Imaginons le collège de demain…
Les élèves nés en fin d’année ont une scolarité plus difficile. Ah bon ? Et alors ?
L’Ecole et les inégalités, tout un Monde l ATD Quart Monde dénonce la montée de l’échec scolaire l Aquitaine : Tarif unique dans les cantines l Angleterre : La fracture numérique reste sociale l Réforme du lycée : Donnez votre avis ! l Les Expresso des vacances.
Chauvel : Les jeunes sont mal partis l Paris lance un nouveau site jeunes.
Refalo : Pour en finir avec les évaluations nationales l Le Café publie le Guide 2011 du Web.
Inégalités scolaires : Etude de cas à Dijon l GFEN : 15 ateliers pour une culture de la paix…
Agricole : Territoires éducatifs, affaire de tous l Philosophie : Vive la philo en seconde ! l Maths : Aplusix version 3 l S.E.S. : Bilan d’un trimestre d’enseignement d’exploration
Le fait du jour
Imaginons le collège de demain
Quels contenus d’enseignement, quelles modalités d’évaluation, quel avenir pour le collège ? En partenariat avec le Café pédagogique, le Se-Unsa organise le 12 janvier à Paris un colloque qui veut aussi « conjuguer les approches politiques, syndicales et professionnelles pour cerner les spécificités du métier d’enseignant en collège ».
Ce colloque est particulièrement bienvenu alors que se succèdent les rapports sur le collège, qui souvent demandent à définir une « école du socle » associant primaire et collège, et que l’UMP demande , dans son programme pour 2012, la suppression du collège unique.
Le 12 janvier, des intervenants éclaireront ces questions. Citons par exemple Roger-François Gauthier, Pierre-Jean Marty (Clisthène), Claude Lelièvre ou encore Jean-Louis Auduc. Un blog alimente dès maintenant la réflexion pour ce colloque. Vous pouvez y témoigner.
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Les élèves nés en fin d’année ont une scolarité plus difficile. Ah bon ? Et alors ?
Le journal Le Monde, reprenant une étude de Julien Grenet, chargé de recherche au CNRS, a déclenché l’habituel buzz médiatique, repris immédiatement par tous les médias… Pourtant, comme le dit lui-même l’auteur, l’information n’est pas nouvelle…
Récemment mise en exergue dans les résultats de la recherche rendue publique par la FNAME par André Ouzoulias (FNAME-IUFM Versailles-UCP), elle était déjà présente dans le rapport Fauroux en… 1996 (p.96), et rappelée en 1997 par Jean Ferrier, inspecteur général chargé par S. Royal (alors ministre) dans son rapport pour « améliorer l’École primaire », qui devait être une des trames des programmes de 2002… Extraits : « les enfants jeunes dans leur classe d’âge, ceux de la fin de l’année civile, ne sont pas définitivement des enfants immatures », mais leurs apprentissages « seront marqués de légers décalages qui risquent d’être source d’échecs si les conditions ne sont pas aménagées ». Il poursuit (toujours en 1997) : « A cet égard, la rigidité de l’attitude par rapport à l’âge, la « dictature de l’état civil « , est excessive. Il devrait devenir banal de considérer qu’un an de décalage au terme de la scolarité primaire par rapport à l’âge théorique idéal ne témoigne pas d’un retard rédhibitoire, ni d’ailleurs, en sens opposé, d’une géniale précocité. (…) Le mode de gestion de l’année supplémentaire sous forme du redoublement traditionnel est largement responsable de ce déficit. »
Et alors, à l’époque, que proposait-il dans son rapport pour y remédier ? Des choses assez simples, avec le recul. Encore que… Quelques extraits de l’époque :
– « le développement quantitatif de l’accueil de ces tout petits est à encourager dans les zones défavorisées en premier lieu (zones d’éducation prioritaires et milieu rural) »
– « Il convient de dire simplement que l’évaluation est au service des apprentissages, qu’elle n’est pas assujettie à des critères de forme mais à une intention et à sa mise en oeuvre : comprendre pour faire progresser ».
