Par François Jarraud
Chatel avance ses idées en matière d’évaluation des enseignants…
Arithmétique élémentaire
Luc Chatel signe avec Facebook contre le cyber-harcèlement l Une épreuve du BTS NRC menacée par une fraude massive l Les maires ruraux demandent une autre politique pour l’école rurale l Les résistants à Base élèves déposent de nouvelles plaintes mercredi l Ni Foix ni eau l On peut être ministre et se tromper l L’Europe s’inquiète de la montée de l’éducation de l’ombre l Le Café compte sur vous.
Tchat avec Thomas Parth à l’Onisep l Nouveau bureau pour la Peep
L’Europe face à l’échec scolaire l Pays de la Loire : Les lycéens contre les discriminations.
Les enfants hyperactifs au Québec…
La rafle du billet vert
Schengen et la frontière au Ceriscope l La dépendance à l’alcool l Mondialisation et emploi
Chatel avance ses idées en matière d’évaluation des enseignants
Que prépare le ministère en matière d’évaluation des enseignants ? Le 6 janvier Luc Chatel a présenté aux syndicats les résultats d’une étude réalisée sur un panel d’enseignants. Le Café s’est procuré ce document et vous propose de le découvrir. On en retiendra deux conclusions. Les enseignants estiment que leur travail n’est pas reconnu, particulièrement financièrement. Ils restent malgré tout attachés à une évaluation qui prend en compte l’ancienneté et l’évaluation professionnelle. Est-ce un problème pour le ministère ?
Une remise en cause du système actuel d’évaluation. Depuis février 2011, le ministère a entamé une procédure qui devrait aboutir à une redéfinition de l’évaluation des enseignants à la rentrée 2011. En février 2011, Josette Théophile, directrice générale des ressources humaines, avait surpris les syndicats en lançant le principe d’entretiens professionnels (ou entretiens de carrière) à 2 et 20 ans d’exercice du métier. Le 8 février elle nous déclarait : « on en a bien sûr parlé avec les organisations syndicales. Tout le monde est d’accord pour dire que le métier d’enseignant a évolué et que l’évaluation actuelle ne reflète qu’une partie des tâches qu’effectuent les enseignants, celles qui ont lieu en classe. Et cet effet est renforcé par la notation administrative qui a un impact très mécanique. Le ministre veut changer cela ». Elle nous annonçait « plusieurs scénarios » pour la rentrée 2011, étant posé qu’il y a « une forte convergence pour dire que la notation doit intégrer un entretien d’appréciation et pour prendre comme guide le référentiel des compétences des enseignants élaboré en 2006. Il y a aussi accord sur l’idée qu’il faut un regard croisé et pas celui du seul chef d’établissement ou de l’IPR ».
L’étude ministérielle. Réalisée par le cabinet Alixio, elle s’appuie sur le sondage de 4500 personnels de l’éducation, essentiellement professeurs du secondaires (60%), du primaire (30%) et personnels de direction (8%). Les grands absents sont les inspecteurs, et ce n’est certainement pas par hasard. L’étude trace les points faibles de l’évaluation actuelle : trop espacée, ne prenant pas en compte le travail réellement accompli, une véritable mise en scène, et finalement source d’inégalités. Les enseignants jugent qu’il faut évaluer « la capacité à faire progresser les élèves » mais aussi à s’adapter, faire aimer sa discipline, encadrer les élèves, travailler en équipe, toutes choses qui ne peuvent pas ressortir de l’inspection classique.
Quelles perspectives ? Que proposent les enseignants ? Plusieurs formules : une évaluation fréquente par l’inspecteur qui deviendrait un accompagnateur, des regards croisés inspecteur et chef d’établissement, une évaluation par rapport à une lettre de mission claire. En réalité les enseignants savent à peu près ce qu’ils veulent. D’un côté la note actuelle est largement rejetée (13% de satisfaits). De l’autre ils veulent une prise en compte à la fois de l’évaluation professionnelle et de la bonne vieille ancienneté. Quant au référentiel des compétences des enseignants de 2006, que J Théophile présentait comme allant de soi, seul un professeur sur trois lui trouve de l’intérêt (mais il est vrai que les autres l’ignorent peut-être…).
