Par François Jarraud
Peut-on mobiliser les élèves sur l’orthographe ?
La démocratie, même sociale, ne nécessite-t-elle pas des rituels collectifs ?
Précaires : Un Livre Noir pour sortir de l’anonymat l Vous avez dit liberté pédagogique ? l L’aide aux futurs enseignants étendue aux étudiants en master 1 en alternance l Echanges et formations à l’étranger l Concours : Les résultats des concours 2011 l Chatel tacle le Sénat l L’Usep défend les conseillers pédagogiques l Le ministère épinglé pour ses études l Educatec Educatice : Inscrivez-vous l Rentrée difficile en Côte d’Ivoire l Etats-unis : Les évaluations montrent peu de progrès
Du producteur à l’assiette des collégiens : une politique ambitieuse de la restauration scolaire l La ruralité pèse sur l’orientation des jeunes ruraux
Sortir : Un siècle d’écrivains l GeoTweet : Un projet pour donner le goût d’apprendre
Ecole, formation, territoires l Les Journées de Larrazet…
Initiadroit lance la « Coupe nationale des élèves citoyens ».
Histoire : L’actualité de la 2nde Guerre mondiale sur le web l Anglais : Good Question ! l EPS : L’aérobie et le step avec C Portelance
Peut-on mobiliser les élèves sur l’orthographe ?
Peut-on apprendre l’orthographe autrement ? C’est le pari du petit livre de Dominique Senore. Un ouvrage doublement intelligent puisqu’il amène à revoir l’enseignement de l’orthographe et qu’il nous y invite à travers une démarche réflexive, tout en allers et retours.
S’il est un enseignement sous pression dans le système éducatif français, c’est bien l’orthographe. La pression est double. Il y a celle de la société qui a fait de l’orthographe une norme sociale, au point de veiller à ce que les ingénieurs qui appartiendront aux classes supérieures la maitrisent. Il y a la pression des nouveaux programmes du primaire qui prétendent l’enseigner à leur façon, c’est à dire par le par coeur et l’exercice répétitif.
Or l’hypothèse de Dominique Senore c’est qu’on ne peut enseigner l’orthographe qu’en mobilisant et en intéressant les élèves. Mais comment les intéresser à quelque chose d’aussi normatif et associé à des épisodes peu sympathiques ? Il faut que l’orthographe serve et qu’elle devienne un savoir construit.
Pour faire passer le message, D Senore propose un parcours original. On part de séquences pédagogiques réalisées par des professeurs des écoles. Un exercice de toilettage de texte, une dictée à cibles, un exercice de lettre cachée par exemple. Ces pratiques pédagogiques, qui lient toutes orthographe et pratique de l’écriture, est confrontée à une analyse menée par D Senore. « Les élèves ne peuvent comprendre l’intérêt et le sens de l’orthographe qu’à travers une pratique régulière de l’écriture dans laquelle cette discipline prendra sa place », nous dit-il. « Elle sera comprise alors comme un ensemble de connaissances sur la langue nécessaire pour écrire plutôt que comme une série de contraintes à respecter pour satisfaire à une norme ».
Toute la seconde partie de l’ouvrage consiste en regards croisés sur cet enseignement. Regards d’écrivains, mais surtout de chercheurs. JP Sautot montre que « si les règles du français sont cloisonnées et arbitraires, les élèves ne peuvent pas construire un système rationnel et cohérent ». C. Chabrun, G. Médioni interviennent à leur tour. C’est peut-être Danièle Cogis, une spécialiste de l’orthographe, qui théorise l’apport de cet ouvrage. Elle montre comment les instructions officielles de 2008 ont chassé la réflexion de l’apprentissage de l’orthographe. »Maitres et élèves sont piégés par la pensée unique qui veut régir l’enseignement de l’orthographe au nom de problèmes réels mais dont l’analyse est un peu courte ».
