Par François Jarraud
Chatel prêt à fermer moins de classes du primaire que prévu……
Doublement du dispositif cours le matin, sport l’après-midi : une expérimentation pour quoi faire ?. »
Aménagement du temps de présence : Pour F.O. c’est « attention danger » l Le Sgen dénonce l’injustice des mutations interdépartementales l L’ intersyndicale appelle à l’action le 31 mai l La FCPE satisfaite de la Nuit des écoles l Chatel resserre les boulons de sa communication Internet l L’Unesco lance un partenariat mondial en faveur de l’éducation des filles l Etats-Unis : La crise accélère le déclin de l’enseignement privé, pas de la privatisation… l Une semaine dans la tasse de l’Expresso.
Théâtre à l’école : comment ça joue ? l Génération 1998 : L’effet diplôme confirmé.
Une circulaire recadre la lutte contre la fraude aux examens l L’école coté cour.
L’autonomie des établissements l Les transitions professionnelles dans Recherches en éducation l Cyber Langues 2011…
Le programme de première au B.O. l Discrimination au logement et ségrégation ethno-raciale en France.
Une FAQ pour l’HDA l Festival d’histoire de/des art(s) à Fontainebleau l Une nouvelle revue : Le cercle psy.
Chatel prêt à fermer moins de classes du primaire que prévu
Le gouvernement va-t-il plier sous la pression des maires ? Luc Chatel va veiller à diminuer les fermetures de classe au primaire. Dans un entretien accordé à La Croix le 27 mai, Luc Chatel explique qu’il ne reviendra pas sur la suppression d’un poste de fonctionnaire sur deux partant en retraite. « Chaque élu local confronté à des choix budgétaires difficiles peut comprendre la position du gouvernement », affirme-t-il, faisant allusion à la demande d’explication de l’Association des maires de France.
Mais il ajoute qu’il va « demander au Premier ministre et au président de la République un traitement différencié… Il n’y aura pas de moratoire sur le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Mais, tout en réalisant le schéma d’ensemble, nous devrons veiller à fermer le moins de classes possible ».
Qui paiera ce virage politique ? Interrogé par le Café, Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, ne se réjouit pas de cette information. « En « demandant un traitement différencié pour le primaire » afin de veiller « à fermer le moins de classes possible » dans le budget 2012, le ministre de l’Education nationale vient de reconnaître le bien fondé des mobilisations pour l’école des enseignants, des parents et des élus… Pour autant, cette annonce ne sonne pas comme un recul mais plutôt comme un pas de côté. Dans le même temps, Le ministre confirme que le gouvernement va poursuivre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux dans le domaine de l’éducation, ce qui signifie que le primaire devra à nouveau rendre des postes à la rentrée 2012. Si le ministre veillera à fermer moins de classes pour étouffer des contestations locales en pleine période pré-électorale, des suppressions auront bien lieu encore dans le primaire. Et ce sont des postes de RASED, de conseillers pédagogiques, de maitres formateurs, de remplaçants, qui risquent d’en faire les frais ». Le Snuipp appelle donc à l’unité pour mettre fin aux suppressions de postes.
Les maires demandent l’arrêt des suppressions de postes
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L’Éditorial de François Jarraud
Doublement du dispositif cours le matin, sport l’après-midi : une expérimentation pour quoi faire ?
A Arcachon le 26 mai, Luc Chatel a annoncé le doublement du dispositif « cours le matin, sport l’après-midi » expérimenté cette année dans 124 collèges et lycées. La mesure rend furieux…. le Snep, syndicat ultra majoritaire des profs d’EPS. Au point que cette mesure semble assez représentative des expérimentations du ministère.
Présenté comme une des mesures d’aménagement des rythmes scolaires en mai 2010, la décision de tester un temps scolaire à l’allemande, cours le matin, sport l’après-midi, avait été accueillie avec scepticisme. En effet l’Allemagne abandonne dans la grande majorité des Länder cette organisation du temps scolaire dont les effets scolaires et sociaux ont été dénoncés par Pisa. Le redressement du classement de l’Allemagne dans Pisa 2009 provient en grande partie de l’abandon de ce rythme.