Evaluer les enseignants ou supprimer l’avancement ? L’étude demande aux enseignants pourquoi il faut évaluer ? Il est clair que pour les enseignants c’est pour que soit reconnu le travail effectué et cela passe par une augmentation de salaire. Or le contexte ne s’y prête franchement pas. Le ministre lui-même ne cesse de dire qu’en Europe les salaires des enseignants ont baissé. Effectivement la crise a abouti dans de nombreux pays à la remise en cause des salaires et des modalités d’évaluation et d’avancement. C’est le cas par exemple aux Etats-Unis. Aussi la remise en cause de l’ancienneté comme critère d’évaluation pourrait bien être l’objectif principal de la démarche ministérielle. Ecoutons J. Théophile en février 21011 : « l’évaluation actuelle ne reflète qu’une partie des tâches qu’effectuent les enseignants, celles qui ont lieu en classe. Et cet effet est renforcé par la notation administrative qui a un impact très mécanique ». Ce même impact mécanique était dénoncé à l’assemblée par Gilles Carrez, rapporteur du budget, en juillet 2010 : « En ce qui concerne la masse salariale, nous avons tous pensé qu’avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite la masse salariale était stabilisée en valeur. Pas du tout ! Si l’on regarde l’exécution 2009, la masse salariale, malgré cette règle du « un sur deux », a progressé par rapport à 2008 de 800 millions d’euros. Je souhaiterais, monsieur le ministre, que vous étudiiez un objectif de stabilisation en valeur de la masse salariale, si ce n’est en 2011, en tout cas en 2012 ». Cela passe évidemment par la remise en question du « glissement vieillesse technicité ».
Prudences syndicales. Le Snuipp et le Se-Unsa réagissent avec prudence à l’étude présentée par le ministère. « La synthèse des résultats livre un constat sans surprise : le système actuel d’évaluation des enseignants est à bout de souffle. Les enseignants le jugent inefficace et injuste », écrit le Snuipp. Si le syndicat accepte de participer à un nouveau système d’évaluation, « il veillera à ce que l’évaluation ne se réduise pas à un contrôle administratif et à une opération de classement des enseignants selon un mérite largement arbitraire. A contrario, l’évaluation des enseignants doit redonner de la valeur au travail des professionnels pour que celui-ci soit toujours et encore un levier d’amélioration des apprentissages des élèves ».
Pour le SE-Unsa, « les propositions retenues par le prestataire ne sauraient être prises au pied de la lettre car elles reposent sur des interprétations largement discutables ». Le syndicat est d’accord pour discuter de nouvelles formules d’évaluation. Mais « le SE-Unsa n’acceptera pas une fragmentation des rémunérations qui dispenserait le gouvernement de la revalorisation financière pour tous, promise par le Président de la République ».
Du séisme financier et budgétaire au tsunami anti-prof
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
L’Éditorial de Marcel Brun
Arithmétique élémentaire
On savait M. Chatel excellent communicant. Un professionnel, assurément. De ceux qui savent transformer le plomb en or par la magie des mots. Ou du moins, qui le tentent. Dernier avatar avec la campagne de communication qui envahit les espaces publicitaires des radios : le ministre cherche à détecter 17 000 « talents ». Oui, « compétence » est déjà presque has been dans la novlangue. Préférez désormais talents : ce qu’il y a de mieux, l’excellence. Le top, quoi.
Les 1500 suppressions de classes prévues à la rentrée dans les écoles, et dénoncées jusqu’à la très consensuelle Association des Maires de France ? Promis, juré, ça ne se verra pas l’an prochain… On donnera des consignes… Aux recteurs de se débrouiller pour gratter dans les puits de « gisements d’efficience ». Peu importe que ceux-là aient déjà raclé tous les fonds de tiroir pour trouver les dizaines de milliers de suppressions des années précédentes. La décentralisation de la gestion des ressources humaines, ma bonne dame, c’est l’avenir. Comme l’a très brillamment énoncé sa directrice des ressources humaines préférée, il y a quelques jours : « C’est bien la preuve que nous ne fermons pas les postes à l’aveugle, puisque nous avons demandé aux recteurs eux-mêmes de nous dire ce qu’ils voulaient fermer… ». Avec une petite prime de résultat à la clé. C’est vrai, on l’a presque déjà oubliée, la petite prime, tant les annonces succèdent aux annonces, dans les déferlantes médiatiques des communicants.
