Par François Jarraud
La méritocratie : Un dogme menacé ?
Entretien avec Elise Tenret : C’est l’école qui convertit les gens au mérite..…
Péché originel
Quand la Seine-Saint-Denis construit son projet éducatif l Le Sgen Cfdt suspend son appel à la grève du 15 décembre l Un décret renforce l’équipe de direction des établissements l Peine d’isolement dans une école toulousaine.
Absentéisme, décrochage : Un rapport ne stigmatise pas les familles l Hôtellerie-restauration en Auvergne .
Réseaux sociaux : Un dossier sur Eduscol l Chercheurs en herbe….
Les sciences de l’apprendre : un nouveau questionnement l De la pédagogie de l’activité au Casnav de Paris…
Faut-il enterrer Bigeard aux Invalides ? .
Le numérique au coeur du congrès de la Fadben l Le palmarès des villes les plus inégalitaires l L’Ile-de-FRance teste l’Autolib.
La méritocratie : Un dogme menacé ?
S’il est bien une valeur révérée dans la société française, c’est le mérite. L’éducation nationale n’y échappe pas. A coté des bourses à caractère social, elle accorde, sans que personne n’y trouve à redire, des bourses « au mérite ». C’est que l’école est l’emblème même de la méritocratie, le lieu qui la personnifie. Le diplôme gagné à force de travail est l’horizon de l’écolier et finalement la base de l’organisation sociale.
Pourtant Elise Tenret, maître de conférences à Paris Dauphine, y est allé voir de plus prêt. Et pour elle, la méritocratie n’est pas aussi bien intériorisée que cela dans la société française. En se basant sur une étude internationale et des enquêtes menées auprès des étudiants elle dessine les curieux contours d’une croyance populaire. La méritocratie c’est comme les dogmes divins : on prend des libertés avec de façon à se construire sa façon de concevoir le monde….
La perspective dessinée par cette étude impacte forcément l’Ecole. D’abord parce qu’elle montre au final une certaine contestation de l’ordre prêché par l’Ecole. Ensuite parce qu’elle met en évidence les racines de la méritocratie dans certains enseignements et certaines filières. Si la méritocratie est contestée c’est peut-être parce que l’Ecole l’est également ?
Elise Tenret, L’école et la méritocratie, PUF, 2011, 192 p.
Entretien avec Elise Tenret : C’est l’école qui convertit les gens au mérite
On est dans un pays où la méritocratie semble bien installée, c’est même un valeur sure du discours politique. Et vous nous dites « qu’on est loin de la forte intériorisation de la méritocratie ». Comment comprendre cela ?
Ce que mettent en avant les politiques, le modèle historique méritocratique c’est quelque chose qu’on a supposé allant de soi. Or on ne s’est jamais assuré du soutien apporté à ce modèle. Le livre vérifie s’il y a vraiment une croyance dans ce modèle, mis en avant par les personnes dominantes dans la société, qui y ont intérêt. Et en réalité, quand on y regarde de près, c’est compliqué. Il y a bien un accord de principe sur le mérite. Mais chacun le définit à son profit. En général on met en avant le mérite scolaire, le diplôme. Or là aussi il n’y a pas d’accord sur ce modèle. Il n’y a donc pas d’assise populaire pour le mérite quand on regarde les choses en détail.
Lisez l’entretien avec E Tenret
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L’Éditorial de MARCEL BRUN
Péché originel
Lorsque l’État s’érige en père sévère, il renvoie les assurés sociaux, les chômeurs, les fonctionnaires à leur malédiction : ils dépensent sans rien produire ! C’est la version libérale du péché originel. Il est essentiel, selon ce credo, qu’un chômeur se considère comme un fraudeur en puissance et qu’un fonctionnaire perçoive combien est étroite la marge qui le sépare du parasitisme. On peut trouver singulier que l’État mette tant d’énergie à menacer tous ceux qui sont sous sa dépendance et qui, au moins pour les fonctionnaires, obéissent directement à ses ordres. S’agit-il, pour nos gouvernants, de nous associer au grand malaise qui les habite ? de désigner des coupables parmi ceux qu’ils ont encore le pouvoir de menacer ? Au total beaucoup de boucs émissaires, en proportion sans doute du désarroi et du vertige qui hantent leurs accusateurs.