– « C’est un principe éthique qui devrait être posé d’abord et que devrait faire sien tout enseignant dans le cursus primaire qui ne sélectionne pas les élèves ni ne les répartit en filières : adopter une attitude compréhensive – qui ne doit pas céder à la complaisance – à l’égard des élèves tout en maintenant très présente, et pour lui, et pour ces élèves et leur famille, la référence aux exigences nationales. On doit renoncer à regarder des élèves sous un jour déficitaire ; on doit s’attacher à voir et à leur montrer leurs progrès, se faire un but – pour tous – des exigences nationales, en s’accordant une année supplémentaire pour les construire le cas échéant ».
Pour toutes ces ambitions, Jean Ferrier appelait donc à l’époque à renforcer la mise en place des cycles d’apprentissage, à développer la formation des enseignants, en particulier celle concernant la maternelle.
Ce qui est dingue, dans tout ça, c’est de voir avec quelle énergie les cinq dernières années de pilotage de l’École se sont évertuées à la fois à faire exactement l’inverse, bien que les politiques qui en sont responsables ne manquent pas de pousser des cris d’orfraies devant chaque diagnostic des difficultés persistantes ! D’ailleurs, Julien Grenet ne fait pas très différemment : si vous allez sur la page qui rassemble ses productions scientifiques, vous verrez qu’il est aussi un fervent défenseur du libre choix scolaire pour les familles, dont Choukri Ben Ayed prouve la nocivité pour les élèves, de milieu populaire ou pas… Du diagnostic au remède présumé, il y a un gouffre…
Marcel Brun
Le site personnel de Julien Grenet
Le rapport de Jean Ferrier en 1997
L’Ecole et les inégalités, tout un Monde
« Pourquoi l’école française ne corrige-t-elle pas les inégalités » interroge Luc Cédelle dans un solide dossier du Monde. Il met en cause les effets d’annonce et les politiques suivies depuis des années.
La croissance des inégalités scolaires en France est le grand enseignement de PISA 2009 et Luc Cédelle rappelle à quel point le fossé se creuse conjointement scolairement et socialement. Parmi les documents qui accompagnent le dossier on retiendra par exemple les cartes tirées de l’Observatoire des ZUS.
Comment en est-on arrivé là ? Luc Cédelle montre que « le plus important n’a pas résidé dans les moyens supplémentaires mais dans l’engagement d’un noyau militant d’enseignants… Mais la désespérance s’est installée dans d’autres lieux que les médias ne découvrent qu’en cas de drame ». Les dispositifs empilés les uns après les autres, et dont le dernier est CLAIR, se mettent en place dans « un climat de défiance » , les acteurs pensant que « l’objectif d’améliorer les conditions de la réussite scolaire pour tous a été abandonné » (Rochex).
C’est la politique actuelle qui est visée. « Après avoir visé des territoires on cible aujourd’hui les individus ». Et l’assouplissement de la carte scolaire a étouffé l’objectif de mixité scolaire. A lire dans l’édition papier datée du 4 janvier ou en édition numérique « abonné ».
Chatel réorganise l’enseignement prioritaire
Enseignement prioritaire : un recadrage contestable
Les pédagogies nouvelles sont-elles nocives aux enfants en difficulté ?
ATD Quart Monde dénonce la montée de l’échec scolaire
« Le Mouvement ATD Quart Monde, inquiet de cette évolution négative, interpelle tous les décideurs et nos concitoyens sur l’aggravation de l’échec scolaire en France et son lien toujours plus important avec l’origine sociale ».
Le mouvement ATD Quart Monde estime que le gouvernement se désintéresse de la question des inégalités scolaires. « Le gouvernement considère non significative l’augmentation de la proportion d’élèves de CM2 ne maîtrisant pas les connaissances de base (11,5% en 2007 contre 18% en 2009) », affirme ATD Quart Monde. « Cette augmentation est très significative pour les familles en grande pauvreté. La lutte contre la pauvreté est encore emprisonnée dans le très court terme, or l’éducation pour les enfants et les jeunes est la première demande des populations très défavorisées qui savent que c’est par là qu’elles pourront se libérer de la misère ».
Aquitaine : Tarif unique dans les cantines
2,72 euros. C’est dorénavant ce que coûtera le repas pris à la cantine dans tous les lycées de la région Aquitaine, ont annoncé Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine et Anne-Marie Cocula, vice-présidente en charge de l’Education.
