S.E.S. : M. Galy (Apses) : « Les procédures actuelles de confection des programmes sont archaïques »…
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L’APCEG alerte sur la réforme de la filière STG l Chatel : Pour une formation des enseignants en alternance l Formation : L’ANCP inquiète de sa mission de formation l La journée du 22 janvier n’a réuni que quelques milliers de manifestants l Suppressions de postes : Le mode d’emploi d’Aix-Marseille l « Contre-animation pédagogique » à Nantes l Un espace d’accueil et d’écoute des enseignants dans le Nord l Moins de 200 postes aux concours d’inspecteurs l Préparer l’avenir du Texas commence par l’école.
Suspension des allocations familiales : C’est effectif l Lyon : Le mondial des métiers.
Frackowiak : Evaluations CM2 : Le piège du pilotage par les résultats l Enseigner l’histoire des Arts au primaire : « mais si c’est possible ! ».
L’Université Paris Créteil accueille des lycéens de première et seconde.
Education & Devenir à St-Etienne : le service public sous la loupe …
Bruxelles : Marche de la honte pour avoir un gouvernement.
Allemand : Chatel offre 50 postes l Statistiques de l’économie en Europe l Géographie sensible.
Le fait du jour
S.E.S. : M. Galy (Apses) : « Les procédures actuelles de confection des programmes sont archaïques »
C’est probablement la discipline la plus mobilisée contre les nouveaux programmes. Après avoir renégocié les programmes de seconde, l’Apses, association des professeurs de SES très représentative, a court-circuité le ministère en publiant un contre-programme de terminale avant le programme officiel. Elle pose ainsi la question de la place des enseignants dans le système éducatif. Sujets ou objets ?
L’APSES s’est engagée dans un combat déterminé pour le programme de terminale. Que craignez vous des projets ministériels ?
Nous craignons que les erreurs qui ont prévalu pour le programme de première se reproduisent. Les quelques indications rendues publiques par le groupe d’experts ne sont pas de nature à rassurer. Le principe de cloisonnement disciplinaire, visant à isoler économie, sociologie et science politique semble devoir encore prédominer. Les « experts » ont par exemple prévu un thème intitulé « Economie de la protection sociale ». Cela signifierait-il que la protection sociale ne puisse être étudiée conjointement avec les autres sciences sociales ? On ne peut également qu’être inquiet du nombre de thèmes qui pourraient être abordés : 23 en 30 semaines de cours ! Même si cette liste peut inclure certains thèmes de l’enseignement de spécialité, il semble difficilement concevable d’engager les élèves dans un véritable processus d’appropriation des savoirs en plus d’une douzaine de thèmes. Ajoutons à cela que le programme est écrit sans que l’on connaisse la forme que prendront les nouvelles épreuves du baccalauréat de SES en cours de rénovation elles aussi. On marche vraiment sur la tête.
Lisez la suite de l’entretien avec M. Galy
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Invité au « grand rendez-vous Europe 1 / Le Parisien, le 23 janvier, Luc Chatel a annoncé son intention de proposer l’apprentissage de l’anglais dès 3 ans. Une idée séduisante. Mais séduction est-ce toujours raison ?
Pour Luc Chatel, il faut « réinventer l’apprentissage de l’anglais » et l’envisager dès 3 ans. Pour cela, le ministre, qui s’exprimait devant les auditeurs d’Europe 1, veut « tirer toutes les conséquences de l’apport des nouvelles technologies dans l’enseignement des langues, et donc revoir en profondeur les pratiques pédagogiques ». Le ministre souhaite par exemple jumeler chaque collège et lycée français avec un établissement partenaire. Ainsi « tout enfant (aura) fait au moins une fois dans sa vie un séjour à l’étranger ». Il a également demandé au CNED de développer « un outil d’apprentissage à distance de l’anglais ».
