Par François Jarraud
Assises nationales sur le harcèlement : Le cerveau est prêt. Et les jambes ? …
L’école des femmes
Assises : Thierry Cadart : Un sentiment d’amertume l Assises : Les réactions syndicales l Collège : Les craintes d’éclatement confirmées l Les Français contre le budget, souligne un sondage FSU l Concours : La VAE entre officiellement dans les concours internes l Angleterre : L’école idéale serait numérique.
Heureux comme un enfant en France l L’emploi des jeunes des quartiers souffre du système éducatif.
Evaluer en évoluant.
Tout sur les métiers de l’éducation à l’UPEC.
Le numérique pour changer l’Ecole l L’évaluation par contrat de confiance…
L’ethnicité doit-elle faire partie des critères de l’action publique ?
Socle commun et enseignement du français l Une mallette pour les sciences
Assises nationales sur le harcèlement : Le cerveau est prêt. Et les jambes ?
Le ton avait été donné le 2 mai. Lors de la seconde journée des Assises nationales sur le harcèlement, le 3 mai, de nouveaux experts ont intéressé les participants. Eric Debarbieux estime « qu’un espoir est né ». Mais Luc Chatel n’annonce aucune mesure importante de formation initiale ou continue. Seul l’accord avec Facebook qui permettra de fermer un compte sur signalement de l’éducation nationale semble faire avancer les choses sur le terrain du cyberbullying.
Le harcèlement vu par une psychologue. Pour Nicole Catheline, psychologue clinicienne , il faut effectivement s’occuper de la question du harcèlement. Car, si le harcèlement a toujours existé, la société a changé par rapport aux sociétés traditionnelles où chacun devait apprendre la place où il se trouvait. Et le harcèlement laisse des traces durables , on le verra. Enfin les TIC font apparaître de nouvelles formes de harcèlement. Sur le mécanisme du harcèlement, N Catheline évoque la « sidération » de la victime qui ne comprend pas où veut en venir le harceleur. Du coup cela renforce son sentiment de vulnérabilité et cela justifie l’attaque aux yeux du harceleur. Mais ce sont les spectateurs qui jouent le rôle le plus important. Eux aussi sont fascinés par la violence. Il sont indispensables pour l’agresseur.
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L’Éditorial de Monique Royer
L’école des femmes
La semaine de l’éducation organisée par l’Unesco est consacrée cette année à la scolarisation des filles. L’objectif de parité fixé pour 2015 ne sera pas atteint par la moitié des pays du globe. Ou alors, il faudrait déployer des efforts colossaux politiques, économiques, passer outre la préférence masculine ancrée dans nos sociétés, nos représentations au Sud certes, au Nord aussi.
Pourtant nous rappelle l’Unesco « L’éducation est un droit humain universel – pour toutes les filles et tous les garçons – et la clé de leur autonomisation. » Eduquer les filles est un enjeu pour la santé publique, l’économie le développement. Combien de vies épargnées par le Sida pour peu que la connaissance sur la maladie et les moyens de s’en préserver soit diffusé par la parole maternelle ? Le rôle des femmes dans l’économie de proximité n’est plus à démontrer. Hélas, à l’évidence de la nécessaire scolarisation des filles répond une certaine lenteur voire une indifférence certaine.
Aller à l’école ne va pas toujours de soi et pour les filles encore moins. Les obstacles sont multiples : coûts de la scolarité, éloignement de l’école, mariage précoce, par exemple. En temps de conflits ou de catastrophes naturelles, la scolarisation paye le prix fort, là encore les filles sont en première ligne. Pourtant, apprendre est un moyen de se reconstruire individuellement et collectivement. Des progrès sont constatés, encore trop faibles pour combler l’écart. Selon l’Unesco, « en Asie du Sud et de l’Ouest, pour 100 garçons scolarisés, seules 87 filles environ entament des études primaires ». Les résultats varient selon les régions du Monde. Le constat est toutefois partagé lorsque l’on atteint l’enseignement supérieur. Les filles se heurtent alors au plafond de verre, celui qui donne la priorité aux garçons dans l’accès aux études les plus prestigieuses.
