Un dossier conçu et réalisé par Jean-Michel Le Baut
La twitterature et l’enseignement du français
Le mot-valise « twittérature » n’est pas encore, contrairement au mot « tweet », entré dans le dictionnaire Robert ! Il désigne en effet un phénomène récent : des formes variées d’écriture artistique réalisées via le réseau Twitter. L’obligation de brièveté (140 caractères maximum pour un « gazouillis ») s’avère une contrainte particulièrement stimulante, elle donne lieu à des expériences originales de nanoprose ou de nanopoésie, dans la continuité de certaines formes brèves traditionnelles (haïkus, maximes, microrécits …). « Avec Facebook, Twitter, les textos, les courriels, les jeunes n’ont jamais autant écrit qu’aujourd’hui. Et on cherche encore un moyen de les intéresser à l’écriture ?! », s’exclame Jean-Yves Fréchette, fondateur de « l’Institut de twittérature comparée » de Québec, qui considère Twitter comme un espace privilégié où jouer avec la langue pour développer des compétences d’écriture. Des enseignants innovants, Laurence Juin, Jean-Roch Masson, Amandine Ter etc., ont su montrer dans leurs projets innovants combien le réseau social Twitter peut mettre du lien à l’école et favoriser les apprentissages. Le Café pédagogique propose de découvrir de nouvelles expériences qui ouvrent d’intéressantes perspectives d’utilisation pédagogique, créatives et littéraires, du site Twitter …
Prolongements :
Le site de l’Institut de Twittérature Comparée :
Les passionnantes analyses et propositions de Monique Le Pailleur : http://eclectico.effetdesurprise.qc.ca/
Le réseau des Twittclasses francophones :
http://twittclasses.posterous.com