Par François Jarraud
Lycée : Des indicateurs pour faire son choix ?…
A quoi servent les indicateurs des lycées ?
Les éducateurs contre l’extrême-droite l Les écoles françaises face aux crises internationales l Maternelle : L’évaluation de Grande section l Harcèlement : La FCPE rappelle le devoir de surveillance l Les infirmières gagnent la catégorie A l Le bac 2010 l Tensions dans le 94 l Les lycéens pauvres sacrifiés en Angleterre.
Luc Châtel au Forum des journaux lycéens : un rendez-vous manqué ! l Métiers verts.
Harcèlement : Ne pas se tromper de cible… l Les TICE et vous : Derniers jours !!.
Envie de savoirs.
Salon de la pédagogie Freinet à Toulouse…
Laïcité : Un exemple de controverse sociale.
Le nouveau Primlangues l Launchball : Un jeu pour apprendre la physique.
Lycée : Des indicateurs pour faire son choix ?
Le petit dernier vous le mettrez à St Joseph d’Oloron Sainte-Marie ? A Jean Moulin à Roubaix ? Ou au lycée Germain de Coutances ? Ou à St Joseph de Carpentras ? Ces établissements, qui vous sont probablement inconnus, sont les lycées les plus performants de France, selon que vous lisiez Le Monde ou Le Figaro. Mercredi 30 mars, les deux quotidiens affichaient « le palmarès des lycées » en se basant sur les indicateurs fournis par le ministère de l’éducation nationale.
« Il ne s’agit pas d’un palmarès« , affirme pourtant Michel Quéré, directeur de la Division des études et de la prospective (DEPP), lors de la présentation des indicateurs. « Il s’agit de jouer avec une pluralité d’indicateurs » et « d’offrir aux familles des éléments de compréhension » de l’offre éducative locale. Le ministère publie trois indicateurs établis à partir des résultats des élèves à la session 2010 du baccalauréat. A coté du taux constaté de réussite au bac, un taux brut qui ne dit pas grand chose sur l’efficacité d’un établissement, la Depp propose la valeur ajoutée par l’établissement ainsi que le taux d’accès de la seconde et de la première au baccalauréat et la proportion de bacheliers parmi les sortants. » Ces indicateurs donnent des points de vue complémentaires sur les résultats des lycées. Ils proposent une appréciation relative de la valeur ajoutée de ces établissements, en tenant compte de leur offre de formation et des caractéristiques de leurs élèves en termes d’âge, d’origine sociale et de sexe », précise le ministère. Mais les familles oublient souvent les deux derniers, ne serait ce que parce que le taux de réussite au bac est une donnée facile à comprendre.
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L’Éditorial de François Jarraud
A quoi servent les indicateurs des lycées ?
N’est-il pas temps d’étudier les effets de la publication de ces indicateurs sur le système éducatif ?
La publication des indicateurs « aide les familles à utiliser efficacement l’offre de formation locale » explique Michel Quéré, directeur de la Depp quand on l’interroge sur l’utilité de cette publication. « A créer une culture de l’évaluation », explique Jean-Michel Blanquer. Deux réponses que l’on pourra trouver en net décalage par rapport au phénomène médiatique qui accompagne la sortie des statistiques aussi bien sur le site ministériel que dans les médias. Et si on allait y voir de plus près ?
Comment les parents utilisent-ils les indicateurs ? En publiant ces données sur l’accès au bac, le ministère prend le risque de (ou souhaite ?) créer une véritable concurrence entre établissements. Est-ce ce qui se passe ? Les travaux récents d’Agnès Van Zanten (Choisir son école, Le lien social, Puf,2009, 284 p), montrent que les parents ont leur propre critère de choix. « Certes, les évolutions du marché du travail ainsi que les modalités d’orientation dans le système scolaire poussent beaucoup de parents à se soucier particulièrement de la capacité des établissements à améliorer le « niveau » de leurs enfants » nous déclarait Agnès Van zanten. « Pourtant les parents des classes moyennes ne font pas que des choix « instrumentaux ». Ils font aussi des choix « expressifs », c’est-à-dire orientés vers le bien-être, le bonheur et le développement global de leur enfant, en procédant à des appariements entre les exigences des établissements publics et le profil scolaire et psychologique de leurs enfants, mais surtout en ayant recours à des établissements privés ». Il manque donc un indicateur qui serait lui aussi bien utile aux familles : l’indicateur de bien être au lycée. Quand on sait que la France est le pays de l’OCDE où les élèves se sentent le plus mal en classe, on ne peut qu’être attentif à cet aspect des choses.
