Par François Jarraud
Une étude de l’Unicef ouvre les yeux sur les micro violences à l’école…
Lutter contre le harcèlement : Une mutation ?
Les réactions au rapport de l’Unicef l Rapport Unicef : Le Snuipp attend la suite l Chatel crée un Conseil sur les discriminations scolaires l STG – ST2S : Le Snes crie à la découpe l Inspections : Chiffon rouge pour le Sgen l Les syndicats chassés de « l’Assemblée du sport » l L’accord sur les contractuels signé par 5 syndicats l Enseignante ou mère, il faut choisir… l Légère baisse de l’absentéisme en Angleterre
Nouveau Café de l’orientation le 5 avril l La Semaine de l’industrie
Au collège R. Dufy de Nice, un espace parents sur l’ENT l Les TICE et vous : Derniers jours !!
Envie de savoirs.
Travail enseignant : Le Snuipp mène l’enquête…
Justice : Stabilité des condamnations.
Japon : Le dossier de la Cité des sciences l Le congrès du Snep Fsu l Economie : La grande rupture
Une étude de l’Unicef ouvre les yeux sur les micro violences à l’école
Une recherche menée par l’Unicef et dirigée par Eric Debarbieux et Georges Fotinos, évalue à un enfant sur dix le nombre d’élèves subissant un harcèlement répété à l’école. « Nous disposons d’un solide outil pour rendre visible cette situation, alerter les pouvoirs publics et la communauté éducative. C’est le préalable à l’action que nous appelons de nos voeux ». Pour Jacques Hintzy, président de l’Unicef France, le chemin semble tracé : la communauté éducative ne peut plus fermer les yeux.
L’outil est effectivement solide. Grâce à un financement privé, l’enquête a touché 13 326 enfants de CE2, CM1 et CM2, répartis dans 157 écoles de 8 académies. Elle a été dirigée par Eric Debarbieux, et Georges Fotinos, de l’Observatoire international de la violence à l’école, en collaboration avec 7 laboratoires ou instituts de recherche. C’est bien une « enquête scientifique exceptionnelle » dont la méthodologie ne pourra pas être contestée.
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L’Éditorial de François Jarraud
Lutter contre le harcèlement : Une mutation ?
Lutter efficacement contre le harcèlement à l’Ecole sera difficile. Ce n’est pas qu’une question de moyens. C’est aussi un changement global de la machine école.
A tous ceux qui pensent que le politique est désynchronisé de la recherche, la publication du rapport Unicef sur le harcèlement scolaire apporte un beau sujet de réflexion. L’étude d’Eric Debarbieux et de Georges Fotinos met les politiques au pied du mur tellement le phénomène est mis à nu, intolérable et puissant.
Evidemment la réponse à apporter passe par des moyens supplémentaires pour l’Ecole. On restera dans l’impuissance si la formation des enseignants n’est pas fortement améliorée ce qui passe par des changements dans la formation initiale universitaire mais aussi sans doute par une entrée plus progressive et plus accompagnée dans le métier. Or on sait que pour récupérer des postes, celle -ci a été brutalement transformée. Mais c’est aussi des moyens de formation continue qui sont nécessaires si l’on veut avoir un impact réel. Et là encore les crédits ont été sabrés. Enfin il faut sans doute davantage d’adultes dans les établissements, davantage aussi d’adultes formés à la prévention. Or on sait ce que le ministère fait des Rased.
Mais lutter contre le harcèlement nécessite une véritable réflexion sur le vivre ensemble. Les pays qui ont réussi à faire baisser le taux de harcèlement l’oint fait quand une unanimité a été faite sur la violence à l’école. Par exemple, c’est al publication d’un rapport devant la Chambre des Lords, qui a fait bouger les choses en Angleterre. Est-on certain qu’il y ait unanimité en France pour juger par exemple les violences exercées par les adultes sur les enfants intolérables ? La France n’a pas interdit les châtiments corporels, et la fessée bénéficie encore d’une tolérance assez large dans l’opinion. Or si les parents n’appuient pas la lutte contre la violence exercée par les adultes, il sera impossible de l’empêcher entre enfants. On se rappelle que récemment un enseignant frappeur avait bénéficié d’un soutien jusqu’au sommet de l’institution scolaire.
