Par François Jarraud
Brevet : Jour J
Deux de perdus, un peu de liberté égarée
Décret sur les sanctions : Debarbieux : » On va demander que les sanctions soient intelligentes » l Décret sur les sanctions : Les bons et les mauvais points l Bac : Réformer ou pas ? l Bac : Où est passé le supérieur ? l Le Ménahèze persiste et signe l Le Maryland met en place la paye au mérite
L’Insee dément Guéant l L’embauche reprend dans les métiers des technologies numériques
Van Zanten : Ségrégation scolaire et ségrégation sociale
Claude Seibel : « L’échec scolaire n’est pas une fatalité » l Le repos nécessaire à la mémorisation …
Google flique les internautes pour les autorités françaises.
Enseigner la Danse et l’histoire des Arts en EPS l De l’e coli dans nos assiettes ! l Anglais : La co-animation en STI
Brevet : Jour J
Mardi 28 juin, près de 600 000 jeunes passent les épreuves de maths et de français du brevet. Le Brevet reste le diplôme le plus répandu parmi les jeunes français. 553 687 jeunes ont obtenu le brevet des collèges en 2008, 30 139 le brevet technologique et 29 488 le brevet professionnel. C’est 82% d’une tranche d’âge qui détient ce diplôme.
Le diplôme national du brevet (DNB) « sanctionne la formation acquise à l’issue de la scolarité suivie dans les collèges. La loi d’orientation de 2005 a conféré au brevet une dimension nouvelle en introduisant notamment l’objectif de la maîtrise de connaissances et de compétences du socle, une note de vie scolaire, l’attribution de mentions » nous dit le ministère. De ce fait quatre éléments sont pris en compte pour l’obtention du diplôme : la maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences au palier 3, attestée par le « Livret personnel de compétences » ; les notes obtenues en contrôle continu, effectué tout au long de l’année en classe de troisième, dans toutes les disciplines (sauf histoire-géographie-éducation civique) ; la note de vie scolaire; les notes obtenues à un examen composé d’une épreuve orale d’histoire des arts (coefficient 2), passée au sein de l’établissement de scolarisation en cours d’année, et enfin les notes de trois épreuves écrites, en fin d’année : français (coefficient 2), mathématiques (coefficient 2), histoire-géographie-éducation civique (coefficient 2) qui commencent aujourd’hui.
La réforme du brevet n’en finit pas de mécontenter, parfois pour des raisons opposées, les syndicats entre partisans et opposants au socle commun. Comme sait si bien le faire l’éducation nationale, au lieu de trancher, on a simplement ajouté à l’évaluation traditionnelle celle d’histoire des arts et du livret personnel de compétences (LPC). Pour le Se-Unsa, « ce qui est particulièrement grave aujourd’hui, c’est que quatre ans après le vote de la loi d’orientation, à travers ce projet, le ministère refuse toujours de dire quelle logique doit primer à terme et maintient les enseignants dans une position schizophrène intenable ». Le Snes dénonce de son côté « la mascarade d’évaluation imposée aux personnels à travers le LPC ». Finalement l’approche par compétences se réduit souvent au remplissage des 98 items exigés pour chaque élève. Résultat, le Snes a beau jeu de montrer , dans un « florilège sur el LPC », les pratiques déviantes qui fleurissent ici et là. La moindre n’est pas de valider le socle pour tous les élèves dont on pense qu’ils auront le brevet.
De fortes inégalités subsistent. On observe de grands écarts entre académies : si 88% des élèves de l’académie de Rennes sont reçus, c’est seulement 79% à Créteil et 65% en Guadeloupe. Les inégalités sociales sont importantes. Si 95% des enfants de cadres et de professions intellectuelles sont admis au brevet, c’est seulement 82% des enfants d’employés et 76% pour les ouvriers (en 2009). De même, les chances d’obtenir une mention bien ou très bien varient de un à trois selon le milieu social : 44 % des enfants de cadres sont concernés, contre seulement 14 % des enfants dont le responsable est sans activité professionnelle. » Il faut aussi retenir de forts écarts entre les sexes : « les filles ont de meilleurs résultats que les garçons (+ 6 points) et un tiers d’entre elles obtiennent une mention bien ou très bien ».
