Par François Jarraud
Démographie scolaire : Les hausses d’effectifs, un problème pour le gouvernement……
Vacances d’été : Où est le consensus ?
Brevet : Le Snes dénonce la baisse de niveau l Les syndicats protestent contre ECLAIR l Formation : Le Snes proteste contre les certificats C2i et de langue vivante exigés des candidats aux concours l Sud-Soudan : Nouveau pays, vieux problèmes.
Les métiers des langues ! Seulement 3% des jeunes Américains vivent dans un foyer de concubins.
Réussir sa classe l Meirieu : Des arts pour l’Ecole !.
Le développement du jeune enfant…
Justice des mineurs : Le Conseil constitutionnel est saisi.
Science in School n°19 l Lire, écrire, publier avec Twitter l Espaces des riches, espaces des pauvres
Démographie scolaire : Les hausses d’effectifs, un problème pour le gouvernement
Le gouvernement fait face à des ciseaux. La première lame c’est la croissance du nombre d’élèves. A la rentrée 2010, le système scolaire français a accueilli près de 40 000 élèves en plus et c’est appelé à durer. La seconde c’est l’évolution du nombre d’enseignants. Une situation qui va devenir de plus en plus intenable et coupante…
C’est maintenant que le ministère relâche deux enquêtes de la DEPP, son service des études, sur la démographie scolaire de 2009 à 2010. Elles établissent une forte hausse du nombre d’élèves à la rentrée 2010 et annoncent un tendance longue qui va perdurer a la rentrée prochaine.
Dans le primaire, on compte 17 200 enfants en plus. Malgré la très forte réduction de la scolarisation à 2 ans (11 600 enfants en moins scolarisés), le nombre d’enfants scolarisés dans le préélémentaire a augmenté 6 300 élèves. C’est une inversion de tendance Les écoles élémentaires ont accueilli 10 300 élèves en plus. La hausse se concentre principalement sur l’Ile-de-France qui accueille la moitié de la hausse française.
Dans le secondaire, le nombre d’élèves a augmenté de 21 500 jeunes, principalement en lycée professionnel et en collège. La population scolarisée en lycée général et technologique a légèrement diminué en 2010. Mais les classes de seconde bénéficient de l’augmentation des naissances à partir de 1995. Cette hausse va toucher les premières en 2011. En lycée professionnel on enregistre 11 200 élèves en plus du fait de la généralisation des bacs professionnels. En collège la croissance démographique est plus forte que « l’effet scolarisation », c’est à dire la part (décroissante) des redoublements.
Des soucis pour l’avenir. De 1994 à 1995 (âge d’arrivée en seconde en 2010) on est passé de 710 000 à 730 000 naissances. Cette tendance continue en 2000 avec 770 000 naissances (ils quittent le CM2) et 800 000 en 2008 (ils vont entrer en maternelle). Alors qu’il a déjà réduit à presque zéro (13%) le taux de scolarisation à moins de 3 ans, il reste peu de possibilités au gouvernement d’éviter la hausse des effectifs dans le pré-élementaire, à moins de remettre en cause maintenant la scolarisation après 3 ans. Le mouvement de hausse va continuer également à toucher le collège et le lycée. Elle est plus rapide que la baisse du taux de redoublement.
Or cette hausse des effectifs élèves se heurte à la baisse programmée du nombre d’enseignants. Cela alors que les marges de manoeuvre traditionnelles (la scolarisation avant 3 ans par exemple) disparaissent. Dans le primaire c’est donc dans l’élémentaire qu’il va falloir prélever les postes. Et la répartition des types d’écoles donne à penser que ce pourrait être par le regroupement des écoles, c’est à dire aux dépens des écoles en classe unique, celles des zones rurales. Dans le secondaire on est tenté de faire le rapprochement avec l’extension de l’année à 38 semaines qui permettrait de diminuer les horaires hebdomadaires d’enseignement. Mais partout ce qui s’annonce c’est quand même plus d’élèves par enseignant alors même qu’on sait que c’est déjà la faiblesse de l’encadrement qui signe le système éducatif français.
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L’Éditorial de François Jarraud
Vacances d’été : Où est le consensus ?
