Henriette Zoughebi : Il y a un projet politique contre l’école publique…
19 Mars : Comment lutter contre pour l’Ecole ?
L’enseignement catholique face aux difficultés de ses enseignants l Le Se-Unsa lance un appel pour le collège l Les syndicats contre le Front national l Agricole : Trois syndicats font action commune l Orléans : Pothier vs Pothier l Les programmes de STI2, STL et STD2A l Inspecteurs ; Taux de promotion 2011 l CIO : Rassemblement à Paris sur fond de négociations l Une semaine dans la tasse de L’Expresso
Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration l 30 Mars : Chat avec Nadir El Fassi l S’orienter en STI2D
Label Écoles Internet : Une reconnaissance pour les acteurs de terrain l 24 Mars : Le retour de la Grande Lessive!
Portes ouvertes à Paris 12.
Les jeunes : Sacrifiés ou enfermés ? l Le numérique pour changer l’Ecole l Séminaire des rencontres d’Arles…
Sarkozy veut graver la rigueur dans la constitution
L’Apses s’attaque aux programmes de terminale l Japon : La radiation en direct l Lycéens en Avignon l Langues : To bi or not to bi
Le fait du jour
Henriette Zoughebi : Il y a un projet politique contre l’école publique
Venue inaugurer le lycée Pierre-Gilles de Gennes à Paris, Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées, a souligné son attachement au service public d’éducation. C’était l’occasion, pour le Café, de l’interroger sur la rentrée 2011 en Ile-de-France et d’entendre ses craintes sur l’avenir du service public d’éducation. Au-delà des suppressions de postes, d’un dialogue insuffisant entre les académies et les collectivités locales, elle interroge la finalité de la politique gouvernementale. « Je pense qu’il y a un projet politique par rapport à l’éducation où on va laisser les classes de bac pro à l’enseignement public. Par contre toute une partie sera remise à l’apprentissage ».
Lisez l’entretien avec H Zoughebi
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19 Mars : Comment lutter pour l’Ecole ?
Fin de partie ou début prometteur ? La journée d’action organisée par le collectif « Notre école, notre avenir » le 19 Mars est guettée par les acteurs de l’Ecole.
A l’appel d’un collectif qui regroupe syndicats, parents de la Fcpe, lycéens, étudiants et mouvements pédagogiques, des manifestations sont organisées samedi 19 mars dans une quarantaine de départements. Souvent elles sont suivies d’un départ vers Paris pour participer à la manifestation nationale qui partira à 14h du Luxembourg. Les manifestants réclament un autre budget pour l’éducation nationale. « Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! », proclame le collectif. « Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous ».
Sera-t-elle une réplique affaiblie de la manifestation du 22 janvier qui n’avait réuni que quelques milliers de personnes ? Il semble que le contexte ait changé depuis. Même si le gouvernement a repoussé la communication sur une partie des conséquences de sa politique éducative pour l’aprés cantonales, les dégâts qu’elle entraîne sont plus visibles par les parents et les enseignants qu’en janvier. Par exemple, le Snuipp parisien peut annoncer la suppression de 77 postes dans le primaire pour 600 élèves supplémentaires. Les victimes sont déjà désignées : « les élèves lesplus en difficulté vont payer une fois de plus les pots cassés » estime le Snuipp 75 qui s’appuie sur le ait que 27 postes de Rased vont disparaître (soit 10% des effectifs) et 33 postes de remplaçants. Comme le remarque H Zoughebi, on va augmenter le nombre d’élèves par classe. Dans le secondaire, on va aussi diminuer l’offre éducative, déshabiller certains établissements et organiser des regroupements invraisemblables.
