Par François Jarraud
L’Ile-de-France se dote d’un Observatoire de la réussite scolaire et de la mixité sociale..…
Evaluation : dépassons la simplicité de la mesure
Les Rased lâchés par les maires ? l Privé : La Fep Cfdt maintient son appel à la grève l Effet « fin de trimestre » pour la rue de Grenelle l Partie de chaises musicales à Nanterre l Des sociologues contre un projet de sectorisation à Toulouse l Un outil d’aide au pilotage des établissements l Un enfant sur trois ne possède aucun livre.
Le développement du jeune enfant dans la revue de l’ANAE l La Seine-et-Marne donne la parole aux collégiens .
La passion d’enseigner l Comment fabriquer un prof de maths ?….
L’action d’évaluer …
L’OCDE dénonce la montée des inégalités sociales dans le monde l SVT : Bac 2012 pour les élèves venus de S l Trois siècles de Paris en 3D.
L’Ile-de-France se dote d’un Observatoire de la réussite scolaire et de la mixité sociale
« Comment contribuer à davantage d’égalité et de réussite scolaire ? » Pour Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées, l’action régionale doit s’appuyer sur les acteurs de l’éducation. Après une série de débats dans des lycées d’un bout à l’autre de la région l’an dernier, elle installe le 5 décembre « l’Observatoire de la réussite scolaire et de la mixité sociale » francilien. Pour ses membres elle fixe trois objectifs : aider la région à définir sa politique pour la décennie à venir, affiner la connaissance de l’éducation en Ile-de-France, alimenter le débat sur les politiques éducatives.
Oui mais comment une collectivité locale peut-elle lutter contre les inégalités scolaires ? L’Observatoire réfléchit aux pistes. Parmi les thèmes abordés lors de sa première réunion, il a travaillé sur les inégalités entre établissements et le lycée polyvalent.
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L’Éditorial de Monique Royer
Evaluation : dépassons la simplicité de la mesure
Sommes nous des simplets pour que l’on nous parle ainsi à coups de stigmatisations et de raccourcis : une réponse à chaque problème conçue dans l’instant, une science politique réduite à l’action. A force de réduction, les équations se cantonnent au premier degré, plus de complexité pas même dans les relations humaines. On emprunte généreusement à la qualité, à ses procédures, à ses indicateurs, en oubliant que la roue de Deming, référence en matière de politique qualité, prône quatre étapes : la planification, la mise en œuvre par une phase test, le contrôle et l’action. Autrement dit, l’action est précédée d’une analyse, d’essais et de mesures. En se réfugiant derrière le paravent du rationnel, du basique, du quantifiable, nos dirigeants oublient la dimension de la complexité et celle de l’interprétation, de la créativité.
Il en est ainsi de l’évaluation. Le regard des autres sur nos pratiques professionnelles, s’il est dénué de jugement de valeurs, est une voie de reconnaissance, un moyen aussi de nourrir la réflexion collective. Chaque jour, on invente, on bricole, on trouve des solutions à des situations problèmes, on enrichit ses compétences ou on se bloque, on se crispe sur des questions dont on ne trouve pas la clé. Dans un cas comme dans l’autre, le dialogue favorise l’expression, la formalisation, le passage d’un bricolage plus ou moins caché à des façons de faire reconnues, intégrées, contribuant à l’amélioration du système. On le lit dans les pages du Café Pédagogique, l’innovation se niche et ne faiblit pas même face à la crise. Cette innovation reste cantonnée, le fait de pionniers qui parfois à force de tâtonner sans que leur initiative ne dépasse le fait individuel s’épuisent.
Pour que ce dialogue existe, il doit reposer sur des principes contradictoires avec les injonctions quantifiées et outrageusement simplistes. Il faut dépasser les indicateurs chiffrés pour mesurer la progression professionnelle, l’intensité des questionnements, la contribution à l’amélioration générale du système. La notion même de hiérarchie est remise en cause. Dans ce type de dialogue, le regard réflexif impose une ouverture, l’acceptation que même en N+1, on n’est pas détenteur d’une vérité officielle et figée, d’un dogme normatif mais qu’au contraire, ses propres pratiques s’enrichissent des questionnements des autres. Cela vaut pour le N+1 et pour tous les N quelques soient les grades qui s’inscrivent. Pour que ce dialogue constitue une évaluation constructive, la référence à un projet est inéluctable, un projet partagé dont les axes dessinent le dessein qu’il poursuit.