L’éducation des filles est loin d’être un combat d’arrière garde. En France, la virulence de certaines réactions face à l’initiative francilienne du Pass’contraception nous le rappelle : le droit des femmes en devenir génère des crispations. Il est loin d’être gagné. Le soupçon d’irresponsabilité faiblement formulé s’entendait clairement dans certains arguments porté sur des jeunes filles présumées incapables de gérer leur santé.
Alors faisons écho à cette semaine organisée par l’Unesco et clamons haut et fort : « Vive l’éducation pour tous, filles et garçons ».
Monique Royer
« Oui, elle le peut » semaine mondiale pour l’éducation pour tous
Assises : Thierry Cadart : Un sentiment d’amertume
Pour Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt, les Assises nationales sur le harcèlement à l’Ecole laissent un goût d’amertume. Que de bonnes idées avancées ! Quel manque de moyens pour les faire aboutir…
Au terme de ces deux journées, dressez-vous un bilan positif ?
Assurément un bilan positif de ce qui s’y est dit. On voit tout l’intérêt de réunir des praticiens, de travailler sur la réalité de ce qui est vécu dans les écoles, sur des solutions dont on sait qu’elles marchent. Ca c’est tout à fait intéressant. Après c’est la faiblesse de la réponse politique qui nous rend amers.
Assises : Les réactions syndicales
Si les syndicats saluent l’organisation de ces journées par Eric Debarbieux, ils soulignent la minceur des mesures concrètes prises par Luc Chatel.
Ainsi Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa, estime que « si le Ministre a le mérite d’avoir donné de la visibilité au harcèlement à l’Ecole, le catalogue des mesures annoncées, certes utiles, manque pour le moins d’ampleur pour traiter sur le fond et la durée cette question. Les plaquettes de sensibilisation, les sites internet dédiés ne suffiront pas à eux seuls à éradiquer en profondeur le phénomène. L’indispensable formation initiale et continue des enseignants est, quant à elle, courageusement renvoyée par Luc Chatel…à Valérie Pécresse qui devra inciter chaque université à s’emparer de ce thème ». Il pense que c’est insuffisant. « A défaut du plan global attendu, il faudra se contenter d’une poignée de mesures trop éparses. Pour le SE-Unsa, la politique budgétaire néfaste plombe, encore et toujours, toutes les initiatives ministérielles ».
Pour le Snuipp, « la place de la formation des enseignants, pourtant essentielle, est bien mince. Pour la formation continue, le ministre n’a pas les moyens de sa politique. Concernant la formation initiale, toute proposition concrète est renvoyée à la ministre de l’enseignement supérieur… illustrant une fois de plus la nécessité de remettre à plat la réforme de la formation ».
La FSU prend un peu plus de distance. « Le rapport présenté à l’occasion de ces assises par Eric Debarbieux, offre des pistes d’action éducative qui méritent d’être étudiées et qui doivent effectivement s’inscrire dans la durée : libérer la parole, former mieux tous les personnels, permettre un réel travail d’équipe, conforter le lien avec les familles, plutôt que de les culpabiliser voire de les sanctionner financièrement … Or, ces pistes s’accommodent mal de la politique éducative menée aujourd’hui. Les suppressions massives de postes ne permettent ni l’accompagnement scolaire nécessaire pour tous les élèves, ni le fonctionnement efficace des équipes pluriprofessionnelles. Le Ministre ne peut pas, sur un tel sujet, s’en sortir avec des effets d’annonce. Les élèves, les parents et les personnels attentent un engagement ferme en termes d’ambition et de moyens ».
Collège : Les craintes d’éclatement confirmées
Le 29 avril, le Café demandait si Chatel serait le « fossoyeur du collège unique ». L’AFP annonce de nouvelles mesures qui vont en ce sens. Selon l’AFP, la circulaire de rentrée, qui est attendue jeudi, annoncera la mise en place expérimentale dans une dizaine de collèges d’évaluations nationales en français et en maths en 5ème. Elles auront l’objectif de repérer les élèves en difficulté pour leur apporter du soutien en 4ème et 3ème.