On s’interroge sur les finalités de cette politique. H Zoughebi y voit une volonté de remodeler aux dépens du service public l’offre éducative. La Cour des Comptes a posé la question de la rentabilité d’une mesure qui génère peu d’économies (250 millions) pour un maximum de dégâts sociaux pour un gouvernement qui n’hésite pas à multiplier les cadeaux coûteux (suppression envisagée de l’impôt sur la fortune par exemple). La dureté de cette mesure fait écho aux politiques menées dans d’autres pays développés : Etats-Unis, Angleterre, Grèce par exemple, où les suppressions de postes et les baisses de salaire sont plus rudes encore. Le gouvernement est-il en train de mettre en danger l’Ecole pour complaire aux agences de notation internationales ou pour faire comme tout le monde ?
Un dernier point peut jouer sur cette journée d’actions. Après l’échec du mouvement sur les retraites l’efficacité des manifestations avait pu être remise en question. La journée du 19 mars se situe dans une autre perspective : celle des cantonales et de la construction du rapport de forces politique des présidentielles. L’issue politique est visible par tous. Elle est aussi obscurcie par la progression de l’extrême-droite à la fois dans les urnes et dans les orientations gouvernementales. Cela aussi pourrait inciter les parents et les enseignants à descendre dans la rue le 19 mars pour manifester leur volonté d’une autre société et d’un autre avenir.
L’appel Une école votre avenir
La liste des manifestations le 19 mars
L’enseignement catholique face aux difficultés de ses enseignants
Alors que le nombre d’emplois dans l’enseignement catholique est en nette régression et que le nombre des candidats aux concours diminue de manière inquiétante, le secrétaire général de l’enseignement catholique, Eric de la Barre, donnait ce jeudi 17 mars une conférence de presse destinée à alimenter une importante campagne de communication pour mobiliser les étudiants à opter pour l’enseignement catholique. Une étude de la B2v venait confirmer tout l’intérêt que ressentent les étudiants et les enseignants pour un métier… trop peu reconnu.
Suppressions de postes : Les questions de l’enseignement catholique
Le Se-Unsa lance un appel pour le collège
« Bien qu’il fasse l’objet de débats récurrents, le collège est aujourd’hui abandonné à son sort. Au fil du temps, il est devenu un lieu de souffrance », écrit Christian Chevalier, secrétaire général du Se-Unsa. » Pour le SE-Unsa, il y a urgence à agir. Il y a urgence pour la Nation à entendre la détresse qui envahit les collèges. Il y a surtout urgence à y répondre en créant de façon volontariste les conditions de leur réussite. » Le syndicat lance un appel qui exige des mesures précises pour lutter contre cette souffrance des élèves et des professeurs.
Relevant que « le collège a une mission essentielle : accueillir tous les élèves et les conduire à la maîtrise du socle commun », le syndicat exige l’amélioration des conditions d’enseignement au collège. Concrètement il demande : » un moratoire sur les suppressions de postes prévues à la rentrée 2011 ; la diminution des effectifs par classe afin de consacrer plus de temps à chacun ; les moyens de mettre en place des groupes à effectifs réduits ; l’arrêt de la multiplication des services partagés et de l’avalanche d’heures supplémentaires imposées ».
Les syndicats contre le Front national
« La thèse de la préférence nationale est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme », affirme un communiqué commun de la Cfdt, la Cgt, la Fsu, Solidaires et l’Unsa.
« L’exclusion, le rejet de l’autre, le repli de la France sur elle-même et la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, ne peuvent conduire qu’au pire », poursuivent-ils. « Les organisations syndicales CFDT – CGT – FSU – SOLIDAIRES – UNSA sont déterminées à empêcher l’instrumentalisation du syndicalisme par le Front national qui n’est pas un parti comme les autres et dont les orientations sont à l’opposé des valeurs qu’elles portent. »
Agricole : Trois syndicats font action commune
Le Sgen Cfdt, le Sfoerta FO et le Se Unsa ont annoncé qu’ils agiraient ensemble dans les négociations avec l’Etat. Ils ont décidé de continuer à négocier les conditions de travail et rémunération des personnels contractuels, particulièrement nombreux dans l’enseignement agricole.
