Par François Jarraud
Flash spécial 15h : Concours : Le ministère laisse tomber le CLES2
Ecole : L’UMP propose un programme de rupture..…
Echos de la Convention UMP
Les réactions syndicales
Vieux meubles
Ile-de-France : Réussite et mixité sociale sont convoquées au lycée l Forum PiL 2011 : Projets d’établissement l Retraite : Les enseignants payent le plan de rigueur l Professionnel : La mort programmée des préparations aux concours de PLP l Educatec Educatice : Inscrivez-vous l Derniers jours : Soutenez le Café et découvrez les secondes carrières.
La pauvreté frappe d’abord les jeunes l Les jeunes et le numérique.
Les Chroniques lycéennes redoublent l Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits.
Violences à l’école. Normes et professionnalité…
HDA : La bataille des pyramides l La chimie pensée autrement l Prix lycéen du livre de sciences économiques et sociales.
Flash spécial 15h : Concours : Le ministère laisse tomber le CLES2
A quelques jours des épreuves des concours d’enseignement, le ministère insinue que les candidats titulaires d’un master n’auront plus besoin de passer le CLES2. C’est ce qui découle d’une mention qui vient d’être ajoutée sur le site ministériel. « Selon les dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme du master, » le diplôme de master ne peut être délivré qu’après validation de l’aptitude à maîtriser une langue vivante étrangère. Les parcours types de formation comprennent des enseignements permettant aux étudiants d’acquérir cette aptitude « . Ainsi, dès lors que les candidats, titulaires d’un master, présentent un relevé de notes qui atteste de la validation de crédits dans une langue vivante étrangère, ils n’ont pas à justifier du CLES2 ». Ce certificat de langues a été considéré comme un des obstacles au recrutement des enseignants. En le supprimant, le ministère va dans le sens des recommandations du rapport Jolion.
La rubrique concours du ministère (en bas de page)
Ecole : L’UMP propose un programme de rupture
La droite veut reconstruire l’Ecole. Mort du collège unique, nouveau statut enseignant, chefs d’établissement aux pouvoirs renforcés, notation publique des établissements, les propositions de l’UMP pour l’éducation rompent nettement avec la tradition scolaire.
L’UMP réunit le 8 novembre sa Convention éducation et publie ses propositions de campagne pour les présidentielles de 2012 en matière d’éducation. Elles se déclinent autour de 4 points : la réforme des rythmes scolaires, celle du collège, le management scolaire et la réforme du statut des enseignants.
Auparavant vient le bilan. « Des résultats encourageants sont cependant déjà perceptibles », estime le document UMP en citant les évaluations de CE1 et de Cm2 qui montrent « une meilleure maîtrise des fondamentaux ». Il montre également « une augmentation sans précédent de la rémunération des jeunes enseignants », une hausse du pouvoir d’achat de tous grâce aux heures supplémentaires. Globalement « les moyens existent mais il faut les mettre là où on en a le plus besoin ».
Après avoir modifié les rythmes scolaires sous X Darcos, l’UMP propose de nouveaux rythmes en conformité avec les recommandations de l’Académie de médecine. Extension de deux semaines de l’année scolaire, sans qu’il soit fait mention d’une compensation, au primaire et au secondaire, semaine de 4 jours et demi au primaire, pause méridienne d’une heure et demi.
« Passer du collège unique au collège pour tous… S’il ne s’agit pas de remettre en cause le collège pour tous, il faut cependant l’adapter aux nouveaux besoins des élèves qui sont plus diversifiés qu’auparavant », écrit l’UMP. De fait il s’agit bien d’en enterrement du collège unique. D4une part l’UMP recommande d’expérimenter des collèges « par classes » en coupant le collège en deux niveaux (5-6ème et 3-4ème) institués dans des établissements différents. Ce système permettrait de mettre en place facilement un double examen d’entrée en 6ème et 4ème, les deux anciens paliers d’orientation seraient remis en place. A l’issue de la 5ème, une partie des jeunes pourraient être envoyés dans des classes de pré professionnalisation. « Dans le cadre de la réforme du collège, une diversification des voies serait permise, afin que chaque enfant puisse s’orienter dès l’âge de 14 ans vers une voie de réussite qui lui correspond ». Des classes « métiers études » seraient instituées ouvrant sur des CFA. C’est la fin du socle commun qu’annonce ce projet. L’expression est peu citée dans le document et parfois sans l’adjectif « commun »…
L’UMP propose une gestion manageriale des établissements. Les écoles primaires deviendraient des établissements. A la tête des établissements, le chef d’établissement embaucherait le personnel de son établissement. Il l’évaluerait. Enfin les résultats des évaluations nationales de chaque école et chaque collège seraient publiées. On aurait ainsi une mise en concurrence renforcée des établissements.