Le Guide 2011 du bac et du brevet
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L’Éditorial de Monique Royer
Deux de perdus, un peu de liberté égarée
La blogosphère, les réseaux sociaux sont peuplés d’êtres étranges, un pied dans la réalité, l’autre dans la fiction, ils nous font rire, nous énervent parfois, nous émeuvent aussi. Ils prennent le clavier comme d’autres prenaient la plume pour raconter leur quotidien, qui est aussi un peu le nôtre, le caricaturer, l’embellir.
La publication sur le web a favorisé l’émergence d’une écriture libérée des dogmes de l’édition. Ecrire pour être lu, on ne sait par qui ni par combien mais la rencontre des lecteurs pour aléatoire qu’elle soit réserve des bonheurs qui donne aux mots des ailes. Ce foisonnement est la richesse du web 2.0, composé du meilleur et du pire. Par une sélection naturelle, le meilleur surnage, enfin la plupart du temps. Le lecteur quant à lui papillonne, sélectionne les auteurs qui lui ressemblent ou le surprennent. Il arrive que des publications frôlent l’éphémère, d’autres s’inscrivent dans la durée. Les unes et les autres offrent un air de liberté dans une époque confinée dans la crainte d’on ne sait quoi, dans la timidité.
Devrait-on écrire « offrait un air de liberté » ? Ticeman et la Dame du CDI régalaient de leurs observations transfigurées de leur quotidien leurs lecteurs. Tous deux ont inscrit la semaine dernière le mot fin à leur blog. Pour des raisons différentes mais qui touchaient toutes deux à la question de l’identité numérique. Ticeman a clôturé sa caverne pour, dit-il, éviter de vivre dans la schizophrénie entre pseudo et identité réelle. La Dame du CDI a effacé les traces de ses aventures, percutée par les remarques désobligeantes d’une collègue qui l’avait reconnue. Derrière le pseudo, l’auteur réel vit son existence professionnelle et l’écrit perd de plus en plus son anonymat.
Est-on désormais libre de raconter en romance son quotidien, de projeter sur la toile des portraits composés de traits rencontrés ? Le web 2.0 devient à mesure qu’il élargit son audience, la source même de sa normalisation. Les échos de ses écrits se propagent au-delà des cercles connus. La recherche de lecteurs amis devient source de soucis. Le paravent du pseudonyme, de l’avatar peut se transformer aux yeux des autres en expression d’un égo estimé démesuré. Oser porter ses mots sur la place publique c’est aussi prendre le risque de laisser sa tête dépasser dans un système où chacun est sommé de rester à sa place. Les auteurs la plupart du temps n’y songent pas, cherchant juste à partager leur vécu, la douche froide n’en est que plus glacée. On craint désormais une contagion, une fermeture de blogs de profs en cascade, un retour vers le cercle intime, là où les rencontres surprenantes sont peu fréquentes. Alors oui, cet espace de liberté nous manquera, comme une bouffée d’oxygène à la fin d’une journée harassante lorsque sur la toile s’inscrivent les mots exprimant si bien ce que l’on ne saurait dire.
Monique Royer
Décret sur les sanctions : Debarbieux : » On va demander que les sanctions soient intelligentes »
Spécialiste reconnu des questions de violence scolaire, chargé de mission par Luc Chatel, Eric Debarbieux a abattu un énorme travail réunissant les Etats généraux de la sécurité à l’Ecole, puis les Assises sur le harcèlement tout en participant à la formation de formateurs dans les académies. Un travail où il faut engager, porter la botte, parer mais aussi esquiver. Il défend ici le récent décret sur les sanctions dans les établissements secondaires où il voit « des avancées ». La prochaine circulaire d’application devrait mettre les points sur les i.
