Par François Jarraud
L’enseignement catholique s’implique dans une réforme structurelle de l’Ecole……
J’école mon enfant
Ecole du plaisir, école de l’ennui l Répartition des 4 000 EVS l Les inspecteurs décrètent leur auto-isolement l Banlieues : L’Institut Montaigne pointe le ressentiment envers l’Ecole.
Cette somme de petits riens qui pousse les parents à l’action l Nantes : Questions de parents du 8 au 15 octobre .
Effet de qualité et taille de la classe l Cité des sciences : Journée gratuite pour les classes l Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits.
Compétences : Meirieu s’explique à nouveau…
EPS : Montée des emplois cachés selon le SNEP l Géo : Ouverture du FIG.
L’enseignement catholique s’implique dans une réforme structurelle de l’Ecole
« Ce qui compte ce n’est pas le respect des programmes mais la progression des élèves et la réussite aux examens ». Lors de la conférence de rentrée du Secrétariat général de l’enseignement catholique (Sgec), Eric de Labarre, secrétaire général, a pleinement assumé les ambitions de sa maison : être en pointe dans une réforme de l’ Ecole qui remette en question statut des enseignants (privé et public) et cadre national des programmes. Les suppressions de postes prévues à la rentrée sont l’argument imparable qui devrait permettre de porter ce chantier.
Pourtant l’enseignement catholique affiche une forme éblouissante. Selon le Sgec, la rentrée se traduit par une hausse de 0,6% du nombre d’élèves : + 12 053 jeunes cela ne s’était pas vu depuis 20 ans. Tous les niveaux progressent : le secondaire surtout (+ 10 888) mais aussi le primaire et l’enseignement agricole. Encore le sgec nous promet-il de n’avoir pu faire face à la demande.
Cela rend plus difficile la gestion des suppressions d’ emploi. – 5594 en 5 ans, – 1549 en 2010 et – 1528 en 2011. Pour la rentrée prochaine c’est 1533 postes que l’enseignement catholique. Pour E de Labarre, « l’enseignement catholique contribue plus que le public » à l’effort de retrait des emplois. Pour justifier cela, le Sgec s’appuie sur un savant calcul qui prend en compte les suppressions d’emploi dans le public. Or le ministère y a supprimé en premier des emplois un peu périphériques à la classe (rased par exemple) qui n’existent pas dans le privé.
Le grand changement c’est que les suppressions d’emploi prévues à la rentrée 2012 ne sont plus « intolérables » comme l’affirmait le même E de Labarre à la rentrée 2010.
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L’Éditorial de Monique Royer
J’école mon enfant
Parent consommateur, enfant sous pression, parent laxiste, enfant décrocheur ? L’équation simpliste ne peut résumer à elle seule toute la complexité de la relation parents-enfant école. La semaine passée, Arte décryptait cette relation avec un reportage «c’est mon élève, c’est mon enfant ». Prof agressée par une mère, enseignant de l’école Pajol à Paris qui observe la lente et sûre intégration d’une maman asiatique, parents exigeants face à des profs dépités, école allemande ouverte sur son quartier confrontée à la question religieuse, la réalité parentale apparait multiple et les écoles composent leur réponse en ordre dispersé.
Catégoriser les parents, généraliser dans une formule choc les comportements, les attentes de quelques uns est aussi illusoire que de ranger promptement les élèves d’aujourd’hui dans la case « zappeurs, facebookeurs ». Les évolutions sociales transforment aussi les relations des parents à l’école, une évidence rapidement écartée pour ne retenir que la version passéiste d’une attente patiente aux portes de l’école, une confiance offerte les yeux fermés à l’enseignant, à son intangible savoir. Les attentes dans l’école varient en fonction de la situation sociale, économique de la famille. Ne sommes nous pas, nous acteurs dans l’école, les représentants d’une catégorie de parents dont les relations avec l’éducation sont privilégiées. Nous possédons les clés, le vocabulaire adéquat pour choisir les bonnes options, dialoguer avec les enseignants, le proviseur, le CPE. Nous savons dire quand il le faut « décrochage », « compétence », « remédiation », nous pouvons expliquer à nos enfants ce qui leur parait injuste ou incompréhensible. Quand nous regardons les parents de nos élèves, nous oublions parfois ceci : l’école est un univers clos dont les rites et le langage nécessitent un apprentissage particulier.
