Par François Jarraud
Rencontres GFEN : Prendre du pouvoir sur ou par l’écrit ?…
Enseignement : Petits crimes entre amis
Les concours internes se rapprochent de la V.A.E. l Les IUFM publient leur conception d’une formation rénovée l Chatel installe un « Comité stratégique des langues » l Discrimination : Les syndicats jugent les objectifs ministériels insuffisants l Concours : Modification de l’agrégation d’éco gestion et mise en place du Capet Sciences industrielles de l’ingénieur l Un enseignant « désobéisseur » harcelé en Loire-Atlantique.
Faut-il lâcher les jeunes des quartiers ? l Mille et unes rencontres pour l’éducation.
ENT et manuels numériques : L’âge de la maturité ? l C’est la Semaine du développement durable l Les TICE et vous : Dernier jour !!.
Envie de savoirs.
21ème Salon national de la pédagogie Freinet l De la famille à l’école, changement d’univers…
Débat sur l’Islam : Ne pas confondre problème social et question religieuse.
« Le genre humain menacé » l Japon : Une nouvelle géographie industrielle l La population en Europe.
Rencontres GFEN : Prendre du pouvoir sur ou par l’écrit ?
Samedi 2 et dimanche 3 avril, le GFEN, en partenariat notamment avec le Café Pédagogique, organisait une nouvelle édition de ses rencontres annuelles sur l’accompagnement. Cette année, la thématique retenue, « Prendre du pouvoir sur l’écrit », a encore permis de rassembler quelques spécialistes incontournables du sujet, et donné lieu à quelques belles conférences dont nous tentons de vous transmettre l’esprit, si ce n’est la lettre.
Mais comme d’habitude, ce sont de nombreux ateliers qui ont permis de lier théories et pratiques, pour faire vivre aux enseignants, animateurs, professionnels de l’enfance ou cadres territoriaux présents la démarche du GFEN : au-delà des appuis théoriques, c’est la construction des savoirs par les individus, dans des collectifs, qui leur « donnent à penser ».
Rêves égalitaires de la « réussite de tous » ou ambition politique d’un autre âge dans un monde qui promeut la préséance des « talents » et des « différences » ? L’avenir jugera si le défi diffuse ou s’il se perd dans les sables de l’individualisme triomphant. Une seule certitude semblait accompagner la centaine de participants à la fin du wee-end : malgré le temps pris, si rare par les temps qui courent, comme une impression de mieux pouvoir faire front en pensant et agissant ensemble. Résister, créer, entendait-on dans les couloirs… Le dire et le faire…
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L’Éditorial de François Jarraud
Enseignement : Petits crimes entre amis
Alors que se multiplient les rapports et les colloques sur le collège et l’école du socle, sur le terrain on laisse tomber l’enseignement spécialisé.
« Comment sauver un collège en 5 actes », titre avec ironie Maryline Baumard dans un blog du Monde. Elle raconte l’histoire de l’EREA Cavanna sauvé in extremis des restrictions budgétaires par son éponyme. Le rectorat lui avait tordu le coup en douce et il a fallu l’alerte médiatique de F Cavanna et la vive réaction de la région Ile-de-France pour sauvegarder une structure éminemment sociale.
Mais tous les collèges ne peuvent pas s’appeler Cavanna. A quelques centaines de mètres de Nogent, à Vitry sur Seine, les parents occupent une cité scolaire, le groupe Paul Eluard. Ce qui est en jeu c’est las suppression du poste de maître G, un enseignant spécialisé (Rased) chargé de l’aide à dominante rééducative. « Cette décision de fermeture est injuste et inadmissible, alors que de nombreux enfants du groupe scolaire sont en réelle difficulté scolaire. Cette décision vient par ailleurs souligner la contradiction d’un discours ministériel sur la lutte nécessaire contre l’échec scolaire », nous disent les parents qui organisent une « nuit des écoles » mardi 5 avril de 18 h à 22 h.