Malgré tout, 124 collèges et lycées ont expérimenté ce dispositif mais de façon très partielle, en général pour une seule classe. Au total 7000 élèves l’ont appliqué avec des encadrements différents d’un établissement à l’autre. Mais en général l’encadrement des élèves l’après midi a été assuré par des associations sportives locales dans des locaux municipaux, tout cela faisant glisser le coût de l’opération sur les municipalités.
Pour le ministre, « l’évaluation nationale, menée par la direction générale de l’enseignement scolaire auprès des chefs d’établissement engagés, indique que la motivation et l’assiduité des élèves ont fortement progressé. En outre, le climat scolaire et les relations entre professeurs et élèves se sont notablement améliorés au sein des collèges et lycées concernés ». Une situation peu étonnante s’agissant de petits groupes de volontaires. C’est ce qui justifie la décision ministérielle de l’étendre à 15 000 élèves, sur les 5 millions de collégiens et lycéens.
Mais pour le Snep, tout cela « c’est du buzz ». Le Snep rappelle que Luc Chatel a fortement diminué les moyens du sport et de l’EPS. « L’opération médiatique vise à masquer les véritables aspects de sa politique : la suppression de 4500 enseignants d’EPS depuis 2007; un recrutement d’enseignants d’EPS très insuffisant : l’horaire obligatoire ne pourra pas être assuré à la rentrée scolaire pour tous les élèves, des options sportives seront supprimées et des remplacements ne seront pas effectués ; une diminution de 5% de la subvention au sport scolaire; une marginalisation de l’EPS dans le socle commun de connaissances et de compétences et dans son évaluation via le livret personnel de compétences ». POur le Snep ce dispositif facilite l’affaiblissement de l’EPS en le remplaçant par des activités sportives faite spar des associations locales. C’est en fait le début du glissement de l’EPS vers les collectivités territoriales.
Un transfert de l’EPS vers les collectivités territoriales ? Ce sont elles en effet qui portent le poids de la mesure. Elle impacte lourdement l’utilisation des locaux sportifs. Elle mobilise les associations sportives locales appelées à encadrer les jeunes. On peut douter qu’elles apprécient et collaborent, autrement que de façon homéopathique à l’extension de ce dispositif.
Quelle place pour l’expérimentation ? Finalement la décision de luc Chatel interroge sur les finalités des multiples expérimentations lancées par le ministère. Celle-ci semble anticiper une déréglementation de l’EPS. Le dispositif ECLAIR, lui aussi propulsé à la rentrée, va plus loin en ce sens. Il transforme les postes des établissements ECLAIR en postes à profil soumis à la décision du chef d’établissement. Partout ces expérimentations sont impulsées brutalement du sommet, sans évaluation sérieuse de leurs résultats, avec souvent des généralisations abusives. On pourrait citer également les groupes de langues, si contestés en ce moment, ou l’accompagnement personnalisé. Là aussi la disparition du groupe classe et la nouvelle gestion des élèves ouvre un champ d’économies impressionnant. A quelques jours des Journées de l’innovation (31 mai et 1er juin), c’est la conception même des expérimentations ministérielles qui est interrogée.
Luc Chatel expérimente l’école du matin dans 100 établissements
Aménagement du temps de présence : Pour F.O. c’est « attention danger »
Quel jeu joue le Snes ? Dans un communiqué le SNFOLC, syndicat F.O. de l’enseignement, interroge les finalités de l’enquête menée par le Snes.
« Un récent sondage publié par le SNES laisse entendre qu’une majorité de professeurs serait favorable à une augmentation de son temps de présence dans l’établissement en échange d’une baisse des horaires d’enseignement ou d’une augmentation de rémunération », rappelle le Snfolc.
» Il faudrait être bien naïf pour croire qu’à l’heure du blocage du point d’indice et des suppressions de postes, une telle évolution pourrait n’avoir d’autre objectif que de réaliser, au détriment des professeurs, de leurs conditions de travail, de nouvelles et substantielles économies… » ajoute le syndicat.
« On est fondé à craindre qu’un tel sondage aura pour effet d’encourager le gouvernement dans sa volonté, plusieurs fois affirmée, de redéfinir, pour le dégrader, le statut des personnels enseignants », conclue-t-il. Le syndicat demande au Snes quel jeu il joue.