Etre parent d’élève, une responsabilité, un métier ? Si oui, comment apprendre ce métier pour contribuer à part entière à la réussite éducative de son enfant. Après « j’attends mon enfant », « j’élève mon enfant », lira t’on bientôt à la suite « j’école mon enfant ». Un Ent ne saurait suffire pour favoriser une implication active, au-delà de l’intérêt singulier de sa progéniture. Des notes, un cahier de textes électronique voire désincarné, un relevé d’absences, donnent certes un droit de regard sur la scolarité mais laissent peu de prise à une action concertée, à une contribution active des parents. L’ent répond sans doute à un droit à l’information, il oublie en chemin ceux pour qui le numérique n’est pas familier. Il oublie aussi la dimension collective, le lien social dans la ville, dans le quartier que l’école est apte à favoriser.
Cette dimension se ravive dans les moments difficiles, lorsque l’école est en danger, quand les postes sont vacants, lorsque les classes ferment. Dans ces moments, enseignants, parents et élus sont côte à côte. Ce sont par exemple des parents de Carcassonne qui décrètent leur collège école morte pour protester contre une baisse de moyens. Dans ces jours de protestation, c’est l’attachement à un système éducatif de qualité qui s’exprime. L’école appartient à tous les citoyens, enseignants, parents, élèves, habitants, électeurs. Dans ces moments de révolte contre une politique budgétaire aveugle, les parents d’élèves le rappellent au monde éducatif : ils ne sont pas consommateurs de l’école, ils en sont aussi des acteurs dont la voix sonne comme un bulletin de vote.
Il n’y a pas que les élèves et le métier d’enseignant qui ont changé, la réalité quotidienne et le rôle des parents aussi. Un nouveau modèle de relation est à inventer, un modèle qui prend en compte toute la diversité des parents, des plus familiers de l’école aux plus éloignés, un modèle qui intègre une vision de l’école ouverte à tous.
Monique Royer
ARTE : c’est mon élève, c’est mon enfant.
Cette somme des petits riens qui pousse les parents à l’action
Ecole du plaisir, école de l’ennui
Sous le titre « Le plaisir et l’ennui à l’école », la Revue internationale d’éducation de Sèvres (n°57) analyse le rapport entre se sentir bien à l’école et la réussite scolaire. Mais c’est aussi comparer des systèmes éducatifs qui ont mis soit l’ennui, soit l’épanouissement d el’ enfant au sommet de leurs valeurs. Pour la France la comparaison est cruelle…
Décidément on ne s’ennuie pas à la lecture de la Revue de Sèvres. Généralement le plaisir qu’on en tire tient à l’érudition des auteurs et à tout ce qu’ils mettent en branle dans nos certitudes. Chaque numéro associe de façon tout sauf innocente des contributions de haut niveau qui nous amènent à observer notre école sous des axes nouveaux et à mieux dominer la question scolaire. C’est un plaisir savant qui s’appuie sur des articles rigoureux qui flattent notre amour du bel article.
Ce numéro sur « Le plaisir et l’ennui à l’école » est bien différent. Rassurez-vous, les articles proviennent de plumes autorisées et célèbres (Mona Ozouf, Eric Charbonnier, Pierre-Louis Gauthier par exemple). Mais celui-là nous balade. Il nous emmène dans une promenade subjective tout en délicatesses où l’on respire l’air pur des hautes sphères mais épicé à l’indienne ou rythmé par un malicieux djembé . Laurence Cornu, qui a coordonné ce numéro, en revendique la grande subjectivité, qui n’est pas la qualité habituelle de la maison.
