De petits instruments pour le plan sciences…
Rapport du HCI : Un peu, beaucoup, à la folie… Pas du tout ?
Le plan sciences est accueilli avec ironie ou agacement par les syndicats l Deux études de la DEPP confirment les difficultés en sciences des élèves français l Sciences : Le ministère signe une convention avec Universciences l APB : Les parents, les lycéens et la région Ile-de-France dénoncent « la préférence nationale » l L’OZP dénonce une « dérive » des Cordées de la réussite l Québec V : Quelle place pour les TICE ?.
L’Onisep présente le Dico des métiers l Olympiades des Métiers : L’Onisep aide les enseignants à préparer leur visite.
Evaluation par compétences : « un long processus d’évolution dans sa pratique » l Compétences : Mises à jour!.
Les champs disciplinaires interrogés par une conférence de consensus.
Les processus de déscolarisation…l Rencontres nationales pour l’école maternelle du GFEN
25 propositions pour une consommation durable l Et l’Allemagne fit faillite… l Physique-chimie : le retour !.
Le fait du jour
De petits instruments pour le plan sciences
Présenté le 31 janvier, le Plan sciences de Luc Chatel catalogue les bonnes intentions au risque de laisser passer parfois des Robienneries, parfois aussi des idées intéressantes. Beaucoup de bruit pour pas grand chose ?
« Une nouvelle ambition pour les sciences et les technologies à l’Ecole ». Le « plan sciences et technologies » de Luc Chatel a effectivement des ambitions. Il s’agit rien de moins que lutter contre l’innumérisme, relever le niveau en maths et sciences dès le primaire, susciter le goût des sciences au collège et encourager les vocations scientifiques au lycée, particulièrement chez les filles. Voilà de sacrés objectifs pour un ministère dont les moyens seront fortement réduits à la rentrée, y compris en temps de formation et postes d’enseignants.
Les concours de professeurs des écoles comprendront à l’avenir une épreuve écrite obligatoire de maths et sciences expérimentales visant « la maitrise des savoirs disciplinaires » et une séquence d’enseignement lors de l’épreuve d’admission. Par ailleurs , le ministre promet des formations pour les professeurs en poste et la publication de progressions types et d’un guide de sélection de jeux scientifiques.
A l’école primaire, le ministre annonce « un enseignement renouvelé des fondamentaux« . Il faut « réaffirmer l’importance de l’apprentissage par coeur des opérations élémentaires de calcul : réciter les tables de multiplication et d’addition, automatismes de raisonnement, installer la pratique quotidienne du calcul mental à l’école, dans toutes les classes ». Là dessus le ministre s’appuie sur les programmes de 2008, pourtant fortement critiqués par les didacticiens spécialistes de l’enseignement des maths. Quant à « l’instauration » d’un temps quotidien de calcul mental, on est là aussi dans une posture à la Robien, puisque cet enseignement a toujours été pratiqué. On reste dans la traditionnel avec une autre mesure phare, le déploiement de 100 inspecteurs correspondants départementaux pour les maths et 100 autres pour les sciences.
Au collège, l’enseignement intégré des sciences et de la technologie (EIST) sera étendu à 400 collèges CLAIR qui bénéficieront d’n DVD pour « favoriser la prise en compte des spécificités » de l’EIST. Ils auront aussi un « professeur référent » sciences et technologies. Surtout le ministre compte sur des partenariats avec des entreprises pour susciter le goût des sciences. « Dans le cadre du plan sciences et technologies à l’École, chaque collège est invité à construire et développer un projet collectif de sciences et technologies à partir d’expériences réussies. Les projets collectifs, transversaux et pluridisciplinaires, permettent aux élèves de développer leur sens de l’initiative et leur goût pour le travail en équipe… Ils reposent sur un partenariat avec les acteurs du monde scientifique et technologique : laboratoires,organismes de recherches, entreprises, musées, associations, etc. ». En fait le ministre promeut les dispositifs « Course en cours » avec Dassault et Renault, ou C Genial avec d’autres entreprises.