Les enseignants du secondaire favorable à l’allongement du temps deprésence
Le Sgen dénonce l’injustice des mutations interdépartementales
« Comment vos services peuvent-ils justifier qu’un collègue candidat à la mutation dans le département de l’Eure-et-Loir pour celui du Tarn-et-Garonne avec un barème bonifié pour handicap de 797,99 points n’ait pas obtenu satisfaction alors qu’un autre collègue a pu l’obtenir grâce à une permutation avec un barème de 22 points ? », écrit Thierry Cadart à Luc Chatel le 26 mai. Il évoque le sentiment d’injustice croissant chez les enseignants du primaire.
Toujours els économies… Ce sont les pressions budgétaires qui expliquent cette situation, explique le Sgen. Les inspecteurs d’académie ont bloqué le mouvement des mutations dans 20 départements et n’autorisent plus que les permutations. « En 2010, à peine plus de 20 % des mutations étaient réalisées par permutations, ce nombre est passé en mars 2011 à plus de 40 % diminuant d’autant l’équité et la lisibilité des résultats pour ceux bénéficiant de forte bonification », écrit T Cadart.
L’ intersyndicale appelle à l’action le 31 mai
Une intersyndicale Cfdt, Cftc, Cgc, Cgt, FO, Fsu, Solidaires et Unsa appelle l’ensemble de la fonction publique à une mobilisation le 31 mai « sous les formes locales ou sectorielles les plus appropriées : rassemblements, manifestations, grèves ».
« Seule la progression du point d’indice permet véritablement de compenser l’inflation et d’assurer une réelle augmentation des salaires, pour tous les fonctionnaires et agents contractuels rappelle une intersyndicale regroupant les fédérations Cfdt, Cftc, Cgc, Cgt, FO, Fsu, Solidaires et Unsa. Elles exigent « une augmentation immédiate et conséquente du point d’indice, suivie de l’ouverture d’une véritable négociation sur les mesures de rattrapage ».
Selon l’intersyndicale, « le contentieux salarial, qui s’accumule depuis presque 10 ans, constitue pour les fonctionnaires une perte de largement plus de 10 % de rémunération ». Pour les enseignants, la journée du 31 mai sera précédée des actions organisées par le Snes le 11 et le Snuipp le 18 mai.
La FCPE satisfaite de la Nuit des écoles
« On continue » annonce la Fcpe. L’association de parents d’élèves entend entraîner davantage d’élus locaux dans la protestation contre les fermetures de classe.
« L’opération « Nuit des Écoles » lancée par la FCPE s’est déroulée, pour la majeure partie du pays, le vendredi 20 mai est un véritable succès, avec plus d’un millier d’Écoles recensées. L’opération a démontré la détermination des parents à se battre pour défendre leur École », écrit la Fcpe. Elle souligne aussi les 35 000 signatures de sa pétition. « Les maires de France se rallient eux aussi à la protestation. Ils signent la pétition de la FCPE nationale et l’Association des maires de France a dénoncé le 23 mai, après l’Association des maires ruraux de France, la dégradation des conditions d’études des enfants, depuis plusieurs années », poursuit la Fcpe. Elle appelle » l’ensemble des associations d’élus à faire de même, pour s’adresser ensemble au gouvernement, aux députés et sénateurs, afin d’obtenir un collectif budgétaire, seule possibilité de revenir sur les 16 000 suppressions de postes dans l’Education nationale prévues à la rentrée prochaine ».
En attendant, la Fcpe 75 organise ce 27 mai sa Nuit des écoles. Dans le 94, la Fcpe locale continue ses manifestations devant l’inspection académique.
C’est localement, directement avec les élus que le sort des écoles va se jouer
Chatel resserre les boulons de sa communication Internet
« Les cibles principales de la communication du ministère, notamment les professionnels de l’éducation, les parents et les élèves, accordent une place de plus en plus importante aux canaux numériques en général et à internet en particulier comme sources d’informations et de services dématérialisés », précise une circulaire publiée au B.O. du 26 mai. Le nouveau secrétaire général, Jean Marimbert, demande aux sites de l’éducation nationale de se plier à un plan de communication d’ensemble.