Répartition des 4 000 EVS
Promis par le gouvernement, 4 000 nouveaux EVS devraient être prochainement dans els écoles où ils « remplaceront » environ 10 000 auxiliaires administratifs. Les EVS déchargent les directeurs d’école de certaines tâches administratives. Le Snuipp publie leur répartition par académie.
Les inspecteurs décrètent leur auto-isolement
C’est une décision unique. Dans un communiqué publié le 4 octobre, le SIEN Unsa invite les inspecteurs à rester à leur bureau un jour par semaine », le mardi. « Chaque mardi pour le premier degré comme pour le second… les inspecteurs ne se déplaceront ni pour inspecter, ni pour participer à aucune réunion autre que syndicale ».
Interrogé par le Café, Patrick Roumagnac, secrétaire général du Sien Unsa, nous explique que cette décision fait suite au refus de payer des frais de déplacement dans plusieurs académies. « Une nouvelle pratique consiste à « inviter » les inspecteurs dans des réunions. Et quand ils demandent le paiement de leurs frais à le refuser parce qu’une invitation n’est pas une convocation. On applique la même tactique avec les enseignants pour leur formation. On en est là faute d’argent. C’est lamentable ».
Incitation à la tricherie. P Roumagnac relève « l’exaspération croissante » du terrain. « On nous met dans une position intenable vis à vis des enseignants à essayer de justifier des choses de moins en moins explicables. Les inspecteurs sont de moins en moins d’accord avec ce qu’on attend d’eux. On leur fixe des contrats d’objectifs sans les moyens nécessaires. Ce n’est rien d’autre qu’une incitation à la tricherie ».
Banlieues : L’Institut Montaigne pointe le ressentiment envers l’Ecole
Thinktank libéral, l’Institut Montaigne a publié le 4 octobre un rapport intitulé « Banlieue de la République », rédigé par Gilles Kepel. L’auteur a mené une enquête à Clichy – Montfermeil, une des ZUS où se concentrent les difficultés. Le titre du rapport fait de ce cas particulier (une enclave ségrégée) un exemple type de la banlieue. On a là une des premières déformations portées par le rapport.
Pour l’auteur, malgré la politique d’éducation prioritaire, « la situation des élèves en grande difficulté ne s’est pas améliorée… Le territoire de Clichy Montfermeil reste très en deca des taux de réussite nationaux ». A preuve pour G Kepel, le fait que la moitié des élèves va en lycée professionnel. C’est jugé très négativement par G Kepel qui pointe l’orientation. « La figure la plus détestée par nombre de jeunes est celle du conseiller d’orientation ».
La cantine est l’autre obsession du rapport qui assimile respect du halal et ne pas manger de porc. La loi sur le voile serait respectée mais vécue comme discriminatoire car pas assez expliquée. Luc Chatel a répondu à ces interpellations de façon assez singulière. Il a rappelé qu’il a lutté « contre une orientation subie » en développant « des modules en classe de 4ème et 3ème qui permettent de découvrir concrètement les métiers ». Et il a renvoyé sur les collectivités locales l’échec des politiques territoriales…
Sur le plan scolaire, une étude signalée par l’OZP ne confirme pas le jugement négatif porté par le sociologue. « L’étude des indicateurs sociaux et scolaires sur la décennie 90 prouve davantage l’accentuation des ségrégations sociales et ethniques sur un territoire restreint, une tendance à l’entre-soi marquée, que l’existence de corrélations entre indicateurs sociaux et indicateurs scolaires. Ainsi, le collège Romain Rolland a fait front, a résisté, n’est pas marginalisé par ses résultats scolaires, malgré un très haut niveau de difficultés sociales » explique Lydie Heurdier-Deschamps pour la période 1980-2000. En 2005, le rapport de la ZUS signalait un décalage entre la population d ela zus et son environnement. « A Clichy-sous-Bois, le niveau scolaire est assez préoccupant, car la population scolarisée est caractérisée par un taux de retard important : 96,3% des élèves de 16-18 ans sont scolarisés et 49,2% pour la tranche d’age des 19-24 ans. Le pourcentage des 15 ans et plus sans diplôme est de 27,7%. La part des élèves inscrits en 6ème, ayant 2 ans de retard ou plus est de 11,3% (5,7% sur le département). Cette statistique passant à 26,3% en 3ème(13,2% pour le département). »
Cette somme de petits riens qui pousse les parents à l’action
Ce sont à des « petits riens » que les parents d’élèves prennent conscience que l’école va vraiment mal. Au collège du Bastion de Carcassonne, ils ont décidé de réagir de façon fracassante en déclarant leur école morte.