Car pour elle, « une autre voie est possible » : s’intéresser aux processus de conceptualisation de l’orthographe. « La tâche de l’enseignant est d’accompagner les élèves dans un processus de transformations cognitives. On peut agir non pas en répétant les mêmes leçons exercices mais à travers des situations didactiques où la réflexion de l’élève est fortement sollicitée au niveau où les obstacles se situent ». Et pour cela il faut conduire les élèves vers « le pouvoir d’écrire ». Pour elle l’orthographe est « à la croisée des chemins. La répétition des règles, des leçons, des exercices, des dictées bien que jugées peu efficaces était le seul moyen connu pour faire apprendre l’orthographe avec sa version moderne la remédiation. Mais c’est d’apprentissage qu’il est question ».
L’ouvrage de D Senore ramène l’orthographe à la table des apprentissages raisonnés et construits. Et il le fait en nous invitant à construire nous-mêmes nos pratiques en confrontant séquences, analyses de pratiques et analyses théoriques et critiques. Pour apprendre l’orthographe, il invite à faire le pari de l’intelligence. A enseigner.
Dominique Senore, Mobiliser les élèves sur l’orthographe. Pratiques et repères pédagogiques, Chronique sociale, 2011, 89 pages.
Sur le Café, orthographe à qui la faute ?
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L’Éditorial de Jean-Louis Auduc
La démocratie, même sociale, ne nécessite-t-elle pas des rituels collectifs ?
La chute du nombre de votants aux élections professionnelles enseignantes, un tiers de votants en moins par rapport aux élections de 2008, doit, au-delà de la nécessaire interrogation sur un éloignement des préoccupations quotidiennes des personnels de la part des organisations syndicales, nous amener à réfléchir au rituel démocratique.
Le rituel démocratique tel qu’il s’est imposé à travers deux siècles en France et dans le monde, c’est un rituel collectif caractérisé par une urne, un bureau de vote, des personnes pour le tenir, une queue ( les bons jours !) de votants… Ce rituel collectif vécu pour la première fois dans certains pays cette année, il a sans doute été pour beaucoup dans le succès des primaires socialistes où loin d’être un vote mécanisée isolée, on se retrouvait pour voter dans un rituel où l’on partageait quelques chose avec d’autres, où la notion de collectif se ressourçait… Ce rituel démocratique n’est-il pas aussi essentiel pour la démocratie sociale où la notion de partage et de collectif doit avoir du sens ?
La caricature du vote électronique comme seul mode d’expression aux élections professionnelles enseignantes, avec ses contraintes cauchemardesques d’identifiant, de bonne version de « java script », de barrières électroniques capricieuses, a montré toutes ses limites. Au-delà de la multitude de témoignages d’enseignants mis dans l’impossibilité de voter, est-ce conforme à l’image d’une fonction publique éducatrice éthique et responsable de mettre au rencart tout rituel collectif pour privilégier l’atomisation et l’isolement des personnels comme s’il fallait faire disparaître tout rappel d’un sentiment commun d’appartenance ?
Les enseignants ont un rôle de formateur civique quelle que soit leur discipline. Leurs attitudes, leur comportement comme le rappelle la circulaire du 1er août 2011 « ont valeur d’exemplarité » . Les mêmes rituels collectifs démocratiques ne doivent – ils pas exister pour les élections des délégués élèves, des délégués parents dans les différentes instances comme pour les élections professionnelles enseignantes ? La formation civique ne passe-t-elle pas, qu’on le veuille ou non par des rituels collectifs qui peuvent faire vivre la notion de partager en commun des idéaux, des valeurs, des moments….?