Il vise notamment à soumettre aux objectifs ministériels les sites académiques. « Rectorats et inspections académiques sont invités à s’inscrire dans cette démarche et à appliquer, au sein des académies, la stratégie web du ministère », écrit-il. « Le comité de pilotage web de l’Éducation nationale, dans le cadre de la rationalisation des sites internet de l’Éducation nationale, a décidé que tout nouveau projet web (internet, intranet, extranet, applications grand public et parents, lettres électroniques, ou sites internet de réseaux sociaux tels que les pages Facebook, chaînes Dailymotion ou YouTube, etc.) susceptible d’être accessible par le web et référencé par les principaux moteurs de recherche doit faire l’objet d’une information préalable du secrétaire général et de la délégation à la communication. » A quelques semaines des présidentielles on ne rigole plus…
L’Unesco lance un partenariat mondial en faveur de l’éducation des filles
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, la Directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton, le Premier ministre du Bangladesh Sheikh Hasina et le Premier ministre du Mali Cissé Mariam Kaïdama Sibidé, ont lancé le 26 mai à Paris un partenariat mondial en faveur de l’éducation des filles et des femmes avec le soutien de grandes entreprises mondiales (Gem Education, Nokia, Procter and Gamble, Microsoft,Packard). Selon l’Unesco en 2010, vingt-huit pays n’ont pas réalisé l’égalité des sexes. La moitié des états d’Afrique subsaharienne montrent une inégalité des genres dans l’accès à l’école primaire, en faveur des garçons. Or la scolarisation des filles a un impact important sur la natalité et la mortalité infantile.
Etats-Unis : La crise accélère le déclin de l’enseignement privé, pas de la privatisation…
La crise financière a durement frappé les écoles privées religieuses. C’est un des nombreux enseignements du rapport Condition of Education, publié par le National Center for Education Statistics des Etats-Unis.
Dans une Amérique où les taux de scolarisation n’ont cessé de grimper, les écoles religieuses voient leur effectif fondre. e la maternelle à la terminale, la part du privé a cru de 5,9 millions d’élèves à 6,3 de 1995 à 2002 avant de chuter à 5,5 en 2009-2010 (10% des élèves). Ce sont les écoles catholiques qui paient le plus gros tribut perdant 500 000 élèves depuis 2002. Rappelons qu’aux Etats-Unis les écoles privées sont financées par les parents.
Par contre la privatisation se porte bien. Les Charters schools, ces écoles publiques à statut spécial, ont vu tripler leurs effectifs de 0,6 à 1,4 million d’élèves depuis 2002.
L’étude montre aussi de grandes évolutions sociales dans la population américaine. La part des élèves vivant dans des familles pauvres a augmenté de 50% depuis 2000, passant de 15 à 19%. C4était 17% seulement en 1990… La part des élèves « blancs » est passée de 68 à 55% alors que celle des « hispaniques » a doublé (11 à 22%) depuis 1989. Le nombre d’étudiants inscrits en début d’études supérieures est passé de 13 à 18 millions depuis 2000.
Une semaine dans la tasse de l’Expresso
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Théâtre à l’école : comment ça joue ?
Théâ, groupe théâtre de la fédération nationale de l’OCCE (Office Central de la Coopération à l’Ecole), organise du 23 au 27 mai ses 7èmes Rencontres Nationales aux Théâtres de la Cartoucherie : 26 classes proposent les spectacles issus de leur parcours de l’année, illustrant l’action menée auprès de 376 classes à travers 47 départements lors de la saison scolaire 2010-11. Ponctuation des Rencontres, le Forum « Le théâtre, les enfants, ça joue ! » est venu apporter mercredi soir l’éclairage de regards d’adultes spécialisés sur la question du théâtre scolaire. Autour de Katell Trison-Deimat, animatrice nationale de l’action théâ, les auteurs de littérature enfantine Nathalie Papin et Philippe Dorin, Sandrine Le Pors, universitaire, Bernard Grosjean, metteur en scène et enseignant à Paris 3, et Jean-Claude Lallias, conseiller théâtre au Scéren ont confronté leurs analyses. Enjeux de cette rencontre : comprendre ce qui se joue et comment cela joue actuellement dans le théâtre scolaire.