Orléans : Pothier vs Pothier
C’est un procès sans précédent qui s’ouvre au tribunal administratif d’Orléans. Les parents d’un élève de terminale portent plainte à propos de l’emploi du temps de leur fils, élève de terminale au lycée Pothier d’Orléans. Selon eux l’emploi du temps ne lui permet pas de participer à des activités sportives. C’est la première fois, selon l’AFP, qu’un emploi du temps arrive ainsi devant la justice.
Mais ce qui fait aussi le caractère exceptionnel de ce procès c’est que la plaignante est professeur d’EPS au même lycée. Et que la réforme des lycées est l’accusée invisible du procès. C’est elle qui a complexifié et pourri les emplois du temps. Au moins à Pothier…
Réforme du lycée : attention fragile
Les programmes de STI2, STL et STD2A
Le B.O. spécial du 17 mars publie les programmes des nouvelles séries STL, STI2D et STD2A. L’Expresso vous les a fait connaître le 1er mars.
Inspecteurs : Taux de promotion 2011
Le Journal officiel du 18 mars publie un arrêté fixant à 34,5% le taux de promotion permettant de fixer le nombre maximum des avancements de grade des inspecteurs de l’éducation nationale (IEN).
CIO : Rassemblement à Paris sur fond de négociations
Le Snes, la CGT et Sud appellent à un rassemblement des conseillers d’éducation psychologues à Paris le 18 mars. Ces actions ont lieu alors que les syndicats négocient l’avenir des CIO et de leur personnel. Le Snes s’insurge contre les fermetures de CIO. « Même si l’existence des CIO est réaffirmée dans le texte, la labellisation dans laquelle le ministère veut les inscrire se traduit actuellement par de nombreuses fusions et fermetures qui affaiblissent le réseau. Il est paradoxal qu’il faille, pour créer le service d’orientation tout au long de la vie, commencer par fermer des structures de proximité bien identifiées et reconnues par les jeunes et les familles ! »
Une semaine dans la tasse de l’Expresso
Les articles les plus lus cette semaine dans L’Expresso :
Réforme du lycée : Attention fragile !
Comment dessiner un avenir aux collégiens des ZUS ?
Etudier le séisme japonais en classe
Sans feu ni loi, pour le Snpden, l’éducation n’est plus nationale
Education : Le P.S. a un programme
R.G.P.P. : La droite réinvente le Gosplan
Bordeaux investit le numérique
Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration
Voilà un secteur qui recrute ! D’ici 2015, 180 000 embauches devraient avoir lieu dans ce secteur. L’ONisep publie un nouveau numéro de Parcours qui fait le point sur ces métiers, les formations pour y accéder et l’évolution de l’emploi.
Chaque métier est présenté précisément à travers des portraits précis. On passe ainsi en revue l’extraordinaire variété des professions de l’hôtellerie restauration : cuisinier, barman mais aussi directeur d ‘hôtel, concierge, chef de rang… L’offre de formation est elle aussi variée même si l’apprentissage domine. Le magazine montre aussi l’évolution prévisible de l’emploi avec le développement de la restauration et de l’événementiel.
30 Mars : Chat avec Nadir El Fassi
Nadir El Fassi est vice-champion d’Europe en heptatlon et probablement l’un des athlètes les plus doués de sa génération. C’est aussi un kinésithérapeute. Et c’est à ce double titre, pour évoquer son parcours, qu’il participe le mercredi 30 mars, de 15 à 16 heures à un chat sur le site d el’Onisep.
S’orienter en STI2D
Eduscol met en ligne une vidéo téléchargeable qui présente les formations de la nouvelle filière STI.
La classe
Label Écoles Internet : Une reconnaissance pour les acteurs de terrain
S’équiper, inventer, innover, dans le domaine des Tice et de l’usage pédagogique d’internet, la démarche n’est pas facile sans échanges et sans contacts avec d’autres acteurs. Avec le projet Écoles Internet, dirigé par Anna Angeli, maire adjointe au Pré Saint Gervais (93), l’association Villes internet propose un label pour les écoles et un site ouvert à tous les membres de la communauté éducative. En lien avec l’ANDEV (Association Nationale des Directeurs de l’Éducation des Villes de France) et le Ministère de l’Éducation nationale, Écoles internet veut encourager et promouvoir les usages d’internet favorisant l’égalité d’accès et l’appropriation par les élèves. A l’occasion de la « Fête de l’Internet », organisée du 19 au 27 mars par la Délégation aux Usages de l’Internet (DUI) en partenariat avec l’Utilisateur, le site lance sa nouvelle campagne de Label 2011 auprès des écoles primaires.