Au lycée, c’est l’UIMM et les entreprises de C Genial qui seront aussi chargées de mobiliser les enseignants en les invitant à séjourner en entreprise. Ils pourront aussi compter sur le site spécifique créé sur Onisep. Enfin d es associations aideront les filles à s’engager dans les carrières scientifiques. Il est vrai que si les enseignants comptent sur la formation continue…
Chatel sur le chemin de de Robien. Rien de convaincant dans ces mesures qui cumulent les effets d’annonce propres à séduire le public mais d’une efficacité douteuse. Appeler les entreprises pour leur demander de faire ce que l’Ecole a du mal à réaliser est une position idéologique nouvelle chez Chatel. Pire, pour la première fois Luc Chatel s’est engagé dans une voie qui rappelle de Robien en laissant croire que les enseignants du primaire ne faisaient pas leur travail en matière de calcul. C’est une faute que Chatel avait su éviter jusque là. Alors terminons par une mesure positive. Luc Chatel a annoncé « une conférence nationale sur l’apprentissage des mathématiques réunie par le directeur général de l’enseignement scolaire pour faire le point sur la recherche sur ce thème » et « des expérimentations pour valider des démarches innovantes conformes aux connaissances actuelles sur les mathématiques et sur l’entraînement des capacités cognitives seront développées à deux moments clés du parcours scolaire des élèves ».
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Rapport du HCI : Un peu, beaucoup, à la folie… Pas du tout ?
Pour la première fois depuis sa création, le Haut Conseil à l’Intégration a été saisi, par le Premier ministre, d’une demande d’avis sur l’école. Ses recommandations se veulent un « appel à l’action ».
Allons directement à la conclusion : « Aborder le thème de l’école s’est avéré être un défi audacieux car parler de l’école, c’est parler de tout ou presque. » En effet. Le catalogue est long, et les entrées disparates, passant du constat objectif aux interprétations discutables. Selon le rapport , les trois points qui fondent l’intégration sociale par l’école sont interpellés, tant « l’école a de plus en plus de mal à exercer ses missions » : résultats des élèves des « publics socialement défavorisés » en recul, paupérisation, concentration des difficultés sociales sur les territoires, « tensions ethno-culturelles ».
Le rapport demande donc de multiplier les classes et dispositifs d’accueil en les implantant hors ZEP pour favoriser la mixité sociale, de baisser fortement les effectifs par classe en ZEP (même s’il refuse de juger la politique de suppression de la carte scolaire), de mettre en place des statistiques fiables pour observer leurs parcours de scolarisation, de renforcer le pilotage des CASNAV (centres académique de scolarisation des nouveaux arrivants et enfants du voyage, hérités des CEFISEM) …
Le rapport dénonce une fois de plus (combien avant lui l’ont déjà fait ?) l’incohérence des différentes politiques qui multiplient les dispositifs d’aide et d’actions périscolaires : peu de réelle mise en œuvre de « l’individualisation des parcours » qu’on appelle de ses vœux, manque de ressources locales, contrôle de l’Etat sur les associations à renforcer.
Le rapport porte par ailleurs un regard très négatif sur l’ELCO (enseignement en langues et culture d’origine), « insuffisamment contrôlé » notamment sur les contenus d’enseignement. Il propose plutôt de développer les actions d’information et d’alphabétisation en direction des parents, et demande même aux CAF d’imaginer un mode de versement des prestations qui contraigne davantage les familles vers les dépenses d’éducation.
Sur le versant strictement scolaire, le rapport déroule une longue liste de prescriptions formelles, du redoublement à l’évaluation, en passant par le socle commun. Extraits choisis : « l’approche du socle commun ouvre la culture scolaire à tous les publics y compris ceux issus de l’immigration », « assure le creuset culturel de tous sans exception ». Quelques pages plus loin, cependant, « la tentation est grande de faire du socle de compétences (S3C) la solution aux difficultés d’intégration scolaire du public qui nous concerne ici et un moyen de lui éviter l’échec ».
Une phrase dévoile bien les attendus des auteurs : « c’est dans cet esprit que le S3C doit contribuer à intégrer scolairement puis socialement les élèves issus de l’immigration et à repérer, au même titre que les autres, ceux dont les potentialités doivent être soutenues pour ouvrir la voie à d’autres possibles. »
Parfois, le coupable n’est pas loin derrière les bonnes intentions : « Enfin, nous ne pouvons passer sous silence la frilosité, parfois le rejet implicite, d’enseignants dans l’approche de certains points des programmes d’éducation civique. Les emblèmes et symboles de la République prennent-ils effectivement la place qu’ils doivent avoir dans les enseignements ? Partout où elle ne l’est pas la devise républicaine ne devrait-elle pas retrouver sa place aux frontons de nos établissements scolaires ? » Plus loin, « Depuis plus d’un quart de siècle, l’école ne fait plus autorité car elle a progressivement laissé la place à la négociation au risque de mettre à mal le principe d’égalité. ». Heureusement, écrit le rapport, les formations « Tenue de Classe » vont remettre de l’ordre.