Le décret sur la nouvelle échelle des sanctions est paru au Journal Officiel du 26 juin. Qu’apporte-il de positif ?
Il y a de bonnes choses dans ce décret. Un exemple ? On a beaucoup parlé d’automaticité des sanctions. Le décret instaure une automaticité de la saisine du conseil de discipline. C’est très différent. Et la circulaire d’application va encadrer cela. Le décret met fin aux exclusions temporaires de plus de 8 jours qui étaient une cause importante de décrochage et d’absentéisme. C’est une avancée intéressante.
Lisez l’entretien avec E Debarbieux
Décret sur les sanctions : Les bons et les mauvais points
Le Sgen accueille le décret sur les sanctions de façon nuancée. Le Snpden annonce déjà que sa mise en place va être longue. Pour Luc Chatel, le décret modernise le régime des sanctions. Interviewé par Le Figaro, il explique » l’objectif est de remettre la règle au cœur de la vie scolaire, qu’elle soit connue de chacun des acteurs et de moderniser le système de sanctions. Il s’agit à la fois de mettre plus de fermeté dans le système face à des dérives que l’on observe chaque jour, en systématisant la sanction. Mais aussi que les sanctions soient plus efficaces en matière éducative ». Le ministre annonce » deux circulaires d’application ainsi qu’un vade-mecum des mesures de responsabilisation » et un souhait : » remettre sur la table tous les règlements intérieurs des établissements et que les règles comme les sanctions soient retravaillées dans chaque collège et lycée ».
Le Snpden, qui représente des chefs d’établissement, juge le calendrier ministériel, c’est à dire l’application à la rentrée, « irréaliste » car il faudra un vote du conseil d’administration. Mais surtout parce que « c’est au moment où l’on incite les établissements à trouver des sanctions alternatives à l’exclusion qu’on leur supprime les postes d’assistants d’éducation »…
« Pour l’essentiel, ce décret intègre enfin les fondements du texte de juillet 2000 auquel le Sgen-CFDT était favorable, sur la progressivité et la proportionnalité des sanctions, le sursis possible, les mesures de responsabilisation (travail d’intérêt général dans ou hors l’école) et semble vouloir limiter les exclusions temporaires. Il sera nécessaire que les règlements intérieurs d’établissement intègrent totalement ces règles », souligne le Sgen. Il relève aussi des points négatifs comme « l’automaticité de la réunion du conseil de discipline pour les élèves ayant déjà fait l’objet d’ une exclusion temporaire (qui) contredit l’objectif affiché de réduction des exclusions définitives ».
Bac : Réformer ou pas ?
Faut-il réformer le bac ? Les syndicats sont divisés. « Cet incident n’est pas de nature à mettre en cause le baccalauréat en lui-même mais bien les choix faits par le ministère depuis des années dans son organisation », déclare le Snes après les fraudes au bac S. Le Se-Unsa a un point de vue opposé. « Pour le SE-Unsa, le baccalauréat doit conserver un nombre limité d’épreuves terminales nationales à forte valeur symbolique. Mais il doit aussi valider des compétences indispensables pour la poursuite d’études : compétences méthodologiques, capacités d’auto-évaluation, capacités à utiliser ses compétences et connaissances pour réaliser des projets individuels et collectifs… Ces compétences ne peuvent s’évaluer par une épreuve nationale terminale. Il faudra donc intégrer davantage d’autres modalités d’évaluation (contrôle en cours de formation ou évaluation en cours d’année) ». En attendant, à Paris, un second lycéen a déposé un recours devant le tribunal administratif. Tous deux seront examinés jeudi.
Bac : Où est passé le supérieur ?