Mais comme d’habitude, c’est dans le non-dit que se cache l’information. Evidemment, chacun a compris que ces « recrutements » correspondent, en fait, au renouvellement de la moitié des 33000 départs en retraite à venir… Parmi eux, seulement 3000 enseignants des écoles et 8600 professeurs du second degré. Et « quelques contractuels » précise le ministre, se voulant rassurant sur leur avenir : « La plupart seront recrutés « à vie ». Combien seront-ils cette année ? Cherchez l’erreur dans les trois chiffres énoncés ci-dessus. Plusieurs milliers, donc, ne précise pas le ministre. Selon quelles modalités ? Sans doute par la généralisation des journées Pole Emploi telles qu’on vient de les inaugurer à la capitale ?
Mais en conformité avec quelle législation du travail ? On connaît déjà depuis longtemps, surtout dans le second degré, l’existence de précaires, contractuels ou vacataires. Mais cette perspective de « précaire à vie » que dessine le ministre est assurément un nouveau coin enfoncé dans le statut de la Fonction Publique issu du programme de la Résistance. Les mauvaises langues prétextent même que l’irruption de milliers de « masterisés » collés aux concours en fourniront le vivier naturel, saturé d’étudiants « méritants » sans avenir, prêts à affronter la perspective d’une carrière en lambeaux, d’une pension impossible et d’une formation professionnelle sur le tas.
Sans doute au nom de la recherche des « talents » ?
Fonctionnaires ? Qu’est-ce que vous êtes vieux jeu…
Marcel Brun
Luc Chatel signe avec Facebook contre le cyber-harcèlement
Dans la droite ligne des annonces faites aux Assises nationales sur le harcèlement à l’école, Luc Chatel a signé le 6 juin une convention visant lutter contre le cyber harcèlement entre élèves, notamment à l’intérieur du réseau Facebook.
La convention passée le 6 juin aidera les établissements à lutter cotre le cyberharcèlement sur Facebook. Un signalement pourra être fait directement auprès de l’association e-Enfance qui, elle-même, entrera en contact avec Facebook. On est loin du lien automatique annoncé précédemment par Luc Chatel mais le système semble en réalité plus efficace.
Une épreuve du BTS NRC menacée par une fraude massive
Le Café pédagogique aura été le premier à l’annoncer , dès 12h, sur son fil Twitter et auprès des abonnés. Face à une probabilité forte de fraude massive en Ile-de-France, les correcteurs franciliens de l’épreuve E5 du BTS NRC ont refusé de corriger les copies lundi 6 juin. Ils ont fait remonter au SIEC les témoignages de candidats signalant de nombreux cas de fraude. Installés dans un vaste hall à Villepinte, les candidats auraient eu tout loisir de communiquer entre eux et d’utiliser leur livre, leur téléphone pour composer. Selon les correcteurs, le nombre de surveillants aurait été très insuffisant (4 pour 250 personnes dans un hall). Certains auraient pu être menacés. Venu à la rencontre des correcteurs, le directeur du SIEC, Vincent Goudet a décidé de reporter la correction.
Interrogé par le Café, le directeur du SIEC rappelle « qu’aucun correcteur ne sait ce qui s’est passé puisqu’aucun n’a surveillé l’épreuve ». Il signale que les procès verbaux de surveillance ne mentionnent pas de triche et qu’aucune plainte n’est arrivée au SIEC. Selon lui le nombre de surveillants était suffisant et « conforme à la normale » avec 72 surveillants (pour 2500 candidats au total). Une enquête a été ouverte mais , pour V Goudet, « il faut pour démontrer la fraude noter les copies ». « Quand on aura les résultats de l’enquête administrative, des décisions seront prises rapidement », a ajouté M. Goudet. Les correcteurs sont convoqués à nouveau mercredi.
Les maires ruraux demandent une autre politique pour l’école rurale
« L’application d’une politique essentiellement comptable ne peut se concevoir pour l’école comme pour d’autres services publics » écrit l’Association des maires ruraux de FRance (AMRF) au président de la République. « L’AMRF vous demande d’intervenir auprès du ministère de l’Education nationale qui met aujourd’hui en péril l’école rurale » ajoute l’association. Les suppressions de postes à la rentrée pourraient entraîner la fermeture de nombreuses écoles rurales. Ce courrier fait suite à celui de l’Association des maires de France qui, le 23 mai, a demandé aussi une autre politique pour l’école.
Les résistants à Base élèves déposent de nouvelles plaintes mercredi
Mercredi 8 juin, 14 parents domiciliés dans 14 départements différents déposeront une nouvelle plainte contre X devant le doyen des juges de Paris. Le Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE) réagit ainsi à l’annulation par le procureur de Paris en juillet dernier de 2103 plaintes. Le CNRBE entend notamment faire reconnaitre le droit des parents à ce que leur enfant ne figure pas dans ce fichier national.
