Par François Jarraud
OCDE : L’école française s’est nettement dégradée en 10 ans..
A quoi sert l’OCDE ?
Rapport OCDE : C Ben Ayed : « On fait fausse route » l Rapport OCDE : De fortes réactions syndicales l Pierre-Yves Bernard : On assiste à une désaffection pour le modèle scolaire classique l Le collectif « L’éducation est notre avenir » écrit aux parlementaires l Une nouvelle indemnité pour les personnels des établissements ECLAIR l La FSU demande un plan de prérecrutement d’enseignants l Etudiants et lycéens en grève le 27 septembre l Genre : L’offensive de l’enseignement catholique l Morale : Le Se-Unsa appelle à remplacer le cours de morale par le débat à visée philosophique l Tunisie : Les manuels nettoyés de « la farce politique ».
La FCPE veut faire respecter le droit à la cantine l Les inégalités de santé commencent en maternelle.
28 septembre : 9ème Forum de la visite scolaire l Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits l Professeurs principaux de terminales : L’après bac 2012 à l’UPEC !
Savoir / Agir : Les inégalités en éducation l Colloque de l’AGSAS…
SES : L’APSES veut du débat et de l’argumentation au bac. Pas Chatel… l La chimie est en jeu l La mort du bon voleur.
OCDE : L’école française s’est nettement dégradée en 10 ans
A quelques mois des présidentielles, l’OCDE dresse un portrait terriblement accusateur pour la politique éducative des gouvernements des dix dernières années: inégalités sociales et ethniques dans l’accès à l’éducation, baisse du taux de scolarisation, désinvestissement dans l’éducation y compris dans les salaires des enseignants, l’école française a rompu avec sa tradition républicaine. La publication le 13 septembre des « Regards sur l’éducation » va probablement orienter le débat sur l’Ecole durant les prochaines semaines. Car l’OCDE a aussi des suggestions sur ce qui pourrait améliorer la situation.
« La tonalité n’est pas très positive« , nous a déclaré le 12 septembre Bernard Hugonnier, directeur adjoint à l’éducation de l’OCDE. Certes la France a rattrapé son retard sur les autres grands pays européens en améliorant le taux de diplômés dans la population sur les 30 dernières années. Mais sur ces dernières années la situation s’est considérablement dégradée.
Le taux de scolarisation des 15-19 ans a généralement augmenté de 9,5% dans les pays de l’OCDE. En France il est passé de 89 à 84%. Certes cela résulte aussi de la baisse des redoublements. Mais cela se traduit par le fait que 130 000 jeunes quittent le système éducatif sans diplôme du secondaire ce qui est énorme. La situation n’est pas meilleur chez les 20-29 ans où le taux stagne alors que dans l’OCDE il a monté de 8%. Le gouvernement s’est engagé à avoir 50% d’une tranche d’âge diplômé du supérieur. Il lui manque 30 000 jeunes diplômés. C’est presque 200 000 jeunes qui n’atteignent pas le niveau scolaire que la société considère comme normal.
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L’Éditorial de Francois Jarraud
A quoi sert l’OCDE ?
Organisation internationale prestigieuse, l’OCDE a-t-elle une influence sur les Etats ? Pire, y a-t-il un complot de l’OCDE qui piloterait de façon occulte les systèmes éducatifs nationaux ? La question se pose alors que paraît Regards sur l’éducation, le point de repère annuel de l ‘OCDE.
A l’occasion de la publication de PISA 2009, l’autre grand rendez-vous éducatif de l’OCDE, nous avions demandé à Nathalie Mons si l’OCDE était à même d’imposer ses conceptions. « Nous avons pu constater qu’un même niveau de résultats dans l’enquête – faible par exemple – mobilisait le politique dans certains pays dans le sens de la réforme ou était passé sous silence dans d’autres », explique-t-elle. « Nous avons aussi pu constater que certains enseignements de PISA étaient repris – par exemple l’efficacité de l’école unique -dans certains pays et pas dans d’autres. Par exemple, PISA n’a pas remis en cause l’école à filières allemande ». Pire les analyses de l’OCDE peuvent être reprises pour légitimer des réformes sans lien avec leurs enseignements. Pour N Mons, « il y a une forte déconnexion entre les résultats de l’enquête, les préconisations de l’OCDE en termes de politiques éducatives et les réformes réellement décidées et mises en œuvre au nom de PISA ».