La modernité ne veut pas toujours dire plus de démocratie… Pour élargir la question des rituels, une société qui abandonne tout rituel collectif, non seulement dans le domaine civique, mais également dans celui de la construction progressive de la personnalité, joue-t-elle son rôle ? On a assisté depuis 20 ans à la disparition de tous rituels collectifs d’intégration à un moment donné de la vie et le flou règne aujourd’hui de11/ 12 à 25 ans entre la sortie de l’enfance et l’entrée dans l’âge adulte, ce qui, la nature ayant horreur du vide, laisse le champ libre à des processus d’intégration réalisés dans le cadre de « bandes », de divers groupes, voire par des sectes ou des intégrismes religieux.
Si l’on veut éviter que le groupe, la bande, la communauté ne soit le seul élément initiatique repérable , ne faut-il pas dans ce domaine là aussi, rétablir des rituels d’intégration collectifs, par exemple pour marquer la sortie de l’enfance et l’entrée dans l’ère de la responsabilisation (13 ans est juridiquement en France ce moment); pour marquer l’entrée dans l’âge adulte, ce moment décisif de rupture que représente « être majeur » avec les droits et obligations que cela représente. En effet, la construction de références communes, d’un sentiment commun d’appartenance à une société ne passe-t-elle également obligatoirement par des rituels collectifs ?
Jean-Louis Auduc
Précaires : Un Livre Noir pour sortir de l’anonymat
Appelons-le Lionel. Et disons qu’il travaille dans l’académie de Caen. Lionel est un des 25 000 enseignants précaires employés par l’Education nationale. Un anonyme qui se distingue des autres par la publication sur son blog du « Livre noir des non-titulaires de l’Education nationale ». Si l’on considère qu’une administration doit être évaluée au regard de la façon dont elle traite les plus faibles de ses administrés, qu’il est question de revenir sur le statut des enseignants, alors ceux-ci ont tout intérêt à observer comment sont traités les précaires. Et à les aider à changer les choses.
Parce que les témoignages qui composent le Livre noir sont proprement scandaleux. » Qui sommes-nous donc? Question existentielle pour dissimuler une vraie humiliation de devoir faire un job en lieu et place d’un prof et être traitée comme une quantité ultra-négligeable », explique le premier témoignage. » Contractuel depuis 13 ans, en tant que professeur de catégorie 1, peut-on me dire si, dans mon salaire, on devrait tenir compte de mon ancienneté (car mon indice n’a jamais bougé depuis 13 ans) ? » affirme un témoignage voisin. Mais il faut lire ce Livre pour voir ce que signifie la précarité.
Lisez l’entretien avec Lionel et le Livre noir
Vous avez dit liberté pédagogique ?
Si Bernard Collot pourfend la liberté pédagogique c’est pour défendre l’idée d ‘une école où chacun aurait sa liberté…
Je vais faire dresser les cheveux à tous les collègues, en particulier à mes collègues amis : je dénonce la liberté pédagogique ! « Comment peux-tu dire cela ? Toi qui as pu faire l’impensable dans ton école ! ». Non seulement l’attachement à la liberté pédagogique est unanime dans le monde enseignant, mais en plus elle a été acceptée par tous les gouvernements de gauche ou de droite et elle a même été gravée dans le marbre par un des ministres les plus réactionnaires. C’est devenu « no problem ».
Lisez la suite de la tribune de B Collot
L’aide aux futurs enseignants étendue aux étudiants en master 1 en alternance
Une circulaire publiée au B.O. du 3 novembre définit les critères d’attribution de « l’aide spécifique aux étudiants se destinant au métier d’enseignant ». Peuvent bénéficier de cette aide, qui varie de 700 à 2500 €, des étudiants pouvant être recrutés comme fonctionnaire enseignant, se destinant au métier et inscrits en M2. Exceptionnellement les étudiants en master 1 en alternance sont éligibles au dispositif d’aide. Un contingent de 10 000 aides est prévue, ventilée par académie (593 pour Créteil par exemple). Ces aides tentent de répondre à une critique portée sur la masterisation : en augmentant la durée des études elle a écarté les candidats d’origine populaire.