Comment l’institution utilise-t-elle les indicateurs ? Après tout, à travers la « plus value », ils montrent les lycées où le rendement scolaire est faible et ceux qui sont méritants. Dans d’autres pays ces résultats se traduiraient par une sanction ou un soutien financier, voire par la menace de fermeture. « Avec les indicateurs, à l’échelle de l’école, de la circonscription, du département on dispose d’un outil de pilotage très poussé », nous a répondu Jean-Michel Blanquer. Ces indicateurs alimentent les contrats passés entre l’Etat et les académies puis entre celles-ci et les établissements. Oui mais comment ? Si l’on fixe des objectifs à tel ou tel proviseur, quels moyens les accompagnent ? Peut on vraiment parler d’un pilotage national ? Dans la situation actuelle où la réduction des moyens frappe même les établissements prioritaires, s’agit-il vraiment d’un pilotage ou d’une déclination locale du « débrouillez-vous » ? Il semble bien qu’aucune règle nationale n’accompagne l’exploitation de ces indicateurs.
Un objet inattendu. Finalement ces indicateurs semblent un objet embarrassant pour l’éducation nationale. D’ailleurs ils ne sont pas étendus au collège ou à l’école devant la forte résistance des acteurs de l’école. Dans cette situation paradoxale, il ne serait peut-être pas inutile de voir quels effets ils peuvent avoir sur les choix des parents , sur les équipes d’établissements, sur le pilotage des moyens.
Les éducateurs contre l’extrême-droite
« Ces thèses n’ont pas leur place à l’École ». Au lendemain des cantonales qui ont vu une montée du F.N., les quatre secrétaires généraux des principaux syndicats de l’éducation, Bernadette Groison pour la FSU, Thierry Cadart pour le Sgen, Patrick Gonthier pour l’Unsa et Richard Béraud pour la CGT, appellent ensemble à résister aux idées du F.N.
» L’extrême-droite est porteuse de haine », écrivent-ils, « et n’a de cesse d’user des amalgames inacceptables comme celui de l’immigration et de l’insécurité. Elle s’appuie sur les conséquences de la crise économique et sociale qui creuse les inégalités et accroît les injustices sociales pour désigner des boucs émissaires et dresser les citoyens les uns contre les autres. Elle met ainsi en péril la cohésion de la société. » Les quatre syndicats « entendent s’opposer avec la plus grande détermination » au F.N.
Les écoles françaises face aux crises internationales
Les syndicats interviennent au bénéfice des enseignants des établissements français à l’étranger affectés par les crises politiques ou environnementales.
Au Japon, c’est la réouverture du lycée français de Tokyo qui pose problème. « La situation à la centrale de Fukushima s’oriente chaque jour un peu plus vers une catastrophe nucléaire majeure dont les répercussions sur l’environnement et la santé humaine sont porteuses de risques difficilement mesurables aujourd’hui. Dans un contexte de cette nature, vous comprendrez aisément l’inquiétude des personnels », écrivent le 30 mars les secrétaires généraux de l’Unsa éducation, du Se-Unsa et de A &I à Alain Juppé. Depuis le séisme , les élèves ont été soit rapatriés en FRance soit accueillis dans d’autres établissements français de la région Asie, soit accueillis à Kyoto. Le lycée de Tokyo doit rouvrir le 4 avril et son proviseur tente de rassurer le sfamilles. « Des mesures de sauvegarde sont prévues à l’attention des élèves et du personnel en cas de nécessité : une zone de confinement pouvant accueillir l’ensemble du personnel et des élèves est aménagé dans chaque site, avec les stocks nécessaires de denrées non-périssables, de couvertures et duvets, de comprimés d’iode. Des moyens de communication avec l’extérieur seront aussi pré-positionnés, en complément du dispositif d’alerte et d’information des parents déjà en place ».
