est pas contradictoire avec la nécessaire prise en compte des contraintes de financement liées, notamment à la répartition plus ou moins équitable des revenus ». Dans Le Monde, Alain Beitone part de la rumeur sur la loi de 1973 pour une réflexion sur la monnaie et les programmes politiques.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 250 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.