Echanges et formations à l’étranger
A quelle condition peut-on partir enseigner à l’étranger ? Une note de service publiée au B.O? du 3 novembre récapitule les dispositifs existants et décrit les conditions d’accès. Il s’agit des échanges franco-allemands d’enseignants, des stages de perfectionnement des professeurs de langues, des échanges franco-québécois ou franco – américains, du séjour en Louisiane d’enseignants des premier et second degré.
Concours : Les résultats des concours 2011
Quel a été le pourcentage de reçus aux concours 2011 dans ma discipline ou dans mon département ? Le portail des IUFM donne les résultats détaillés des concours 2011.
Chatel tacle le Sénat
La proposition de loi de la sénatrice Françoise Cartron rendant obligatoire la scolarisation à 3 ans n’a pas été discutée le 3 novembre au Sénat. Luc Chatel a utilisé l’article 40 de la constitution qui interdit les propositions de loi qui entraînent des dépenses supplémentaires pour l’Etat. « La proposition de loi entraînerait la scolarisation de 700 à 750 000 élèves de plus, ce qui entraînerait une charge de 1,3 milliard d’euros, elle est donc inconstitutionnelle », a déclaré Luc Chatel. Il y a peu de chances que la commission des finances du Sénat partage cet avis et que la Haute Assemblée accepte de se voir départie de son initiative législative.
L’Usep défend les conseillers pédagogiques
« Les prévisions qui commencent à poindre, concernant le devenir des CPC et CPD, ne peuvent ainsi laisser l’USEP indifférente. » Selon l’Usep les postes de conseillers pédagogiques sont menacés dès la rentrée , les conseillers devant être réaffectés devant élèves. L’usep rappelle que « l’engagement de ces acteurs dans la vie même de l’USEP a toujours été source de succès ».
Le ministère épinglé pour ses études
Selon l’AFP, des syndicats de l’Insee et de l’éducation nationale, regroupés dans le collectif Interstat, ont dénoncé le 3 novembre « la rétention d’information » et des études « sujettes à caution » dans ce ministère. Ces propos visent les évaluations réalisées en Ce1 et Cm2 qui ont été également épinglées par le HCE. Des études sur le ratio élèves / classes ou sur le nombre d’enseignants seraient bloquées pour des raisons faciles à comprendre.
Sur les évaluations de CE1 CM2
Du coût de l’éducation aux coups du ministère
Educatec Educatice : Inscrivez-vous
Du 23 au 25 novembre, le Salon Educatec / Educatice est le rendez-vous des professionnels de l’éducation. Parmi les nombreuses conférences et démonstrations qui auront lieu, signalons le 23 novembre la conférence sur les jeux sérieux organisée par el Café avec des praticiens du jeu en classe (9h30); la conférence sur les TBI et les ardoises tactiles organisée par le ministère à 14h et celle sur la recherche sur les TICE à 15h45.
Le jeudi 24 s’ouvre à 9h30 sur une conférence du ministère sur l’éducation au numérique suivie à 15h45 de la seconde conférence du Café sur les outils mobiles dans la classe avec là aussi des enseignants de terrain. Le vendredi 24 Educatec se clôt sur la conférence sur l’éducation au numérique organisée par JM Fourgous en présence du ministre de l’enseignement supérieur.
Les bonnes raisons de visiter Educatec Educatice
Rentrée difficile en Côte d’Ivoire
Selon l’IRIN, la rentrée scolaire, qui a lieu fin octobre, se fait lentement en Côte d’Ivoire. Durant les troubles politiques près de la moitié des enfants ont été affectés soit que leur école ait fermée soit qu’ils aient été obligés de fuir avec leurs parents. A Abidjan, la moitié des élèves manque à l’appel. Dans l’ouest du pays des écoles sont encore fermées.