« Le baccalauréat doit être aussi l’affaire du supérieur », affirme Claude Lelièvre sur son blog. Rappelant que le bac est le premier grade de l’enseignement supérieur et que, longtemps, il fut décerné par des enseignants du supérieur, il souligne leur absence aujourd’hui. « Au cours de la cinquième République, le ‘’secondaire’’ n’est pas seulement resté hégémonique dans les jurys d’examens, mais est devenu en plus hégémonique dans les politiques scolaires envisagées ou menées à propos des réformes du baccalauréat chaque fois que l’enseignement supérieur a été érigé en ministère de plein exercice. C’est désormais le cas le plus fréquent. Et c’est le cas actuellement. Or on n’entend toujours pas le ministère de l’enseignement supérieur dans le concert des interrogations ou propositions actuelles énoncées à propos au baccalauréat… Etonnant, non ? »
Le Ménahèze persiste et signe
Dans une lettre ouverte à son inspecteur d’académie, qui l’a sanctionné d’un blame pour refus d’inscrire les élèves dans Base élèves, François Le Ménahèze dresse un bilan très amer d’une carrière de formateur et d’enseignant très engagé. J’ai appris à ne plus rien attendre d’une institution capable du pire aujourd’hui… en espérant retrouver le meilleur ! Je poursuivrai ainsi ma résistance au sein de tous les collectifs susceptibles de remettre un peu de raison et d’humanité dans notre monde éducatif pour enfin donner une chance à tous les jeunes de ce pays d’apprendre et d’accéder à une culture que l’Ecole que vous défendez, monsieur l’inspecteur d’académie, continue à leur refuser ».
Le Maryland met en place la paye au mérite
Selon le Baltimore Sun, le Maryland est le premier état à payer ses étudiants au mérite. Ce système sera mis en place dès la rentrée dans 7 disctricts scolaires. Dorénavant la moitié des points nécessaires pour l’avancement proviendront de l’évaluation des résultats des élèves aux tests nationaux. L’autre moitié sera attribuée par le chef d’établissement. « Enfin on va regarder les progrès des élèves et ce qu’on peut faire pour les accélérer », estime le directeur du service d’éducation. Les enseignants se sont mobilisés contre.
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L’Insee dément Guéant
Il aura fallu un mois et une très forte pression syndicale pour que l’Insée réagisse aux propos du ministre de l’intérieur et rappelle ses propres chiffres. « La proportion d’enfants d’immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l’enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées », précis el’Insee. « Si on y ajoute les enfants de familles « mixtes », cette proportion passe à environ 22 % ». Fin mai le ministre de l’intérieur avait déclaré dans les médias : « Contrairement à ce qu’on dit, l’intégration ne va pas si bien que ça : les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec d’enfants d’immigrés ». Avant de préciser le 24 mai : « Ces chiffres sont tout simplement ceux que donnent tant l’Insee que l’Ocde ».
Populisme : Les élèves immigrés font-ils baisser el niveau ,
Les enfants d’immigrés sont-ils condamnés à l’échec ?
L’embauche reprend dans les métiers des technologies numériques
L’Association Pasc@line publie la 2ème édition de son Baromètre Recrutement des Jeunes Diplômés dans les métiers des Technologies de l’Information et de la Communication. Pour elle, « la reprise du marché de l’emploi pour les jeunes diplômés et débutants (moins de 2 ans d’expérience) dans le secteur des Technologies Numériques se confirme en 2011 ». Les entreprises du secteur, dans leur ensemble, prévoient une croissance des recrutements de +44% (contre +30% en 2010) et de +24% pour les PME.
Les SSII et les sociétés de conseil en technologie recherchent en priorité pour leurs recrutements de jeunes diplômés et débutants des concepteurs/développeurs et spécialistes de la R&D, suivis par des profils orientés vers le conseil et l’architecture, et la conduite de projet. Les éditeurs de logiciel, à côté des concepteurs/développeurs, consacrent une part importante dans leurs recrutements aux métiers de l’avant vente, de la vente et du marketing. Les PME se focalisent essentiellement sur deux profils de recrutement de jeunes diplômés : les concepteurs/développeurs/R&D et la conduite de projet.