Le Se-Unsa souligne « les effets pervers » de ces évaluations. « Les effets pervers que pourrait entraîner la généralisation d’une évaluation nationale en fin de classe de 5ème devraient faire réfléchir certains « apprentis-sorciers » de la DGESCO : réduction caricaturale du socle commun à deux disciplines, enseignement modélisé par les protocoles d’évaluation, recours aux résultats des évaluations pour « pré-orienter » les élèves dans des classes de 4ème différenciées ». Car la circulaire devrait aussi annoncer la création des nouvelles 3èmes de pré-professionnalisation, une filière de relégation. Pour le Se-Unsa, cela « confirme le choix d’une évolution du collège vers « une certaine diversification des parcours », aux antipodes du projet que le SE-Unsa défend pour construire le collège de demain, fondé sur des contenus rénovés et une organisation réellement pensée pour tous. Le renoncement à mettre enfin en œuvre un collège pensé pour tous constituerait un recul notable, contradictoire avec l’objectif affiché dans la loi d’orientation de 2005 d’un socle commun maîtrisé par l’ensemble d’une classe d’âge ».
Le 29 avril, le Café annonçait que « Luc Chatel proposera à la rentrée des dispositifs dérogatoires à la scolarité normale dès la 4ème, c’est-à-dire dès 14 ans. Dès la 4ème, des collèges proposeront des classes où les élèves sont un jour par semaine en entreprise « pendant plusieurs semaines ». Des classes de troisième spéciales de pré professionnalisation seront crées en lycée professionnel « afin de découvrir les différents secteurs de la voie professionnelle ». Enfin le DIMA, dispositif d’initiation aux métiers, sera relancé. Luc Chatel aurait donc reconstitué dès la 4ème un autre collège, en mettant fin au collège unique. Et comme Luc Chatel annonce aussi que des professeurs des écoles s’occuperaient en 6ème des élèves ayant des difficultés de lecture et que ce sont justement les futurs élèves de ces nouvelles filières, on peut craindre que la nouvelle voie remonte très rapidement à la 6ème ».
Les Français contre le budget, souligne un sondage FSU
« Côté remplacement on est en plein bug », annonce Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU. La fédération syndicale a fait réaliser un sondage d’opinion qui montre l’attachement des Français envers les fonctionnaires et le refus du budget actuel.
Selon ce sondage, réalisé par TNS Sofres, « de larges majorités jugent les fonctionnaires « honnêtes » (75 %) «compétents» (67 %), « au service du public » (67 % ) ou « à lʼécoute » (63 %)… Les évocations négatives sont en grande partie liées à lʼorganisation des services publics (temps dʼattente, lourdeur des démarches, question des horaires) alors que les évocations positives relèvent davantage du personnel ; sont notamment mises en avant lʼamabilité, lʼefficacité, la compréhension et la disponibilité des agents ». Une majorité (51%) pense que l’Etat traite mal ses salariés. 66 % trouvent les moyens donnés par l’Etat aux fonctionnaires pour accomplir leur mission insuffisants. Le principe du non remplacement dʼun agent sur deux partant à la retraite est massivement rejeté par 71 % des répondants contre 21 %. Mais les Français se divisent à part égale entre ceux qui estiment que les missions de services publics pourraient être assurées par des salariés du secteur privé (43 %) et ceux dʼun avis inverse (45 %).
Concours : La VAE entre officiellement dans les concours internes
Annoncée par le Café le 4 avril, l’épreuve d’admissibilité des concours internes portera sur un dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle selon un arrêté publié au Journal officiel du 3 mai. Sont concernés le Capes interne, le Capet, le Caplp et le concours des CPE. Pour chaque concours, l’arrêté définit précisément le contenu du dossier et de l’épreuve. « Cette nouvelle épreuve, qui existe aujourd’hui pour d’autres concours d’encadrement ou administratifs (IA-IPR, IEN, Saenes,etc.), permettra aux candidats aux concours internes enseignants (s’ils ont exercé 3 ans au cours des 6 dernières années) de valoriser l’expérience et la compétence professionnelles acquises dans l’exercice de leurs fonctions », avait déclaré le ministère.
Angleterre : L’école idéale serait numérique
L’école idéale donnerait une tablette numérique à chaque élève, affirme le Guardian. Le quotidien a enquêté auprès des écoliers et revient avec la réponse. L’école idéale vue par les écoliers anglais est bien raisonnable. Les écoliers mettent en première revendication la suppression des devoirs (officiellement interdits en France à l’école primaire mais…). Sur le cadre de vie, ils demandent des emplois du temps flexibles, une heure entière pour déjeuner, des animaux à l’école et un terrain de foot. En ce qui concerne l’instruction, les écoliers veulent moins de tests (mais pas leur suppression), des leçons de premier secours et des clubs sur tous les sujets pour l’après école. Enfin ils veulent lire et écrire sur des iPads et l’enregistrement des cours sur lecteur MP3 pour pouvoir les récupérer.