Alors l’influence de l’OCDE est-elle nulle ? Si l’organisation est instrumentalisée, ses idées finissent par se faire un chemin. Il n’y a pas que Luc Chatel qui ait fait le pélerinage en Finlande. Et qui, comme dans un vrai pélerinage, ne revienne après avoir renforcé ses défauts. C’est ainsi en rentrant dans les interrogations et les besoins des acteurs de l’Ecole que les rapports de l’OCDE finissent par influer sur le système éducatif.
Que faut-il attendre de PISA ?
Rapport OCDE : Choukri Ben Ayed : « On fait fausse route »
Spécialiste du système éducatif français, coordinateur de » École ségrégative, école reproductive » Choukri Ben Ayed connaît bien les inégalités sociales dans le système éducatif français. Il voit dans la publication par l’OCDE des Regards sur l’éducation, la confirmation des travaux des chercheurs. Mais comment les prendre en compte ?
L’OCDE vient de publier des données très sévères pour le système éducatif français. Sont-elles conformes à vos propres relevés ?
Ce sont des données internationales et on fait confiance à l’OCDE pour le sérieux de leur traitement. Au niveau national, on n’est pas surpris. On a pointé le seuil de 1995 avec la croissance des inégalités et la baisse des indicateurs des résultats. Pour le coup on n’est pas dans la controverse sur le chiffres. Au contraire on a l’objectivation officielle du constat que l’on a dressé. Sans discrédit possible.
Lisez l’entretien avec C Ben Ayed
Rapport OCDE : De fortes réactions syndicales
Les syndicats réagissent à la publication des Regards sur l’éducation de l’OCDE en demandant non seulement des moyens mais aussi une transformation de l’Ecole.
« Après les évaluations PISA rendues publiques l’an dernier, le tableau de notre système éducatif dresse un constat sans appel. Il est surtout à des années lumière du satisfécit ministériel clamé sur toutes les ondes. Non seulement, l’école est victime d’un sous-investissement, mais en plus, elle est « championne » des inégalités laissant pour compte les élèves issus des milieux défavorisés », nous a déclaré Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp. « La réussite scolaire de tous les élèves impose un nouveau projet éducatif qui concilie quantité et qualité. Il faut investir dans la transformation de l’école. La maternelle, le travail en équipe, le « plus de maîtres que de classes » dans les écoles qui concentrent les difficultés scolaires, la formation en constituent les clefs majeures ».
Pierre-Yves Bernard : » On assiste à une désaffection pour le modèle scolaire classique »
La déscolarisation, Pierre-Yves Bernard la suit de près. Maître de conférences à l’Université de Nantes, auteur du « Décrochage scolaire » (PUF) il met en perspective les données de l’OCDE et ouvre des pistes pour lutter contre le décrochage. Car c’est le modèle scolaire français qui arrive à son terme.
L’OCDE annonce un taux de scolarisation en baisse pour les 15-19 ans. Quel regard jetez-vous sur ces données ?
Depuis 1995 il n’y a pas eu en France de progression très significative de la durée des études. Il y a même certaines évolutions qui favorisent au contraire la baisse de cette durée, comme la diminution des redoublements en primaire et au collège ou la réforme récente du baccalauréat professionnel passant de 4 à 3 ans. Par ailleurs le constat global qu’on peut établir est que depuis 15 ans les limites de la croissance du système éducatif ont été atteintes, comme si on avait atteint un plafond. On n’arrive pas à faire progresser significativement le pourcentage de jeunes qui terminent des études complètes.
Lisez l’entretien avec P.-Y. Bernard
Le collectif « L’éducation est notre avenir » écrit aux parlementaires
« Les acteurs de l’éducation n’en peuvent plus et alertent les élus de la Nation ». Les syndicats, le Fcpe, les organisations lycéennes, les mouvements pédagogiques membres de « L’éducation est notre avenir » interpellent les parlementaires.
Dans une lettre rendue publique le 12 septembre et envoyée à tous le sparlementaires, ils dénoncent « le démantèlement organisé du service public de l’éducation, de l’enseignement agricole, de la jeunesse et des sports ». Il donnent en exemple les suppressions de postes et « les écarts scolaires qui se creusent à la défaveur des plus démunis socialement, comme l’ont montré plusieurs évaluations internationales », allusion à l’OCDE. Ils leur demandent de « s’engager sans ambages en faveur de l’Education et de la Formation en obtenant du gouvernement de mettre un terme à cette orientation politique destructrice ».
Une nouvelle indemnité pour les personnels des établissements ECLAIR
Une série de textes publiés au Journal officiel du 13 septembre , avec effet au 1er septembre créent une indemnité spécifique pour les personnels affectés en établissement ECLAIR. « Le présent décret a pour objet de créer, par le biais d’une indemnité spécifique, une incitation financière pour les personnels enseignants, les personnels de direction, les personnels d’éducation et les personnels administratifs, sociaux et de santé exerçant dans les écoles et établissements relevant du programme ECLAIR ».
