Par François Jarraud
« Les enfants d’Epinay-sur-Seine ne reçoivent pas, de la part de l’éducation nationale, le même traitement que les autres enfants du territoire français », écrit Matthieu Glaymann, de la Fcpe dans Le Monde. Dans la commune les 28 écoles cumulent les absences d’enseignants non remplacées : 630 journées depuis le début de l’année scolaire, une journée sur quatre. La Fcpe a donc décidé de saisir la Halde estimant que la population est discriminée. Récemment un rapport de la RGPP montrait une large réussite en ce qui concerne les remplacements d’enseignants…
La réponse de Chatel. « Quand je vois les moyens déployés, je réponds discrimination positive ». Le 15 mars, Luc Chatel a critiqué les parents d’Epinay sur Seine qui déposent plainte à la Halde du fait de la multiplication des heures de classes supprimées faute d’enseignant. Selon le ministre, la Seine Saint-Denis est dotée de moyens de remplacement plus importants que les autres départements et moins de 3% des heures de cours n’auraient pas eu lieu.
La Seine Saint-Denis un territoire discriminé. Dans Le Monde daté du 2 mars, Luc Bronner publie un article éclairant sur la discrimination scolaire en Seine Saint-Denis. Selon les données de l’Observatoire départemental du 93, franchir le périphérique nord de Paris c’est changer de monde. En Seine Saint-Denis, seulement 10% des actifs ont un niveau bac +2 contre 40% à Paris. A Paris , 7% des jeunes sont non diplômés contre 28% dans le 93. Claude Bartolone, président du Conseil général, explique que le plan Allègre de 1998 « n’a en rien permis de briser les inégalités sociales qui sont au coeur des retards scolaires ».
Article du Monde
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/01[…]
Sur la RGPP
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Article du Monde
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/03/01/la-sei[…]
Le département a lancé un important plan collège
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/10/Se[…]
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