Le Collège du Bastion, situé au centre ville de Carcassonne, apparait derrière ses murs épais comme un collège ordinaire. Comme partout ailleurs, la baisse des moyens se traduit au quotidien. 69 heures de surveillance passées à la trappe, une classe de sixième portée disparue, des aides au laboratoire, au CDI, au secrétariat de la vie scolaire manquent à l’appel de la rentrée, un poste d’enseignant d’anglais en moins, et c’est toute une qualité de l’enseignement qui s’en trouve affectée.
Nantes : Questions de parents du 8 au 15 octobre
A Nantes, la Ville et ses partenaires se mobilisent pour soutenir les parents, les informer, leur donner les moyens de rencontrer des professionnels ou d’autres parents, d’échanger sur des problématiques communes, de partager des expériences ou, tout simplement, de trouver des réponses à leurs questions. Du 8 au 15 octobre c’est « Questions de parents » : conférences, ateliers et rencontres sont organisés autour de sujets variés et avec de nombreux intervenants.
Effet de qualité et taille de la classe
« Les apports les plus originaux de cette étude sont un constat, et une question. Le constat, c’est celui de l’ampleur des effets à long terme de la « qualité » des classes dans l’enseignement primaire ». Thibault Gajdos revient sur le site du Snuipp sur l’enquête STAR menée aux Etats-Unis dans les années 1980. Une nouvelle étude montre une forte corrélation entre les revenus à l’âge de 27 ans et les résultats aux tests de maternelle et la scolarisation dans une classe à faible effectif.
Mais pour Thibault Gajdos, « la question est : qu’est-ce qui fait la « qualité » d’une classe ? Quels sont les facteurs qui font qu’une classe fonctionne mieux qu’une autre ? L’étude montre l’importance de cette question, tout en mettant en évidence qu’il n’y a pas, aujourd’hui, de réponse. Il faut poursuivre les expérimentations et les évaluations sur le long terme. »
Cité des sciences : Journée gratuite pour les classes
Qu’on se le dise ! Vendredi 14 octobre, la Cité des sciences invite votre classe à participer gratuitement à une série d’animations organisées dans le cadre de la Fête de la science. Il y en a pour tous les niveaux. Travail sur les inscetes en maternelle. Fabrication d’un produit sur une recette extraterrestre pour « 1,2, 3 chimie! » destiné aux écoliers de CP-CE2. Travail sur la récupération du CP àla terminale. Découverte des coraux ou des mangroves. Impossible de citer la quarantaine d’animations mises au programme. Chacune dure 45 minutes. Et la réservation est obligatoire.
Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits
1001 nuits vous attendent pour ce nouveau concours qui s’adresse aux classes maternelles, élémentaires et spécialisées… Organisé par le Snuipp, en partenariat avec la BNF, le Café pédagogique, l’Ecole des loisirs, la Ligue de l’enseignement et les villes de Paris et Lyon, l’inscription au concours est ouverte jusqu’au 30 novembre.
Chacun connaît l’histoire de Shéhérazade, fille du grand vizir, qui raconte chaque nuit au sultan, son époux, une histoire dont la suite est toujours reportée au lendemain : c’est le moyen qu’elle a trouvé pour sauver sa vie. Au bout de mille et une nuits, le sultan finit par tomber amoureux… Pour quelle raison le héros que vous imaginerez, devra-t-il tenir en haleine son public pendant des nuits entières ? Comment tissera-t-il son récit, imbriquant plusieurs contes connus ou inventés ?