Le fait est que l’apprentissage des langues vivantes en France est un point faible du système éducatif. Fin 2010, une étude européenne signalait que la France se classe bonne dernière dans la pratique des langues mais aussi dans les pays de tête pour l’enseignement des langues. La France se range parmi les pays européens où le plus fort pourcentage d’élèves apprennent deux langues au moins au niveau lycée. Mais, malgré les efforts des enseignants, c’est le pays européen qui compte le plus faible pourcentage de personnes déclarant une bonne maîtrise d’une langue étrangère avec moins de 10% des jeunes. Cette maîtrise signe aussi l’écart entre les niveaux scolaires : 1% des jeunes ayant un faible niveau d’étude maîtrise une langue étrangère contre 14% des jeunes ayant un niveau d’études élevé. Ajoutons que c’est aussi un marqueur social : la maîtrise de l’anglais est exigée pour accéder à de nombreuses Ecoles et les familles favorisées ne l’ignorent pas…
De quel apprentissage précoce s’agit-il ? L’idée d’un apprentissage précoce peut sembler bonne. Il est communément admis que les enfants apprennent plus facilement une langue vivante que les adultes ou les adolescents. Et l’éducation nationale a introduit l’apprentissage d’une langue vivante dès le primaire. Mais il faut tout de suite relativiser ces deux points. D’une part les rares évaluations de l’enseignement des langues au primaire montrent des résultats inégaux. Et très souvent l’apprentissage redémarre à zéro au collège… D’autre part, l’apprentissage précoce n’est pas fécond dans toutes les situations. Ainsi, la cogniticienne Anne Christophe expliquait au Café en 2008 que si « l’investissement dans un apprentissage très précoce des langues est rentable » cela ne veut pas dire qu’un apprentissage scolaire le soit. Les études effectuées sur la rentabilité portent sur des enfants en immersion familiale dans un nouveau pays et donc soumis en permanence aux deux langues jusqu’à au moins la puberté. L’efficacité de quelques heures par semaine de deuxième langue, comme c’est le cas dans le système scolaire, n’a pas été étudiée et les cognitivistes n’ont pas de réponse à cette question.
Le ministre a-t-il les moyens de ses ambitions ? Alors que le budget de l’éducation nationale décroche avec l’inflation et supprime 16 000 postes, annoncer la promotion des langues vivantes est au minimum un paradoxe. Dans Le Monde, Maryline Baumard a beau jeu de signaler que dans les académies les recteurs commenceront par supprimer les postes d’intervenants en langues. On voit mal comment un outil informatique à lui seul pourrait remplacer les enseignants. L’idée du jumelage est très séduisante mais suppose aussi que des établissements étrangers soient intéressés. Ce ne sera pas le cas en Angleterre où le français n’est presque plus enseigné. Quant à un séjour aux Etats-Unis, il faudrait pouvoir compter sur un financement de l’éducation nationale… La pauvreté de l’enseignement des langues en France a sans doute des racines profondes, culturelles, qui échappent à l’éducation nationale. Les effets d’annonce ministériels ont-ils un autre sens qu’un gouvernement par l’opinion ?
L’APCEG alerte sur la réforme de la filière STG
Reçue au cabinet de Luc Chatel le 14 janvier, l’Apceg, association des professeurs d’économie-gestion, fait part de ses interrogations sur l’application de la réforme de la filière STG à la rentrée 2012. Disciplines générales et technologiques devraient être touchées.
Avant d’aller au ministère, l’Apceg avait consulté les enseignants d’économie-gestion. Une majorité (60%) sont favorables au projet ministériel d’une 1ère STG unique (au lieud e deux actuellement). ILs sont aussi globalement satisfaits des horaires et programmes actuels. Si les horaires sont réduits d’une heure (pour permettre l’accompagnement personnalisé), ils demandent un recentrage des programmes et indiquent les parties à supprimer. Ils demandent le maintien de 4 spécialités en terminale.
Un saut sans garantie. Pour l’Apceg , ce qui domine l’entretien c’est que « nous n’avons obtenu aucune garantie ni aucune information sur les futurs horaires des différentes disciplines, sur le calendrier de révision des programmes, sur le maintien des quatre spécialités en terminale ». Le compte-rendu de l’entretien mentionne les réponses évasives obtenues au cabinet ministériel. Une seule certitude : « la répartition des heures de cours dédoublées se fera au niveau local come ens econde et dans les filières générales ». Un point que l’APCEG considère comme « très dangereux ». « L’APCEG demande que le Ministère prenne en compte la demande des collègues d’un cadrage national des horaires et des programmes », explique S Cordesse Marot, présidente d el’Apceg. » C’est une garantie que les lycéens auront la même qualité de formation partout et que les disciplines ne seront pas mises en concurrence dans les établissements. La réforme de la filière STG doit permettre d’améliorer la qualité et la cohérence de nos formations. Elle doit être centrée sur les besoins des lycéens et pas sur la recherche à tout crin d’économie de postes de professeurs ».