L’évaluation devient un gros mot, elle est pourtant nécessaire pour mesurer une progression, offrir des repères. La redéfinir dans une visée où la relation humaine occupe le premier rôle pour contribuer à une amélioration qualitative lui redonnerait un sens. Utopie ? Peut-être et pourquoi pas ? C’est aujourd’hui que nous devons inventer pour ne pas nous noyer dans les injonctions simplistes qui écornent jour après jour la responsabilité individuelle et collective.
Monique Royer
Les Rased lâchés par les maires ?
Entre la fermeture de l’école du village et la disparition d’un poste de Rased, les maires ont-ils faut le choix ? On pourrait le penser à la lecture de la lettre que Jacques Pélissard, maire de Lons-le -Saulnier et président de l’Association des Maires de France a envoyé à la FNAME, une des associations des enseignants de Réseaux d’Aide aux élèves en difficulté (RASED).
Bernard Thomazeau, président de la Fname, avait attiré son attention sur la volonté ministérielle de supprimer 3000 nouveaux postes à la rentrée 2012, après 4 000 depuis 2009. IL soulignait que l’engagement présidentiel de maintenir le même nombre de classes à la prochaine rentrée allait faire peser le poids des suppressions de poste sur les Rased et le conseillers pédagogiques.
Jacques Pélissard répond qu’il connaît « travail accompli par les enseignants spécialisés des RASED et leur rôle majeur auprès des enfants en difficulté mais aussi des familles concernées et des enseignants ». Mais « l’analyse départementale des besoins sous la responsabilité des Inspecteurs d’Académie comme l’a demandé le Ministère de l’éducation Nationale (lui) parait la bonne démarche car dans un contexte budgétaire contraint, il est important d’adapter les moyens aux réels besoins ». Le député-maire délivre ensuite l’argumentaire habituelle sur la politique menée par Luc Chatel.
Privé : La Fep Cfdt maintient son appel à la grève
Premier syndicat du privé sous contrat, « la Fep-CFDT considère que la proposition faite au ministre n’hypothèque pas son appel à la mobilisation en vue du 15 décembre et son intention d’évaluer, durant cette journée d’action, les ministres de l’Education nationale et de l’Agriculture ». Le syndicat maintient son appel à la grève. La Fep a aussi ouvert sa propre pétition contre la réforme de l’évaluation des enseignants. La Fep prend donc ses distances avec le Sgen Cfdt, le syndicat de l’enseignement public.
Effet « fin de trimestre » pour la rue de Grenelle
Le petit Luc sera-t-il grondé ? Avec la fin du premier trimestre les syndicats enseignants se défoulent en imaginant le bulletin du petit Luc (Chatel) ou du petit Bruno (Le Maire). Le Snuipp opte pour le bulletin pré-rempli mais envoyé directement aux parents, à l’Elysée. La « fiche d’évaluation » de Luc Chatel juge la politique du ministre « à haut risque » pour l’Ecole. Le bulletin de compétences qu’a imaginé la Fep Cfdt est à remplir par les adhérents du syndicat. Il évalue la capacité « savoir mettre en oeuvre le dialogue social » ou « savoir mettre en oeuvre le pari de l’éducabilité de tous ».
Partie de chaises musicales à Nanterre
La première réunion du Comité technique spécial départemental n’a pu avoir lieu. Les syndicats Cgt, FO, Fsu, Sgen Cfdt et Unsa ont refusé de siéger… faute de fauteuils. » L’aménagement de la salle imposée par l’Inspecteur d’Académie ne permettait pas aux élus d’une même organisation, titulaires et suppléants, de siéger côte à côte », relèvent les syndicats. ET l’inspecteur d’académie n’a rien voulu changer. L’ensemble des syndicats ont levé le siège…
Des sociologues contre un projet de sectorisation à Toulouse
« Est-il « raisonnable » de passer de 15 classes de seconde à 8 classes, de 25% de boursiers à plus de 50% ? Quelle voie générale (séries ES, L et S) pourra bien subsister lorsqu’on sait que 2 classes seront fléchées STI Arts Appliqués et que par projection sur les 6 classes restantes l’orientation majoritaire serait la série STG ? Et comment prétendre que la mixité sociale sera préservée quand plus de la moitié des élèves de ces secondes auront en commun d’être issus de zones urbaines sensibles et de familles socialement défavorisées ? » Des enseignants du lycée polyvalent Rive gauche de Toulouse se battent contre l’ouverture d’un nouveau lycée polyvalent en 2014 sur leur secteur. Installé dans el quartier populaire Le Mirail, le lycée Rive gauche attire, par son monopole sur un vaste territoire, des élèves de séries générales de quartiers non défavorisés de l’agglomération. Il voit d’un mauvais oeil la construction d’un autre lycée sur sa zone.