Etats-unis : Les évaluations montrent peu de progrès
Les résultats des évaluations nationales de cm1 et 4ème viennent d’être publiées. Elles montrent de légers progrès (1 point) en maths et une stabilité en cm1 en lecture. L’écart entre « hispaniques » et « blancs » s’est un peu réduit. Celui entre « noirs » et « blancs » (rappelons que ce sont des catégories officielles aux Etats-Unis) n’a pas changé. Depuis la mise en place de ces évaluations, qui pilotent les aides fédérales, de gros progrès avaient été faits pour réduire ces inégalités.
Du producteur à l’assiette des collégiens : une politique ambitieuse de la restauration scolaire
« L’enjeu sanitaire de la restauration scolaire est évident », nous dit Mathieu Hanotin, vice-président du Conseil général de Seine-Saint-Denis en charge de l’éducation. Alors qu’une norme AFNOR est maintenant proposée aux cantines du secondaire, M Hanotin porte le débat sur le terrain de la valorisation des productions agricoles. » Ce volume important fait de la restauration scolaire un formidable outil pour transformer en profondeur les modes de production et de distribution des produits agricoles ».
La ruralité pèse sur l’orientation des jeunes ruraux
« Les parcours scolaires des jeunes ruraux se distinguent de ceux des urbains par des études moins longues, une préférence marquée pour le professionnel, des ambitions scolaires plus réduites. Ces disparités s’expliquent par l’environnement socioéconomique et la faiblesse de l’offre de formation en zone rurale », écrit le Cereq dans un récent numéro de sa revue Bref (n°292). Elle étudie le devenir des jeunes ruraux en s’appuyant particulièrement sur le cas normand. « Malgré des résultats scolaires équivalents à ceux observés en milieu urbain – voire meilleurs pour les classes uniques – les élèves ruraux connaissaient des difficultés d’adaptation au collège et au lycée. Ensuite, ils font preuve d’aspirations plus modestes en termes de poursuite d’études et de projets de métier », relève le Cereq.
L’effet territoire. « Outre les facteurs déterminants que sont les performances scolaires et l’ascendance familiale, un effet du territoire demeure qui n’est pas imputable à sa morphologie sociale. Ainsi, à origine sociale et résultats scolaires égaux, la confiance accordée aux diplômes professionnels du secondaire est bien plus affirmée dans les zones rurales que dans les grandes villes… La préférence pour les formations professionnelles courtes dans les zones rurales va de pair avec un taux moins élevé de poursuites d’études post-bac. Les jeunes ruraux ne se voient pas entreprendre des études de longue durée : l’âge considéré comme souhaitable pour arrêter les études augmente avec la taille de la commune de résidence. »
L’offre de formation est aussi différente des zones urbaines. En Basse Normandie, selon le Céreq, « 36 % des 150 collèges publics enregistrent moins de 300 élèves contre 18,4 % au niveau national. L’offre de formation est en conséquence moins diversifiée, et les choix d’options au collège plus réduits. Les options sportives ou artistiques, ou encore les langues rares sont quasiment inexistantes dans l’espace rural régional. » Le Céreq demande donc une attention particulière à l’orientation de ces jeunes et souhaite que l’économie durable leur ouvre de nouvelles perspectives.
Sortir : Un siècle d’écrivains
Plus que quelques jours pour découvrir cette exposition. Gide, Claudel, Apollinaire, Aragon, Cocteau, Pirandello,Hemingway, Simenon, Yourcenar, Camus, Duras, Genet, Céline, Sarraute, Ionesco, Kundera ? Quel lien unit ces écrivains ? L’exposition » Portraits pour un siècle Gallimard. D’un écrivain à l’autre » fait revivre ces écrivains qui ont marqué le XXème siècle. A la Bibliothèque historique de Paris, du 4 octobre au 27 novembre 2011, elle clôture les festivités du centenaire de la maison d’édition. Les enseignants et leurs élèves, accueillis gratuitement sur réservation, y sont les bienvenus.