Dans la gestion des réductions de postes, ce sont à nouveau les plus fragiles qui risquent de souffrir le plus. Tout affaiblissement de l’ école publique frappe évidemment davantage les familles qui ne peuvent pas compter sur une aide extérieure ou sur l’école privée. Mais les choix opérés par les académies aggrave encore la menace. On voit ainsi les Rased en tête des postes supprimés alors qu’aucun dispositif de remplacement n’est mis en place. C’est l’avenir des enfants les plus en difficultés qui est bradé. La politique d’éradication des classes des 2-3 ans en maternelles va dans le même sens. Cette pré-scolarisation bénéficiait particulièrement aux enfants des familles les plus démunies scolairement. Dans le secondaire les établissements zep paraissent moins épargnés que les établissements prestigieux comme en témoigne l’ouverture à la rentrée d’une quarantaine de nouvelles classes préparatoires, des structures particulièrement onéreuses qui ouvrent les portes d’un enseignement supérieur socialement ségrégatif. Quant aux effets de l’assouplissement de la carte scolaire, un rapport officiel les a reconnu.
Il paraît que le gouvernement envisage de supprimer l’impôt sur la fortune. Le ministre de l’éducation nationale a beau inaugurer un « Conseil scientifique sur les discriminations à l’école « , sa politique se situe dans la même logique de creusement des inégalités. Le diagnostic posé par PISA sur le système éducatif français, un des plus injustes socialement, ne semble pas inquiéter la rue de Grenelle.
Les concours internes se rapprochent de la V.A.E.
Les concours internes d’enseignement comprendront une épreuve de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle, a annoncé le 1er avril le ministère de l’éducation nationale.
« Cette nouvelle épreuve, qui existe aujourd’hui pour d’autres concours d’encadrement ou administratifs (IA-IPR, IEN, Saenes,etc.), permettra aux candidats aux concours internes enseignants (s’ils ont exercé 3 ans au cours des 6 dernières années) de valoriser l’expérience et la compétence professionnelles acquises dans l’exercice de leurs fonctions », précise le communiqué. Ell est à rapprocher du « portefeuille de compétences » mis en place par le B.O. du 31 mars 2011. Une idée que notre partenaire, Aide aux profs, avait introduite.
Le portefeuille de compétences
Les IUFM publient leur conception d’une formation rénovée
Alors qu’une mission parlementaire s’intéresse au recrutement des enseignants, la Conférence des directeurs d’IUFM (CDIUFM) publie « une contribution à la réflexion sur l’évolution de la formation des enseignants » qui met au clair sa conception de cette formation.
Les directeurs d’IUFM y défendent l’idée d’une formation « pilotée par l’alternance », « associant maîtrise des savoirs disciplinaires, maîtrise de l’enseignement de ces savoirs et maîtrise du rôle d’enseignant dans le système éducatif ». Ils défendent aussi l’idée d’une égalité d’accès au métier d’enseignants, mise à mal par l’allongement de la durée des études. Outre cet impact social de la formation, ils posent aussi la question du maillage territorial, mis à mal là aussi. Chargé de mission par l’Assemblée, J Grosperrin pourrait être attentif au document publié par la CDIUFM.
La CDIUFM fait aussi le point sur les masters en alternance, une idée défendue par exemple par le recteur de Versailles. Selon la CDIUFM, « Dans un très grand nombre d’académies, les recteurs ont sollicité les IUFM et les universités pour des projets de masters en alternance. Dans ce type de master, les étudiants seraient en poste dans un établissement scolaire une partie de la semaine (par exemple une ou deux journées), sous contrat à l’année avec le rectorat, et suivraient une formation à l’université le reste de la semaine. L’état d’avancement de ces projets étant très variable, seules quelques rares universités seront en mesure de proposer ces masters dès la rentrée prochaine. La CDIUFM estime que la rentrée 2012 est une échéance raisonnable dans la plupart des cas ».