Son combat bénéficie du soutien de sociologues renommés (C Baudelot, S Beaud, C Ben Ayed, S Broccolichi, P Merle, B Geay) et de l’historien Claude Lelièvre. » La mixité sociale au sein des établissements, ce n’est pas seulement un principe républicain d’intégration sociale, c’est aussi un moteur pédagogique qui, en réduisant les inégalités de performances des élèves, contribue à élever le niveau de tous », écrivent-ils. « Il serait en effet très dommage que la création d’un nouveau lycée vienne bouleverser cet équilibre difficilement conquis et condamne ainsi l’aire géographique concernée à connaître les formes de ségrégation sociale qui prévalent aujourd’hui sur une grande partie du territoire. »
Un outil d’aide au pilotage des établissements
Le ministère met en ligne « Oape », un outil d’auto évaluation des politiques d’établissement. « Avec cet outil, le chef d’établissement peut identifier les piliers de l’effet établissement fortement investis et à l’inverse les piliers qui le sont moins », écrit Eduscol. Ce diagnostic est à mettre en regard des résultats de l’établissement. Par exemple, un établissement faiblement investi dans le climat scolaire mais dont les indicateurs de résultat dans ce domaine sont positifs n’a pas nécessairement à investir ce pilier. A l’inverse, si les indicateurs sont négatifs, il peut être utile de développer des actions dans ce domaine ». Un outil innovant qui entend guider l’action et l’évaluation des chefs d’établissement.
Un enfant sur trois ne possède aucun livre
Selon une étude menée auprès de 18 000 écoliers britanniques, 33% (soit près de 4 millions) ne possèdent aucun livre. Un chiffre très inquiétant car le rapport entre la maitrise dela lecture et le fait de posséder des livres est prouvé. La moitié des enfants possédant des livres ont un niveau en lecture supérieur à la moyenne ce qui n’est le cas que pour un tiers de ceux qui n’ont pas de livres. L’enquête montre aussi que la proportion des « sans livres » est en hausse brutale : ils ne représentaient que 10% des enfants en 2005.
Le développement du jeune enfant dans la revue de l’ANAE
Piloté par P. Guimard, A Florin et I Nocus, l’ANAE publie un important numéro (n°112-113) sur « le développement du jeune enfant ». Il reprend une sélection de contributions au colloque international « »le développement du jeune enfant » qui s’est tenu à Nantes en juin 2011. Le numéro s’articule en trois parties. La première renvoie aux conceptions sur le développement de l’enfant. Il offre par exemple une importante contribution de PL Harris et M Jalloud sur le rôle de l’imaginaire chez l’enfant. Les auteurs montrent que les enfants ont une grande capacité à imaginer et que celle-ci n’entrave pas le raisonnement logique mais contribue à le construire. Ils invitent donc les enseignants à développer cette compétence.
La seconde partie concerne le fonctionnement psychologique des enfants dans des contextes précis. Plusieurs articles mettent l’accent sur l’intérêt qu’il y a à connaître l’autoévaluation que les enfants font de leur qualité de vie. Ils mettent par exemple en évidence l’importance que les enfants accordent à leur réseau relationnel lors des loisirs. La dernière partie concerne les enfants en situation de difficulté ou de handicap. M. Zorman y présente le programme « Parler bambin ». Il en recommande la généralisation.
