La fraude électronique, une préoccupation commune
aux trésoriers et aux DSI
La fraude électronique, combien de divisions ? S’il n’est pas souhaitable de céder à la paranoïa, mieux vaut avoir en tête quelques chiffres et faits avérés. La fraude électronique a principalement pour objectif de détourner de l’argent au profit des pirates. Le mythe du hacker « Robin des Bois » a bien vécu. Année après année, malgré une communication rassurante des établissements financiers, les statistiques traduisent une hausse constante des montants détournés. Entre 2006 et 2009 par exemple, le Ministère de l’Intérieur français a relevé une augmentation annuelle moyenne de 38% pour l’usage frauduleux des cartes de crédit et de 58% pour la cybercriminalité en général. Pour cela, les moyens de détournement se diversifient : après les spams nigérians des années 2000, le phishing pour récupérer des données confidentielles, la mode est à l’usurpation d’identité numérique, permettant de réaliser des opérations frauduleuses à la place de la personne ou de l’entreprise légitime. Selon le Credoc, plus de la moitié des personnes usurpées en France, ont fait l’objet de prélèvements de fonds sur leurs comptes bancaires. Comme avec les portes blindées de nos appartements, il n’existe pas de protection absolue contre les tentatives d’intrusion. Comme avec les portes blindées de nos appartements, il est important de n’être ni la plus facile, ni la plus évidente des victimes. Plus de 80% des fraudes ont une origine interne, consciente ou pas.
http://www.cfo-news.com/La-Fraude-electronique-une-preoccupation-commune
Évaluation des fournisseurs: les bases objectives
d’une collaboration
Instaurer une relation de sous-traitance sur des bases saines est souvent difficile. Les intérêts de chaque acteur de la relation sont théoriquement établis sur un rapport « gagnant-gagnant » trop souvent transformés en rapports de force. La part croissante des achats et de la sous-traitance doit pousser l’acheteur en particulier à une vigilance accrue. Dans un contexte où la concurrence est forte, la performance objective de l’acte d’achat est un gage de rentabilité pour l’entreprise.
http://portail-des-pme.fr/reseaux-professionnels/2407-evaluation-fournisseurs-les-bases
Régime micro : les plafonds de chiffre d’affaires en
2012
Les nouveaux seuils de chiffre d’affaires pour bénéficier de la franchise de TVA et du RSI (régime simplifié d’imposition) en 2012 sont désormais connus. Ils doivent encore être validés par les députés et les sénateurs dans le cadre du projet de Loi de finances pour 2012.
http://lentreprise.lexpress.fr/impots-taxes-entreprise/regime-micro-entreprise
Les PME et les ETI seraient les premières victimes
d’une restriction du crédit bancaire
Après les économistes et les organisations patronales, c’est au tour des réseaux consulaires de s’alarmer de la fragilité du financement à long terme des PME et des ETI non cotées. Une question qui se pose avec d’autant plus d’acuité qu’un durcissement brutal du crédit bancaire est envisageable. «Il y a une réelle urgence à trouver des solutions. Les banques sont sous pression, fragilisées par la crise de la dette souveraine. Elles pourraient durcir l’accès au crédit», explique Cécile André-Leruste, associée chez Roland Berger, élue de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP). Dans ce contexte, elle dresse dans une étude que La Tribune dévoile en exclusivité un tableau plutôt pessimiste de la situation présente des entreprises en raison de leur structure de financement. «Les PME-ETI sont structurellement dépendantes du financement bancaire aussi bien à court terme qu’à long terme. La baisse du taux d’autofinancement des entreprises enclenché pendant les années 1990, conjuguée à la faiblesse des financements alternatifs par les marchés et les acteurs du capital-investissement, accentuent cette dépendance», avance-t-elle. Les évolutions du cadre prudentiel des banques et des assureurs n’arrangent rien.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20111013trib000656464/les-pme-et
Bulletin de paie dématérialisé : quelles précautions ?
Depuis la loi du 12 mai 2009, les bulletins de salaires électroniques sont licites. Cependant, pour une mise en œuvre concrète, cette dématérialisation a nécessité l’élaboration d’une norme qualité. La norme Afnor Z42-025 publiée le 4 mai, a pris effet le 27 mai 2011. Celle-ci propose une lecture pragmatique de la loi pour aider au développement d’un cadre fonctionnel et technique sécurisant pour tous. Néanmoins, des précautions sont à prendre pour ne pas ruiner les bénéfices escomptés.
http://www.netpme.fr/gestion-administrative-financiere/2067-bulletin-paie-dematerialise
Savoir parler avec son banquier
On a toujours besoin d’un « bon » banquier. Mais qu’est-ce qu’un bon banquier aux yeux des chefs d’entreprise ? Un banquier qui leur prête quand ils en ont besoin, ou qui leur accorde d’importants découverts sans broncher. Côté banquier, le raisonnement diffère. Pour savoir parler avec son banquier, une règle d’or : entretenir une relation régulière avec lui.
