Les évaluations CM2 coulées sur Internet …
Orientation : le décompte est il bon ?
Le SNES dénonce la « déréglementation » des CLAIR l Les chefs d’établissement de l’académie de Rennes refusent les conditions de la rentrée 2011 l Un député UMP demande le renforcement de la surveillance des cours d’écoles l La Ligue organise des Etats généraux du Renouveau.
Les métiers du transport et de la logistique.
Gladsmore Community School : Une école numérique l Comment se former à la psychosociologie ?.
Savoir enseigner dans le secondaire l Alsic : Un nouveau numéro…
27 Janvier : Les commémorations partout en France l Enseigner la Shoah.
Apses : Moratoire pour les nouveaux programmes l Cartographier les catastrophes naturelles ou technologiques en Europe l Le marché du travail en France l Nouvelles études sur le syndrome d’effondrement des colonies d’abeille.
Le fait du jour
Les évaluations CM2 coulées sur Internet
La publication sur Internet des évaluations de CM2 vient s’ajouter au refus de ces évaluations par plusieurs syndicats et par la FCPE. Une nouvelle attaque vise l’utilisation par l’éducation nationale du fichier des évaluations. Ces nouveaux coups amènent le Se-Unsa à demander le retrait des évaluations.
« Sabotage ! » lance le ministre dans un communiqué AFP. Et il menace « d’engager des poursuites » contre les responsables de ce torpillage des évaluations. Ce qui met en colère Luc Chatel c’est la publication sur Internet des évaluations de CM2 qui ont démarré ce lundi 17 janvier. Un groupe de parents a ouvert ce week-end un site où ils proposent les cahiers d’évaluation de français et de maths. L’accès au site et aux fichiers est bloqué par l’hébergeur mais cette contrainte est très facilement contournable. L’AFP mentionne aussi un site syndical de la Meuse qui a vu exploser son nombre de connexions ! Il propose maintenant un logiciel permettant de neutraliser des items et donc de ne faire passer que les questions vues en classe. En 2009, les cahiers avaient déjà été publiés sur Internet. Les altérations dans le déroulement des épreuves avaient été massives, amenant le ministère à affecter les résultats d’un coefficient correcteur qui leur retirait tout caractère scientifique. Le crue 2010 avait été meilleur, avec moins d’incidents, et leur reprise peut surprendre le ministre.
Dans un communiqué, le Se-Unsa demande le retrait de ces évaluations. « C’est dans la plus grande confusion que les évaluations viennent de débuter aujourd’hui dans les classes de CM2. Déjà largement contestées par la communauté éducative, elles sont en train de virer au fiasco », estime le syndicat. » La diffusion publique à grande échelle des livrets d’évaluation sur internet vient porter le coup de grâce à un dispositif inadapté, mal pensé et mal organisé ». Le Se-Unsa « demande le retrait du dispositif en cours et revendique d’autres évaluations au service des élèves et de leurs enseignants. Il continue ainsi de défendre le principe pertinent « d’évaluations-diagnostiques » placées en début du CE2 et du CM2 et visant des compétences du socle commun ». Ainsi en quelques jours les évaluations sont rejetées par trois syndicats, la CGT, Sud et maintenant le Se-Unsa. Le Snuipp, majoritaire, demande » une remise à plat » et l’abandon du dispositif.
Une nouvelle torpille pourrait bien donner le coup de grâce à ces évaluations. Le Collectif national de résistance à Base élèves rappelle qu’une circulaire de 2008 prévoit que les résultats des évaluations nationales de CM2 soient transmis au collège d’accueil , alors que le ministère promet que mes parents « sont les seuls avec les maîtres à connaître les résultats ». Pour le CNRBE, la date de passage des évaluations, qui est un point important de contentieux, dépend de l’utilisation des données dans le dispositif Affelnet 6ème en test dans plusieurs départements. Le collectif lit le codage binaire des évaluations comme un moyen de tri des enfants. » Ces évaluations permettent de faire ce tri : les enfants en difficulté et les enfants « excellents ». Les parents et les enseignants, sans même avoir conscience des fichages qui se mettaient en place, ont su en révéler l’absurdité ». Ainsi ces évaluations, mal négociées avec la profession et les parents, éveillent tous les fantômes et les fantasmes. Pour Luc Chatel un vrai cauchemar !
