Actu

Par Julie Anne

Adoptez un livre !

L’opération lancée le 21 mars dernier, lors du Salon du Livre de Paris, par l’Association des Amis de la BNF, propose d’aider celle-ci à la numérisation de son fonds ancien et à sa mise en ligne sur Gallica, en s’axant pour l’instant – avant de s’ouvrir potentiellement à tout le catalogue plus tard- sur quatre thématiques : les femmes, panorama du XIXème siècle, les livres de sciences naturelles et les grandes entreprises françaises. En récompense se verra inscrit à côté de l’ouvrage numérisé une dédicace choisie par vos soins.

A un euro la page (numérisée), non seulement vous avez votre nom sur Gallica pendant 10 ans, mais en plus vous faites une B.A, à la fois Bonne Action et Bonne Affaire. Si si, d’ailleurs, c’est le fisc qui le dit : son montant est déductible des impôts à hauteur de 66% !

L’opération

« Point deux », le minipoche de luxe

On croyait avoir tout vu en matière de livre-papier, et on en était déjà à imaginer le futur de nos livres et tablettes numériques. Et pourtant, les éditions du Seuil lancent mi-avril une nouvelle collection de livres qui ne se liront plus en tournant les pages (bêtement) de gauche à droite, mais de haut en bas. Idéal pour les transports en commun, paraîtrait-il…

L’article sur Fluctua.net

La carte mondiale des unes de quotidiens

Le site du musée sur les médias de Washington a mis en ligne une carte interactive qui propose, chaque jour, la une de quelques (nombreux) quotidiens à travers le monde.

On y trouvera bien évidemment de nombreux quotidiens américains, mais aussi d’autres à travers le monde. L’Allemagne est par exemple très bien représentée…contrairement à la France et à l’Italie, qui ne doivent se contenter respectivement (et curieusement) que du « Courrier Picard » et de « La stampa ».

Sur le site Newseum

Le futur des appareils électroniques mobiles

Dans cet article, son auteur, Farhad Manjoo, fait un point rapide sur l’apparition durant la dernière décennie de quelques outils qui nous sont aujourd’hui devenus familiers, voire indispensables. Il en profite pour extrapoler et nous invite à réfléchir sur les nouvelles évolutions potentielles à venir.

A relire d’ici 5 ans…

L’article sur Slate.fr

De quoi la page-web est-elle le nom ?

« (…)la « page-web » n’en finit plus d’être déconstruite, déterritorialisée, reconstruite, reterritorialisée, redocumentarisée : la page se fluidifie, se wiki-fie, s’agrège et se désagrège, elle encapsule des publicités dans des vidéos elles-mêmes déjà semblablement encapsulées sur des milliers d’autres « pages ». »

A côté du phénomène « poupée russe », Olivier Ertzcheid réfléchit sur ce qu’est devenue une « page » web : ou comment, d’une vaste métaphore sur un Internet-bibliothèque avec des sites-ouvrages constitués de pages comme espaces de lecture-plan, on est passé à des espaces multiportes avec contenus dans le contenu…où la dénomination de « page » semble hor de propos. L’auteur distingue 6 modalités différentes de la page-web telle que nous la connaissons aujourd’hui, qui lui font quitter l’univers de la bibliothèque pour celle du théâtre.

L’article sur Affordance

Juste pour rêver un peu…

A voir sur le site 360 Cities, qui propose des clichés panoramiques : une des salles de la bibliothèque Strahov à Prague (République Tchèque). Fait de 3000 photos individuelles assemblées, on peut littéralement plonger dans les moindres recoins. 5 jours de travail tout de même…mais quel résultat ! Sur ce site, on peut aussi admirer la mosaïque de la mosquée du Cheikh Lotf Allah en Iran, se fournir en épices dans une boutique du souk d’Aswan en Egypte, nager au milieu des poissons de l’Océan Pacifique, naviguer dans la baie d’Halong….

Bonne visite.

L’article sur Slate.fr

Sur 360 Cities, la bibliothèque (attention, il faut remonter en haut de la page web !)

Imprimer l'article