Un nouveau sondage illustre le « consensus » dont se réclame Luc Chatel à propos de la réduction des vacances d’été.
Selon un sondage IFOP, publié par Dimanche Ouest France, 63% des français sont favorables à un raccourcissement de deux semaines des vacances scolaires d’été. Cela fait une belle majorité électorale pour un gouvernement qui ne brille pas par sa popularité.
Mais le même sondage indique qu’une majorité (52%) des foyers avec enfants rejette cette mesure. Peut-être sont ils sensibles à la mise en place d’un zonage pour les congés d’été qui risque de perturber les retrouvailles familiales et, on commence à le savoir, d’avoir un effet inflationniste sur l’industrie touristique.
Cela montre qu’il y a quelque intérêt à sonder les catégories directement intéressées par cette mesure. Certes un sondage du Snes a pu montrer que chez les professeurs du secondaire seulement 43% sont hostiles à tout changement sur ce point. Mais les 56% restants soumettaient leur acceptation à des conditions que le gouvernement n’est pas prêt à remplir. Reste… 1% ! Les syndicats ont déjà manifesté leurs réticences contre ce projet. Elles ne devraient pas faiblir : ils seront en compétition électorale l’année prochaine, Les collectivité s locales sont peut-être prêtes à accepter des modifications mais à condition que l’Etat assume au moins sa part de l’effort financier nécessaire. Osera-t-on un sondage chez les lycéens ? C’est sans doute là que la mesure pourrait être la plus mal accueillie…
Alors on cherche où Luc Chatel a trouvé dans l’Ecole le consensus tellement puissant que la mesure la plus combattue doive s’appliquer illico…
Brevet : Le Snes dénonce la baisse de niveau
Dans un communiqué publié le 10 juillet, le Snes dénonce des consignes de rattrapage exagérées données au jury. Il s’indigne aussi des points d’histoire des arts et de l’évaluation du socle commun.
« Lors de la délibération des jurys,… des consignes précises semblent avoir été données aux présidents de jurys pour que le diplôme soit attribué à des candidats qui étaient très loin d’avoir obtenu la moyenne de 10 sur 20 : repêcher jusqu’à 8,5 de moyenne ! », affirme le Snes. Il n’était pas possible dimanche soir de vérifier cette affirmation.
Mais le syndicat revient sur ce qui semble lui tenir plus à coeur. « La mascarade n’a pas lieu qu’à cette dernière étape. Le florilège que le SNES a réalisé à partir des nombreuses remontées d’établissements, montre que les enseignants ont également fait l’objet de pressions en amont des épreuves terminales pour qu’ils remontent les notes de vie scolaire et/ou celles de l’épreuve orale d’histoire des arts (passée en interne dans l’établissement) et pour que la maîtrise du socle commun via le livret personnel de compétences (LPC) soit validée pour un maximum d’élèves ! »
Le Snes « exige l’abandon du LPC, de la note de vie scolaire et de l’épreuve orale d’histoire des arts telle qu’elle est imposée aujourd’hui sans aucun cadrage national ». Mais pas du brevet…
Les syndicats protestent contre ECLAIR
Ce n’est pas la première protestation contre le dispositif ECLAIR. Mais à coup sûr c’est la plus unanime.
Pas moins de 16 organisations, principalement les syndicats Fsu, Unsa, le Snalc, la Cgt et Sud (Ai-Unsa, CGT Éduc’action, SE-Unsa, SNALC-Csen, Snasub-FSU, SNCL-Faen, SNEP-Fsu, SNES-Fsu, SNETAA-FO, Snpi-Fsu, SNUEP-Fsu, Snuipp-Fsu, SnUpden-Fsu, SUD Éducation ) ainsi que les parents de la Fcpe et les lycéens de l’Unl, ont manifesté le 7 juillet leur opposition au dispositif ECLAIR à l’occasion du CSE.