L’ indemnité comportera une part fixe évaluée à 1156 € pour les enseignants et 2600 pour les personnels de direction. La part modulable a un plafond de 2400€. Elle est attribuée aux personnels » qui se verront confier des activités, des missions et des responsabilités particulières organisées au niveau de l’école ou de l’établissement ». Cette indemnité « n’est pas cumulable avec l’indemnité de sujétions spéciales en faveur des personnels exerçant en zone d’éducation prioritaire et avec l’indemnité pour fonctions d’intérêt collectif instituée en 2010 (décret n° 2010-1065). Elle n’est pas non plus cumulable avec la nouvelle bonification indiciaire (NBI) attribuée au titre de la mise en œuvre de la politique de la ville ».
Deux autres décrets créent des indemnités spéciales pour les personnels de direction qui perdent d el’argent en venant en ECLAIR et pour les directeurs d’école dont l’indemnité de sujétion spéciale est majorée de 50%.
La FSU demande un plan de prérecrutement d’enseignants
La FSU a demandé le 12 septembre aux candidats aux primaires socialistes de s’engager à arrêter de supprimer un poste d’enseignant sur deux partant en retraite. Pour trouver le nombre de candidats aux concours, alors que celui-ci est en baisse, elle propose un plan de pré recrutement des étudiants. Reste à voir si le nombre d’étudiants en master est suffisant pour répondre à un plan de rattrapage de l’éducation nationale et aux besoins des entreprises et de la recherche…
Etudiants et lycéens en grève le 27 septembre
Qui n’appelle pas à la grève le 27 septembre ? Après les syndicats enseignants du public et du privé, ce sont les lycéens de l’UNL et les étudiants de l’Unef qui se joignent au mouvement. « L’UNL appelle les lycéens à organiser des Assemblées Générales de rentrée et à rejoindre les cortèges de la grande journée de mobilisation pour l’éducation du 27 septembre ».
Genre : L’offensive de l’enseignement catholique
Démarches parlementaires, livre, colloque, l’enseignement catholique mobilise ses troupes contre l’enseignement du genre en SVT. Charles Pasqua et 112 autres sénateurs UMP et centristes ont écrit au ministre de l’éducation nationale pour demander la censure des manuels Hatier, Hachette et Bordas. Ils veulent que les passages relatifs à la théorie du genre soient retirés.
Cette démarche n’est qu’un élément de l’action lancée par l’enseignement catholique qui culmine en cette rentrée. Celui-ci publie également un ouvrage réfutant la théorie qui pourrait être distribué dans les établissements catholiques. L’enseignement catholique du Var organise un « colloque d’exception sur les théories du Genre » avec le même objectif de dénonciation.
Lors de la conférence de rentrée, le 1er septembre, Luc Chatel avait précisé que « le ministère, en dehors d’une époque sombre de notre histoire, n’appose pas de label aux manuels scolaires ». Il a défendu « la liberté éditoriale » qui existe en France.
Morale : Le Se-Unsa appelle à remplacer le cours de morale par le débat à visée philosophique
Peut-on sauter un siècle en une semaine ? C’est en gros ce que demande le Se-Unsa qui décortique la circulaire sur l’enseignement de la morale à l’école. Le syndicat n’a pas de mal à montrer que les « ressources et références (données sur le site ministériel) sont manifestement inappropriées pour un usage en école primaire » et que certaines sont « contestables » , ce qui n’est pas admissible pour une leçon de morale.
« On peut donc tout à fait choisir de s’appuyer sur cette deuxième approche (du texte) en utilisant des maximes adaptées ou se servir des nombreux ouvrages qui proposent des récits et des dilemmes pouvant déclencher et/ou alimenter un débat. Nous savons depuis longtemps que la “leçon de morale à l’ancienne” est inefficace et inadaptée, alors pourquoi ne pas plutôt nous inscrire résolument dans le débat à visée philosophique ? » demande le Se-Unsa ? Le syndicat propose une bibliographie pour découvrir ces débats.