Difficile d’échapper au péché originel. Les fautes de moindre importance relèvent d’un autre traitement, qui a pris le relais du confessionnal : l’entretien d’évaluation. Les pénitences sont distribuées en creux : pas de promotion, pas de mutation, pas d’avancement. Le sacrement est administré par le chef d’établissement -ou son adjoint- qui ne partage plus cette responsabilité avec un inspecteur. On voit l’idée : une belle organisation pyramidale où l’enseignant rend compte au chef d’établissement, le chef d’établissement à l’inspecteur d’académie, en sorte que chaque bulle ministérielle irrigue jusqu’aux profondeurs des campagnes et qu’à l’inverse aucun pas de côté du fonctionnaire n’échappe à Big Brother. Entre nous, cette organisation est plus proche de l’Église que des entreprises cotées au CAC 40. Où donc la pensée libérale est-elle passée ?
Sans doute a-t-elle trouvé son avatar dans « l’autonomie », qui doit permettre à chaque établissement de choisir sa punition, étant entendu que ses moyens diminueront. Le critère principal de l’évaluation du chef d’établissement se laisse deviner : sa capacité à mettre en œuvre les mesures d’économie et à faire accepter la pénurie par ses troupes.
Pourtant les grands promoteurs de l’évaluation sont les mêmes qui se sont faits prendre en flagrant délit de mensonge par le Haut Conseil de l’Éducation à propos des chiffres concernant les CE2 et les sixièmes. Question impertinente : comment les évaluer ?
Marcel Brun
Quand la Seine-Saint-Denis construit son projet éducatif
Les 3èmes Rencontres des acteurs de l’éducation en Seine-Saint-Denis ont réuni environ 200 personnes samedi 3 décembre à Bobigny. Elus, enseignants, parents, associations partenaires, représentant de l’Etat, chefs d’établissement, tous ont été invités à participer à l’élaboration du Projet éducatif départemental. C’est que Claude Bartolone président du Conseil général, ne se résout pas à « sacrifier des générations de jeunes sur des restrictions budgétaires ». Département le plus jeune de France métropolitaine, département pauvre, la Seine-Saint-Denis a besoin de toutes les énergies pour relever le défi éducatif.
Le Sgen Cfdt suspend son appel à la grève du 15 décembre
Le Sgen-Cfdt annonce avoir obtenu « l’ouverture de négociations sur l’évaluation des personnels enseignants, d’éducation et d’orientation » ainsi que « la certitude que les menaces sur le blocage de l’avancement jusqu’en 2015 sont levées ». Un calendrier de négociations a été fixé avec Mme Théophile. Pour ces raisons, il suspend sa participation à la grève du 15 décembre mais « appelle les personnels à la vigilance. Il sera exigeant pendant ces négociations ».
Thierry Cadart, interrogé le 2 décembre, fixe le cadre de ce revirement. « On est entré dans le processus de négociation préalable prévu par le Service minimum (dans le primaire). On a demandé l’ouverture de négociations. Et dans un courrier, J. Théophile, DGRH du ministère, a donné son accord et fixé des étapes ». Pour lui la mobilisation du 15 décembre « n’aurait pas été à la hauteur des efforts nécessaires pour faire plier le gouvernement ». « On veut en finir avec l’inspection individuelle notée », continue T Cadart, « et mettre en place un regard croisé pour l’évaluation des enseignants entre chef d’établissement et inspection qui soit un instrument intéressant pour les collègues. Pour cela il faut déconnecter au maximum l’avancement et l’évaluation. » Sur le modèle de gouvernance qui semble s’imposer dans le projet gouvernemental, basé sur le rapprochement de l’autorité des enseignants, T Cadart pense qu’il y a bien « un débat idéologique avec un modèle d’autonomie des établissements éloigné de ce que l’on souhaite. Ce débat aura lieu aussi à propos de l’autonomie des établissements ».
Souvent partenaire du Sgen, Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, interrogé par le Café, « regrette » la position du Sgen. Pour lui , « une action est lancée pour le 15 décembre, il faut la réussir solidairement. « Je comprends que le Sgen soit intéressé par l’idée de voir supprimée l’inspection. On n’a pas forcément de désaccord avec lui sur l’idée de faire évoluer l’évaluation. Mais il y a un grand désaccord sur la stratégie et le moment ».