Heureux comme un enfant en France
La France fait partie des 10 premiers pays du monde pour le bien-être des mères et des enfants, annonce une enquête de l’ONG Save The Children. Elle publie un classement mondial pour le bien-être des mères et des enfants. Au sommet de ce classement, la Norvège, l’Australie et l’Islande apparaissent comme des paradis pour les mères et leurs enfants. La France arrive en 10ème rang derrière la Belgique et les Pays Bas. Le Yémen, le Niger, la Guinée Bissau et l’Afghanistan sont en bas de classement.
Le classement tient compte de l’espérance de vie des mères et des enfants, de la parité (en terme économique et politique) et e la scolarité des enfants. Elle établit ainsi trois index (de la mère de la femem et de l’enfant) qui aboutissent à un seul. La France se singularise par une 6ème place pour l’index des enfants, mais une 10ème pour celui des mères et une 12ème pour celui des femmes. La parité, par exemple politique, doit y être pour quelque chose…
L’emploi des jeunes des quartiers souffre du système éducatif
Sur le marché de l’emploi, les jeunes issus des quartiers difficiles souffrent d’abord de leurs origines sociales et de la qualité du système d’enseignement, non d’une stigmatisation liée au quartier, estime Louis Maurin de l’Observatoire des inégalités.
Selon l’Observatoire, « sur le marché de l’emploi, les écarts sont énormes entre les jeunes des cités et les autres. Pas moins de 38 % des jeunes des Zus, sortis du système scolaire en 1998, occupaient un emploi d’ouvrier trois ans plus tard, contre 23,7 % des jeunes non issus de Zus. Les premiers n’étaient que 7,8 % à exercer un emploi de cadre, contre 20 % des seconds ».
Dans les facteurs qui expliquent cette situation, l’Observatoire, qui reprend une étude Insee, cite plusieurs facteurs. « Le capital social des parents s’avère très discriminant », indiquent-ils. 9,5 % des jeunes des cités ont un père cadre contre 25 % des autres jeunes. La ségrégation sociale du territoire, la concentration de populations défavorisées au même endroit, pèse lourd : c’est l’existence même de ces quartiers où sont concentrés les plus démunis qui pose problème. En outre, sans exagérer les écarts entre territoires, la qualité du système d’enseignement dans les Zus n’est pas équivalent à ce qui existe ailleurs. »
Article Observatoire des inégalités
Evaluer en évoluant
Premier bilan positif pour l’équipe pédagogique de la sixième A du collège Claude-Debussy, nous annonce la revue académique Echanger. L’équipe a expérimenté une gestion du temps scolaire et d’elle-même originale rythmée par des « Temps forts ».
« L’année est balisée d’espaces pédagogiques banalisés, à raison de deux jours toutes les six semaines, appelés « Temps forts », rapporte Echanger. « Les effets attendus sont de rompre l’isolement d’enseignants sans projet ou nouvellement nommés, de favoriser la concertation pédagogique, et de renforcer la cohésion de la classe à moyen terme, et sa motivation scolaire à long terme. Un ensemble de professeurs volontaires s’est constituée, et une heure de concertation hebdomadaire a été dégagée. L’équipe pédagogique a été composée autour de ce projet en adhérant à ses principes et ses modalités. »
Le revers de la médaille c’est que tous les élèves n’ont pas bénéficié également de cette expérience. » Les apports de ce projet ont été de motiver les élèves en renouvelant les thèmes des Temps forts afin de dynamiser le groupe à chaque nouvelle période. Les sujets imaginés pour chaque période ont créé des espaces transdisciplinaires de travail, aboutissant à une production finale réussie. Les élèves ont pu ainsi mieux se connaître dans des relations de travail tout en montrant leur potentiel. Cependant, les élèves en très grande difficulté ont souffert au troisième trimestre, faute de soutien individuel, tandis que les Temps forts n’ont pas toujours proposé des situations suffisamment complexes pour évaluer de multiples compétences et leurs transferts ».