A trop vouloir embrasser, il devient difficile d’étreindre. Pris entre ses représentations parfois bien classiques (allez lire le passage sur l’enseignement de la colonisation…) et ses idées générales, le rapport risque bien d’avoir un avenir tout tracé. Je vous laisse deviner lequel.
Marcel Brun
Le plan sciences est accueilli avec ironie ou agacement par les syndicats
Pour les syndicats, le plan sciences est un pur acte médiatique.
C’est au SNPI-FSU qu’appartient peut-être la formule la plus incisive. Le syndicat d’inspecteurs de la Fsu « découvre avec stupéfaction le nouveau plan de relance des maths et des sciences … Cette annonce est un véritable déni des réalités et des efforts des enseignants et des inspecteurs depuis des années. Le ministre prend les Français, les enseignants et les inspecteurs pour des amnésiques chroniques. En effet, déjà en 2007 un de ses prédécesseurs, Gilles de Robien, avait rédigé une circulaire d’instruction pour la généralisation d’une séance quotidienne de calcul mental. Elle est appliquée ! » Le syndicat rappelle que les inspecteurs chargés des maths et des sciences existent aussi déjà dans la plupart des inspections académiques. « Le nouveau plan du ministre ne fait qu’inventer ce qui existe déjà ! Il ne résoudra donc rien ». Et le SNPI dénonce » le jeu politique de ministres qui redécouvrent, comme si c’était des nouveautés dues à leur clairvoyance, des pratiques en œuvre depuis longtemps (par exemple, le retour aux fondamentaux, véritable marronnier de toutes les réformes depuis au moins 1985). Ce faisant, ces ministres ne cessent de déstabiliser les enseignants en laissant croire aux Français qu’avant leur décision médiatique, rien de bien ne se faisait dans les classes ».
Le Sgen Cfdt démonte lui aussi le discours ministériel et met en évidence sa légèreté. Au collège, » l’EIST, ce n’est pas un professeur pour enseigner trois matières, c’est au contraire une équipe pluri-disciplinaire de trois enseignants pour deux classes… Plus un mensonge est gros, mieux il marche dit-on, mais de là, à faire croire qu’un « plan sciences » favorisera l’expérimentation quand les coupes budgétaires obligent à augmenter la taille des classes …! » Quant au primaire, le Sgen relève que « au moment où il se prive d’un outil de recherche en supprimant l’INRP, Luc Chatel se propose de lancer des recherches « universitaires » qui existent déjà… L’arithmétique est une science têtue : que l’opération soit posée « à la main », à la calculette, ou mentalement, + d’élèves et – d’enseignants = une dégradation des conditions de travail ! »
Le Snes dénonce « la polyvalence des enseignants du second degré… Le Snes récuse une démarche qyui remet en cause les fondements disciplinaires et la qualification nécessaire pour enseigner uen discipline dans le second degré ».
Le Se-Unsa évoque « une ribambelle de recettes ». Au collège, l’EIST » pourrait avoir du sens, mais comment y croire alors même que la possibilité de dédoubler les classes a disparu et que les restrictions budgétaires interdisent tout retour à ce dispositif ? Quant à la proposition du professeur unique de sciences-physiques, chimie, SVT et technologie, on reste là dans la déclaration d’intention tant les implications sont lourdes. Quels horaires ? Quelle formation des enseignants ? Quelles reconversions éventuelles ? Quels nouveaux programmes ? A moins que l’objectif essentiel ne soit de réduire un peu plus les emplois. Toutes ces propositions relèvent d’un bric-à-brac élaboré dans l’urgence, reprenant du reste les contenus actuels des programmes. Il ne s’agit ni d’apporter des réponses concrètes aux problèmes soulevés par PISA, ni d’élaborer un plan ambitieux pour y remédier. Pour le SE-Unsa, cette nouvelle annonce, après celle de l’apprentissage de l’anglais en maternelle, a pour objet d’allumer des contre-feux médiatiques au moment où les dégâts de la politique budgétaire se mesurent concrètement dans les écoles et les établissements ».