Les disciplines générales aussi. C’est pourtant celle-ci qui ressort des réponses évasives du cabinet de Luc Chatel. La récente réforme STG avait déjà réduit les enseignements. La réforme de 2012 devrait réduire encore les moyens dans les disciplines technologiques mais aussi dans les disciplines générales. Le cabinet évoque aussi « moins d’enseignements généraux en terminale ». La filière STG verra-t-elle certaines disciplines passer en épreuves anticipées en première ?
Chatel : Pour une formation des enseignants en alternance
Lors du Grand rendez-vous Europe 1 – Le Parisien Luc Chatel a commenté l’annonce de N Sarkozy en annonçant qu’il développerait des masters d’enseignement en alternance.
Estimant qu’il fallait « des modules pratiques de stages, de mise en situation », le ministre a confirmé qu’il travaillait sur des masters en alternance alliant pratique et formation disciplinaire. Selon l’AFP, l’entourage du ministre a également précisé qu’il envisageait des modules pluridisciplinaires pour les futurs professeurs des écoles afin de rehausser leur niveau en sciences.
Le 19 janvier, le recteur de Versailles, Alain Boissinot avait déclaré au Café travailler sur « de vrais parcours de formation en alternance ». La professionnalisation est une idée qui fait son chemin.
Formation : L’ANCP inquiète de sa mission de formation
Les conseillers pédagogiques ne veulent pas devenir les juges des stagiaires. « Les conseillers pédagogiques de l’ANCP, déplorent le manque de clarté et de lisibilité du dispositif général de la formation des Professeurs des écoles stagiaires mis en œuvre cette année », déclare l’ANCP. L’association demande que » soit levée toute ambiguïté sur leur statut de formateur. Pour cela, ils ne participent pas à l’évaluation par la remise d’écrits institutionnels. Les traces des visites sont laissées au stagiaire ». Elle veut aussi obtenir le paiement des frais de transport des formateurs.
La journée du 22 janvier n’a réuni que quelques milliers de manifestants
Malgré l’appel lancé par 25 organisations, la journée d’actions du samedi 22 janvier n’a pas réussi à mobiliser. Syndicats, mouvements pédagogiques, organisations étudiantes et lycéennes, association de parents : tous appelaient à manifester dans uen soixantaine de départements le 22 janvier. A Paris le cortège a réuni environ 5 000 personnes. A Toulouse, Rennes, Saint Brieuc on comptait 1000 à 2 000 personnes. Pour la FSU, c’est « un début de mobilisation ». L’Unsa Education, selon l’AFP, évoque « une grosse interrogation sur les modes d’action » suite au mouvement des retraites ».
Suppressions de postes : Le mode d’emploi d’Aix-Marseille
« La répartition des moyens pour la rentrée 2011 s’est appuyée sur une analyse préalable de la situation relative des académies en fonction de leur situation territoriale et de leur niveau de difficultés sociales », annonce un document de l’académie d’Aix-Marseille. Il explique la méthode utilisée pour supprimer les postes dans cette importante académie.
Aix-Marseille fait partie des académies peu ponctionnées lors de la prochaine rentrée. Malgré tout elle doit rendre 93 emplois au primaire bien qu’il y ait 1221 élèves supplémentaires attendus, et 72 au secondaire malgré 1562 élèves en plus. Le document montre avec forces chiffres et cartes les écarts entre les départements de l’académie et calcule un « écart d’équité ». Globalement ce qui en ressort c’est que la prise en compte des facteurs sociaux et territoriaux n’arrivent pas à expliquer les écarts surprenants dont bénéficie certain département.
« Contre-animation pédagogique » à Nantes
Le mouvement « Résistance pédagogique 44 », proche des « désobéisseurs », organise le 26 janvier à l’école de la fraternité de Nantes, une « contre-animation pédagogique ». Elle portera sur l’évaluation et proposera une « contre évaluation » opposable aux évaluations nationales.
Un espace d’accueil et d’écoute des enseignants dans le Nord
En partenariat avec le rectorat, la MGEN du Nord propose une consultation confidentielle avec un psychologue clinicien. « Notre psychologue vous proposera des orientations pour répondre au mieux à vos besoins : gestion du stress et de l’anxiété, relaxation, affirmation de soi, aide à la décision… »
Moins de 200 postes aux concours d’inspecteurs
Deux arrêtés publiés au Journal officiel du 23 janvier précisent le nombre de postes mis aux concours d’inspecteurs 2011 : 110 pour les IEN et 80 pour les IPR.