A cette nouvelle tarification s’ajoute un dispositif d’aide aux familles les plus modestes, avec l’instauration d’un tarif minoré de 2,32 €, s’adressant aux familles bénéficiant de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), soit 45 % des familles aquitaines. Ce nouveau tarif « est mis en place dans le cadre de la politique régionale en faveur de l’équité et de la qualité de la restauration ». En effet, pour ce tarif, la région promet « repas équilibré et varié ».
Expérimentation d’une nouvelle tarification en Ile-de-FRance
Rentrée solidaire en Ile-de-France
Angleterre : La fracture numérique reste sociale
Plus de deux millions d’enfants pauvres n’ont pas accès à Internet, dénonce une enquête de la E-Learning Foundation, une association charitable soutenue par les industriels du secteur.
Selon l’enquête de la fondation, parmi les 10% les plus riches, 98% des ménages disposent d’un ordinateur et 97% d’internet. Or chez les les 10% des ménages les plus pauvres, le taux d’équipement est de 38% et 30%. Au total, un million d’enfants pauvres n’ont pas d’ordinateur et 2 millions n’ont pas accès à Internet. Et cet effet est aggravé par la politique du nouveau gouvernement qui a supprimé un programme de soutien à l’équipement des écoles.
Pour la fondation, cela crée « un désavantage manifeste ». « Sans un ordinateur et accès internet, le taux de réussite des enfants des milieux défavorisés va s’aggraver », affirme la fondation. Elle s’appuie sur un rapport du Becta qui montre qu’avoir un ordinateur à la maison a un effet sur les résultats.
Réforme du lycée : Donnez votre avis !
Il ne vous reste plus que quelques jours. Vous êtes déjà plus d’une centaine d’enseignants de seconde à avoir témoigné. A la fin du premier trimestre de son application, il est sans doute un peu anticipé pour faire un bilan valable de la réforme de la classe de seconde. Pourtant certains l’ont fait. D’un coté le ministre a proclamé sa satisfaction lors du « bilan d’étape » le 2 décembre. D’un autre coté, les listes de discussion des enseignants bruissent de multiples réactions sur ces premiers jours du nouveau lycée. Enfin certaines associations d’enseignants, l’Apses par exemple, tentent aussi une évaluation sous un angle professionnel.
C’est sur le terrain pédagogique que le Café a situé son questionnement. Le questionnaire ne demande que quelques minutes. Il est réservé aux enseignants et personnel éducatif (y compris proviseur) qui interviennent en classe de seconde. Comment s’organisent les nouveaux dispositifs ? Trouvez vous que la réforme facilite l’orientation des élèves ? Qu’elle les aide à s’adapter au lycée ? L’accompagnement personnalisé aide-t-il à comprendre le lycée ? A améliorer son niveau ?
Nous invitons les lecteurs du Café à nous aider à y voir clair dans cette réforme. Le questionnaire est ouvert aux utilisateurs enregistrés du site du Café. L’enregistrement est ouvert gratuitement à tous les lecteurs.
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Les Expresso des vacances
Durant les vacances, le Café a publié deux Expresso les 210 et 27 décembre. En voici les principaux titres.
Le 20 décembre : Les suppressions de postes à la rentrée 2011
Rythmes scolaires : Pour l’ANDEV, la consultation met à mal la décentralisation
Rythmes scolaires : N’enterrons pas le rapport Tabarot, par P. Frackowiak
L’apprentissage permet-il la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur ?
41èmes Olympiades des métiers : les élections régionales sont terminées
Enseigner par groupe de compétences : ça marche ?
Harvard va lancer une Bibliothèque nationale digitale
L’Ipad et la presse
Le 27 décembre : Revoilà la « reconquête du mois de juin »
Décrochage : Ce n’est pas que l’affaire de l’Ecole
Rythmes scolaires : Ne touchez pas aux vacances, dit la JPA
Promotions corps-grade
La MGEN augmente les cotisations de 3,7%
Choisir une école de commerce
Réussir à l’université passe aussi par l’apprentissage du goût d’apprendre
Orientation 2011 : Les chefs d’établissement pourront imposer un stage de remise à niveau
Salon Post bac à Paris début Janvier.
Imaginons le collège de demain
La loi LOPPSI 2
Chauvel : Les jeunes sont mal partis
Dans une belle tribune accordée au Monde, le sociologue Louis Chauvel revient sur son thème favori : la montée des inégalités intergénérationnelles.