Génération 1998 : L’effet diplôme confirmé
« Dans un contexte macroéconomique favorable de 1998 à mi-2001, les jeunes sortis du système éducatif en 1998 se sont bien insérés », écrit le Céreq dont un Bref (n°285)est consacré au suivi de ces jeunes. « Dix ans après, près de 89 % d’entre eux sont en emploi et leur situation est stable : la grande majorité a des contrats à durée indéterminée, et en moyenne, ils sont chez le même employeur depuis cinq ans et demi. Sur les dix années observées, les jeunes de la Génération 98 ont travaillé, en moyenne, huit ans et demi, dont huit années de manière continue. La moitié d’entre eux perçoit plus de 1 510 euros nets mensuels en 2008, soit une fois et demi le Smic. Leur taux de chômage a baissé régulièrement jusqu’en 2008, leur sentiment de satisfaction s’améliore mais leur inquiétude s’accroît ».
Mais tous n’ont pas connu un sort aussi favorable. » Ceux qui n’ont pas obtenu de diplôme à la fin de leur scolarité sont les moins armés sur le marché du travail (ils représentent 15 % de la génération interrogée). S’il est une conclusion qui perdure, c’est bien celle-ci : le diplôme continue de protéger du chômage, même après dix ans de vie active », écrit le Cereq. Pour lui ces indicateurs doivent amener à modérer les discours alarmistes sur le chômage des jeunes.
Une circulaire recadre la lutte contre la fraude aux examens
Publié au B.O. du 26 mai, ce texte donne des indications précieuses aux surveillants des examens et aux jurys.
Ainsi le ministère encadre de façon précise la gestion des retards dans un sens restrictif. « L’accès à la salle d’examen ou de concours est interdit à tout candidat qui se présente après l’ouverture de(s) (l’)enveloppe(s) contenant le(s) sujet(s). Cependant, le chef de centre peut, à titre exceptionnel, lorsque le retard est lié à un événement indépendant de la volonté du candidat, autoriser ce dernier à pénétrer dans la salle au plus tard une heure après le début de l’épreuve en vue de composer ». de même, « durant la première heure d’épreuve, aucune sortie, provisoire ou définitive, n’est autorisée ».
La circulaire s’intéresse de près aux téléphones portables. « Doivent être regroupés à l’endroit indiqué par le(s) surveillant(s) les sacs, porte-documents, cartables, ainsi que tout matériel et document non autorisé, afin que les candidats ne puissent pas y avoir accès pendant la durée de l’épreuve. Les téléphones portables et appareils permettant l’écoute de fichiers audio doivent être impérativement éteints. Ils sont soit rangés dans le sac du candidat soit remis aux surveillants de salle. Les candidats ne doivent avoir aucune communication entre eux ou avec l’extérieur durant l’épreuve. Aussi, l’utilisation des téléphones portables et, plus largement, de tout appareil permettant des échanges ou la consultation d’informations, est interdite et est susceptible de poursuites par l’autorité académique pour tentative de fraude ».
L’école coté cour
La récréation cela s’enseigne ? La question est posée dans le dernier nuémro de Fenêtres sur cours, la revue du Snuipp, qui propose un intéressant dossier sur la récréation. « Contrairement à ce que pensent beaucoup d’adultes, les enfants ne grandissent pas uniquement à leur contact mais en développant des relations entre pairs. La récréation apporte un cadre fixe dans sa durée et sa répétition qui permet la constitution de groupes stables. Elle fournit aux enfants un espace privilégié au sein duquel ils peuvent mettre à l’épreuve et tester de manière autonome les enseignements des adultes », écrit Julie Delalande, ethnologue, professeur en sciences de l’éducation à Caen. La cour de récré interroge donc la mixité. « Pendant la récréation, les enfants construisent une partie de leur identité par affinité avec les enfants de leur sexe. Il y a là un paradoxe entre la réalité et les discours bien-pensants qu’on retrouve aussi en classe car les enseignants n’ont pas la même attitude envers les filles et les garçons ».
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L’autonomie des établissements
Le Club Alain Savary organise le 1er juin dans les locaux de la Ligue de l’enseignement à Paris une table ronde consacrée à l’autonomie des établissements scolaires « pour quoi faire, à quelles conditions, jusqu’où ? ». Interviendront T Cadart, JJ Hazan, D Robin et P Tournier.