Dans un communiqué, Bruno Julliard, secrétaire du P.S. à l’éducation, invite Luc CHatel a un exercice arithmétique. « Puisque Luc Châtel semble si féru de mathématiques, il doit encore savoir faire une règle de trois : 16000 postes en moins et près de 60 000 élèves en plus, ce sont plus d’enfants par classe, moins de possibilité pour les équipes de se concerter pour mener des projets pluridisciplinaires, moins d’attention à porter à chacun des élèves… »
Deux études de la DEPP confirment les difficultés en sciences des élèves français
« Environ un quart des élèves ont des performances indiquant une maîtrise satisfaisante des connaissances et compétences attendues en fin d’école primaire. À l’opposé, 15 % sont en difficulté« , souligne une étude d ela Depp appuyée sur l’enquête CEDRE menée par la DEPP (direction de l’évaluation du ministère). « Entre les deux, 60 % des élèves se divisent en deux groupes égaux. Les moins performants répondent aux questions incluant des consignes simples qui leur permettent d’effectuer des correspondances terme à terme ; les autres atteignent un premier niveau de conceptualisation et peuvent exploiter des données organisées ».
Au collège, » environ 85 % des élèves savent extraire des informations de documents habituellement utilisés en classe (tableaux, graphiques, croquis) et un peu plus de la moitié des élèves sait exploiter et traiter ces données. 10 % des élèves se montrent très compétents dans les différentes étapes de la démarche scientifique alors que 15 % des élèves ne maîtrisent aucune de ces étapes ».
Sciences : Le ministère signe une convention avec Universciences
L’accord signé par Universciences et leministère met en valeur les productions d’Universciences vers la communauté éducative et annonce de nouvelles ressources pour la classe. Notamment une web TV éducative et un « espace éduc » avec une application de TD électroniques.
La convention signée le 31 janvier entre Universciences, une structure qui réunit la Cité de la Villette et le Palais de la Découverte, vise à produire des ressources éducatives prévues dans le plan sciences.
Elle prévoit qu’Universciences développe un portail éducation « qui mutualise l’ensemble des ressources disponibles en ligne » et mette en ligne « une web TV « universciences TV » qui propose des productions audiovisiuelles scientifiques et culturelles hebdomadaires accessibles en vidéo à la demande ».
L’accord prévoit également le développement de ressources pour l’éducation au développement durable et un espace de travail collaboratif en ligne « doté d’une application innovante de création de travaux dirigés électroniques » (espace « mon espace éduc ».
APB : Les parents, les lycéens et la région Ile-de-France dénoncent « la préférence nationale »
« Nous avons été très étonnés que les jeunes étrangers scolarisés rencontraient des difficultés à se préinscrire dans une formation par apprentissage dans le supérieur », écrivent dans une lettre commune adressée à Valérie Pécresse,ministre de l’enseignement supérieur, quatre vice-présidents de la région Ile-de-FRance, Isabelle THIS SAINT-JEAN (Enseignement supérieur), Abdelhak KACHOURI (Citoyenneté), Emmanuel MAUREL (Formation professionnelle) et Henriette ZOUGHEBI (Lycées).
« Bien que nous sachions qu’un jeune de nationalité étrangère souhaitant conclure un contrat d’apprentissage doit s’assurer qu’il détient un titre de séjour en cours de validité l’autorisant à travailler, nous ne comprenons pas sous quel prétexte celui-ci se verrait refuser la préinscription dans la formation d’enseignement supérieur de son choix ».
Surtout ils s’inquiètent de « savoir comment le serveur peut déterminer avec le seul numéro identifiant national étudiant la nationalité du lycéen qui se préinscrit… Cela signifierait-il donc que des fichiers de données personnelles serainet interconnectés ? », ce qui serait illégal.
Ils demandent la communication par le ministère de l’Enseignement supérieur de » toutes les informations utiles permettant de mieux comprendre le fonctionnement de la procédure de préinscription des jeunes ainsi concernés et le cas échéant, les raisons d’un tel fonctionnement ».
De leur coté, la FCPE, l’UNL et l’UNEF annoncent qu’elles saisiront la Halde si la procédure n’est pas rectifiée sous huitaine. « Le droit à la poursuite d’études sur le territoire doit être le même pour tous, sans discriminations. »
APB filtre les élèves étrangers
L’OZP dénonce une « dérive » des Cordées de la réussite
Malgré les instructions officielles, « les cordées de la réussite ne s’appliquent pas essentiellement aux collèges – et encore moins aux lycées – des territoires et dispositifs prioritaires », révèle une enquête du Quotidien des zep sur 6 académies.
« Label pour promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes face à l’entrée dans l’enseignement supérieur » instituant « un partenariat entre des établissements d’enseignement supérieur et des lycées des quartiers prioritaires », les « cordées de la réussite » font partie, selon une circulaire d e2009, des dispositifs réservés à l’enseignement prioritaire.