Sur el Café, texte de F Galichet
Tunisie : Les manuels nettoyés de « la farce politique »
C’est ainsi que La Presse appelle les chapitres entiers que les écoliers et collégiens tunisiens devaient apprendre à la gloire d el’ ancien régime. Ce sont pas moins de 24 chapitres du programme d’éducation civique qui sont supprimés à la rentrée, 11 pour les élèves tunisiens et 13 pour les tunisiens résidant à l’étranger. « Ainsi, les élèves inscrits en cinquième année avaient à contempler les photographies du président déchu et de son épouse comme si ces portraits manquaient dans le paysage urbain, dans les médias et jusque dans les administrations, boutiques, échoppes et même bicoques », ironise La Presse. « Ils étaient appelés à réviser des cours portant sur le «fonds-trompe-l’oeil de solidarité 26-26», sur le «changement du 7-novembre» et sur l’événement important qui consiste à baptiser une avenue «avenue 7 novembre». Les élèves de 8e année de l’enseignement de base devaient étudier des extraits des discours de Ben Ali ».
La FCPE veut faire respecter le droit à la cantine
« Il n’est plus tolérable que des municipalités continuent d’importuner parents et enfants alors que l’égalité de tous devant les services publics est un droit », estime Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, première association de parents d’élèves. La FCPE estime que « la restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande » et entend faire respecter ce droit.
« Depuis la rentrée la FCPE est encore interpellée par des parents d’élèves qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants au restaurant scolaire, au motif qu’ils ne peuvent justifier d’un emploi salarié ou ne peuvent produire des documents justificatifs, tels qu’attestations d’employeurs, de Pôle emploi ou de feuilles de paye.. La FCPE encourage les parents d’élèves à refuser ces situations abusives et à contacter ses conseils départementaux pour qu’ils les accompagnent dans leurs démarches ». L’association a décidé de saisir les parlementaires pour qu’ils déposent une loi en ce sens.
Les inégalités de santé commencent en maternelle
« Les inégalités sociales de santé apparaissant dès l’enfance », explique le dernier Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire. Basé sur une enquête menée auprès de près de 30 000 enfants de maternelle, l’enquête de l’INVS permet de « décrire finement les inégalités géographiques de santé pour les enfants de 5-6 ans« . Ces inégalités sont établies de façon irréfutable dès la maternelle. « Au niveau national, 12% des enfants scolarisés en grande section de maternelle sont en surcharge pondérale. Mais la situation est très différente selon le sexe et varie beaucoup d’une académie à l’autre. Ainsi, 14% des filles ont une surcharge pondérale contre 10% des garçons. Par ailleurs, 8 points séparent l’académie de Strasbourg, où les enfants en surcharge pondérale sont les plus nombreux (15%) de celle de Nantes où ils le sont le moins (7%)… C’est au Nord et à l’Est de la France que se trouvent les académies avec la plus forte surcharge pondérale ». A noter que « la prévalence de la surcharge pondérale baisse de manière significative par rapport à 1999- 2002, où elle touchait 14% des enfants ». Pour la santé buccale, l’enquête établit que « c’est à La Réunion que les problèmes dentaires sont les plus importants : un quart des enfants enquêtés ont au moins deux dents cariées et 16% d’entre eux ont des caries non soignées (16%). En métropole, c’est au Nord et à l’Est (Reims, Lille, Strasbourg et Amiens) que la fréquence des dents cariées est la plus élevée ».
Des inégalités sociales ? « Le revenu joue par exemple un grand rôle dans les pratiques de santé et on observe de grandes variations aussi bien en termes de santé que de pratiques entre enfants de parents de catégories socioprofessionnelles différentes. La forte prévalence de l’obésité ou des caries au Nord de la France pourrait être reliée au niveau de vie plus faible de cette région. », note le BEH. L’enquête révèle d’autres aspects de la vie de spetits comme le temps passé devant écran ou dehors. « C’est dans les académies de Paris et de Créteil, plus urbaines, que les enfants qui jouent à l’extérieur moins d’une fois par semaine sont les plus nombreux, qu’il s’agisse de jours d’école ou non. C’est le cas de plus de 40% des enfants dans ces deux académies les jours d’école, contre 9% dans l’académie de Strasbourg par exemple ».
28 septembre : 9ème Forum de la visite scolaire
Installé à la Cité des sciences et de l’industrie, gratuit, le Forum de la visite scolaire est le grand rendez vous des entreprises, des musées, des parcs de loisirs, des organisateurs de voyages. PLus de 100 exposants sont attendus. Le Forum vous permet de préparer en une journée tous vos projets de l’année.
Primaire : Inscrivez-vous à 1001 nuits, 1001 récits
1001 nuits vous attendent pour ce nouveau concours qui s’adresse aux classes maternelles, élémentaires et spécialisées… Organisé par le Snuipp, en partenariat avec la BNF, le Café pédagogique, l’Ecole des loisirs, la Ligue de l’enseignement et les villes de Paris et Lyon, l’inscription au concours est ouverte jusqu’au 30 novembre.
