Par François Jarraud
Pour le Se-Unsa, la lutte contre le harcèlement nécessite des moyens. Le Snuipp interroge le ministre sur les suites.
« Lever le tabou ne suffira pas » affirme Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. » une vigilance accrue dans les classes, les cours de récréation ou les cantines ne suffira pas. « Pour réduire de façon significative de tels phénomènes qui ne s’arrêtent pas aux grilles de l’école, la mobilisation et l’implication de l’ensemble de la communauté éducative sont indispensables. Une formation spécifique de tous les personnels exerçant dans les écoles doit être organisée. Des procédures identifiées doivent, le cas échéant, être mises en œuvre avec le concours de personnes ressources. La création « d’un conseil scientifique contre les discriminations à l’école » ne saurait exonérer le ministre de dégager les moyens pour en finir avec un phénomène mésestimé par l’institution depuis trop longtemps ».
La FCPE rappelle que les adultes travaillant dans les établissements scolaires sont garants de la sécurité des élèves, il s’agit donc d’organiser dans la cour de récréation, cantine, toilettes, couloir et aux abords des écoles, lieux où le harcèlement se manifeste couramment, la surveillance effective des élèves », demande la FCPE suite à la publication du rapport de l’Unicef sur le harcèlement à l’école.
L’association de parents d’élèves souhaite des mesures de formation des enseignants : « former les personnels à détecter les phénomènes et à y répondre de la manière la plus juste possible, prévoir une sensibilisation dès le plus jeune âge aux conséquences du harcèlement entre pairs, et également développer en classe les activités qui renforce la coopération et la reconnaissance de la diversité des élèves. »
Communiqué
http://www.se-unsa.org/spip.php?article2793
Communiqué
http://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/a/actualite-fcpe-2476.php
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