GeoTweet : Un projet pour donner le goût d’apprendre
« Les élèves sont ravis d’un projet qui leur permet de nouveau d‘ouvrir leurs réseaux et de fait d’ouvrir la classe à d’autres tweeteurs, d’autres espaces, d’autres univers ». En terminale professionnelle, Laurence Juin utilise à nouveau tweeter comme support pédagogique dans un travail à vocation géographique (découverte d’ un espace virtuel) et d’expression française. Un projet original à suivre…
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Ecole, formation, territoires
« Peut-on construire une vie plus conviviale et solidaire à partir de l’école, la formation et les territoires ? » Les 16 et 17 novembre, l’IREA organise un grand colloque sur ce thème à la croisée des acteurs de l’Ecole. » A elle seule l’école peut-elle répondre aux besoins de la population d’une manière égalitaire et équitable ? Comment peut-elle lutter contre l’exclusion notamment de ceux qui souffrent de ne pas être reconnus ? La formation lutte-t-elle efficacement contre les fractures sociales qui soulignent la crise profonde de notre modèle économique ? Les territoires sont-ils capables de faire progresser le « vivre ensemble » ? Quels rôles les territoires peuvent-ils jouer pour une plus grande cohésion sociale ? » On notera particulièrement, le 16, deux tables rondes sur les établissements scolairs et « les élèves font-ils société ». Parmi les intervenants : A Barrère, JP Delahaye, JY Langanay, JY Rochex, MA Hugon, M Douaire, F Lorcerie etc.
Les Journées de Larrazet
Les 5 et 6 novembre cette petite commune du Tarn et Garonne accueille des grandes Journées consacrées à l’éducation. Sur le thème « Réfléchir la juste voie pour l’école », les Journées accueillent Anne Barrère, Daniel Favre, Bertrand Ogilvie sur l’enseignement aujourd’hui. JF Mattei, J Bernardin réfléchiront à cette « juste voie » accompagnés d’enseignants et de représentants des parents. Le Café y sera…
Initiadroit lance la « Coupe nationale des élèves citoyens »
La remise de la première Coupe, en 2010, avait été un événement agité, populaire et sympathique. Pourtant la Coupe est un concours de « compositions » adressé aux classes des collèges et des lycées et qui a plutôt vocation élitiste. Cette année le thème retenu est celui des rapports entre le droit et Internet. Vous avez jusqu’au 3 janvier pour inscrire votre classe. Initiadroit est une association crée par des avocats pour sensibiliser les jeunes aux problématiques et aux métiers du droit. Elle intervient de façon très opportune dans les classes.
Histoire : L’actualité de la 2nde Guerre mondiale sur le web
« La Deuxième guerre mondiale occupe une bonne partie de l’actualité récente émargeant à ma veille éditoriale », écrit Lyonel Kaufmann dans sa tribune mensuelle. « Le rythme ne manquera pas de s’accélérer plus on s’approchera des futurs opérations de commémorations de 2014-2015. »
Lisez la suite de la tribune du Café mensuel
Anglais : Good Question !
Comment développer l’aisance à l’oral ? Comment corriger autrement ? Que faire face à des élèves muets ? Comment aborder les 5 premières minutes ? Marion Tamano partage son expérience sur son blog. A découvrir…
EPS : L’aérobie et le step avec C Portelance
Ce mois-ci, le café pédagogique traverse l’Atlantique pour rencontrer Claudine Portelance, Professeur d’Education physique au Cégep régional de Lanaudière à l’Assomption au Québec. Associée à Monique Messier et au CCDMD, elle est à l’origine du site « Aérobix », une véritable bible pour aborder l’aérobie et le step dans le cadre de l’enseignement de l’éducation physique. En témoignent : les 163 fiches mouvements, des documents théoriques, des exemples d’exercices et de chorégraphies
Découvrez l’entretien avec C Portelance
le Cafe
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