Xavier Pons : Evaluations : quelle cohérence ?
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Orientation : le décompte est il bon ?
Voilà c’est la dernière ligne droite. A la fin de l’année Junior prend son envol, à la condition qu’il ait son bac en poche, mais ça personne n’en doute, Junior est toujours au rendez-vous. Dernière ligne droite certes, mais épineuse tout de même, puisque d’ici peu il faudra choisir l’orientation, le métier, bref poser la pierre ultime de la scolarité, dresser la bonne passerelle pour un avenir professionnel épanoui.
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des enfants modèles, avec des bulletins impeccables sans appréciation dénotant un caractère facétieux, rêveur ou peu enclin au travail, sans notes fluctuantes et matière négligée. Il nous faudra donc composer et oublier les voies royales, prépas dorées et grandes écoles. Ce n’est pas bien grave, il en existe des beaux métiers sans plaque en cuivre sur la façade, oublions médecin et avocat. Oublie aussi Junior les métiers du sport ou du spectacle, attrayants certes mais avec si peu de débouchés.
L’orientation c’est cela aussi. Faire une croix sur ses rêves fous de parents, mettre un mouchoir sur nos vœux ambitieux, ceux que l’on ne veut pas avouer parce qu’on a lu Dolto et Bettelheim, la vocation que l’on n’a pas transformée, les talents demeurés cachés que l’on aurait tant aimé voir éclore chez son petit, reconnaitre les propres aptitudes, accepter les inclinaisons de son enfant. Apprendre aussi à son Junior les principes de réalité, à confronter son désir aux chiffres de l’emploi. Ces renoncements, ces découvertes, ces négociations ne surgissent pas avec la nouvelle année, ils ont commencé déjà en troisième pour le choix de la seconde et du lycée. Le nombre de portes s’est alors réduit, d’autres insoupçonnées se sont ouvertes, les enfants ne sont pas égaux à l’heure de l’orientation.
La crise a frappé là aussi, rognant les rêves et imposant un certain réalisme jusque dans le choix de l’école, de la ville. On compte et on recompte les économies, en les confrontant au prix d’un loyer, aux couts de scolarité. On essaye de négocier là aussi. Après tout le Bts qu’a choisi Junior est proposé dans la ville où habite tante Arlette. Mais non, la ville est trop loin ou Arlette n’est pas si sympa que ça. De toute façon, Junior veut son autonomie, l’âge du bac c’est aussi l’âge pour couper le cordon et songer à une co-location. Comptons, comptons, on n’a pas tous la chance d’avoir pensé ou pu ouvrir un plan épargne avenir.
Dès le 20 janvier, nous rentrerons dans la procédure Admission Post Bac et la saisie des vœux, 36 maximum si le cœur vous en dit. Les dés ne seront pas jetés puisque les choix pourront être modifiés pendant deux mois. Et puis d’ici là, il est encore temps de consulter le guide concocté par le Café.
Monique Royer
Le SNES dénonce la « déréglementation » des CLAIR
Le Snes n’accepte pas « la dénaturation de l’éducation prioritaire » que constitue le nouveau dispositif CLAIR.
Pour le SNES-fsu, l’extension des CLAIR à la rentrée 2011 en lieu et place des Réseaux Ambition Réussite (RAR) « est idéologique et elle a pour but premier de casser les statuts des personnels ». » Alors que Christian Nique évoque, pour les CLAIR, un « programme signé avec l’académie », nouvel objet contractuel non identifié qui viserait à contraindre les établissements et leurs personnels à ouvrir les vannes de la déréglementation, le SNES demande solennellement au Ministre de respecter les règles en vigueur en matière d’expérimentation (vote préalable du C.A.), de donner droit aux demandes des personnels et des C.A. de sortir d’un dispositif qu’ils n’ont pas choisi et qui n’est pas propre à permettre la réussite des élèves, et de consulter dorénavant de manière systématique le conseil d’administration d’un établissement avant son entrée éventuelle dans tout dispositif dérogatoire ».