Grosperrin missionné sur le recrutement des enseignants
Chatel installe un « Comité stratégique des langues »
Le 4 avril, Luc Chatel installe le « Comité stratégique des langues », une assemblée chargée de repenser l’enseignement des langues.
L’idée avait été annoncée le 24 février 2011, à l’occasion d’une visite des stages de langues. Luc Chatel avait annoncé la création d’un comité chargé de » réfléchir sur la façon d’enseigner les langues sur l’ensemble de la scolarité… Il faut réfléchir à la façon de répartir les heures, comment travailler le langage, l’accent, la pratique de l’oral ». Le comité réunira des personnalités spécialistes des langues pour envisager une réforme globale. La réforme touchera l’évaluation des langues. « Par exemple l’évaluation en langue vivante 1 au bac », avait-il précisé, « ce qui pose la question de l’écrit ».
Mais Luc CHatel avait aussi cadré le comité. « Je crois dans les groupes de compétences, les locuteurs natifs, la vision conférence. J’ai la conviction que l’utilisation des TIC change les pratiques et peut améliorer l’oral ». En attendant, les enseignements de langues ne sont pas épargnées par les réductions de postes inscrites au budget.
Discrimination : Les syndicats jugent les objectifs ministériels insuffisants
« Les propositions du ministre ne sont pas suffisantes », disent à la fois le Snuipp et le Sgen, faisant allusion à la création du Conseil scientifique sur les discriminations à l’école.
C’est une des retombées du rapport de l’UNicef sur le harcèlement à l’école. Le ministre annonçait le 29 mars la création d’un Conseil scientifique sur les discriminations à l’école, présidé par F Héran, chargé « d’identifier et combattre les freins à la relance de l’égalité des chances et améliorer l’égalité entre les filles et les garçons ».
Pour le Snuipp, dans une lettre du 3 avril, ces deux objectifs sont insuffisants et le Snuipp souhaite que « soient intégrées dans les missions du Conseil scientifique sur les discriminations, des recommandations de travail sur l’ensemble des discriminations et sur l’implication de l’école primaire en particulier ».
« Qu’en est-il du handicap, des discriminations relatives à l’identité de genre, au racisme et à la xénophobie ? », écrit le Sgen Cfdt dans un communiqué du 1er avril. « Faut-il que les discriminations soient priorisées et hiérarchisées pour qu’elles trouvent grâce au Conseil scientifique ? » Le Sgen rappelle que « le seul assouplissement de la carte scolaire conjugué au « busing » a creusé un peu plus le fossé entre territoires et va à l’encontre de l’intention affichée de mixité sociale, d’égalité des chances ». Le syndicat estime que « la comporsition du Conseil scientifique pose question », notamment s’agissant des personnalités expertes en matière d’égalité des chances et d’égalité filles – garçons. « Ne s’agit-il pas de conduire une nouvelle fois des travaux d’expertise et des consultations qui resteront dans des placards ? » Pour s’en assurer le Sgen demande à entrer dans le Conseil.
Entretien avec S Sihr (Snuipp)
Concours : Modification de l’agrégation d’éco gestion et mise en place du Capet Sciences industrielles de l’ingénieur
Le Journal officiel du 2 avril publie un arrêté qui définit la nouvelle épreuve d’agrégation externe d’économie-gestion. Le même texte supprime les capet de génie civil, électrique, industriel, mécanique et technologie et les remplace par le capet « sciences industrielles de l’ingénieur ». Cette fusion a été annoncée le 4 mars.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023800507&dateTexte=&categorieLien=id
Un enseignant « désobéisseur » harcelé en Loire-Atlantique
Une nouvelle étape dans la répression contre les enseignants « désobéisseurs » se joue en ce moment en Loire atlantique avec le harcèlement administratif qui frappe François Le Ménahèze.