« En une décennie, nous n’avons pas progressé », affirme-t-il. « Nous observons un triple déclassement. Scolaire d’abord, la jeunesse étant maintenant de classe moyenne du point de vue des diplômes, mais en deçà de la classe ouvrière du point de vue des revenus. Au-delà de la valeur des diplômes, le déclassement est aussi intergénérationnel, avec une multiplication attendue des trajectoires sociales descendantes par rapport aux parents. Il est aussi systémique, puisque, avec la chute des nouvelles générations, ce sont leurs droits sociaux futurs qui sont remis en cause : leur développement humain aujourd’hui, leur capacité à élever leurs enfants demain, et leurs retraites après-demain. Il s’agit donc de la régression du système social dans son entier, et pas simplement celui d’individus. »
Que faire ? « L’enseignement est un enjeu vital. L’état de pauvreté de l’université « low cost » à la française effraie les collègues étrangers ». Mais Louis Chauvel frappe aussi au portefeuille les seniors. « En réalité, le seul ajustement substantiel susceptible de changer le rapport à la rente consisterait à introduire, dans la déclaration du revenu imposable, la valeur locative, qui est bien un revenu implicite, de l’ensemble des biens immobiliers détenus par les ménages (hors remboursements en cours), en particulier celle de la résidence principale ».
La guerre des générations aura-t-elle lieu
Paris lance un nouveau site jeunes
La Mairie de Paris lance, sous l’impulsion de Bruno Julliard, adjoint chargé de la jeunesse, son nouveau site Internet pour les jeunes Parisiens qui regroupe toutes les informations, les dispositifs et les services à destination des 13-30 ans, dans une forme attractive et dynamique.
Les ite regroupe un agenda qui rassemble tous les bons plans des Kiosques Jeunes (invitations et tarifs réduits réservés aux moins de 30 ans pour de nombreux spectacles à Paris et en Ile-de-France), ainsi que tous les événements culturels, sportifs, citoyens à ne pas rater ; toutes les informations utiles qui les intéressent : loisirs, études, orientation, santé, logement, emploi, engagement, etc. ; une cartographie complète des équipements parisiens qui accueillent les jeunes pour les aider et les orienter dans leur vie quotidienne : Antennes Jeunes, Missions Locales, Maisons de l’Economie et de l’Emploi, centres de soins etc.
La classe
Refalo : Pour en finir avec les évaluations nationales
Dans une tribune accordée au Café pédagogique, Alain Refalo explique pourquoi il invite à résister aux évaluations nationales du primaire.
« Avons-nous pour mission de préparer des individus à s’insérer dans le monde impitoyable de l’entreprise, du marché et de la concurrence, à être une main d’œuvre malléable et corvéable à merci, ou bien avons-nous pour vocation à éveiller des consciences, à former les futurs citoyens, lucides, autonomes et responsables qui sauront vivre ensemble en se respectant, sans se faire violence, sans exclure l’autre ? » Alain Refalo, professeur des écoles et responsable du mouvement de Résistance pédagogique , vise par ces questions l’évaluation nationale de CM2 qui sera proposée aux écoliers dans quelques jours. Pour lui, s’opposer à cette évaluation c’est résister à une » logique de destruction du métier d’enseignant et plus largement de l’école publique ».
Lisez la tribune d’Alain Refalo
Le Café publie le Guide 2011 du Web
Un guide ne sert pas qu’à se repérer. Comme une sorte de carte, en définissant des priorités, en hiérarchisant son territoire, il dessine également un nouvel espace qui lui est propre. Ce guide 2011 n’échappe pas à la règle.
« Guide du web » est sans doute une appellation ambitieuse. Les sites éducatifs sont très nombreux or, justement, le parti pris de ce Guide est de s’en tenir à l’essentiel ou plutôt à l’indispensable. Alors que chaque numéro du Café pédagogique mensuel propose plus d’un millier de liens, nous nous en sommes tenus dans ce Guide à un maximum de 13 sites par discipline. Même s’il couvre la quasi-totalité des disciplines du primaire au secondaire, ce Guide ne peut prétendre à l’exhaustivité ou même à la richesse que vous pouvez trouver, par exemple, en utilisant le moteur de recherche du Café pédagogique.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Inégalités scolaires : Etude de cas à Dijon
Marielle Lambert et Bruno Suchaut ont évalué le Programme de réussite éducative (PRE) de l’agglomération dijonnaise. Ils montrent que » l’action politique doit d’abord viser la réduction de la ségrégation scolaire et sociale ».