Enfin l’UMP propose une réforme du statut des enseignants du secondaire. « Il faut réfléchir à un nouveau statut des enseignants qui permette d’intégrer dans les missions des enseignants non seulement les cours mais l’accompagnement : tutorat, orientation, concertation. Cette redéfinition des missions pourrait aboutir à la création d’un nouveau corps qui concernerait les candidats à l’actuel CAPES et qui serait ouvert aux professeurs certifiés en exercice, sur la base du volontariat ». Sans toucher aux certifiés et encore moins aux agrégés, cette disposition les mettrait en extinction et on aurait une nouvelle catégorie d’enseignants probablement au temps de service passé à 24 heures (plus un tiers). Cette mesure permettrait d’économiser des milliers de postes. Dans le même souci, l’UMP entérine la fin de la scolarisation à 3 ans et pose la question du devenir du Cndp et du Cned appelés à se fondre dans une seule nouvelle structure.
Tous ces dispositifs ont été semés par Nicolas Sarkozy durant son quinquennat mais aboutissent à une rupture. L’UMP propose d’aller au bout des démarches et de mettre en place une école sans doute plus conforme aux principes libéraux que proche du modèle anglo-saxon. C’est la mise en concurrence des établissements qui devra assurer l’amélioration du système éducatif. C’est le chef d’établissement patron qui est seul responsable de bonne cote de sa maison. L’école semble passer du service public au service marchand.
Echos de la Convention UMP
C’est devant un public acquis et conquis que s’est tenue, ce mardi 8 novembre, au Théâtre Bobino, la convention éducation de l’UMP. Les mots d’ordre : personnalisation, autonomie, décloisonnement et confiance, sont répétés avec conviction par les participants successifs, très motivés, comme le disait une militante en sortant, pour « convaincre les français à faire le bon choix ». Un climat clairement pré-électoral, donc, dans lequel les critiques du programme du PS ont fusé, en contrepoint des projets forts de l’UMP : revoir les rythmes scolaires, la gestion des personnels enseignants (« on ne peut plus fonctionner avec des statuts de 1950! »), les relations avec l’entreprise, le développement de la professionnalisation précoce des élèves et le retour sur le collège unique, qui ne « correspond plus à la société d’aujourd’hui ».
Les réactions syndicales
« Rétrograde » pour Thierry Cadart (Sgen Cfdt). « Vrai projet radical » pour Christian Chevalier (Se-Unsa) que cela confirme dans son analyse d’une privatisation de l’Ecole. « Conception idéologique libérale » pour Sébastien Sihr du Snuipp. Le projet UMP a déjà les syndicats contre lui.
« Pour le coup l’arrivée de N Sarkozy a changé la vision de l’école de la droite », nous a déclaré Christian Chevalier, secrétaire général du se-Unsa. « Jusque là la droite s’adaptait à l’école républicaine. Elle a maintenant son propre projet » qu’elle veut mettre en place. Même s’il « n’est pas surpris car ces mesures s’inscrivent dans la logique des mesures déjà avancées », il souligne la rupture. « On n’est plus dans l’Ecole de la République. C4est l’école de la ségrégation ». C Chevalier attire par exemple l’attention sur le risque de déserts scolaires du fait de l’embauche des enseignants par les chefs d’établissement. « L’UMP a un vrai projet pour l’Ecole : l’Ecole de la concurrence. Ce n’est pas une école de la réussite de tous les élèves ».
Interrogé lui aussi, Thierry Cadart (Sgen Cfdt) voit dans cette mise en concurrence « une obsession idéologique,… une tentative d’importer dans le système éducatif les principes du management des entreprises ». Le Sgen qui est ouvert à l’évolution des missions des enseignants, appelle « à ce que le débat nécessaire ne prenne pas une forme caricaturale ».