François Le Ménahèze s’est vu retirer en début d’année scolaire son poste de formateur d’enseignants au motif de « sa manière de servir » et particulièrement de son « refus d’appliquer les instructions nationales ». En l’occurrence il s’agit de la non remontée des résultats des évaluations 2009-2010. L’inspection académique avait alors sanctionné cette non remontée par une retenue sur salaire renouvelée cette année pour le même motif.
Ces lourdes sanctions n’a pas suffi à l’inspecteur académique de Loire atlantique. En février il diligentait une inspection que F Le Ménahèze refusait. Compte tenu de ce refus et du renouvellement de la non remontée des évaluations, l’inspecteur d’académie a décidé d’engager une procédure disciplinaire pour faute professionnelle. Ces décisions sont prises dans un département où le nombre de désobéisseurs, malgré les pressions de l’inspection, reste important. Cela tient en partie à la personnalité d’acteurs comme F. Le Ménahèze qui était un formateur reconnu et très sollicité par les enseignants.
Quel objectif pour quelle rentabilité ? Si les désobéisseurs ne sont pas des « serviteurs serviles », ce sont des enseignants très engagés dans leur métier. F Le Ménahèze a été durant ses 30 années de service reconnu et salué comme tel par l’institution. S’il n’applique pas à la lettre les instructions officielles sur l’évaluation et l’aide personnalisée, il évalue ses élèves et met en plcae une aide efficace. C’est dire que les sanctions qui le frappent ne laisseront pas indifférents les enseignants du département. Ces sanctions qui frappent un enseignant estimé pourront être perçues comme une véritable chasse aux sorcières visant la soumission absolue à l’autorité, une conception du métier qui se heurte à l’éthique de la profession. En s’avançant sur ce terrain, l’inspecteur d’académie de Loire Atlantique prend le risque de relancer le mouvement de résistance et son autorité remise en question , par exemple par des décisions de justice, comme cela est arrivé à ses collègues.
Finissons en avec les procès en sorcellerie pédagogique
Faut-il lâcher les jeunes des quartiers ?
Double constat fait par l’AFEV lors de la publication de l’enquête annuelle de son Observatoire de la jeunesse solidaire. Pour 95% des français les enjeux liés à la jeunesse sont une priorité pour les présidentielles. 84% des français reconnaissent par exemple que les jeunes ne disposent pas des mêmes chances de réussite sociale et 85% estiment que ces inégalités s’accentuent.
Pour autant si 73% des français ont une opinion favorable des jeunes en général, ils ne sont plus que 39% à éprouver le même sentiment pour les jeunes des quartiers. L’image médiatique de ces jeunes y est pour beaucoup.
Mille et unes rencontres pour l’éducation
Sur les 796 millions d’adultes analphabètes dans le monde, 64% (soit 510 millions) sont des femmes ! Cette année la Campagne Mondiale pour l’Education (CME) met l’accent sur les femmes.
La Campagne Mondiale pour l’Education (CME) est née en 1999, en amont du Forum Education Pour Tous de Dakar (2000). Elle regroupe un grand nombre de mouvements de la société civile (associations de défense des droits de l’Homme, de solidarité internationale, syndicats…), désireux de faire changer les choses en matière d’éducation. Tous les ans, la Campagne Mondiale pour l’éducation s’efforce de mobiliser l’opinion publique et les citoyens autour des enjeux de l’éducation dans plus de 120 pays. La campagne 2010 a rassemblé 18 millions de personnes à travers le monde.
Animée en France par Solidarité laïque, la CME fait appel aux enseignants pour organiser des rencontres avec els élus pour sensibiliser l’opinion à la question de l’éducation des filles. Un kit de mobilisation est disponible. Il explique comment réussir cette mobilisation et propsoe des outils de communication.
La campagne Pas d’éducation pas d’avenir
ENT et manuels numériques : L’âge de la maturité ?