Le syndicat demande une relance d el’éducation prioritaire. » Le SNES-fsu ne saurait accepter une telle dénaturation de l’éducation prioritaire et un renoncement à l’ambition pour les élèves qui devraient en relever. Face au renforcement marqué de la polarisation sociale des territoires et des établissements, et alors que les évaluations PISA viennent de rappeler, une nouvelle fois, que la France est l’un des pays où le parcours scolaire est le plus marqué par l’origine sociale, le SNES-fsu appelle à une véritable relance de l’éducation prioritaire qui permette de s’attaquer résolument aux inégalités scolaires et sociales pour que tous les élèves puissent réussir. »
Le 16 janvier, le Snuipp et le Se-Unsa avaient critiqué l’absence de dialogue avec le ministère. Ils contestent aussi les fondements d’un dispositif qui augmente l’autonomie non des établissements mais des chefs d’établissements.
Les chefs d’établissement de l’académie de Rennes refusent les conditions de la rentrée 2011
Les cinq syndicats de personnels de direction de l’académie de Rennes (Cgt, Snpden, Sgen Cfdt, ID et Snupden Fsu) publient un communiqué commun qui dénonce les conditions de la rentrée 2011 dans l’académie.
» La gestion des moyens contredit ouvertement l’esprit des réformes en cours et nuit à leur mise en oeuvre », affirment les chefs d’établissement bretons. Ils soulignent la baisse du nombre d’enseignants alors que 2 300 élèves supplémentaires entrent dans le second degré et que la perspective de la suppression également de 20 postes administratifs va déplacer du travail vers les établissements. « La réduction des postes d’enseignants se fera pour partie au détriment de missions importantes et fondatrices du service public d’éducation, notamment la formation initiale et continue pourtant indispensable à la qualité éducative. Elle intervient alors que les établissements et leurs personnels sont mobilisés par des changements profonds destinés à mieux répondre aux besoins des élèves et aux objectifs que la nation a assignés au système éducatif. Ce sont précisément ces objectifs qui sont aujourd’hui remis en cause. Ainsi, dans de nombreux lycées, la qualité des dispositifs de remédiation, mis en place en 2nde à la rentrée 2010, va se dégrader et la mise en oeuvre de la réforme du Lycée dans les classes de Première à la rentrée 2011 se fera dans un contexte défavorable à sa réussite ». Les 5 syndicats appellent à participer à al journée d’actions du 22 janvier.
Un député UMP demande le renforcement de la surveillance des cours d’écoles
« Le nombre de maîtres chargés d’assurer la surveillance des élèves durant les récréations doit tenir compte de l’importance des effectifs et de la configuration des lieux. Il ne peut être inférieur à deux ». Eric Diard, député UMP, a déposé cette proposition de loi qui ne serait pas sans conséquences sur les conditions de travail. Il avait également déposé en novembre dernier une autre proposition demandant l’enseignement des questions environnementales…
La Ligue organise des Etats généraux du Renouveau
« les institutions éducatives et culturelles de notre pays ne permettent plus de faire reculer les inégalités et parfois pour certaines les amplifient, et ne nourrissent plus autant les espérances individuelles et collectives dans un progrès possible. Comment relancer une ambition démocratique par et pour l’éducation et la culture ? Comment, à l’heure des nouveaux enjeux de la condition humaine, de la mondialisation de la culture et du vivre ensemble, contribuer à mieux faire progresser la démocratie par le travail de la culture et de l’éducation ? » Pour relever ce défi, la Ligue de l’enseignement organise les 29 et 30 janvier, à Grenoble, « les Etats généraux du renouveau« . Au programme des interventions de Bruno Mattei, François Dubet,Claude Rebaud, Yves Fournel etc.
Les métiers du transport et de la logistique
Ce nouveau dossier de la revue Parcours de l’Onisep explore le secteur d ela logistique et présente une vingtaine de métiers : conducteur de train, pilote de ligne, marin, contrôleur aérien, responsable logistique etc. Pour chacun, des professionnels témoignent sur leurs activités et leur parcours. Dans la manutention et la conduite, les postes demandent une qualification. Le numéro présente toutes les formations.