http://www.cfo-news.com/Savoir-parler-avec-son-banquier_a19852.html
Publication de la seconde loi de Finances
rectificative pour 2011
Réforme du régime d’imposition des plus-values immobilières, passage à 10% de la quote-part pour frais et charges dans le régime des plus-values de cession de titres de participation, instauration d’une taxe sur les hôtels, modification de la taxe sur les conventions d’assurance et augmentation du taux du prélèvement social sur les revenus du capital, font partie des mesures adoptées dans le cas de la loi (n°2011-1117) du 19 septembre 2011 de Finances rectificative pour 2011. Cette loi comprend deux volets. Le premier est consacré à la mise en oeuvre des nouvelles modalités d’intervention du Fonds européen de stabilité financière (FESF) selon les termes convenus entre les chefs d’État le 21 juillet 2011. Non doté en capital, ce fonds se finance sur les marchés, avec la garantie des États participants, pour prêter aux États de la zone euro en difficulté. Le FESF devrait octroyer des prêts à l’Irlande et au Portugal à hauteur de respectivement 17,7 milliards et 26 milliards d’euros, et participer au deuxième plan d’aide à la Grèce. Ensuite, la loi comporte un second volet consacré à la mise en place de plusieurs mesures du Plan de réduction des déficits présenté le 24 août 2011 par François Fillon. Ces mesures devraient rapporter aux caisses de l’État près d’1 milliard d’euros pour 2011. Par rapport au projet initial présenté par le Gouvernement, la hausse de la TVA sur les parcs à thèmes, ainsi que sur les zoos et parcs botaniques, a été supprimée (le taux de TVA reste donc à 5,5%), pour être remplacé par la création d’une taxe sur les hôtels proposant des nuitées égales ou supérieures à 200 euros.
http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/28205/publication-de-la-seconde-loi
Modalités de la prime de partage des profits dite
« prime dividende »
La circulaire interministérielle du 29 juillet 2011 précise, sous forme de questions-réponses, les conditions de versement et les possibilités de répartition entre salariés de la prime de partage des profits instituée par la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2011. Cette prime est due aux employés des entreprises d’au moins 50 salariés qui distribuent un dividende en augmentation par rapport au montant moyen distribué au titre des deux exercices précédents.
http://www.netpme.fr/gestion-administrative-financiere/2075-modalites-prime-partage
La titrisation des créances commerciales a la faveur
des banques pour le financement des PME/TPE
Le financement adossé aux factures en général, et la titrisation des créances commerciales en particulier, sont considérés par les banques interrogées comme des outils essentiels de la structuration ou restructuration d’un programme de financement d’entreprise. En effet, 64% des personnes interrogées considèrent la technique comme essentielle. La titrisation des créances commerciales est également considérée comme un outil particulièrement attractif pour les sociétés non cotées PME/TPE dans le contexte encore austère de notation financière et d’évaluation du risque-crédit.
http://www.cfo-news.com/La-titrisation-des-creances-commerciales-a-la-faveur
Le coût du crédit aux entreprises selon leur
catégorie
Un financement adéquat des entreprises est une des conditions essentielles de la croissance économique : la crise financière qui a suivi la faillite de Lehman Brothers et la crainte qui en est résultée d’une diminution des financements bancaires accordés aux entreprises, notamment aux plus petites d’entre elles, ont ainsi conduit les autorités monétaires et les pouvoirs publics à prendre une série de mesures destinées à soutenir ou à garantir l’activité de distribution des prêts par les établissements de crédit.
Afin de mieux appréhender cette problématique et les forts enjeux s’y rapportant, on examine dans cet article les conditions de financement des entreprises à partir des taux pratiqués par catégorie de crédit et d’entreprise en distinguant deux sous-périodes : de janvier 2006 à octobre 2008, date de la faillite de Lehman Brothers ; puis de janvier 2009 à avril 2011, dernière échéance disponible lors de la réalisation de cette étude.
Plusieurs résultats ressortent de l’analyse, dont on peut toutefois souligner qu’elle ne porte pas sur la totalité des crédits et comporte donc une part, inévitable, d’interpolation statistique. Le type de crédit, ainsi que la cotation de l’entreprise, sont particulièrement discriminants : ces deux facteurs expliquent, entre autres raisons, que les petites et moyennes entreprises (PME) se voient appliquer en général des taux plus élevés que les grandes entreprises. S’agissant de leur structure de financement, les PME indépendantes présentent des configurations d’endettement bancaire assez diversifiées, aussi bien en termes de montants que de nature des crédits obtenus. À l’opposé, les grandes entreprises ont recours aux banques essentiellement pour obtenir des crédits de trésorerie, étant entendu qu’elles peuvent trouver une bonne partie de leurs ressources longues sur les marchés. Enfin, les conditions de taux pratiquées sont cohérentes avec la hiérarchie des cotations attribuées par la Banque de France : les entreprises les mieux cotées bénéficient aussi des taux les plus favorables.
http://www.banque-france.fr/fr/publications/revues/Bulletin-de-la-Banque