Les 30 et 31 mars, les Netjournées, organisées par ITOP à Sophia Antipolis étaient pour plus de 300 participants l’occasion de nombreux échanges et discussions. Les produits évoluent. Mais les usages pédagogiques sont-ils au rendez-vous ? Les enseignants s’y retrouveront-ils ?
Pour les enseignants présents dans les différents ateliers, l’ENT semble maintenant avoir l’âge de la maturité, notamment dans les collèges des Alpes Maritimes, tous équipés de l’ENT ITOP, ainsi que pour l’académie de Nancy-Metz où l’installation de PLACE se poursuit dans les collèges après avoir été effectuée dans tous les lycées.
C’est la Semaine du développement durable
Cette année ce sont les collectivités locales qui se sont largement impliquées dans la Semaine du développement durable. Les établissements scolaires ont à la traîne avec moins de 300 établissements inscrits.
Parmi les 3000 événements de la semaine, signalons la chasse au trésor écologique au parc des Buttes Chaumont à Paris pour les enfants àpartir de 8 ans, ou encore la découverte des marais de La Chapelle Launay en Loire Atlantique.
Les TICE et vous : Dernier jour !
Ultime prolongation pour cette étude menée par Le Café pédagogique avec IPSOS sur les usages et la perception des TICE par les enseignants.
Les TICE peuvent-elles vous aider à faire mieux votre métier d’enseignant ? Si oui comment ? C’est d’abord pour répondre à ces questions que le Café pédagogique lance cette enquête avec l’institut d’enquête d’opinion Ipsos.
L’enquête vise à aller au-delà des usages et des équipements actuels pour envisager les attentes dans les différentes facettes du métier d’enseignant. Les TICE peuvent-elles aider à préparer les cours ? A suivre ses élèves ? A rendre els cours plus attractifs ? A économiser du temps pour l’évaluation ? A Apprendre aux élèves à travailler en équipe ? L’enquête fera aussi apparaître les attentes en terme de compétences à développer chez les élèves.
L’enquête vous donne la possibilité de faire remonter vos souhaits d’équipement, vos attentes pédagogiques et aussi vos expériences de terrain. Les résultats seront traités par Ipsos de façon à leur donner toute leur signification, y compris en terme de représentativité, puis communiqués par le Café. Donnez nous quelques minutes pour faire mieux connaître votre représentation du présent et de l’avenir des TICE.
Envie de savoirs
Pour la quatrième année consécutive, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) organise du 2 au 5 mai 2011 les conférences « Envie de savoirs » pour les lycéens des établissements partenaires de l’UPEC .
Ces conférences de vulgarisation scientifique tenues par des enseignants-chercheurs et destinées aux lycéens ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses : littérature, histoire, sciences, médias… Durant cette opération, un parcours découverte de l’université est également prévu. A l’aide d’un guide et d’un QCM, les lycéens se mettent dans la peau d’un étudiant en découvrant par eux-mêmes les différents lieux de vie et d’administration de l’université. Ils seront ainsi sensibilisés aux dispositifs d’accompagnement des étudiants. Les élèves assistant à une conférence le matin et l’après-midi sont invités à déjeuner au Restaurant Universitaire de l’UPEC.
Envie de savoirs est un concept qui s’inscrit dans la mission première de l’université : la diffusion des savoirs scientifiques, culturels et professionnels.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
21ème Salon national de la pédagogie Freinet
Sous le thème « Résistances : d’autres pratiques, d’autres valeurs pour l’école », le 21ème Salon national de la pédagogie Freinet accueillera à Nantes, les 8 et 9 avril, Philippe Meirieu et Pierre Frackowiak. Le Salon sera aussi l’occasion de participer à des ateliers pour mettre els idées du mouvement Freinet en pratique.