24 Mars : Le retour de la Grande Lessive
Retenez la date : le 24 mars la Grande Lessive revient mettre de l’art et du partage. Expérience unique, la Grande Lessive invite les élèves et le sprofs à accrocher sur un fil à linge une réalisation artistique. Dessins, peintures, collages, photomontages, photographies, poésie visuelle… sont ainsi montrés pour une durée en principe limitée à cette journée. Nul n’est besoin d’être un professionnel. Seul le désir de donner à voir une réalisation plastique qui apparaît à son auteur digne d’être exposée, en ce lieu et ce jour-là, importe. Les réalisations sont élaborées par ceux qui participent à cette initiative. Voilà une aventure à vivre avec vos élèves. Le 24 mars des centaines d’établissements scolaires participeront à ce grand rendez-vous.
La Grande Lessive investira de manière particulière les villes de Châtellerault (avec jumelage avec la ville allemande de Velbert ), Montauban avec atelier dans la rue, Carcassonne avec un fil allant de la Cité au canal du Midi et des quartiers à Montpellier, Nîmes, Roquevaire, Rostrenen, Izeaux, Lyon 8ème. Les villes de Montforgueil, Nogent-sur-Seine, Vizille, Châtenois-le-Royal, Voreppe, Vitrolles, Villeneuve-Tolosane, Guegnon, Givry, le canton de Caylus (82).. et toute la ville de Rochechouart avec Oettingen en Bavière participent également à cette action. Il y aura également de nombreux lieux hors de France : à Genève dans toutes les bibliothèques de la ville, en Turquie à Ankara, à Dallas et Washington aux U.S.A., dans cinq établissements du Gabon, etc.
Le rendez- vous du26 mars 2010
Etablissement partenaire
Portes ouvertes à Paris 12
L’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (Paris 12) propose pour la première fois cette année une Journée Portes Ouvertes le mercredi 23 mars 2011 destiné aux étudiants de bac +2 et informe sur la possibilité de poursuite d’étude et les modalités d’entrée en troisième année de licence et licence professionnelle.
Cette journée se déroulera en deux temps :
– La matinée sera consacrée aux équipes pédagogiques de BTS avec deux tables rondes, une sur les formations du tertiaire et une autre sur les formations industrielles
– De 11h à 16h les facultés accueilleront les étudiants sur leurs stands d’information.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Les jeunes : Sacrifiés ou enfermés ?
« Il n’est pas certain que la société française a « sacrifié » la jeunesse pour mieux protéger les générations plus anciennes. En revanche, la jeunesse française est comme écrasée par le poids d’un « tout scolaire » confiant à la seule école le monopole de la définition et de la mesure du mérite des individus ». Dans Le Monde, François Dubet publie une belle tribune qui égratigne les thèses de L Chauvel et revient sur le thème de l’inflation scolaire et des dégâts généras par l’Ecole.
« Le pessimisme, l’amertume et parfois la colère des jeunes français s’expliquent peut-être par le choix de protéger les générations chanceuses des années de croissance. Mais ils s’expliquent plus sûrement encore par la scolarisation excessive des parcours d’accès à l’emploi. Plus les parcours scolaires s’allongent, plus ils doivent être « parfaits » pour être utiles, plus la concurrence entre les formations et entre les individus devient forte et surtout, plus ceux qui ne réussissent pas finissent pas se persuader eux-mêmes qu’ils n’ont pas vraiment de place dans la société. Les jeunes français sont moins sacrifiés qu’ils ne sont enfermés dans une promesse de salut scolaire intenable. Nous devrions apprendre à élever le niveau de formation sans trop scolariser l’entrée dans la vie. »
Le numérique pour changer l’Ecole
« Le numérique n’est pas une baguette magique qui permettrait d’imposer en un seul clic un changement du système éducatif », affirme le Sgen Cfdt. Le syndicat organise le 18 mai à Paris un colloque sur le thème » Numérique? : quelle école, quels enjeux? ? » en partenariat avec le Café pédagogique et le Crap.