Les transitions professionnelles dans Recherches en éducation
« Dans ce numéro, nous nous intéressons à l’expérience de la transition professionnelle et à la manière dont elle participe à une forme de reconfiguration des composantes identitaires. Nous cherchons à rendre compte des différentes transactions à l’œuvre dans ce passage d’un métier à un autre ou d’une fonction à une autre au sein de la même organisation », écrivent André Balleux et Thérèse Perez-Roux à l’occasion de la parution de Recherches en éducation n°11. Plusieurs articles suivent de près des enseignants de lycée professionnel d ans leur entrée ou leur sortie de métier en France ou au Québec. Le numéro se penche aussi sur un phénomène suivi de près outre-Atlantique celui du décrochage des enseignants. Un numéro tout à fait original et intéressant et dont la consultation est gratuite.
Cyber Langues 2011
« Echanges, réseaux sociaux et ressources numériques ». C’est sur ce thème que se tiendra le colloque Cyber Langues 2011 du 23 au 25 août à Marly-le-Roi. Rendez-vous incontournable des professeurs de langues geeks ou des collègues tout simplement désireux d’utiliser et de partager leur expérience de l’enseignement des langues avec les TICE, le colloque connaît un succès grandissant. Il promet à nouveau d’être le lieu de rencontres, de discussions et d’échanges entre collègues passionnés, qui en ressortiront ravis. Les inscriptions ne sont ouvertes que jusqu’au 15 mai. Alors…
Le programme de première au B.O.
Le B.O. du 26 mai publie le programme d’ECJS de première générale. Il entrera en application à la rentrée 2011. La tonalité générale est le retour à l’instruction civique aux dépens de l’éducation à la citoyenneté appuyée sur le débat qui était la trace de l’ECJS depuis sa création. Le débat n’a pas disparu mais il s’agit « du débat argumenté » appuyé sur une étude de cas conçue par le professeur. Logiquement cela devrait déboucher sur une évaluation au bac. On soulignera la grande originalité du programme de première qui porte sur les institutions françaises…
« Dans cet enseignement, les élèves acquièrent des connaissances et mettent en œuvre des capacités qui peuvent et doivent être évaluées », précise l’arrêté. « Les professeurs organisent librement le volume horaire imparti à cet enseignement d’ECJS selon le type d’exercices mis en œuvre. Le travail en effectif réduit est le plus approprié ».
Discrimination au logement et ségrégation ethno-raciale en France
« Les discriminations au logement (perçues) en raison de l’origine captées par l’enquête TeO dépassent les niveaux relevés par la Halde et s’avèrent encore minimisées par les déclarants eux-mêmes. De fait, une large part des discriminations pour autres motifs que l’origine sont néanmoins redevables à celle-ci », établit un article de JL Pan Ké Shon et Claire Scodellaro dans la revue de l’Ined. « Toutefois, les descendants d’immigrés sont moins concentrés spatialement et par là dévoilent une incorporation résidentielle au fil des générations ».
Une FAQ pour l’HDA
Décryptons : Eduscol répond aux questions les plus fréquentes sur l’histoire des arts au brevet.
Festival d’histoire de/des art(s) à Fontainebleau
L’Institut National d’Histoire de l’Art et le Château de Fontainebleau s’associent pour créer un Festival de l’Histoire de l’Art, du 27 au 29 mai à Fontainebleau. L’événement se cherche un peu entre la célébration de l’histoire de l’art, une discipline universitaire, et le nouvel objet scolaire qu’est l’histoire des arts. Il associera donc un forum qui fera connaître les travaux des universitaires, un salon du livre, un festival de cinéma et un colloque pédagogique organisé par la Dgesco. Le programme est d’une grande richesse.
Comment enseigner l’histoire des arts
Une nouvelle revue : Le cercle psy
De la psychanalyse aux neurosciences, de la clinique au cognitivisme, Le cercle psy prétend présenter « toutes les psychologies« . Il traite aussi bien des sujets de la vie quotidienne (le travail,la famille) que des dernières avancées de la science. Au sommaire du 1er numéro, « les psys vus par leurs patients », « pas de télé pour les moins de 3 ans » et la souffrance au travail. Le cercle psy est édité par Sciences humaines.
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