Pour le Se-Unsa, la marge de négociation avec le ministère semble trop étroite. « On nous dit que la plupart des points ne sont pas négociables. Par exemple l’évaluation par le chef d’établissement. Et je n’ai pas le sentiment, après avoir entendu le dernier discours de N Sarkozy que ça évolue dans le bon sens. Quant au déblocage de l’avancement jusqu’en 2015, ce n’est pas un gain obtenu par le Sgen, mais une avancée obtenue collectivement il y a déjà quelque sjours ».
PLus sur le fond, C Chevalier juge que ce n’est pas le moment. « Est-ce bien de négocier un accord sur un point aussi important, les carrières, à quelques mois des présidentielles ? C’est un dossier qu’on ne voit passer que tous les 40 ans ». C Chevalier lie ce dossier de l’évaluation à un projet de gouvernance pour l’école. Le projet porté par l’UMP qui met en concurrence les établissements et fait d’eux l’unité centrale et autonome du système éducatif. Faire évaluer les enseignants par les chefs d’établissement entre dans cette vision. L’accepter c’est mettre en danger par exemple le salaire. On peut imaginer qu’un recteur en difficulté financière demande aux chefs d’établissement de stopper les promotions pour certains indices. Face à ce projet il propose un système éducatif rénové qui s’appuie sur le droit à l’éducation de tous les enfants.
Se-Unsa : Pourquoi il faut faire grève
Un décret renforce l’équipe de direction des établissements
Un décret publié au Journal officiel du 3 décembre modifie la dénomination de l’adjoint du chef d’établissement et du gestionnaire, désormais désignés respectivement sous les termes de « chef d’établissement adjoint » et « adjoint gestionnaire ». Il leur confère la qualité de membre de l’équipe de direction. L’adjoint gestionnaire peut désormais, en cas d’absence ou d’empêchement du chef d’établissement, être nommé ordonnateur suppléant, sous réserve qu’il ne soit pas l’agent comptable de l’établissement. Le décret actualise également les conditions pour exercer ces fonctions dans les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d’enseignement adapté.
Peine d’isolement dans une école toulousaine
Peut-on mettre à l’écart publiquement et priver de relations un enfant ? Une école toulousaine fait la une de La Dépêche pour avoir inventé une nouvelle punition : la peine d’isolement. Deux élèves perturbateurs en ont fait les frais. Sur décision du conseil des maîtres, ils ont été astreints à passer toutes les récréations à l’intérieur d’un carré de 2 mètres de coté tracé à la craie sur le sol de la cour de récréation avec interdiction de s’adresser à leurs camarades. L’inspection académique rappelle que réglementairement l’isolement ne peut être que momentané en réponse à un risque. Les parents d’élèves jugent la peine inadaptée et vexatoire. Les deux enfants sont suivis par le Rased et un psychologue scolaire. L’un d’eux a été retiré de l’école par sa mère.
Absentéisme, décrochage : Un rapport ne stigmatise pas les familles
Au revoir Ciotti ? Le rapport de la « Mission permanente d’évaluation de la politique de prévention de la délinquance » étudie de près le décrochage et l’absentéisme scolaire et se garde de stigmatiser les familles. Rédigé par des inspecteurs généraux de différentes administrations (Education nationale, services judiciaires, affaires sociales, administration, environnement) le rapport établit 25 recommandations.
Concernant l’absentéisme il ne dénonce pas la « démission des familles » qui est à la base de la loi Ciotti qui prive les familles des allocations familiales. Pour les rapporteurs, l’absentéisme à ses sources dans l’ennui à l’école, les mauvais emplois du temps, des orientations mal acceptées, des problèmes sociaux ou familiaux. On retrouve dans el rapport une multiplicité des facteurs, certains découlant directement du fonctionnement de l’école.
Un autre apport intéressant du rapport c’est le coup de projecteur porté sur les dispositifs développés à l’échelle locale pour soutenir les décrocheurs et les élèves exclus de cours. On a ainsi une description des dispositifs les plus efficaces. La ville d’Orléans et surtout le département de Seine-Saint-Denis et ses communes sont mis à l’honneur. On retrouve par exemple le dispositif présenté aux Rencontres des acteurs de l’éducation.