Pour Sébastien Sihr (Snuipp Fsu), « la vision éducative de l’UMP c’est le chacun pour soi » et la mise en concurrence, nous confie-t-il. Avec les jardins d’éveil tous les parents par exemple n’auraient plus accès à l’éducation préélémentaire. Le syndicat est favorable à une évolution des missions des enseignants mais fustige un programme qui « fait l’impasse sur les dynamiques professionnelles qui fondent les réussites des élèves ». Il dénonce « une conception libérale de l’école ».
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L’Éditorial de Marcel Brun
Vieux meubles
Il est des vieux meubles, transmis de génération en génération, fondus dans le décor malgré les époussetages réguliers, qui font tellement partie de la famille qu’on n’imagine pas que leur valeur puisse faire débat. Jusqu’au jour où un visiteur plus ou moins délicat nous enjoint de nous en débarrasser.
Ainsi, « laïcité » : bien qu’elle se retrouve régulièrement encaustiquée pour lutter contre les sectes ou les religions trop voyantes, sa valeur intrinsèque n’empêcha pas les comparaisons présidentielles sur la valeur respective de l’instit et du curé.
De même, aujourd’hui, « service public » : pourtant paré de vertus amortissantes en temps de crise sociale, sa cote est aujourd’hui si basse que son nom même semble devenu tabou chez nos édiles. Ne subsistent du flot des « éléments de langage » que des entités pléthoriques promptes à se mettre en grève pour défendre leur corporation, qu’il est urgent de réduire à la minceur ou de vendre au plus offrant : il n’est de bon service public que privé. Mêmes principes que pour ces entreprises dont la valeur boursière grimpe à la moindre annonce de licenciement : après tout, si le but premier est d’être bien compris, et donc bien noté, par les Agences désormais investies de cette charge suprême, il est capital pour les gouvernants de s’adresser à elles dans un langage qui leur soit familier.
Et c’est ici, peut-être, qu’une difficulté pointe le bout de son nez : comment faire pour que le point de vue des citoyens rejoigne celui des Agences de notation ? Qu’ils se mettent enfin à désirer le châtiment promis aux cigales, quand bien même ils n’auraient que peu de responsabilité dans les ravages des criquets de la finance ? Il faut impérativement mettre de l’emphase dans les discours et mettre en place les ressorts de la tragédie (grecque ?) : quoi que vous fassiez, vous n’échapperez pas à votre destin de fourmi. « Vous verrez que vous vous sentirez mieux après la purge » précise le ministre à ses ouailles, à moins qu’il ne cède à la franchise : « Vous ne faites pas partie de nos préoccupations majeures »…
Alors faut-il mettre à la Corbeille les vieux meubles du modèle social français hérités du programme de la Libération ? Les remplacer par « Ikéa pour tous, et Roche-Bobois pour les plus méritants ? » Remplacer enfin dans le lexique « Solidarité, égalité de traitement, usager, citoyens » par « mérite, client et actionnaire » ? A quand un débat sur les vieux meubles dans la Présidentielle ?
Marcel Brun
Ile-de-France : Réussite et mixité sociale sont convoquées au lycée
C’est un plan d’investissement pour dix ans qu’Henriette Zoughebi, vice-présidente du conseil régionale d’Ile-de-France en charge des lycées, a présenté le 8 novembre. La région donne un nouvel élan et un cap à sa politique de développement des lycées. La réussite pour tous passe par un effort de mixité sociale dans une région où les écarts sociaux et scolaires se sont fortement accrus. Un programme ambitieux pour les dix années à venir qui pose la question des relations avec les représentants de l’Etat. Une façon d’anticiper sur un changement de politique nationale ?
Forum PiL 2011 : Projets d’établissement
Près de 100 établissements scolaires présentent un projet « innovant » au forum Partners in Learning de Washington. Dans les 2 exemples ci-dessous, l’innovation réside bien moins dans l’utilisation des nouvelles technologies que dans la qualité d’une réflexion approfondie qui a conduit à un projet cohérent où chacun trouve sa place.