Les conditions de vie dans les établissements sont aussi impliquées. Les écoles et les établissements ont souvent été conçus comme des usines à enseigner. Au son des sonneries, les locaux organisent une successions d’heures de cours. Sorti de ces moments, l’établissement n’offre souvent aucun espace de travail confortable (pas de bureau pour les profs par exemple). Encore moins d’espaces conviviaux, de divans moelleux, de lieux de parlotte, de parloir intime. Tout cela a été jugé inutile dans un établissement scolaire. Plus qu’une histoire d’argent, c’est notre représentation de l’Ecole, du « maître » et de l’élève qui doit changer. Beaucoup a été fait en ce sens depuis 1968. Ce mois de mai a été un accélérateur de mutation incroyable pour l’Ecole. Pour être à sa hauteur les Assises prévues début mai 2011 ont du pain sur la planche.
Les réactions au rapport de l’Unicef
Pour la FCPE et le Se-Unsa, la lutte contre le harcèlement nécessite des moyens.
« Lever le tabou ne suffira pas », affirme Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. « Une vigilance accrue dans les classes, les cours de récréation ou les cantines ne suffira pas. « Pour réduire de façon significative de tels phénomènes qui ne s’arrêtent pas aux grilles de l’école, la mobilisation et l’implication de l’ensemble de la communauté éducative sont indispensables. Une formation spécifique de tous les personnels exerçant dans les écoles doit être organisée. Des procédures identifiées doivent, le cas échéant, être mises en œuvre avec le concours de personnes ressources. La création « d’un conseil scientifique contre les discriminations à l’école » ne saurait exonérer le ministre de dégager les moyens pour en finir avec un phénomène mésestimé par l’institution depuis trop longtemps ».
C’est aussi la position de la Fcpe. Dans une dépêche AFP, Christiane Allain, vice-présidente de la Fcpe, estime que « il faut plus d’adultes dans les établissements, mais ces postes ne cessent d’être supprimés. Or, la proximité des adultes est fondamentale pour enrayer les violences ».
Rapport Unicef : Le Snuipp attend la suite
Premier syndicat d’enseignants du primaire, le Snuipp est directement interpellé par l’étude de l’Unicef sur les harcèlements à l’école primaire. Pour Sébastien Sihr, son secrétaire général, « si le ministère renforce la formation des enseignants et prend des mesures concrètes pour améliorer le climat scolaire, le Snuipp y participera ».
Lisez l’entretien avec Sébastien Sihr
Chatel crée un Conseil sur les discriminations scolaires
Le Conseil présidé par le directeur de l’INED, François Héran, devra faire des propositions en faveur de l’égalité des chances et de la parité.
Luc Chatel a nommé le 29 mars François Héran président du « Conseil scientifique sur les discriminations à l’école ». Sa lettre de mission lui demande « d’identifier et combattre les freins à la relance de l’égalité des chances et améliorer l’égalité entre les filles et les garçons ». Le conseil pourra s’appuyer sur le rapport sur les discriminations remis en octobre 2010. Il préconise un effort de formation des enseignants, un travail sur l’orientation, des expérimentations. Des propositions fort modestes par rapport aux enjeux. Car lutter contre les discriminations interroge directement la politique gouvernementale. La suppression de la carte scolaire, la modestie des moyens attribués à l’éducation prioritaire, pour ne retenir que ce qui concerne directement Luc Chatel, sont autant de mesures qui affectent directement les discriminations territoriales.
Pour rendre les choses encore un peu plus artificielles, le communiqué minsitériel associe la lutte contre le harcèlement scolaire à ce dispositif. La lettre de mission de F Héran ne l’évoque pourtant pas. C’est Eric Debarbieux qui remettra au ministre fin avril un rapport sur le harcèlement scolaire. Il sera suivi d’Assises nationales début mai.