En Libye, le lycée français de Tripoli est fermé mais le Sgen s’inquiète pour les personnels sous contrat de résident. « Aucune mesure d’urgence n’a été prise par leur employeur actuel, l’AEFE, afin de leur apporter un soutien après leur retour en France », écrit Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen Cfdt. « En réponse à l’expression de leur désarroi, ils ont été invités par les services de l’AEFE à une réunion organisée sur Paris le mardi 22 mars 2011 où ils se sont entendu dire qu’ils seraient purement et simplement « remis à disposition de leur administration d’origine » début mai, sans pouvoir prétendre à une aide à la réinstallation alors que la totalité de leurs biens sont restés en Libye. La situation actuelle de ces enseignants est l’illustration malheureuse de l’absurdité des statuts des personnels détachés à l’AEFE ».
Et demain ? Ces situations méritent d’autant plus des réponses urgentes que d’autres établissements sont menacés par exemple au Yémen ou en Syrie.
Maternelle : L’évaluation de Grande section
Faut-il noter sur 20 ou sur 10 les enfants de grande section de maternelle et les faire redoubler ? « Un bilan des acquisitions de l’école maternelle doit être effectué en fin de grande section », rappelle le Snuipp, » mais aucun protocole d’évaluations n’a de caractère obligatoire à l’école maternelle ».
Le syndicat rappelle les termes de la circulaire n° 2008-155 du 24-11-2008 qui indique « qu’un bilan des acquisitions de l’école maternelle, réalisé en référence aux programmes, est effectué en fin de grande section et joint au livret scolaire », aucun protocole d’évaluations n’a de caractère obligatoire à l’école maternelle. Pour les enseignants de GS, la seule obligation consiste à fournir le bilan évoqué par la circulaire et réalisé à partir des outils d’évaluation de leur choix ».
Harcèlement : La FCPE rappelle le devoir de surveillance
« La FCPE rappelle que les adultes travaillant dans les établissements scolaires sont garants de la sécurité des élèves, il s’agit donc d’organiser dans la cour de récréation, cantine, toilettes, couloir et aux abords des écoles, lieux où le harcèlement se manifeste couramment, la surveillance effective des élèves », demande la FCPE suite à la publication du rapport de l’Unicef sur le harcèlement à l’école.
L’association de parents d’élèves souhaite des mesures de formation des enseignants : « former les personnels à détecter les phénomènes et à y répondre de la manière la plus juste possible, prévoir une sensibilisation dès le plus jeune âge aux conséquences du harcèlement entre pairs, et également développer en classe les activités qui renforce la coopération et la reconnaissance de la diversité des élèves. »
Les infirmières gagnent la catégorie A
Le 29 mars, à l’appel des principaux syndicats, 1500 infirmières ont défilé dans Paris pour réclamer leur intégration en catégorie A, celle des cadres. Cela représentait une infirmière sur cinq, en tous cas assez pour que la situation se débloque. Selon le Snics-Fsu, reçues au ministère, les infirmières ont obtenu la publication d’ici fin 2011 d’un décret créant un corps d’infirmières de l’éducation nationale en catégorie A avec mise en extinction du corps actuel en catégorie B. L’intégration se fera selon un calendrier qui reste à négocier.
Le bac 2010
En 2010, 34,8 % d’une génération obtient le baccalauréat général, 16,4 % le baccalauréat technologique et 14,3 % le baccalauréat professionnel, affirme une nouvelle Note d’information du ministère.
Cela représente 65,5% d’une génération. C’est un peu plus qu’en 2009 (+0,2%) mais cette proportion, assez faible pour un pays développé, stagne. Surtout il varie énormément d’une académie à l’autre. Ainsi à Paris il est de 85% quand à Créteil il s’établit à 61%. C’est la seule excursion sur le terrain des inégalités sociales que se permet la Note.