Or, révèle l’OZP, « pour l’ensemble de ces 6 académies, sur environ 168 lycées en cordée, 37 seulement (soit environ 22%) sont en territoire prioritaire (quartiers Espoir banlieues ou anciennes ZEP-REP) ou en dispositif prioritaire (site d’excellence, dispositif expérimental de réussite scolaire (DERS) ou internat d’excellence). Les collèges, qui ont été introduits plus tardivement, sont nettement mieux – ou moins mal – représentés puisque, sur les 98 en cordée, 55 (soit environ 54%) sont en RAR, en RRS, en quartiers Banlieues (ou en internat d’excellence) ».
Pour l’OZP, cela « réside dans la tension qui existe entre deux options de la politique actuelle en direction des élèves de milieu défavorisé et qui a souvent été analysée : une politique d’excellence qui vise à extraire les élèves de milieu modeste et « méritants » de leur milieu scolaire et social pour les aider à rejoindre l’élite scolaire ; une politique de lutte contre la ségrégation scolaire et sociale qui vise à améliorer les performances de tous les élèves résidant dans ces territoires marginalisés. Il est permis de penser que les cordées de la réussite, comme la majorité des autres mesures du volet éducatif de la dynamique Espoir banlieues, s’inspirent plutôt de la première option ».
Québec V : Quelle place pour les TICE ?
Consultant écouté des deux côtés de l’Atlantique, rédacteur de blogs célèbre, Mario Asselin est aussi un ancien directeur d’école. C’est dire qu’il est bien placé, à la bonne distance, pour évaluer l’intégration des TICE dans le système éducatif québécois.
» En ce qui concerne l’appropriation des TICE par les enseignants, je dirais que la clé du succès réside dans la mise en réseau qui agit en support aux enseignants », nous confie-t-il. Son témoignage clôt la série d’articles que nous avons consacré à l’école québécoise.
Québec IV : Quel impact pour le Renouveau pédagogique ?
Canada III : Pourquoi ça marche ? Entretien avec Claude Lessard
Québec : II – Renouveau pédagogique et approche par compétences
Québec : Un modèle pour l’école française ?
L’Onisep présente le Dico des métiers
Pourquoi l’Onisep a-t-il décidé de publier une version papier de son fameux Dico des métiers en ligne ? Pour mieux t’informer, mon enfant … Destiné aux collégiens, ce dictionnaire continue continue à se présenter sous une forme très ludique et s’accompagne d’un guide destiné aux enseignants et aux parents.
Lisez l’article du Café
Olympiades des Métiers : L’Onisep aide les enseignants à préparer leur visite
Du 3 au 5 février, la finale nationale des Olympiades des métiers est un événement majeur pour travailler avec les élèves leur orientation. L’Onisep met en ligne des fiches pratiques pour aider les enseignants à tirer parti de l’événement.
Les Olympiades sont « l’occasion pour les élèves de découvrir 48 métiers en action représentés par des jeunes en formation », explique l’Onisep. « C’est poser un regard différent sur les formations professionnelles et comprendre quels savoir faire, connaissances et compétences sont mises en œuvre dans ces métiers mal connus. C’est l’occasion de regarder ces métiers sous l’angle de l’excellence et de bousculer les idées reçues. »
Pour tirer le meilleur de l’événement, l’Onisep met enligne des fiches pédagogiques pour découvrir les métiers, les formations et les secteurs d’activité durant les Olympiades. CHacune prévoit un temps avant les Olympiades, pendant et après. Voilà une aide réelle pour bénéficier d’n événement extraordinaire dont le Café est partenaire.
La classe
Evaluation par compétences : « un long processus d’évolution dans sa pratique »
L’approche par compétences est -elle efficace ? Oui dit Jean-Marie Bourguignon, professeur de lettres en collège. « Le renseignement du livret personnel de compétences est vécu par les professeurs comme une tache administrative supplémentaire, une perte de temps, quelque chose qui empêche de faire le vrai travail de formation, alors qu’il a vocation à devenir l’instrument de base de la formation et de l’évaluation des élèves. Donc, à se substituer aux pratiques antérieures. Si c’était clairement indiqué comme tel, il ne s’agirait pas d’un travail supplémentaire, mais d’un changement de pratique. »
Lisez l’entretien dans le Café mensuel de janvier
Compétences : Mises à jour
Eduscol met à jour le livret de compétences du palier 3 pour les compétences 6 et 7 : « compétences sociales et civiques » et « autonomie et initiative ».