Les métiers du transport et de la logistique, revue Parcours, Onisep.
La classe
Gladsmore Community School : Une école numérique
La Gladsmore Community School se prête volontiers aux visites de presse : vitrine de la société SMART technologies, elle bénéficie d’un niveau d’équipement exceptionnel. Une aubaine pour cette petite école de la banlieue nord-est de Londres, située dans un quartier défavorisé et qui peinait il y a peu encore à remplir ses classes. Depuis que la révolution numérique et la rénovation sont passées, le principal adjoint, Goldwater Ojoko, qui nous guide au long de la visite, peut afficher des résultats scolaires exceptionnels et avoue refuser des candidats.
Comment se former à la psychosociologie ?
Puisque la formation des enseignants est devenue ce que l’on sait, et que Jacques Nimier analyse avec sagacité, il nous invite à nous former nous-mêmes à la psychosociologie. « Le métier d’enseignant demande un certain nombre de compétences: – capacité à rentrer en relation avec les élèves pour leurs permettre des apprentissages – capacité à mener des entretiens avec des élèves ou des parents pour résoudre des problèmes particuliers, informer et obtenir les renseignements désirés – capacité à gérer le groupe classe – capacité à mener des réunions d’enseignants de parents – capacité à se situer dans les institutions, établissements et Education Nationale – capacité à comprendre les processus de changement dans ces institutions – capacité à tenir compte des aspects culturels des élèves, du lieu où se situe l’établissement », toutes choses qui renvoient à la psychosociologie. Nous voilà bien loin des affligeantes formations à la « tenue de classe » que l’on a pu voir dans une académie francilienne et très près des questions que l’on se pose en classe : pourquoi sont-ils comme cela ? Comment faire pour améliorer le climat de classe etc.
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Savoir enseigner dans le secondaire
Après quelques décennies de pratique, on se dit que voilà un livre qui tombe bien. Mais quand on regarde son petit format et sa faible épaisseur on l’accueille avec ironie. Et bien on a tort.
Le titre est bien présomptueux mais le contenu est de qualité. Vincent Carette et Bernard Rey présentent avec clarté quelques principes de didactique générale. « Nous pensons que le futur praticien doit s’être approprié un savoir spécifique sur l’enseignement et les conditions d’apprentissage, savoir qui ne peut être construit par l’apprenti enseignants sur la base de sa courte expérience… Ce savoir n’est pas un savoir d’action… Il est bien un savoir au sens classique du terme ».
Les auteurs exposent les différentes conceptions de l’apprentissage (constructiviste, socioconstructiviste, cognitivisme). Ils présentent l’approche par objectifs et l’approche par compétences. Enfin ils abordent la notion de transposition didactique. Des exposés clairs, parfaitement maîtrisés qui apportent aux nouveaux enseignants les bases théoriques dont ils ont besoin au quotidien.
V Carette, B Rey, Savoir enseigner dans le secondaire. Didactique générale, de Boeck, Bruxelles 2010.
Alsic : Un nouveau numéro
La revue sur l’apprentissage des langues et systèmes d’information et communication publie un nouveau numéro qui associe recherches et analyses de pratiques. Dans cette dernière catégorie on notera un travail sur le carnet de bord comme outil de cheminement vers l’autonomisation, une analyse du clavardage entre futurs enseignants etc.
CITOYENNETE
27 Janvier : Les commémorations partout en France
À l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité, le Mémorial de la Shoah a pris l’initiative d’organiser et coordonner sur tout le territoire national, des manifestations à vocation pédagogique – rencontres entre élèves et des rescapés – et commémoratives, en partenariat avec six institutions en charge de lieux de mémoire liés à la persécution, l’internement, la déportation et l’extermination des Juifs de France
Il organise des rencontres entre des élèves et des rescapés des camps nazis, des camps d’internement, des résistants juifs, des enfants cachés dans 6 lieux chargés d’histoire : Gurs, le Centre d’étude et de recherche sur les camps d’internement du Loiret, Natzweiler, Izieu, Rivesaltes et, bien sur , le Mémorial et son antenne de Toulouse. Le Mémorial présente aussi le mardi 25 janvier 2011 à 19 h 30le film « Quand les nazis filmaient le ghetto » en présence de la réalisatrice Yaël Hersonski.