Le rapport sur les discriminations
STG – ST2S : Le Snes crie à la découpe
Le Snes dénonce la réduction des horaires des séries STG et ST2S.
« La création d’une Première unique en STG, qui deviendrait STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), la diminution des horaires d’enseignements technologiques, une déconnexion entre disciplines générales et technologiques, l’imposition d’un accompagnement personnalisé (dispositif inadapté à de telles séries), entraînent une diminution, inacceptable, du caractère technologique de ces formations », écrit le Snes à la sortie d’une réunion avec la Dgesco le 29 mars. Le syndicat demande « l’ouverture d’une concertation sur l’avenir de la voie technologique ».
Les nouvelles grilles horaires devraient être mises en oeuvre en première à la rentrée 2012. Les associations professionnelles dénoncent elles aussi la réduction des moyens et leur écart avec les objectifs ambitieux des programmes et des filières. Récemment l’UPBM et l’APSMS avaient dénoncé l’écart des heures de cours entre la série ST2S et les autres voies technologiques. Depuis janvier, l’Apceg critique les réductions horaires en disciplines technologiques et générales en STG.
L’avis de l’UPBM et de l’APSMS
Inspections : Chiffon rouge pour le Sgen
Le Sgen Cfdt proteste contre les inspections d’écoles diligentées par le ministère.
« Les personnels de l’école primaire vivent un sentiment de mal être profond que tous les observateurs attentifs décrivent », annonce le Sgen qui évoque « l’accumulation de réformes dangereuses ou mal conduites qui dégradent les conditions de travail, le sentiment de n’être pas reconnus » et les suppressions de postes. « Et c’est le moment que choisit le ministère pour lancer des opérations d’inspection d’école, sans aucune concertation préalable ».
« Il ne sert à rien d’écrire dans une circulaire que la démarche doit s’opérer dans la confiance quand on met en place des visites d’écoles qui expriment d’abord l’absence de confiance envers des personnels. Comment peut-on prétendre apporter une aide en imposant une contrainte de plus, perçue comme une menace ? », écrit le Sgen. « La confiance ne se décrète pas unilatéralement, elle se mérite par des comportements plus respectueux et un effort minimum d’écoute des personnels ».
Les syndicats chassés de « l’Assemblée du sport »
Le Snep, le Sgen et la Cgt dénoncent ensemble la mise en place d’une « Assemblée du sport » par la ministre des sports, Chantal Jouanno. Chargée de traiter de toutes les questions qui intéressent le sport, l’Assemblée accueille le patronat mais écarte les syndicats accusés de « polluer les débats » ! Pour les trois syndicats, l’Assemblée du sport est « une structure restreinte, ficelée et composée sur mesure, sans doute pour parvenir à des préconisations arrêtées à l’avance : l’inverse de la démarche attendue ! »
L’accord sur les contractuels signé par 5 syndicats
Négocié depuis plusieurs mois, l’accord sur la précarité dans la fonction publique sera signé par la Cgt, FO, l’Unsa , la CFdt et la Cftc. La Fsu et Solidaires ne signeront pas ce texte.
Pour l’Unsa éducation, « les propositions initiales, défavorables aux contractuels et inquiétantes pour l’avenir de la Fonction publique, ont évolué. Les aspects négatifs ont été abandonnés. Les interventions de l’UNSA dans les séances de négociations ont pesé. Des éléments positifs ont été affirmés comme le principe de l’occupation des emplois permanents par des fonctionnaires statutaires. Après les propos menaçants de Christian Jacob et de Jean-François Mancel, un coup d’arrêt est sans doute mis à la volonté d’une partie de la majorité de fragmenter et de disloquer la Fonction publique. »
Quel avenir pour la plèbe enseignante
Enseignante ou mère, il faut choisir…
Selon l’AFP et La Montagne, une enseignante en histoire a été écartée d’un poste en classe préparatoire au motif qu’elle est mère de famille. Son IPR, une femme, a estimé que la charge de travail est trop lourde pour une mère de famille. La ministre de l’enseignement supérieur et le recteur de Limoges ont manifesté leur opposition à cette décision. Voilà déjà un sujet de travail pour le Conseil sur les discriminations que Luc Chatel vient d’installer…
Article de La Montagne
Légère baisse de l’absentéisme en Angleterre
Après des années de croissance, l’absentiésme fait la pause en Angleterre. Les statistiques publiées par le ministère de l’éducation, montrent que le pourcentage de demi-journées manquées est passé de 1,05% à 1,04%.