Chacun connaît l’histoire de Shéhérazade, fille du grand vizir, qui raconte chaque nuit au sultan, son époux, une histoire dont la suite est toujours reportée au lendemain : c’est le moyen qu’elle a trouvé pour sauver sa vie. Au bout de mille et une nuits, le sultan finit par tomber amoureux… Pour quelle raison le héros que vous imaginerez, devra-t-il tenir en haleine son public pendant des nuits entières ? Comment tissera-t-il son récit, imbriquant plusieurs contes connus ou inventés ?
A vous d’imaginer ce héros, son histoire et d’écrire pour lui cette nouvelle légende. La nuit, l’univers oriental seront des points d’appui pour votre création . Livre objet, livre en accordéon, livre à pop-up, livre accompagné d’un CD-rom ou d’un site Web, livre jeu…la création finale sera envoyée au Snuipp pour le 19 mars.
Un séjour en classe découverte dans un centre de la Ligue de l’Enseignement, des caméras numériques, des appareils photo numériques, de nombreux lots de livres récompenseront les projets les plus réussis. Des ressources seront mises à disposition dans quelques semaines sur le site de la BnF et sur celui du SNUipp.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Professeurs principaux de terminales : L’après bac 2012 à l’UPEC !
Pour la deuxième année consécutive le Festival du Film d’orientation de l’Université Paris Est Créteil (UPEC) aura lieu le 20 septembre 2011 aux Cinémas du Palais de Créteil. Le Festival du film d’orientation à pour objectif de présenter les formations dispensées à l’UPEC à travers des films. Les lycéens pourront l’après midi participer aux activités et animations qui auront lieu dans le cadre du forum de rentrée universitaire 2011 Happy UPEC et visiter l’UPEC accompagnés d’étudiants pilotes et déjeuner au restaurant universitaire. Attention nombre de place slimité !
Festival du film d’orientation
Savoir / Agir : Les inégalités en éducation
« La revue Savoir/Agir fait sa rentrée avec un important dossier sur les inégalités dans l’éducation. Au moment où la dégradation de la situation de l’École est devenue un fait social majeur, les auteurs reviennent, plus de quarante ans après leur publication, sur les apports fondateurs des ouvrages de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron dans les années 1960-70. Leurs thèses ont mis la question des inégalités sociales au cœur de la réflexion sur l’École. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les choses ont-elles fondamentalement changé ? Comment voit-on en 2011 les origines et les facteurs qui déterminent le processus inégalitaire au sein même de l’École républicaine (pédagogie, structures, concurrences territoriales, etc.) ? Quelles sont les forces à l’oeuvre pour conserver ou au contraire transformer le système scolaire et son fonctionnement au regard de la production des inégalités ? » On notera particulièrement les contributions de S Bonnéry sur « les enjeux d’une sociologie de la pédagogie » et de V Ben Ayed et S Broccolichi sur les inégalités de scolarisation.
Colloque de l’AGSAS
L’association des groupes de soutien au soutien (AGSAS) organise à Paris les 1er et 2 octobre son colloque annuel. A noter les interventions de Maryse Metra, François Marty, Emmanuel Yanni (sur l’errance adolescente). Des ateliers de co-réflexion sont prévus le 1er octobre.
SES : L’APSES veut du débat et de l’argumentation au bac. Pas Chatel…
L’APSES publie sa réponse à la proposition de règlement d’épreuve du bac du ministère. L’association de professeurs de SES s’est bornée à remplacer quelques mots. Là où le ministère veut du raisonnement, l’Apses veut de l’argumentation. Là où le ministère veut interdire le débat, l’Apses souhaite le restaurer. C’est toute la différence…
La chimie est en jeu
Des chimistes ont disparu. Votre mission : les retrouver. Pour promouvoir les métiers de la chimie, la Fondation de la maison de la chimie propose un jeu vidéo qui amène, dans le cadre d’ une enquête policière , à découvrir la réalité des métiers de la chimie (recherche, production, marketing etc.). Le jeu est accessible en ligne et la Fondation annonce qu’elle peut le donner sur clé usb.
La mort du bon voleur
Dans la série Les contemporains, destinée aux collégiens, Larousse publie un recueil de contes bretons de PJ Hélias. Outre le texte, chaque ouvrage contient un appareil pédagogique qui fait le point des aspects essentiels de l’oeuvre. Des notes de vocabulaire en des analyses accompagnent l’oeuvre. Une bibliographie et une filmographie permettent d’approfondir.
le Cafe
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