La Seine-et-Marne donne la parole aux collégiens
Comment ça se passe les années collège ? Réponse jeudi 8 décembre. Dans un département en forte croissance démographique, le Conseil général a consulté près d’un millier de collégiens et une centaine d’adultes sur leur vision du quotidien et de l’avenir. Tout cela sera restitué jeudi 8 décembre lors des « Assises de la réussite des collégiens ». Un coup d’oeil sur les contributions postées sur le site done déjà une idée de l’engagement des adultes dans cette consultation.
La passion d’enseigner
« Elle ne se serait pas vue faire autre chose. L’envie de transmettre. Les 6 heures passées chaque jour avec les élèves, cette occasion unique de les aider à progresser, à se construire. Ce lien de confiance patiemment tissé. « Maîtresse, maintenant j’y arrive. C’est grâce à toi« . Carole fait partie des 75 enseignants de toutes générations et de tous lieux dont Mary-Gérard Vaude trace en quelques pages le portrait. Il faut prendre enseignant au sens large. A coté de Carole il y a Arnaud, compagnon du devoir formateur. Toute sles histoires ne se terminent pas bien. Il y a aussi Véronique, 17 ans de métier et l’angoisse qui la ronge. Mais globalement c’est bien « la passion d’enseigner « qui irrigue ce petit livre. Passion bizarre et prenante, multiforme qui touche au coeur ceux qui s’y adonnent. Ces « paroles de profs et d’instits » sont un hommage à la profession.
Mary-Gérard Vaude, La passion d’ enseigner, éditions Castor et Pollux, 2011.
Comment fabriquer un prof de maths ?
« Ce qui m’étonne aujourd’hui encore, c’est que dans mon journal il y a une absence d’affects, et une importante quantité de nombres, comme si la recherche d’une objectivité illusoire me protégeait de l’angoisse trop importante due au climat général. J’ai retrouvé ces affects par la suite dans mon analyse et l’utilisation des nombres pour lutter contre l’angoisse est peut-être une des origines de mon intérêt pour les maths ! » Jacques Nimier revient sur son enfance de J2 dans une agglomération parisienne bombardée et rationnée entre 1940 et 1944. Une façon pour lui d’exorciser la montée des passions nationalistes et la déliquescence européenne.
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L’action d’évaluer
En s’attaquant à « l’évaluation et ses pratiques « , la conférence de consensus des IUFM de CRéteil Paris, Versailles, entrent au coeur du métier. La conférence se teindra le 14 décembre à Paris. Parmi les intervenants, Xavier Pons, Jean-Marie de Ketele, Lucie Mottier Lopez, Martine Rémond et Gérard Figari. BRef, un événement !
L’OCDE dénonce la montée des inégalités sociales dans le monde
Le monde s’est développé mais tout le monde n’en a pas bénéficié de la même façon. « Le fossé qui sépare les riches des pauvres dans les pays de l’OCDE est au plus haut depuis plus de 30 ans, et les gouvernements doivent agir sans délai pour combattre les inégalités », explique l’OCDE. « Le revenu moyen des 10 % les plus riches représente aujourd’hui environ neuf fois celui des 10% les plus pauvres. L’écart de revenus s’est creusé jusque dans des pays de tradition égalitaire comme l’Allemagne, le Danemark et la Suède, passant de 5 à 1 dans les années 80 à 6 à 1 aujourd’hui. Il est de 10 à 1 en Corée, en Italie, au Japon et au Royaume-Uni, et toujours élevé de 14 à 1 aux États-Unis, en Israël et en Turquie. Au Chili et au Mexique, les revenus des plus riches restent 25 fois supérieurs à ceux des plus pauvres ».
Dans ce paysage la France fait exception : les inégalités de revenu sont restées stables depuis le milieu des années 1980, même si les écarts s’accroissent depuis 10 ans. L’écart entre le niveau de vie moyen des 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres est de 1 à 7. IL était de 1 à 6 en 1995 mais de 1 à 8 en 1985. C’est le poids des services publics et la redistribution qu’ils génèrent qui expliquent la particularité française.
SVT : Bac 2012 pour les élèves venus de S
L’épreuve de SVT en 2012 pour les élèves en terminale ES ou L venus d’une première S comporte une épreuve de SVT. Cette épreuve porte sur l’ancien programme.
Trois siècles de Paris en 3D
Un essai original : visualiser Paris en 3D du plan Turgot à nos jours en passant par 1949.
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