Ni Foix ni eau
Depuis le 2 juin, les écoles de Foix sont sans eau, comme d’ailleurs tous les habitants de la ville. Du perchloréthylène a été détecté dans l’eau du robinet la rendant impropre à la consommation. Dans Ariège news, une directrice d’école s’inquiète du fait que cette eau serve encore au nettoyage des mains et des légumes.
On peut être ministre et se tromper
Le droit à l’erreur c’est ce que Luc Chatel demande à la fin d’une émission de BFM. Digne successeur de Xavier Darcos, le ministre s’est trouvé incapable de faire une règle de trois…
Observer la vidéo par basse vengeance
L’Europe s’inquiète de la montée de l’éducation de l’ombre
La France est la championne d’Europe des cours particuliers. Le marché des cours particuliers français pèse 2,2 milliards d’euros avec un taux de croissance annuel à la chinoise (10% par an). Mais le mal gagne aussi l’Allemagne (environ 1 milliard) et les pays du sud de l’Europe. L’Europe a commandé à Mark Bray une étude sur ce phénomène européen qui augmente les inégalités. « S’il est laissé au libre jeu du marché, le soutien scolaire privé maintient et exacerbe les inégalités. Les familles qui ont des revenus plus élevés peuvent payer pour des cours particuliers en plus grand nombre ». On sait qu’en France un crédit d’impôt subventionne ces cours pour les familles payant l’impot sur le revenu.
La question au colloque « Un seul monde »
Le Café compte sur vous
Voulez vous accueillir le Café pédagogique ? Pour fêter ses 10 ans et réunir son assemblée générale, début juillet, le Café pédagogique cherche un établissement parisien accueillant.
Tchat avec Thomas Parth à l’Onisep
J’aurais voulu être un artiste… Auteur compositeur arrangeur, Thomas Parth chante depuis 10 ans en cafés concerts et travaille aussi comme chanteur de studio. Invité par l’Onisep, il répondra aux questions des internautes le 15 juin de 15h à s16h sur son parcours, son expérience, son métier.
Nouveau bureau pour la Peep
Le 3 juin la Peep a désigné un nouveau bureau pour diriger la seconde association de parents d’élèves. Valérie Marty, responsable dela Peep des Hauts-de-Seine devient présidente de la fédération Peep.
L’Europe face à l’échec scolaire
Fenêtres sur cours , la revue du Snuipp, propose un beau dossier ce mois ci sur « l’Europe face à l’échec scolaire« . Une présentation claire de l’évolution des systèmes éducatifs anglais, polonais, allemand, italien et bien sur finlandais, ouvre le dossier. Il est clos par un entretien avec Christian Maroy. Pour lui, « les études montrent aussi que les pays ayant les systèmes les plus intégrés avec une orientation moins précoce et un tronc commun long, sont moins inégalitaires. Mais ces curriculum intégrés ne sont pas suffisants pour réduire les inégalités. Il faut aussi des enseignants qui fassent un choix positif du métier et qui soient capables de travailler sur des pédagogies qui prennent en compte les classes hétérogènes. La formation des enseignants a des effets sur les résultats des élèves au delà des structures ».
Pays de la Loire : Les lycéens contre les discriminations
Mercredi 8 juin, l’hôtel de la région Pays de la Loire accueille lycéens et apprentis engagés dans des projets de lutte contre les discriminations entre les sexes, les races, la sensibilisation au handicap ou la lutte contre l’homophobie. Des lycéens présenteront des saynètes sur l’égalité hommes femmes. Le lycée de Sainte Gemme la Plaine présentera une vidéo contre l’homophobie. Les Tsiganes sont au coeur d’une autre vidéo du CFA de la CCI du Maine et Loire. La région propose aux établissements un programme d’actions éducatives doté de près de 3 millions d’euros.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Les enfants hyperactifs au Québec
Comment est abordée la question de l’hyperactivité et du déficit d’attention au Québec ? Une étude gouvernementale présente des données chiffrées pour les enfants de 3 à 8 ans. elle se clot sur des propositions. Près de 8% des enfants souffrent d’hyperactivité ou de déficit d’attention au Québec. L’étude montre que les évolutions sont stables. Mais seulement un enfant sur trois, pour ceux qui ont un taux élevé d’hyperactivité sont diagnostiqués. Près de 6% des enfants québécois sont sous Ritalin, un médicament de lutte contre l’hyperactivité très répandu en Amérique du nord. Mais, « bien que les proportions d’enfants ayant déjà reçu un diagnostic de TDA/H et de ceux prenant du Ritalin® soient similaires (7 % et 6 %), il ne s’agit pas nécessairement des mêmes enfants », pointe l’étude ce qui montre que la Ritalin est distribuée largement en dehors de sa cible. Toute la problématique de l’étude est axée sur la nécessité du dépistage précoce des enfants hyperactifs.