Cette très légère réduction additionne une baisse dans le secondaire et une hausse au primaire. Les filles sont plus sujettes à s’absenter que les garçons. Mais le vrai critère est social : 52% des absentéistes vivent dans les territoires les plus pauvres.
L’Angleterre a adopté des mesures très répressives contre l’absentéisme : les parents d’enfants absentéistes sont frappés d’amendes et même de peines de prison. Cela sans enrayer le phénomène.
Nouveau Café de l’orientation le 5 avril
La Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) renouvelle le 5 avril prochain, en partenariat avec l’Etudiant, l’opération « Café de l’Orientation » destinée aux lycéens de 16 – 18 ans. L’originalité de la démarche réside en un échange d’une vingtaine de minutes entre un jeune et un conseiller d’orientation, dans un cadre chaleureux, sans prise de rendez-vous, préalable mais surtout d’aller sur le terrain à proximité du lycée et au devant des élèves. Le prochain Café de l’orientation aura lieu le 5 avril de 16 à 20 heures au café « L’Europe », 87 Cours de Vincennes à Paris.
Les cafés c’est tous les premiers mardis du mois
La Semaine de l’industrie
Du 4 au 10 avril, plus d’un millier d’événements sont programmés pour la « Semaine de l’industrie« . Il s’agit de faire connaître les industries et leurs emplois à travers des journées portes ouvertes, des ateliers de découverte du milieu industrie en milieu scolaire, l’organisation de colloques et tables rondes sur l’industrie, de forums d’information, d’expositions. Durant cette semaine, des rencontres ont lieu dans les lycées. Des visites de centres industriels sont organisées pour les lycéens.
Au collège R. Dufy de Nice, un espace parents sur l’ENT
A l’occasion du voyage organisé par ITOP dans l’académie de Nice, la presse a pu découvrir quelques-uns des usages TICE de l’académie. Ainsi, la volonté de l’équipe de direction du collège Raoul Dufy de faire vivre l’ENT pour la communauté tout entière a conduit à y développer nombre d’applications, pas toujours vécues ailleurs avec cette importance.
Les TICE et vous : Derniers jours !
Le Café pédagogique réalise avec IPSOS une enquête sur les usages et la perception des TICE par les enseignants.
Les TICE peuvent-elles vous aider à faire mieux votre métier d’enseignant ? Si oui comment ? C’est d’abord pour répondre à ces questions que le Café pédagogique lance cette enquête avec l’institut d’enquête d’opinion Ipsos.
L’enquête vise à aller au-delà des usages et des équipements actuels pour envisager les attentes dans les différentes facettes du métier d’enseignant. Les TICE peuvent-elles aider à préparer les cours ? A suivre ses élèves ? A rendre els cours plus attractifs ? A économiser du temps pour l’évaluation ? A Apprendre aux élèves à travailler en équipe ? L’enquête fera aussi apparaître les attentes en terme de compétences à développer chez les élèves.
L’enquête vous donne la possibilité de faire remonter vos souhaits d’équipement, vos attentes pédagogiques et aussi vos expériences de terrain. Les résultats seront traités par Ipsos de façon à leur donner toute leur signification, y compris en terme de représentativité, puis communiqués par le Café. Donnez nous quelques minutes pour faire mieux connaître votre représentation du présent et de l’avenir des TICE.
Envie de savoirs
Pour la quatrième année consécutive, l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) organise du 2 au 5 mai 2011 les conférences « Envie de savoirs » pour les lycéens des établissements partenaires de l’UPEC .