Ils constatent que « constatent que le « climat scolaire » est érigé comme facteur principal d’échec ou de réussite scolaire des élèves, et que le programme ECLAIR représente à la fois un recentrage de l’éducation prioritaire sur un nombre limité d’établissements, à partir de critères discutables, et un dévoiement majeur du principe fondateur de « donner plus à ceux qui ont le moins ». » Ils protestent contre la déreglementation en oeuvre dans les établissements ECLAIR où le chef d’établissement peut choisir ses enseignants. Du moins en théorie puisque de nombreux postes d’après les syndicats, n’ont pas trouvé preneurs. « Le recrutement local sur profil, dans des établissements voués à des déréglementations tous azimuts, a aggravé la rotation des personnels et considérablement fragilisé ces établissements difficiles dans lesquels seront finalement affectés nombre de personnels plus précaires (titulaires sur zone de remplacement, contractuels, vacataires). » Ils demandent une autre relance de l’éducation prioritaire.
Formation : Le Snes proteste contre les certificats C2i et de langue vivante exigés des candidats aux concours
Dans un communiqué du 6 juillet, le Snes demande l’annulation de la certification en langues et du C2i exigés des candidats aux concours d’enseignement.
C’est une des nouveautés de concours 2012. Le certificat de langue vivante CLES2 est maintenant exigé des candidats aux concours du primaire comme du secondaire. Or, estime le Snes, « Les conditions ne sont pas réunies pour que les étudiant-es obtiennent ces certifications. Cela se traduit par un échec massif d’environ 70% au CLES2. Par exemple, en STAPS, la réussite au CLES2 est de 30% à Amiens, 15% à Calais, 15% à Nantes ».
Pour le Snes, cette situation décourage les candidats. « La chute du nombre de candidats aux concours d’enseignants, suite à la réforme de la mastérisation va encore s’aggraver ».
Le Snes demande au ministre de « renoncer à imposer ces certifications » tant que les universités n’ont pas mis en place les formations nécessaires.
Sud-Soudan : Nouveau pays, vieux problèmes
Le Sud Soudan a proclamé le 9 juillet son indépendance. Parmi les nombreux problèmes qui attendent ce nouveau pays, l’éducation est un des plus urgents. « Environ 85% de la population est illettrée. Plus d’un million de Sud-Soudanais on été à l’école primaire, mais le taux de fréquentation reste encore l’un des plus bas au monde. Tout ceci est dû au manque de locaux scolaires, d’enseignants, de matériel scolaire et la nécessité pour les enfants de travailler afin de compléter les maigres revenus de leurs parents », écrit Radio Netherlands.
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Les métiers des langues
Une vingtaine de métiers sont à découvrir dans ce nouveau numéro des « Parcours » de l’Onisep. On peut coter l’enseignement, la traduction, le tourisme et l’hôtellerie, le commerce international et al diplomatie. La mondialisation développe ces métiers et les deux tiers des diplômés en langues travaillent en entreprise. Ce numéro présente les métiers, les formations qui y mènent et les perspectives d’emploi.
Seulement 3% des jeunes Américains vivent dans un foyer de concubins
Si un quart des jeunes Américains vit dans un foyer monoparental, seulement 3% vit avec des parents non mariés. C’est six fois moins que le taux français. C’est une des données du nouveau recensement dela jeunesse publié par le gouvernement fédéral.
La grande affaire de ce recensement c’est l’évolution « raciale » de la population (rappelons que la répartition en « races » est légale aux Etats-Unis). Selon le recensement les jeunes hispaniques seront les plus nombreux aux Etats-Unis en 2050.
Mais, pour nous, une autre donnée mérite d’être retenue. 90% des jeunes Américains obtiennent un diplôme de fin du secondaire. 70% d’entre eux poursuivent des études supérieures (66% et 78% en France). Cela même si 21% des jeunes sont pauvres.
Réussir sa classe
Peut on apprendre en 218 pages à « réussir sa classe tous les jours ou presque » ? Assurément non. Même si l’ouvrage de Corinne Buscaglia et Laurence Sanchez ne concerne que le primaire, le titre est exagéré. Mais l’ouvrage aborde de façon très concrète le quotidien de la classe pour lequel il propose des conseils bienvenus. Tout est abordé : préparation de la classe, discipline, relations avec les parents, formes de travail, corrections… L’ouvrage propose aussi des documents types pour construire son année.
Buscaglia , Sanchez, Réussir sa classe tous les jours ou presque, Cepadues édition.
Meirieu : Des arts pour l’Ecole !