La rafle du billet vert
Le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah-Amicale d’Auschwitz organise une conférence-débat sur la « rafle » du billet vert (14 mai 1941) et l’ouverture des camps d’internement du Loiret au Lycée Edgar Quinet, mercredi 8 juin 2011, 14 h 30, Paris 9 ème (métro Pigalle ou Notre Dame de Lorette). L’entrée est libre. Intervenants : Benoît Verny, historien, chercheur associé au CERCIL (Centre d’étude et de Recherche sur les Camps d’Internement et la Déportation juive dans le Loiret), Berthe Burko-Falcman, témoin de l’arrestation de son père, Aron Falcman, Claude Ungar, commissaire de l’exposition « Derniers souvenirs et objets des camps de Pithiviers et de Beaune-La-Rolande en 1941 et 1942 ».
Schengen et la frontière au Ceriscope
Développé par le Centre d’étude et de recherches internationales, le CERIscope propose chaque année une analyse multimédia d’un phénomène mondial. Cette année c’est la frontière qui est au coeur des préoccupations du CERI. Cela nous vaut une belle collection d’articles, de cartes sur les fondements de la frontière (Michel Foucher), les accords de Schengen et leur remise en cause (ML Basilein Gainche), les enjeux de souveraineté dans le monde, les frontières dépassées (diasporas, flux migratoires, économie globalisée). Une source de réflexion et de documentation de très grande qualité.
La dépendance à l’alcool
Selon le BE Etats-Unis, « une équipe de chercheurs du Scripps Research Institute (Scripps) vient de mettre à jour, chez le rat, un mécanisme neural crucial dans la transition vers la dépendance à l’alcool. Cette découverte pourrait ouvrir la voie vers de nouveaux développements thérapeutiques dans la lutte contre l’alcoolisme ».
Mondialisation et emploi
Comment l’Europe peut-elle parvenir à conserver sa place dans l’économie mondiale, et à préserver ses emplois ? Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi abordera ces questions lors de son prochain colloque du 21 juin 2011 à Paris. « Il s’agira d’abord de faire un bilan des études sur les conséquences de la mondialisation sur l’emploi. Il faudra aussi s’interroger sur les transformations de l’économie mondiale après la crise économique. Dans un deuxième temps, la question des régulations au niveau mondial sera examinée. Comment renforcer la régulation des échanges économiques au niveau mondial, comment promouvoir de meilleures normes sociales ? Que peut-on attendre des initiatives en cours ? Enfin, il conviendra de s’interroger sur la manière dont l’Europe doit s’adapter à ce nouveau contexte mondialisé. Quelles mesures concrètes l’Europe doit-elle mettre en place pour conserver sa place dans l’économie mondiale et préserver ses emplois ? En interne, au-delà de la coordination des politiques économiques à l’échelle européenne, l’Europe doit-elle adopter un modèle social commun ? » Parmi les intervenants Alain Minc, Raymond Soubie, Gilles de Robien…
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
Vous pouvez ainsi faire bénéficier les visiteurs de votre site d’une information quotidienne et leur permettre d’être les premiers informés dans leur établissement.
RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
Participer au Café ?
Il y a bien des façons d’aider le Café : lui manifester son soutien, lui apporter son obole, lui passer des informations. Il y a aussi écrire dans le Café. Si vous vous retrouvez dans les orientations du Café, si vous souhaitez participer à une aventure unique de mutualisation, contactez-nous !
Le Café en chiffres
Le Café pédagogique compte plus de 150 000 abonnés à ses différentes éditions. Au mois de mai 2007, nous avons reçu 611 728 visiteurs qui ont généré plus de 28 millions de hits.
Le Café à la carte
Si vous découvrez Le Café Pédagogique, sachez que vous pouvez recevoir chez vous, dès parution et gratuitement, « L’Expresso », le flash quotidien d’actualité pédagogique et toutes les éditions du Café pédagogique.