Pas facile d’évaluer l’action éducative d’une collectivité de communes. Marielle Lambert et Bruno Suchaut (IREDU) se prêtent à l’exercice tout en soulignant le manque de données et la diversité des dispositifs.
Ils en tirent des conclusions : « La politique de la ville se construit dans un contexte fortement marqué part les inégalités scolaires et sociales. Ces inégalités ne se limitent pas à des différences inter-individuelles mais elles sont fortement visibles au niveau géographique avec des écarts très marqués entre les territoires en ce qui concerne les caractéristiques des populations. L’action politique doit donc tout d’abord viser la réduction de la ségrégation scolaire et sociale au niveau spatial. Les dispositifs qui visent la réussite éducative se sont multipliés et diversifiés au cours de ces vingt dernières années. Cette diversité de l’offre interroge sur la spécificité de chaque dispositif et sur l’articulation nécessaire entre l’école et les collectivités locales ». Ils soulignent aussi que les politiques sont d’autant plus efficaces que les enfants sont pris jeunes et que les intervenants sont locaux.
GFEN : 15 ateliers pour une culture de la paix
« La paix est entre nos mains » affirment Odette et Michel Neumayer qui publient aux éditions Chroniques sociales un ouvrage qui présente le concept de « culture de paix » développé par l’Unesco.
Et cela concerne l’éducation. Pour eux il est possible d’agir dès aujourd’hui, localement mais toujours « en regard du monde ». Pour ce faire, quatre entrées sont proposées : prendre l’option d’autrui ; transformer les pratiques d’enseignement afin de mettre les valeurs au cœur de la transmission des savoirs ; penser les filiations et l’intergénérationnel ; développer des programmes d’action innovants. Pour chacun de ces domaines, les auteurs s’attachent à décrire en détail des ateliers de formation et des brèves d’animations qui s’inspirent des postulats de l’Éducation nouvelle.
Les disciplines
Agricole : Territoires éducatifs, affaire de tous
L’enseignement agricole fait figure de pionnier, de défricheur dans le domaine éducatif. Les initiatives développées en matière de vie scolaire actualisent ce constat. Les éditions de l’Harmattan publient « Territoires éducatifs, quand la vie scolaire prend l’initiative », un ouvrage qui donne des pistes à explorer par tous les éducateurs.
Dès sa seconde naissance en 1962, l’enseignement agricole incluait la vie scolaire et la citoyenneté dans les fondamentaux de son fonctionnement. Internat, éducation socioculturelle, ouverture vers le milieu rural, Edgard Pisani et son adjoint Paul Harvois concevaient déjà l’EPL comme un territoire éducatif. C’est ce que nous rappelle Roland Labrégère dans la première partie de l’ouvrage qu’il coordonne « Territoires éducatifs, quand la vie scolaire prend l’initiative ». Depuis les années 60, la société et le monde adulte ont évolué se complexifiant, délaissant la voie linéaire pour des chemins plus sinueux. Le fait éducatif s’exonère des frontières de l’école et des disciplines pour mieux développer les compétences et les aptitudes à vivre dans un monde transformé.
A lire dans le Café mensuel de décembre
Philosophie : Vive la philo en seconde !
Un mois après le discours de Luc Chatel sur la possibilité d’enseigner la philosophie en seconde et première, le débat continue dans la communauté des professeurs de philosophie. Le Monde a vu une valse des tribunes. Elle gagne maintenant les sites académiques.
Maths : Aplusix version 3
Jean-François Nicaud nous informe de la sorte de la version 3 de son logiciel Aplusix. Pour le découvrir, les professeurs peuvent obtenir 2 licences gratuites en allant sur le site indiqué ci-dessous.
Dans la rubrique maths du Café mensuel
S.E.S. : Bilan d’un trimestre d’enseignement d’exploration
Pionniers des TICE, professeurs à Périgueux, Pascale et Frédéric Lafon vivent l’évolution des S.E.S de discipline d’enseignement à « enseignement d’exploration ». Dans quelle mesure ce changement radical a-t-il mobilisé les élèves ? Quelles retombées sur les cours et sur le niveau des élèves ?
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
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