Ces conférences de vulgarisation scientifique tenues par des enseignants-chercheurs et destinées aux lycéens ont pour but de leur faire découvrir le monde de l’enseignement supérieur à travers des thématiques très diverses : littérature, histoire, sciences, médias… Durant cette opération, un parcours découverte de l’université est également prévu. A l’aide d’un guide et d’un QCM, les lycéens se mettent dans la peau d’un étudiant en découvrant par eux-mêmes les différents lieux de vie et d’administration de l’université. Ils seront ainsi sensibilisés aux dispositifs d’accompagnement des étudiants. Les élèves assistant à une conférence le matin et l’après-midi sont invités à déjeuner au Restaurant Universitaire de l’UPEC.
Envie de savoirs est un concept qui s’inscrit dans la mission première de l’université : la diffusion des savoirs scientifiques, culturels et professionnels.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
Travail enseignant : Le Snuipp mène l’enquête
Le SNUipp lance une enquête auprès des enseignants des écoles sur leur perception de l’exercice du métier.
Le questionnaire en ligne les interroge sur leur perception du métier, les sources de satisfaction et de difficultés, les obstacles professionnels. L’enquête sera suivie par Yves Clot, Françoise Lantheaume, Roland Goigoux et Frédéric Saujat.
Ses résultats seront communiqué lors d’un colloque sur le travail enseignant organisé par le Snuipp le 19 mai prochain. Le Café, partenaire de cet événement, en rendra compte.
Justice : Stabilité des condamnations
« Loin de l’écume de l’actualité politico-médiatique et de ses fameux faits divers, la délinquance apparaît ici comme une vague de fond globalement très stable d’une année sur l’autre. La « structure » ne bouge presque pas », note le sociologue Laurent Mucchielli sur son blog. Il analyse les chiffres officiels du ministère de la Justice et note la stabilité du nombre de condamnations, et même sa légère baisse.
Japon : Le dossier de la Cité des sciences
Dans un dossier facile à lire et bien illustré, la Cité des sciences fait le point sur le séisme japonais et ses conséquences. Qu’est ce qu’un tremblement de terre ? Comment s’opère t-il ? Quelles conséquences ? Le dossier apporte des réponses claires. Mais l’essentiel du dossier est consacré à la catastrophe nucléaire , ses causes et son impact.
Le dossier de la Cité des sciences
Le dossier pédagogique du Café
Le congrès du Snep Fsu
Du 28 mars au 1er avril, plus de 300 professeurs d’EPS réfléchissent ensemble aux problématiques actuelles de l’EPS à l’occasion du congrès annuel du Snuep Fsu. Cours le matin, péniblités, installations sportives, place du sport à l’école : tous ces thèmes font l’objet d’ateliers. Ca s epasse à Guidel (Morbihan) et sur Facebook.
Economie : La grande rupture
« Nous appelons « grande rupture » de l’économie mondiale le passage d’un équilibre avec prix bas et abondance des matières premières ; énorme excès d’offre de travail dans les pays émergents, d’où pression à la baisse sur les salaires mondiaux ; accroissement de la concurrence domestique et internationale, à un équilibre où ces caractéristiques s’inversent : rareté croissante des matières premières, tensions sur les marchés du travail des pays émergents, stabilisation de l’intensité de la concurrence ». Cette publication de la Banque Natixis fait le point sur les évolutions macroéconomiques. Pour Natixis, la rupture a été retardée de 5 ans du fait de la crise mais a eu lieu. « Dans le nouvel équilibre qui apparait (à un rythme lent) aujourd’hui, on observe des caractéristiques qui avaient disparu progressivement durant les années 1980 – 1990 : prix élevés des matières premières ; hausse rapide des salaires dans les pays émergents ; pression inflationniste globale conduisant à des politiques monétaires plus restrictives, et à une beaucoup plus faible progression de la liquidité ; hausse des taux d’intérêt, d’où une moindre valorisation de l’ensemble des actifs : immobilier, actions ; disparition progressive des risques de bulles spéculatives et d’excès d’endettement ; croissance plus lente surtout dans les pays où elle était tirée par le crédit et la richesse ».
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
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