Tout sur les métiers de l’éducation à l’UPEC
L’Université Paris Est Créteil Val de Marne (UPEC) organise une réunion d’information sur les différentes préparations aux des métiers de l’enseignement et de l’éducation samedi 14 mai de 9h30 à 12h 30 dans les locaux de l’IAE sur le Site du mail de Mèches ( métro ligne 8 Créteil Université)
Au programme 4 tables rondes animées avec les enseignants et formateurs de l’IUFM et les responsables pédagogiques des masters sur la préparation au professorat des écoles et aux concours du secondaire (Capes, Capet, CAPLP, capes de professeur documentaliste et CPE).
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Le numérique pour changer l’Ecole
« Le numérique n’est pas une baguette magique qui permettrait d’imposer en un seul clic un changement du système éducatif », affirme le Sgen Cfdt. Le syndicat organise le 18 mai à Paris un colloque sur le thème » Numérique? : quelle école, quels enjeux? ? » en partenariat avec le Café pédagogique et le Crap.
« Pour le Sgen-CFDT, l’usage du numérique à l’Ecole est d’abord affaire de pédagogie en ce sens qu’il doit participer d’une démarche d’acquisition de connaissances et de compétences. L’oublier réduit ces outils à la dimension de gadgets, sympathiques mais très vite abandonnés. Le comprendre conduit à cette évidence que l’élément central de ces évolutions, ce sont les enseignants ». Le colloque propose deux tables rondes : Comment l’outil numérique modifie-t-il le travail des personnels en dehors de la classe (ENT, espaces collaboratifs, etc.)? ? et « Le numérique pour transformer l’école ».
L’évaluation par contrat de confiance
Pour supprimer « la constante macabre » et l’injustice qui en découle, pour mieux évaluer les compétences, le Mouvement contre la constante macabre organise le 14 mai à Paris un colloque national qui devrait donner une nouvelle impulsion à la démarche initiée par A Antibi.
Parmi le sintervenants signalons Jacques Moisan, ancien doyen de l’inspection générale de maths, Jean-Louis Auduc, Jacques Grosperrin, et les interventions des secrétaires généraux des principaux syndicats d’enseignants et des présidents des associations de parents (Fcpe, Peep, Apel). Le 14 mai c’est toute l’Ecole qui soutiendra le mouvement contre la constante macabre. Le Café pédagogique est partenaire de cet événement.
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L’ethnicité doit-elle faire partie des critères de l’action publique ?
« Depuis les années 1970, les pays démocratiques ont amorcé un changement plus ou moins profond dans la façon dont ils traitent la question des droits de certaines minorités », relève une Note du Conseil d’analyse stratégique. « D’aucuns sont passés d’une politique d’assimilation à des approches plus souples, voire à des dispositifs de reconnaissance des spécificités culturelles (Canada, Australie) D’autres ont développé des politiques de discrimination positive ethnique ou “raciale” dans l’accès à l’emploi, aux marchés publics ou à l’enseignement supérieur (Pays-Bas, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Inde, Brésil) ». En France la tradition républicaine empêche la prise en compte du critère ethnique mais sans empêcher le développement de pratiques discriminatoires. Cette note étudie les compromis trouvés, en France et à l’étranger, entre l’application de règles universelles et la prise en compte des différences dans l’action publique. La Note estime que la prise en compte du fait ethnique dans les statistiques ou de mesures de discrimination positives permettraient d’améliorer l’égalité des droits.
Socle commun et enseignement du français
Comment le socle commun affecte-t-il l’enseignement du français ? L’AFEF organise le 14 mai à Paris un « laboratoire d’idées » pour travailler cette question. Pour l’AFEF il ne s’agit pas » seulement de prendre position (sans se l’interdire pour autant), sur le mode dichotomique d’un « pour ou contre », mais d’essayer d’élaborer les questions que ces nouvelles dispositions posent à l’enseignement de notre discipline ».
Une mallette pour les sciences
Comment travailler sur la biodiversité avec les 8-12 ans ? Les petits débrouillards et le Museum national d’histoire naturelle propose une « Mallette biodiversité ». Elle propose 45 fiches d’activités : expériences, observations, posters, jeux, activités de terrain… pour comprendre ce qu’est la biodiversité et réfléchir à son importance.
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