Le taux de réussite au baccalauréat général s’établit à 87,3 %, en diminution pour la première fois depuis 2004. Il est de 81,6 % dans la voie technologique, en augmentation dans toutes les séries à l’exception du secteur agricole. Le taux de réussite au baccalauréat professionnel (86,5 %) diminue légèrement par rapport à 2009.
Tensions dans le 94
La Fcpe du Val-de-Marne appelle à une journée « écoles désertes » le 1er avril. L’association entend répondre ainsi aux 98 suppressions de postes dans le primaire dans le département. Ces mesures touchent particulièrement les plus faibles : 10 postes de Rased sont supprimés, 13 en Zep ainsi qu’une classe d’adaptation. La Fcpe 94 dénonce aussi les dégradations du remplacement. A l’école Paul Eluard de Vitry, les parents ont entrepris d’occuper leslocaux la nuit du 31 mars et le 1er avril.
Les lycéens pauvres sacrifiés en Angleterre
C’est la méthode Chatel qu’a choisi d’appliquer le gouvernement britannique en Angleterre. Pour inciter les jeunes anglais à poursuivre leurs études après la fin de la scolarité obligatoire, des bourses, les Educational Maintenance Allowances (EMA) étaient versées à 640 000 d’entre eux.
Le gouvernement a décidé de ramener son support à180 millions. Ce sont les proviseurs qui devront choisir sur le terrain les élèves qui continueront à bénéficier d’une bourse. Il a été admis que celle-ci pourra n’être versée qu’aux plus travailleurs. On est passé de l’aide sociale au mérite. Les EMA restent versés dans les autres parties du Royaume-Uni.
Luc Châtel au Forum des journaux lycéens : un rendez-vous manqué !
La presse lycéenne inquiète-elle encore ? Si Luc Chatel a rappelé l’intérêt qu’il porte à la presse lycéenne, qui fêtait le 30 mars ses 20 ans en présence du ministre, il n’est pas allé jusqu’à se soumettre aux questions des journalistes lycéens.
Une centaine de jeunes journalistes lycéens étaient réunis hier, mercredi 30 mars, au Lycée d’État Jean Zay, à Paris, à l’occasion des 20 ans de la reconnaissance du droit de publication des lycéens, pour réfléchir à l’avenir et aux besoins des journaux lycéens. Organisé par l’association Jets d’encre, avec le soutien du Ministère de l’Éducation nationale, du réseau de la Vie lycéenne, du CLEMI et de l’Observatoire des pratiques de presse lycéenne, la journée devait se clore par une conférence de presse accordée par le Ministre aux journalistes lycéens participants.
Métiers verts
Devenir développeur de projets en énergies renouvables, préparer un BTS agricole en gestion de l’eau : c’est ce que propose Phosphore qui ouvre un site spécial sur les métiers verts. Il propose un test et des dossiers pratiques aux collégiens et lycéens qui souhaitent s’orienter vers un métier en lien avec l’environnement.
Harcèlement : Ne pas se tromper de cible…
« Rappel ». « A ma connaissance vous vous trompez de cible ». Pas facile de gérer la pression quand on ouvre la marmite. Invité par Le Monde pour parler avec les lecteurs du harcèlement à l’école primaire, Georges Fotinos a du surtout répondre à des intervenants qui niaient le problème ou à des parents inquiets.
« Vous posez le problème à l’envers. Nous avons un ministère de l’éducation nationale depuis quasiment un siècle, et non un ministère de l’instruction publique. Donc la responsabilité éducative est partagée entre l’école et les parents. Dans toutes les expériences réussies d’amélioration du climat de l’école, on voit que l’enseignant se considère aussi comme un éducateur. Enseigner une discipline, c’est aussi créer les conditions favorables pour que l’élève apprenne », répond-il à une enseignante qui veut instruire et non éduquer. Un moment qui montre que faire face au harcèlement ne sera pas une mince affaire.
Les TICE et vous : Derniers jours !
Le Café pédagogique réalise avec IPSOS une enquête sur les usages et la perception des TICE par les enseignants.
Les TICE peuvent-elles vous aider à faire mieux votre métier d’enseignant ? Si oui comment ? C’est d’abord pour répondre à ces questions que le Café pédagogique lance cette enquête avec l’institut d’enquête d’opinion Ipsos.