Lisez le reportage envoyé de Washington
Retraite : Les enseignants payent le plan de rigueur
Quel impact sur leurs retraites le plan de rigueur gouvernemental va-t-il avoir ? Le Snuipp s’est livré au calcul. « Un collègue ayant 15 ans de services actifs (services d’instituteurs par ex.), né le 1er janvier 1957, pouvait partir, après la réforme de 2010, le 1er septembre 2012. Avec les nouvelles annonces de Fillon, il ne pourra plus partir que le 1er septembre 2013 car il lui faudra un mois de plus et terminer l’année scolaire », écrit le Snuipp. L’impact est fort également sur le montant de la retraite. « Une collègue, ayant 15 ans des services actifs, née le 1er avril 1957 voit l’année d’ouverture de ses droits reportée de 2012 à 2013″. Au final elle subit une baisse de 3% du montant de sa pension.
Professionnel : La mort programmée des préparations aux concours de PLP
« Alors que la réforme de la « Masterisation » entre dans sa 2ème année d’application, les conséquences sur la formation et le recrutement des futurs professeurs de l’enseignement professionnel (PLP) sont catastrophiques », écrit le Snuep Fsu. « En cette rentrée, nous avons été alertés de la fermeture de nombreuses préparations aux concours CAPLP adossées ou non à des masters 1 et 2. Partout sur le territoire et dans l’ensemble des formations proposées pour les préparations aux concours PLP, nous assistons à un effondrement du nombre d’étudiants et ce, malgré l’investissement des IUFM dans l’élaboration de maquettes de master pour les concours PLP ».
Educatec Educatice : Inscrivez-vous
Du 23 au 25 novembre, le Salon Educatec / Educatice est le rendez-vous des professionnels de l’éducation. Parmi les nombreuses conférences et démonstrations qui auront lieu, signalons le 23 novembre la conférence sur les jeux sérieux organisée par el Café avec des praticiens du jeu en classe (9h30); la conférence sur les TBI et les ardoises tactiles organisée par le ministère à 14h et celle sur la recherche sur les TICE à 15h45.
Le jeudi 24 s’ouvre à 9h30 sur une conférence du ministère sur l’éducation au numérique suivie à 15h45 de la seconde conférence du Café sur les outils mobiles dans la classe avec là aussi des enseignants de terrain. Le vendredi 24 Educatec se clôt sur la conférence sur l’éducation au numérique organisée par JM Fourgous en présence du ministre de l’enseignement supérieur.
Les bonnes raisons de visiter Educatec Educatice
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La critique de l’ouvrage de Rémi Boyer
La pauvreté frappe d’abord les jeunes
« Les jeunes subissent de plein fouet la crise économique et sociale, ils sont plus diplômés, plus qualifiés que les générations précédentes mais paradoxalement plus précaires », écrit le Secours catholique qui publie ces statistiques d’activité. « Ils cumulent tous les risques et toutes les difficultés. Ils devraient bénéficier d’un certain nombre de droits (formation, emploi, santé, logement) mais ce n’est pas le cas. L’Etat est globalement peu présent à leurs côtés. Ainsi, 30% des jeunes accueillis par le Secours Catholique sont sans aucune ressource, 36% en logement précaire, et + de 40% sont au chômage… Enfin, une préoccupation majeure et centrale se dégage chez les jeunes : l’emploi. Dans le cadre d’un enquête spécifique menée en mars-avril 2011 auprès de 1000 jeunes, à la question « qu’est ce que vous souhaitez le plus dans l’avenir ? » : 42% souhaitent avant tout trouver du travail ».
Le rapport du Secours Catholique
Les jeunes et le numérique
Que pensent les 17-17 ans du numérique ? L’Inria a initié avec TNS SOFRES et en partenariat avec TF1News, Metro et France Inter une grande enquête barométrique qui aborde également les autres classes d’âge. Les jeunes jugent positivement l’usage des TIC pour l’enseignement ou celui d’Internet pour la transmission des connaissances. Huit jeunes sur dix jugent Internet et leur téléphone portable indispensables.Près de un sur deux ne peut vivre sans son réseau social.