Dans ses recommandations, le rapport invite l’éducation nationale à créer ses propres structures du type Ecole de la seconde chance. « L’Education nationale doit aussi s’adapter en profondeur à des publics scolaires pour lesquels les méthodes qui fonctionnent bien pour des élèves « sans histoire » sont inopérantes. Elle doit donc faire coexister en son sein des systèmes différents et des méthodes pédagogiques différentes. Il n’y a aucune raison pour laquelle elle ne pourrait pas pratiquer ce que E2C et EPIDe réussissent à faire, d’autant qu’elle compte des milliers d’enseignants « militants » engagés dans l’aide aux enfants les plus démunis sur tous les plans et qui ne s’accommodent pas de la situation actuelle », écrivent le srapporteurs… « Il est permis de se demander si elle ne doit pas aller plus loin, en construisant en son sein des dispositifs « de deuxième chance », qui supposent des modes d’organisation différents de son mode de fonctionnement habituel ».
Il invite à généraliser les partenariats avec les collectivités locales pour mettre en place des dispositifs pour accompagner les élèves décrocheurs ou exclus de leur établissement. Dans les lycées professionnels il invite les établissements à utiliser les enseignants dont les élèves sont en stage pour animer ce dispositif.
Hôtellerie-restauration en Auvergne
« La cuisine c’est gratifiant ! », témoigne le chef Régis Marcon. L’Onisep Auvergne publie un guide téléchargeable gratuitement dédié au secteur de l’hôtellerie – restauration dans la région. IL dresse le panorama de ce secteur en progression : emploi, métiers, formations.
Réseaux sociaux : Un dossier sur Eduscol
L’écart est énorme entre la pratique intensive des réseaux sociaux par les jeunes et le rejet qu’ils suscitent en général dans l’opinion, qui stigmatise, et l’institution qui filtre. Pourtant, comme le montrent certaines expériences innovantes, l’école peut intégrer ces outils pour développer les échanges en son sein, revitaliser les enseignements, diffuser une pédagogie collaborative. Le site ministériel Eduscol présente un dossier autour de ces nouveaux médias et de ses possibles usages éducatifs.
« Cette nouvelle complexité, associée à cette facilité à s’exprimer dans les médias sociaux, nécessite la mise en place de nouveaux types d’apprentissages, d’une culture informationnelle adaptée à la société d’aujourd’hui », écrit Eduscol. « Cette « impérieuse nécessité» implique autant une modification des pratiques pédagogiques, qu’un regard différent sur les compétences ».
Chercheurs en herbe
Transformer ses élèves en reporters cinéastes le temps d’une expérience scientifique c’est ce que le CRDP de Lorraine propose avec « Chercheurs en herbe », un concours réservé aux écoles. L’exercice imposé est la réalisation par les écoliers d’un film à caractère scientifique n’excédant pas 4 minutes (génériques non compris). Le film devra montrer la démarche scientifique, appelée également démarche d’investigation, appliquée à un sujet d’étude qui reste au libre choix des classes. La réalisation du film fait partie intégrante des tâches proposées aux élèves : en aucun cas il ne s’agira d’une situation de classe filmée par l’enseignant. Ainsi, les élèves doivent prendre en charge l’écriture du film, qui évolue en fonction des hypothèses vérifiées ou non tout au long de leur étude scientifique.
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Les sciences de l’apprendre : un nouveau questionnement
La 1ère session du séminaire, Education et Sciences de l’apprendre, organisé par l’Institut Français d’Education (IFé) a eu lieu les 1er et 2 décembre à Lyon. Issu, en partie du questionnement anglo-saxon sur les « Learning Sciences », le travail engagé sur les « Sciences de l’apprendre » arrive à un moment où les acteurs traditionnels de la recherche dans les domaines de l’éducation, l’enseignement, l’apprentissage, voire la formation formelle et informelle se trouvent confrontés à la nécessité de rapprocher leurs points de vue. En centrant leur regard sur l’apprendre, les chercheurs de disciplines aussi différentes que l’anthropologie, les sciences de l’éducation, les sciences cognitives, la sociologie, etc. participant à ce séminaire tentent donc de rapprocher d’abord la volonté d’enseigner de celle d’apprendre, autrement dit de réfléchir aux continuités et aux ruptures qui peuvent opposer leurs travaux pour essayer de dépasser les paradoxes que l’on peut dégager ici ou là dans certaines confrontations de chercheurs.