De la famille à l’école, changement d’univers
Mardi 5 avril, la Fondation Gabriel Péri invite Jacques Bernardin, président du GFEN, a évoquer les pressions des réformes et dela société sur les familles et les enfants. « Pressions sur l’école et les enseignants pour viser des objectifs au rabais et être moins scolaire dans les zones au recrutement populaire au nom de la logique « à chacun sa forme de réussite ». Pressions sur les familles pour faire l’école à la maison ou surenchérir par des cours privés… »
Débat sur l’Islam : Ne pas confondre problème social et question religieuse
« Alors que Montesquieu nous a appris que la sûreté est de vivre ensemble « sans craindre ses concitoyens », la dérive sécuritaire ne revient-elle pas à se défier du vivre-ensemble en ayant « peur de ses concitoyens » ? A force de désigner des boucs émissaires, une « guerre de tous » est à craindre. Or, l’Etat n’est-il pas justement là pour conjurer cet état de violence, destructeur du lien en société ? Aujourd’hui comme hier, le devoir des représentants de l’Etat est de garantir et d’incarner l’unité du pays ». Cette mise en garde des sociologues O Bobineau, P Portier, E Poulat, JP Willaime, S Lathion, et C Coutel, dans Le Monde du 1er avril, vis ele débat sur l’islam que le gouvernement tiendra le 5 avril.
Pour eux, « le problème n’est donc pas d’abord religieux. Il est avant tout social, économique, culturel. Car, si le regard se porte malgré tout sur les musulmans et devient fantasmatique, c’est qu’une confusion s’opère dans les esprits entre les musulmans et les problèmes rencontrés dans les quartiers populaires. Ne pouvant que constater la montée des échecs en ces territoires après de multiples politiques publiques, aujourd’hui, nous cherchons des responsables : on fait jouer ce rôle à la religion musulmane ».
« Le genre humain menacé »
« Lorsque l’effondrement de l’espèce apparaîtra comme une possibilité envisageable, l’urgence n’aura que faire de nos processus, lents et complexes, de délibération. Pris de panique, l’Occident transgressera ses valeurs de liberté et de justice. Pour s’être heurtées aux limites physiques, les sociétés seront livrées à la violence des hommes. Nul ne peut contester a priori le risque que les démocraties cèdent sous de telles menaces. Le stade ultime sera l’autodestruction de l’existence humaine, soit physiquement, soit par l’altération biologique ». Ce scénario de l’Apocalypse c’est Michel Rocard, Dominique Bourg, professeur de géosciences, et Floran Augagneur, philosophe, qui le publient dans une tribune du Monde le 2 avril.
Reprenant la classique diagnostic qui veut q ue « l’idéologie du progrès a mal tourné », ils appellent à « un nouveau paradigme ». « Nos démocraties doivent se restructurer, démocratiser la culture scientifique et maîtriser l’immédiateté qui contredit la prise en compte du temps long. Nous pouvons encore transformer la menace en promesse désirable et crédible. Mais si nous n’agissons pas promptement, c’est à la barbarie que nous sommes certains de nous exposer. Pour cette raison, répondre à la crise écologique est un devoir moral absolu ».
Japon : Une nouvelle géographie industrielle
Dasn Le Monde du 31 mars, Evelyne Dourille-Feer (Paris Dauphine) décrit la recomposition géographique qui va résulter du séisme japonais. « Le Japon va devoir repenser son urbanisme car il va gérer des villes où la population diminue, ce qui est déjà une approche qu’on peut qualifier de décroissante. Les régions sinistrées vont être à l’avant-garde de cette réflexion ».
La population en Europe
Une population européenne vieillissante mais où la fécondité se redresse et où la mobilité est plus forte. Ce sont quelques uns des caractères que met en avant ce 3ème rapport sur la population en Europe. Il insiste aussi sur la place de l’immigration non européenne : de plus en plus d’actifs seront immigrés. Il importe donc que l’Europe fasse des efforts d’intégration.
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