Les Chroniques lycéennes redoublent
Pour la 11ème année, les Chroniques lycéennes invitent les jeunes à se transformer en critiques musicaux. Le principe est simple : à partir d’une sélection de 20 titres de la nouvelle chanson francophone, réunis sur un CD, les lycéens, accompagnés de leurs enseignants, sont invités à rédiger des chroniques ou critiques musicales, dont les plus pertinentes sont publiées dans un supplément de la revue Les Inrockuptibles. Le concours est ouvert aux lycéens (généraux, technologiques et professionnels).
Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits
1001 nuits vous attendent pour ce nouveau concours qui s’adresse aux classes maternelles, élémentaires et spécialisées… Organisé par le Snuipp, en partenariat avec la BNF, le Café pédagogique, l’Ecole des loisirs, la Ligue de l’enseignement et les villes de Paris et Lyon, l’inscription au concours est ouverte jusqu’au 30 novembre.
Chacun connaît l’histoire de Shéhérazade, fille du grand vizir, qui raconte chaque nuit au sultan, son époux, une histoire dont la suite est toujours reportée au lendemain : c’est le moyen qu’elle a trouvé pour sauver sa vie. Au bout de mille et une nuits, le sultan finit par tomber amoureux… Pour quelle raison le héros que vous imaginerez, devra-t-il tenir en haleine son public pendant des nuits entières ? Comment tissera-t-il son récit, imbriquant plusieurs contes connus ou inventés ?
A vous d’imaginer ce héros, son histoire et d’écrire pour lui cette nouvelle légende. La nuit, l’univers oriental seront des points d’appui pour votre création . Livre objet, livre en accordéon, livre à pop-up, livre accompagné d’un CD-rom ou d’un site Web, livre jeu…la création finale sera envoyée au Snuipp pour le 19 mars.
Un séjour en classe découverte dans un centre de la Ligue de l’Enseignement, des caméras numériques, des appareils photo numériques, de nombreux lots de livres récompenseront les projets les plus réussis. Des ressources seront mises à disposition dans quelques semaines sur le site de la BnF et sur celui du SNUipp.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Violences à l’école. Normes et professionnalité
« La question des violences à l’école est plus que jamais mise à l’agenda – médiatique, scientifique et politique. Au-delà de l’évidente actualité du sujet, le colloque se propose d’en interroger les fondements normatifs et la « construction sociale » ». Organisé par les laboratoires RECIFES et EMA, avec la CDIUFM et le GERN, le colloque international « Violences à l’école » se tiendra les 14 et 15 décembre 2011 à Arras. Il s’organise autour de 4 axes thématiques : La violence à l’école, du problème social à l’objet scientifique : questions épistémologiques et méthodologiques; tensions, sociabilités, savoirs et expériences scolaires; victimation, expérience professionnelle et souffrance au travail; prévention de la violence, « best practices » et modèles de professionnalité. Parmi les intervenants E Debarbieux, C Carra, E Preirat, C Blanchard Laville etc.
HDA : La bataille des pyramides
Le célèbre tableau de Lejeune fait l’objet d’une animation sur le site Histoire-image. C’est l’occasion de rappeler la grande qualité de ce site qui permet un apprentissage de l’oeil et qui guide le novice dans la découverte des oeuvres.
La chimie pensée autrement
« La Joconde a moins de secrets. L’étude de la Joconde et d’autres tableaux a permis de réaliser que Léonard De Vinci avait également réalisé un véritable travail de chimiste ». C’est une des petites vidéos du site sur la chimie du CNRS. Ces films courts « Une chimie pensée autrement » donne la parole aux scientifiques et abordent des questions scientifiques sous un angle fort prenant. A partir du 8 novembre 2011 et pendant quatre semaines, chaque mardi, cinq nouveaux épisodes seront à découvrir en ligne ou à télécharger.
Prix lycéen du livre de sciences économiques et sociales
Pour son 10ème anniversaire, le Prix lycéen du livre de sciences économiques et sociales organise une fête et un colloque à Paris. Fondé par l’Apses avec le soutien d’Alternatives économiques et de Liens socio, le prix a survécu à tout y compris l’invention d’ un autre prix par Luc Chatel.
Mardi 15 novembre 2011aura lieu la remise du prix. Les 250 élève sprésents pourront rencontrer Christian Baudelot, Luc Bronner, Christian Chavagneux etc.
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