L’enquête vise à aller au-delà des usages et des équipements actuels pour envisager les attentes dans les différentes facettes du métier d’enseignant. Les TICE peuvent-elles aider à préparer les cours ? A suivre ses élèves ? A rendre els cours plus attractifs ? A économiser du temps pour l’évaluation ? A Apprendre aux élèves à travailler en équipe ? L’enquête fera aussi apparaître les attentes en terme de compétences à développer chez les élèves.
L’enquête vous donne la possibilité de faire remonter vos souhaits d’équipement, vos attentes pédagogiques et aussi vos expériences de terrain. Les résultats seront traités par Ipsos de façon à leur donner toute leur signification, y compris en terme de représentativité, puis communiqués par le Café. Donnez nous quelques minutes pour faire mieux connaître votre représentation du présent et de l’avenir des TICE.
Envie de savoirs
Pour la quatrième année consécutive, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) organise du 2 au 5 mai 2011 les conférences « Envie de savoirs » pour les lycéens des établissements partenaires de l’UPEC .
Ces conférences de vulgarisation scientifique tenues par des enseignants-chercheurs et destinées aux lycéens ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses : littérature, histoire, sciences, médias… Durant cette opération, un parcours découverte de l’université est également prévu. A l’aide d’un guide et d’un QCM, les lycéens se mettent dans la peau d’un étudiant en découvrant par eux-mêmes les différents lieux de vie et d’administration de l’université. Ils seront ainsi sensibilisés aux dispositifs d’accompagnement des étudiants. Les élèves assistant à une conférence le matin et l’après-midi sont invités à déjeuner au Restaurant Universitaire de l’UPEC.
Envie de savoirs est un concept qui s’inscrit dans la mission première de l’université : la diffusion des savoirs scientifiques, culturels et professionnels.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Salon de la pédagogie Freinet à Toulouse
« L’école autrement » affiche le Salon de la pédagogie FReinet qui se tiendra à Toulouse le 9 avril. Au programme l’écriture, le smaths, la gestion de la classe, le livret personnel de compétence, l’autorité etc.
Laïcité : Un exemple de controverse sociale
Que veut dire le mot « laïcité » ? Au moment où l’UMP organise un débat national dont on peut craindre qu’il laissera des séquelles, Pascal Marchand, Emmanuel Marty et Pierre Ratinaud, tous trois spécialistes en sciences de l’information, analysent l’utilisation du mot dans les médias . « Nous avons évoqué la notion de “représentations sociales normatives” pour rendre compte du consensus qui s’établit autour de la laïcité : plus personne se semble la remettre en cause », écrivent-ils. « En revanche, ces “représentations sociales normatives” rencontrent cette limite du consensus : elles sont paradoxalement très malléables et chacun peut les accommoder à sa sauce. Même les dictatures se qualifient de démocratie. Même les régimes autoritaires se réclament des Droits de l’homme. Même l’extrême droite revendique la laïcité. La question devient alors celle de la récupération de cette notion consensuelle dans un corpus doctrinaire préalable pour la rendre compatible et acceptable par les membres du groupe. Il ne s’agit donc pas de définir la notion, mais de l’habiller, de la contraindre à s’adapter à des idées préalables qui ne sont pas forcément dites, ni même dicibles. »
Le nouveau Primlangues
Plus facile d’utilisation, plus de ressources pédagogiques. Voilà résumée la remise à neuf du site Primlangues. Créé en 2002 par le CIEp pour soutenir l’enseignement des langues au primaire, Primlangues référence les textes officiels, propose des ressources pédagogiques et des formations. Une nouvelle rubrique « médiathèque » est proposée. Elle regroupe des supports de cours tels que des dictionnaires ou des albums de littérature jeunesse.
Launchball : Un jeu pour apprendre la physique
Proposé par le Musée des sciences de Londres, Launchball est un casse tête qui fait découvrir aux écoliers et collégiens les propriétés des matériaux et le fonctionnement de l’électricité. C’est aussi l’occasion de parler des jeux proposés par le musée. Découvrez les …
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