« Pour le Sgen-CFDT, l’usage du numérique à l’Ecole est d’abord affaire de pédagogie en ce sens qu’il doit participer d’une démarche d’acquisition de connaissances et de compétences. L’oublier réduit ces outils à la dimension de gadgets, sympathiques mais très vite abandonnés. Le comprendre conduit à cette évidence que l’élément central de ces évolutions, ce sont les enseignants ». Le colloque propose deux tables rondes : Comment l’outil numérique modifie-t-il le travail des personnels en dehors de la classe (ENT, espaces collaboratifs, etc.)? ? et « Le numérique pour transformer l’école ».
Séminaire des rencontres d’Arles
« Le séminaire a pour objectif d’offrir un cadre de réflexion théorique et pédagogique à un public sensibilisé à l’éducation à l’image. Il contribue au développement d’un réseau de formateurs et de personnels d’encadrement susceptibles de relayer les informations dans les académies et d’organiser, à quelque niveau que ce soit, une éducation à l’image photographique, tant théorique que pratique », nous dit le BO du 17 mars. Il a lieu du 10 au 12 juillet.
Citoyenneté
Sarkozy veut graver la rigueur dans la constitution
Une ceinture en acier. C’est ce que prépare le gouvernement qui a déposé le 16 mars un projet de loi constitutionnelle créant des « lois cadres d’équilibre des finances publiques » qui contraindraient les gouvernements et parlements à venir à se plier dans l’avenir aux orientations données par Sarkozy en matière économique et sociale.
« Il s’agit tout d’abord de créer un instrument juridique nouveau, les « lois-cadres d’équilibre des finances publiques » dont les dispositions auront pour objectif d’assurer l’équilibre des comptes des administrations publiques. Ces lois-cadres pluriannuelles programmeront pour une période fixe d’au moins trois ans, les efforts en dépenses et en recettes à réaliser, année après année, afin de parvenir à cet équilibre. Elles s’imposeront aux textes financiers ordinaires annuels (lois de finances et lois de financement de la sécurité sociale) ; ainsi, une loi de finances ou une loi de financement qui ne respecterait pas l’effort programmé serait annulée comme contraire à la Constitution. »
Les disciplines
L’Apses s’attaque aux programmes de terminale
L’association qui regroupe les professeurs de SES critique à nouveau les futurs programmes de terminale. L’Apses dénonce « des programmes d’un encyclopédisme record ». « Alors qu’enseignants comme universitaires sont unanimes à condamner l’encyclopédisme de l’ancien programme de terminale, le projet fait passer le nombre de questions à traiter de 16 à 18, et le nombre de notions évaluables au baccalauréat de 135 à environ 170 ». L’association critique aussi « le cloisonnement disciplinaire dogmatique » et demande « la réécriture de ces programmes par un nouveau groupe d’experts ».
Japon : La radiation en direct
PLusieurs sites permettent de suivre l’évolution de la radioactivité au Japon. A voir également l’évolution de la plume radioactive au dessus du Pacifique.
Lycéens en Avignon
Ce dispositif a pour objectif « de favoriser le rayonnement du théâtre dans l’institution scolaire et, grâce à un programme d’accompagnement artistique et pédagogique, de contribuer à la formation du spectateur à partir de l’expérience festivalière d’Avignon ».
Langues : To bi or not to bi
A quelles conditions peut-on entrer dans une section binationale ? La B.O. du 17 mars définit ces conditions pour l’Abibac, le Bachibac et l’Esabac.
le Cafe
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