A vous d’imaginer ce héros, son histoire et d’écrire pour lui cette nouvelle légende. La nuit, l’univers oriental seront des points d’appui pour votre création . Livre objet, livre en accordéon, livre à pop-up, livre accompagné d’un CD-rom ou d’un site Web, livre jeu…la création finale sera envoyée au Snuipp pour le 19 mars.
Un séjour en classe découverte dans un centre de la Ligue de l’Enseignement, des caméras numériques, des appareils photo numériques, de nombreux lots de livres récompenseront les projets les plus réussis. Des ressources seront mises à disposition dans quelques semaines sur le site de la BnF et sur celui du SNUipp.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Compétences : Meirieu s’explique à nouveau
Accusé de « trahison » pour avoir pris quelque distance avec l’approche par compétences pratiquée dans l’éducation nationale, Philippe Meirieu s’en explique sur son site dans un dialogue avec Luc Cédelle. « Je me suis toujours méfié de la totémisation des compétences et, a fortiori, de leur hégémonie, pour plusieurs raisons fondamentales », explique-t-il. « D’abord, parce que le pilotage de l’enseignement ou de la formation par les référentiels de compétences me paraît porter en lui la dérive de l’atomisation des savoirs en une multitude de « comportements observables ». Dès lors, en effet, que l’on veut absolument vérifier l’acquisition des compétences de manière « parfaitement objective », on est amené à découper cette acquisition en unités sur lesquelles aucune hésitation ne sera possible et à propos desquelles on pourra dire sans hésitation « acquis » ou « non acquis »… Disparues les situations d’apprentissage ! Disparue la mobilisation autour d’un projet. Disparu le « tâtonnement expérimental » cher à Célestin Freinet. Disparu le travail réflexif et la pensée qui prend le temps d’explorer le monde. Telle est la dérive béhavioriste – comportementaliste – de l’utilisation des compétences que je vois émerger un peu partout ».
Pour lui c’est une conception dégradée de l’éducation qui est à l’oeuvre. « C’est une dérive qui se prête, évidemment, fort bien à une utilisation « économiste » de la formation initiale et continue : ne plus former chez les personnes que ce qui sera immédiatement utilisable, négociable, mesurable et rétribuable. Mais c’est aussi une dérive qui cadre parfaitement avec le modèle actuel de l’individualisation : le caddy de supermarché. Voilà, en effet, la forme parfaite de l’individualisation contemporaine en matière d’éducation et de formation : chacun choisit « ce qu’il veut », c’est-à-dire ce qu’il peut « se payer », dans une offre dont la quantité est censée garantir la qualité. Et chacun « est reconnu dans sa différence » : aucun caddy ne correspond à un autre ! C’est là ce qu’on nous propose aujourd’hui sous le nom d’ « individualisation » ! »
EPS : Montée des emplois cachés selon le SNEP
Selon le SNEP, 8% des établissements auraient des enseignements obligatoires en EPS non assurés. Cette situation résulte des suppressions de poste (150 encore à la rentrée). 28% des établissements vivraient une aggravation de leur situation (amélioration : 5%). PLus de 2000 précaires seraient embauchés. Un établissement sur sept ferait appel à l’emploi précaire sur des besoins à l’année en EPS et un sur dix pour des remplacements. Le Snep relie directement cette progresion des précaires à la chute du nombre de TZR : ce sont « des emplois cachés ».
Géo : Ouverture du FIG
Le Festival international de géographie de Saint-Dié (88) ouvre ses portes le 6 octobre. Du 6 au 98 la géographie est reine. Des parcours pédagogiques accueillent les enseignants avec de nombreuses conférences et un passage obligé au Café géo. Cette année l’Afrique est à l’honneur avec deux pays invités : le Rwanda et le Togo.
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