Livret de compétences palier 3
Etablissement partenaire
Les champs disciplinaires interrogés par une conférence de consensus
Organisée par l’IUFM de Créteil, le 9 février, la 7ème conférence de consensus opposera et rassemblera des enseignants-chercheurs sur la thématique « Épistémologie, savoirs et champs disciplinaires ».
Le principe de la conférence de consensus consiste à exprimer le dissensus qui se fait jour au sein d’une communauté scientifique à propos d’une question controversée et à tendre vers la réduction de ces divergences. Un jury, réuni sous l’autorité d’un président, participe aux débats ; il assure la médiation entre la diffusion des résultats de la recherche et les prescriptions adressées aux formateurs d’enseignants. La conférence entendra notamment François Dosse (tournant pragmatique et herméneutique en histoire), JL Martinand (penser les activités éducatives en sciences et techniques), E Weider (le bilinguisme à l’école) etc.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Les processus de déscolarisation
Dominique Glasman cloturera le cycle de conférences des Mercredis de Créteil consacré au décrochage par une conférence sur « les processus de déscolarisation » le 9 février.
Rencontres nationales pour l’école maternelle du GFEN
La nouvelle édition des Rencontres Nationales pour l’Ecole maternelle, organisée par le GFEN en partenariat avec le SNUipp et le Café Pédagogique, a encore rassemblé cent cinquante personnes, samedi 29 janvier 2011, autour de la question de la « culture pour tous dans les apprentissages ».
Pour le GFEN, « si l’école maternelle veut remplir sa mission, elle doit permettre à tous d’apprendre à affronter la complexité, leur faire acquérir des techniques, des habitudes de travail efficientes, les confronter à d’autres formes de cultures que celles qui leur sont familières, leur faire partager des références communes, un patrimoine commun.
Le sous-titre de la journée aurait pu être « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants », comme le dit le titre du dernier Goncourt des lycéens. Détails et clins d’oeil dans les petits comptes-rendus des conférences et des ateliers ci-dessous. Mais franchement, la prochaine fois, allez-y en vrai, ça a beaucoup plus de saveur…
Découvrez le reportage complet du Café
Les disciplines
25 propositions pour une consommation durable
« Si nous sommes désormais nombreux à vouloir diminuer l’impact environnemental et social de nos pratiques de consommation, seule une minorité d’entre nous parvient à transformer ces intentions en actes concrets dans la vie quotidienne », rappelle une note de synthèse du Centre d’analyse stratégique. « Ce décalage résulte d’obstacles économiques, sociaux et informationnels qu’il importe de lever car nous savons désormais que le progrès technique ne suffira pas à relever les défis écologiques et sociaux ». Parmi les 25 recommandations certaines concernent l’Ecole : » Intégrer les bases de la consommation (durable) dans l’enseignement dès le plus jeune âge et dans la formation professionnelle ».
Et l’Allemagne fit faillite…
Les déséquilibres économiques acteuls sont-ils identiques à ceux de 1929 ? Que pouvons nous apprendre de ceux-ci ? Pierre Cyrille Hautcoeur (Ecole d’économie de Paris) tente le parallèle et arrive à des conclusions, dans une tribune du Monde. » Quand, comme en Europe, créanciers et emprunteurs sont reliés par des entrelacs multiples de dettes et sont structurellement alliés, la meilleure solution serait pour les prêteurs d’échanger une restructuration de dette contre l’octroi par les débiteurs de garanties politiques sous les auspices de l’UE, à qui se verrait par ailleurs déléguée la collecte de recettes fiscales spécifiques. Parce qu’elle peut assurer les débiteurs qu’une telle manoeuvre ne les inféodera pas définitivement aux prêteurs, et parce qu’elle constitue d’ores et déjà une instance politique, l’UE serait crédible pour cette opération. Seul un tel transfert significatif de souveraineté à l’Europe peut désormais éviter tant la déflation que la montée de conflits entre Etats européens ».
Physique-chimie : le retour !
Dans le cadre de l’Année internationale de la chimie 2011, à la suite du lancement les 27 et 28 janvier à l’UNESCO, le CNRS, avec le soutien de l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale, organise une manifestation nationale : « Des chimistes s’invitent au lycée ». C’est un des thèmes abordés dans la rubrique « physique chimie » du Café mensuel qui fait son retour sous la plume d’Eric Castanet.
le Cafe
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