« Décélération, focalisation, symbolisation : qui peut nier que c’est là, sans aucun doute, ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui ? », écrit Philippe Meirieu dans une tribune publiée par Le Monde. « Dans la course effrénée où l’on nous enjoints en permanence d’être dans l’immédiateté, assignés à la réaction pulsionnelle et à la gestion de nos vies « en temps réel », l’expérience artistique demeure un morceau, souvent minuscule, de granit salvateur. On y ressaisit la densité de l’humain en une dureté qui résiste à toutes les dilutions médiatiques et marchandes, technologiques et bavardes… C’est dire à quel point nous avons besoin de mettre l’expérience artistique au centre de l’école, pour tous les élèves, tout au long de leur scolarité. Mais également dans la formation professionnelle initiale et continue, où les personnes n’ont, parfois, jamais bénéficié de la moindre approche artistique et culturelle ».
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Le développement du jeune enfant
Sous ce titre, la revue de l’ANAE publie quelques unes des contributions au colloque international qui s’est tenu à Nantes en juin 2011. Elles sont organisées en trois parties : les conceptions actuelles en psychologie de l’enfant, le fonctionnement de l’enfant typique, le développement de l’enfant en difficulté ou en handicap.
Ainsi un article décrit le programme « Parler bambin » expérimenté à Grenoble de façon à améliorer le niveau langagier des enfants de 18 à 30 mois. L’évaluation du dispositif montre effectivement une progression du niveau langagier chez les enfants les plus défavorises mais cette progression reste peu visible en dehors de la structure éducative où l’enfant est sollicité. Une autre étude montre l’importance de la qualité des soins sur le lieu de grade pour la sécurité d’attachement de l’enfant. Cela souligne l’importance de l’éducation de la petite enfance sur le devenir scolaire de l’enfant.
Le développement du jeune enfant, ANAE, n°112/113.
Justice des mineurs : Le Conseil constitutionnel est saisi
Les députés socialistes ont saisi le Conseil constitutionnel à propos de la nouvelle loi sur la justice des mineurs. Ce texte donne au procureur la possibilité de se passer de la convocation devant le juge des enfants. Des mineurs de 13 ans pourront être directement convoqués devant le tribunal pour enfants ou le nouveau « tribunal correctionnel des mineurs ». On se prive ainsi d’une phase d’écoute et d’évaluation qui pouvait déboucher sur une mesure d ‘accompagnement. Le projet de loi crée un « tribunal correctionnel des mineurs » où il n’y a qu’un seul juge pour enfants.
Science in School n°19
La revue des sciences à l’école européenne publie son numéro 19. Parmi les bonnes pages de ce numéro , nous relevons la pseudo enquête policière pour un travail sur l’ADN en lycée et de remarquables pistes pour enseigner les énergies renouvelables au collège. Par exemple à travers un jeu de plateau, Moja, où les joueurs doivent aménager des installations électriques.
Lire, écrire, publier avec Twitter
Peut-on s’appuyer sur Twitter pour faire progresser ses élèves ? Delphine Regnard a utilisé deux stratégies différentes en seconde et en terminale. En 2de, Twitter lui sert à travailler la collaboration. En terminale, il accompagne les élèves dans leurs lectures. » Apprendre à des élèves à lire, écrire, publier sur Twitter », explique D Regnard, « c’est, de fait, leur apprendre ce qui fait le fondement des Lettres : prendre soin de la situation d’énonciation, accepter d’être lu, être capable de mener une discussion argumentée, apprendre à gérer son attention ». A voir !
Espaces des riches, espaces des pauvres
En Ile-de-France les écarts de revus dans la région continuent à s’accroitre. C’est ce que montrent deux études de l’IAURIF. Les inégalités de revenus entre communes ne cessent d’augmenter depuis 2000. « L’envol des très hauts revenus dans certaines communes constitue un élément décisif de la hausse des inégalités territoriales en Île-de-France… Le revenu moyen par UC a à peine augmenté en euros constants au sein du groupe des communes les plus pauvres en 2000 (+ 2,6 %), mais a progressé de près de 25 % dans le groupe le plus aisé ». Deux espaces se font face : celui des riches au centre ouest et celui des pauvres au nord-est.
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