Le niveau d’étude requis pour les jeunes diplômés et débutants varie légèrement en 2011 : 51% des recrutements de débutants concernent les niveaux Bac+5 (versus 64% en 2010) et 19% Bac+3 et Bac+4 (versus 13% en 2010).
Van Zanten : Ségrégation scolaire et ségrégation sociale
Comment assurer la réussite de tous les élèves ? La ségrégation scolaire décalque-t-elle la ségrégation sociale ? Peut-on peser sur les stratégies des établissements ou des familles pour assurer plus de mixité à l’école ? La sociologue Agnès van Zanten apportait des éclairages à ces questions le 27 juin.
« Dans les bilans réalisés sur l’assouplissement de la carte scolaire, on constate que cette mesure a bien davantage profité aux enfants des familles de classe moyenne », a précisé la sociologue. Les élèves boursiers ont été assez peu bénéficiaires, sans doute par manque d’information des familles.
Découvrez le reportage du Café
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Claude Seibel : « L’échec scolaire n’est pas une fatalité »
Claude Seibel, ancien inspecteur général, intervient dans Le MOnde pour lutter contre le fatalisme de l’échec scolaire et rappeler l’importance de la formation des enseignants. « Les qualités professionnelles et les compétences des enseignants sont les éléments essentiels du succès. Or, à force de dénigrer la pédagogie, de contester la recherche en éducation, de démanteler la formation professionnelle initiale des enseignants, ceux-ci vont bientôt être le seul corps de métier en France démuni des nouvelles compétences professionnelles nécessaires pour assumer leurs responsabilités et pour atteindre les objectifs que leur assigne la société », écrit-il. « Les acteurs de l’école doivent disposer et maîtriser des outils d’analyse des réussites et des difficultés des élèves qui leur sont confiés. La recherche pédagogique, la formation initiale et continue, l’inspection pédagogique (sans doute la fonction la plus stratégique) doivent contribuer à la réussite de ce programme, central pour la réussite de tous les élèves. Comme tout projet de cette ampleur, la volonté politique, la continuité et la cohérence des actions peuvent seules répondre au défi de la lutte contre l’échec scolaire. »
Le repos nécessaire à la mémorisation
Quand on veut apprendre il faut savoir faire la pause. Ce n’est pas le comité sur les rythmes scolaires qui le dit mais une étude du Ryken Brain Science Institute nous apprend le BE Etats-Unis. On savait empiriquement que les pauses sont bénéfiques aux apprentissages. L’institut Ryken vient de démontrer pourquoi. Le cerveau a besoin des pauses pour créer les protéines produites qui jouent un rôle clé dans l’élaboration de la mémoire à long terme. Reste maintenant à appliquer…
Google flique les internautes pour les autorités françaises
Selon un document publié par Google, la France serait le 5ème pays du monde à solliciter Google pour obtenir des informations sur des internautes. Google publie ainsi une liste des interventions étatiques dans son fonctionnement. En haut du palmarès les Etats-Unis et le Brésil pour les demandes d’informations sur les internautes. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis pour les demandes de suppression de contenus. Google affirme agir dans l’intérêt de la loi.
Enseigner la Danse et l’histoire des Arts en EPS
Le Café mensuel propose un dossier consacré à l’enseignement de la Danse et de l’histoire des arts. Vous trouverez un grand nombre de ressources provenant de plusieurs stages académiques et des propositions de cycle. Nous nous pencherons, également, sur quelques problématiques liées à l’enseignement de la Danse.
De l’e coli dans nos assiettes !
De Hambourg à Bordeaux, l’escherichia coli semble se complaire dans nos assiettes. Manger bio ou manger industriel, aucun mode d’alimentation ne semble épargné. Faut-il toutefois céder à la psychose et regarder notre frigo comme un silo prêt à exploser, demande l’inspecteur Royer ?
Anglais : La co-animation en STI
Cette « co-animation » repose sur les nouveaux programmes du cycle terminal des séries technologiques et sera animée par un enseignant de langue et un enseignant de STI2D ou STL, en classe entière, chacun payé une heure.
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