Enseigner la Shoah
Ce dossier du Café donne des pistes pédagogiques pour participer à la journée du 27 janvier et, plus globalement, transmettre cet enseignement à l’école, au collège et au lycée. Nous espérons avec ce dossier mettre à disposition des enseignants, du primaire au lycée, des pistes pour porter dans les classes cet enseignement difficile. Ils y trouveront des exemples de séquences pédagogiques pour tous les niveaux de l’enseignement scolaire : école, collège et lycée. Ils pourront aussi construire leur propre séquence en s’appuyant sur le repérage de ressources présentes sur Internet. Nous remercions le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah – Amicale d’Auschwitz pour sa participation importante à ce dossier.
Les disciplines
Apses : Moratoire pour les nouveaux programmes
« Devant ce programme infaisable et face à l’éclatement de l’enseignement qui en découlera, il relève de la responsabilité du ministre Luc Chatel d’annoncer sans tarder un moratoire sur les nouveaux programmes de SES afin de donner le temps et la légitimité à un nouveau groupe d’experts de construire des programmes de SES attractifs, enseignables et utiles aux lycéens, citoyens de demain », demande Marjorie Galy, présidente de l’Apses dans une tribune du Monde. » Ce programme est très mal accueilli par une majorité d’enseignants de SES qui y voient la négation de leur expertise professionnelle et du succès de leur enseignement. Que révèle cette volonté d’imposer un programme contre l’assentiment des professeurs qui auront à l’enseigner ? Si ce programme n’est pensé ni pour les élèves, ni pour les enseignants, pour qui l’est-il alors ? Les professeurs sacrifieront-ils leur éthique professionnelle pour « boucler le programme », ou, contraints par la réalité quotidienne de leur classe et la conception qu’ils se font de leur rôle, iront-ils au-delà de la liberté pédagogique que le nouveau programme leur confisque pour prendre des chemins de traverse ? Nous parions, qu’ils ne sacrifieront pas leurs élèves sur l’autel d’un programme qui n’a pas été pensé pour eux ».
Cartographier les catastrophes naturelles ou technologiques en Europe
Pas de chance ! Parmi les pays les plus touchés par les catastrophes, figure la France. Cette étude de l’Agence européenne de l’environnement analyse l’impact de ces catastrophes. Et il est violent : de 1998 à 2009, elles ont fait 100 000 morts en Europe et touché près de 11 millions de personnes. Ainsi la canicule de 2003 a tué 70 000 personnes, le tremblement de terre d’Izmir 17 000. L’impact économique représente environ 200 milliards. L’étude détaille l’impact des types de risque et propose des études de cas fort intéressantes.
Le marché du travail en France
Les jeunes restent les plus touchés par le chômage, affirme cette étude de l’Insee. En 2009, 25,7 millions de personnes occupent un emploi et 2,6 millions sont au chômage au sens du BIT. La part des personnes de 15 à 64 ans ayant un emploi a diminué entre 2008 et 2009 ; cette baisse a touché principalement les jeunes hommes. Les jeunes sont plus concernés par des contrats courts et travaillent plus souvent dans la construction, l’hôtellerie et la restauration. Près d’une personne ayant un emploi sur dix travaille dans la même entreprise depuis moins d’un an ; 1,4 million de personnes ayant un emploi souhaiteraient travailler plus, soit 5,5 % de l’ensemble des actifs ayant un emploi.
Trouver un emploi avec internet
Nouvelles études sur le syndrome d’effondrement des colonies d’abeille
Le B.E. Etats-Unis, rend compte des résultats des études menées par l’US Department of Agriculture. Il pointe du doigt les effets de certains pesticides, particulièrement le coumaphos et le fluvinate. La solution pourrait être dans l’alimentation des colonies et dans la mise au point d’un nouveau miticide.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
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