Préparer l’avenir du Texas commence par l’école
Chaque heure de classe, 93 élèves quittent le système scolaire texan sans terminer le lycée. Selon le BE Etats-Unis, Tamest, l’académie des sciences du Texas, a estimé que cela entraînera en 2030 une perte évaluée à 2 000 milliards de dollars et à 1 million d’emplois. POur remédier à cette situation, Tamest estime que les efforts doivent porter en priorité sur les hispaniques, une catégorie de la population qui sera majoritaire en 2020 dans l’état et où le taux de décrochage est important. Pour Tamest la solution passe par la formation des enseignants de sciences et une meilleure paie. Malheureusement le Texas vient de décider de réduire de 5 milliards le budget éducation…
Suspension des allocations familiales : C’est effectif
Le Journal officiel du 23 janvier a publié le décret d’application permettant la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire. La loi prévoit qu’au bout de 4 demi-journées d’absence en un mois l’inspection académique demande la suspension des allocations familiales. Des mesures analogues sont appliquées en Angleterre depuis des années sans avoir réussi à faire baisser le taux de décrochage. Elle ne frappera que les familles populaires, déjà en difficulté en touchant tous les membres de la famille.
Lyon : Le mondial des métiers
Du 3 au 6 février, Lyon accueille le Mondial des métiers. Le Mondial s’adresse aux collégiens, lycéens, étudiants et adultes en recherche d’emplois. Plus de 300 métiers sont présentés dans 50 domaines professionnels. Une centaine de métiers feront l’objet de démonstrations. Largement soutenu par la région Rhône Alpes, qui finance les surface sde démonstration, les établissements de formation et le déplacement des scolaires, le Mondial attend plus de 120 000 visiteurs.
Un effort particulier est fait vers les enseignants. Le MOndial propose un Guide présentant l’évolution d’une trentaine de filières professionnelles et des fiches d’animation pédagogique. Un Guide apprentissage est également disponible.
Le Mondial pour les enseignants
La classe
Frackowiak : Evaluations CM2 : Le piège du pilotage par les résultats
Si l’évaluation de CM2 n’aide en rien le professeur, a-t-elle une utilité au regard du pilotage du système éducatif ? » Qui peut affirmer sans rire qu’un pilote peut piloter sans cap, sans carburant, sans outils ? », explique P Frackowiak, inspecteur honoraire. « Or, les inspecteurs n’ont pas de cap : quelle école pour quelle société ? Quels enjeux ? Ils n’ont pas de carburant : pas de postes pour renforcer, aider, impulser des écoles et des projets, pas de crédits. Ils n’ont pas d’outils »…
Les évaluations nationales ont fait cette année l’unanimité contre elles, des syndicats d’enseignants aux chercheurs les plus experts et à la FCPE. Les arguments des contestataires sont d’une logique implacable, ils imposeraient une remise à plat totale avec une nouvelle réflexion collective s’appuyant sur les travaux des chercheurs, avec une large concertation associant experts, encadrement intermédiaire, acteurs, formateurs, avec une information sérieuse de l’ensemble de citoyens tous concernés par l’avenir du système éducatif. Le ministère persiste malgré tout. Il réussit à obtenir très habilement des accords sur quelques points qu’il considère comme essentiels dans le cadre de la mise en place de sa politique de destruction de l’école. Face à cette détermination, les opposants, naïfs ou las, finissent par limiter leurs critiques aux modalités des évaluations : la date de passage, les épreuves elles-mêmes, l’exploitation qui en est faite, et à abandonner les questions de fond. Le ministre a alors beau jeu de s’engager à étudier des améliorations de forme sans rien remettre en cause. Cet affichage d’ouverture apparente, de bonne volonté bien médiatisée, permet d’éviter les débats de fond et de poursuivre tranquillement la mise en œuvre de sa stratégie. C’est ainsi que l’on obtient des opposants légitimes qu’ils deviennent complices de fait d’une mauvaise action.
Lisez la suite de la tribune de Pierre Frackowiak
Enseigner l’histoire des Arts au primaire : « mais si c’est possible ! »
L’excellente collection “Au Quotidien”, du CRPD de Dijon, publie un outil de travail très intéressant, qui pourra nourrir le travail des équipes qui cherchent à mettre en œuvre le nouvel enseignement d’histoire des arts inscrit dans les nouveaux programmes. Mieux qu’un commentaire extérieur, une des auteurs, Patricia Lamouche, conseillère pédagogique en Arts Visuels, nous donne son point de vue sur cette production.