De la pédagogie de l’activité au Casnav de Paris
Le Casnav de Paris, service qui s’occupe de la scolarisation des nouveaux arrivants et des enfants du voyage, organise le 7 décembre une série de conférences sur « la pédagogie de l’activité et la perspective actionnelle« . Claire Herviou et Alain Taurisson évoqueront « la pédagogie de l’activité ». Claire Bourguignon traitera de l’approche actionnelle en didactique des langues.
Faut-il enterrer Bigeard aux Invalides ?
Dans le Monde, Raphaëlle Branche, auteure de la première thèse d’histoire sur la torture durant la guerre d’Algérie, et Bruno Cabanes, spécialiste de l’histoire militaire, reviennent sur la décision du ministère de la Défense d’enterrer le général Bigeard aux Invalides. « En honorant Marcel Bigeard, combattant de la France libre, de l’Indochine et de l’Algérie, en l’associant aux gloires militaires de la France, le gouvernement prend le risque de dénaturer profondément la réalité historique et d’adresser aux pays d’Afrique du Nord, quelques mois après le « printemps arabe », un message brouillé et provocateur… Imagine-t-on un seul instant que les hommes et les femmes qui tomberont dans le cadre des Opérations extérieures et seront célébrés aux Invalides vont être ainsi associés à la mémoire du général Bigeard ? Est-ce vraiment cette image que l’on veut donner de la relation entre l’armée et la République dans la France d’aujourd’hui ? Est-ce l’armée de Marcel Bigeard qui doit, en 2012, être donnée en exemple ? »
Le numérique au coeur du congrès de la Fadben
La Fédération des enseignants documentalistes de l’éducation nationale met le numérique au coeur de son congrès annuel qui aura lieu du 22 au24 mars à Paris. « Avec le web 2 et ses outils laissant une large part à l’interactivité, avec la démultiplication des réseaux sociaux, de nouvelles modalités de communication apparaissent », écrit l’argumentaire du congrès. « Plus participatives, ces modalités rendent l’utilisateur acteur de la production et de la circulation de l’information réinterrogeant par là ses façons de penser, d’agir et d’être. L’interaction avec les contenus, la personnalisation des informations et leur inscription sur les réseaux, les possibilités ouvertes par les traitements numériques, obligent à reconsidérer le concept d’information aussi bien dans sa nature que dans sa granularité. »
Le congrès pose la question de la place de ces objets dans l’école et de la posture pédagogique des professeurs documentalistes dans ce contexte. Il mettra en relation et communication les congressistes, professeurs documentaliste, et des intervenants venant de domaines pluriels (sociologues, cogniticiens, philosophes, spécialistes des média etc.). Il met aussi l’accent sur le rôle clé des professeurs documentalistes pour l’entrée dans l’univers numérique des établissements.
Le palmarès des villes les plus inégalitaires
Au palmarès des villes inégalitaires, Neuilly-sur-Seine obtient la palme, nous apprend le site Inegalites.fr. A Neuilly, le revenu mensuel des habitants oscille entre 975 et 10 392 euros (moyennes des déciles les plus faibles et les plus forts). Le rapport est de 1 à 10. Dans un autre genre, Roubaix affiche un écart de 1 à 210 ! Les 10% des habitants les plus pauvres ont un revenu mensuel de 10 € et les 10% les plus riches de 2022. Le revenu médian à Neuilly est de 3656 € mensuels. Il est de 786 à Roubaix. Apparemment ça n’a pas réussi aux habitants de Roubaix d’avoir comme président un ancien maire de Neuilly…
L’Ile-de-France teste l’Autolib
Paris et 45 communes d’Ile de France mettent en service le 5 décembre le système Autolib. Moyennant un abonnement annuel (12 euros par mois) et un paiement horaire (4 à 8 € la demi-heure) on peut emprunter dans 200 stations un véhicule électrique non polluant pour faire ses déplacements dans le coeur de l’agglomération. Autolib innove en devenant le premier service de location de véhicules en libre service et en développant un nouveau mode de transport non polluant en ville.
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