Lisez la contribution de P Lamouche
Etablissement partenaire
L’Université Paris Créteil accueille des lycéens de première et seconde
Orientation Active dans les filières de lettres, langues et sciences humaines. Depuis le 14 janvier l’UPEC ( Université Paris Est Créteil) reçoit pour le deuxième année les lycéens dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Veni, Vidi, VIci. Au programme pour cette deuxième année des classes de seconde et de première de six lycées du Val de Marne (François Arago/ Villeneuve Saint Georges, Guillaume Budé / Limeil-Brévannes, Léon Blum/ Créteil, Christophe Colomb / Sucy en Brie, Romain Rolland / Ivry, Saint-Exupéry / Créteil):
– des ateliers de formation proposés à 90 lycéens de classes de première de trois lycées du Val de Marne pour préparer la réalisation d’un « clip métier
– et pour les secondes 3 journées à l’UPEC pour s’informer et récupérer « la matière » qui permettra la réalisation de journaux , romans photo et posters.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Education & Devenir à St-Etienne : le service public sous la loupe
A Saint-Etienne, quand on parle du lycée professionnel Mimard, on parle de “la Prof”, et ceux qui y sont passés dans les décennies précédentes sont encore fiers de leur formation. C’est là que l’association “Éducation & Devenir” tenait ses journées annuelles dont le titre est clair : “le service public, une mission à partager. Menu copieux, d’autant plus que l’ambition n’est pas mince : “il ne s’agit pas de promouvoir la défense du service public tel qu’il est”, précise Claude Rebaud, président de l’association, mais d’être à la fois “prospectif et réaliste, en dégageant des pistes de progrès et d’innovation pour l’avenir”… Si les débats du premier jour ont permis de mesurer les différences d’approche entre Bernard Toulemonde ou Claude Lelièvre, ceux du deuxième vont montrer que des grands principes aux difficultés concrètes des établissements, les plaidoyers vertueux ne suffisent pas toujours à appréhender les complexités du réel.
CITOYENNETE
Bruxelles : Marche de la honte pour avoir un gouvernement
Près de 30 000 personnes ont manifesté le 23 janvier à Bruxelles pour obtenir… un gouvernement. Après 224 jours de crise politique, un parti « de la honte » est apparu dans le pays. Les manifestants ont défilé pour imposer aux politiques, flamands et wallons, un gouvernement. C4est aussi une façon de militer pour l’unité de la nation belge.
Les disciplines
Allemand : Chatel offre 50 postes
Selon un communiqué de l’OFAJ, Office franco-allemand pour la jeunesse, à l’occasion de la Journée franco-allemande du 22 janvier, Luc Chatel a annoncé l’ouverture de 50 postes supplémentaires aux concours d’enseignement de l’allemand.
Statistiques de l’économie en Europe
La Commission européenne publie son annuaire de statistiques économiques. Près de 150 pages pour découvrir les PNB, budgets, taux d’inflation, commerce, marché de l’emploi des pays d’Europe. Cette nouvelel édition apporte des informations sur l’ampleur de la crise en Europe. En 2009 les importations et exportation de l’U.E. ont diminué d’un cinquième. La crise a aussi généré 5 millions de chômeurs supplémentaires. La croissance s’est beaucoup contractée (-4%) contre 2 à 3% de croissance annuelle au début de la décennie. Les écarts de développement entre pays ont diminué mais restent très forts à l’intérieur de l’Union.
Géographie sensible
C’est une drôle de promenade urbaine que raconte Brigitte Manoukian dans le dernier numéro de La Durance. Celle d’une géographe sensible aux réalités de Marseille et qui tente de faire vivre la géographie à ses élèves. « A quoi ça sert ? D’abord à me faire plaisir dans mon travail d’enseignante en géographie autour des représentations et de la cartographie. Mon expérience, à mi-parcours de carrière, m’a souvent interrogée sur les écarts de représentations des uns et des autres, celles des manuels, du professeur, des élèves, notamment à partir des études de paysages. Et sur la nécessité, non de réduire ces écarts mais de les travailler, d’en comprendre le pourquoi, le sens… Puis, à former la classe lors d’une activité hors les murs, à une géographie de terrain : « Les pieds du géographe se crottent à toutes les aspérités du monde ». » La géographie n’est pas seulement une science. C4est aussi un art.
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