PISA : Bruno Suchaut : Relancer l’éducation prioritaire…
Rythmes scolaires : Un débat à haut risque
PISA : Ce que les chefs d’établissement et les parents en disent l 3000 bougies pour les Rased l Primaire : Le Snuipp demande une réécriture de la circulaire sur la natation l Chatel réorganise son cabinet l Grève en Corse l Angleterre : Des lycéens rejoignent le mouvement étudiant contre la hausse des droits d’inscription l La dure vie des instits marocains
Un député de la majorité propose un nouveau type d’école prison pour jeune délinquant l Le devenir des docteurs.
Aide aux élèves : une histoire d’équipe l Derniers jours : Participez à La Malle aux écritures .
Le décrochage aux Etats-Unis…
L’esclavage au sommaire de Citoyen Junior
Maths : Le rôle des parents l Histoire : Comment enseigner la guerre d’Espagne ? l STI, Eco-gestion : Enseigner la normalisation l La France en 2040
Le fait du jour
PISA : Bruno Suchaut : Relancer l’éducation prioritaire
« On demande à l’école de faire plus avec moins », explique Bruno Suchaut, directeur de l’IREDU, dans cette tribune donnée au Café pédagogique. Il interroge aussi l’allocation des ressources. « Même si la relation entre les moyens et les résultats du système éducatif n’est pas proportionnelle, la politique de rigueur budgétaire qui commence à modifier sensiblement les conditions d’enseignement n’est sans doute la réponse la plus adaptée à la situation et ne permettra surement pas d’inverser la tendance relevée dans PISA au cours de cette dernière décennie. Il faut se doter de moyens de lutte efficaces contre la difficulté scolaire en agissant tôt dans la scolarité (dès l’école maternelle) en se fixant des objectifs ambitieux mais atteignables en termes de maîtrise des compétences à l’école primaire. Au-delà d’une action spécifique concernant les secteurs géographiques les plus en difficulté, cela demande sans doute aussi d’imaginer des modes d’aide aux élèves plus intensifs mais davantage intégrés à l’action pédagogique »
Lisez la tribune de B. Suchaut
PISA : Une infographie du Monde
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Rythmes scolaires : Un débat à haut risque
Mercredi 8 décembre, la député UMP Michèle Tambarot a présenté le rapport parlementaire sur les rythmes scolaires. Il préconise de revenir à la semaine de 4 jours et demi au primaire et de revoir le calendrier des congés par une réduction des congés d’été de 2 ou 3 semaines. Surgissant à quelques mois des présidentielles, le débat sur les rythmes scolaires, qui marque une volte-face du gouvernement, cache sous un consensus apparent de vrais enjeux et de vrais pièges.
Rappelons nous : c’est Xavier Darcos qui avait supprimé brutalement à la rentrée 2008 la semaine de 26 heures de cours sur 5 jours et demi au primaire pour la remplacer par 24 heures de cours sur 4 jours et 2 heures d’aide personnalisée glissée sur ce temps scolaire. Plusieurs motivations le poussaient. La première c’est la suppression des emplois de Rased, l’aide personnalisée étant censée remplacer celle des enseignants spécialisés. Mais la mesure satisfaisait également à peu de frais plusieurs catégories de la population : les parents favorisés qui partent en week end, les enseignants qui pourront les découvrir, les professionnels du tourisme qui gagnent une nouvelle clientèle. En un an, sous la pression de l’institution, presque toutes les écoles ont basculé dans le nouveau calendrier officiel.
Le corps médical et les mouvements pédagogiques se sont émus de cette situation. L’Académie de médecine a rendu un rapport très sévère, relayé par les parents de la Fcpe, les mouvements pédagogique set certains syndicats. « Les semaines de 4 jours, 4 jours et demi ou 5 jours de classe ont fait l’objet de recherches qui montrent que l’aménagement hebdomadaire en 4 jours n’est pas favorable à l’enfant car celui-ci est plus désynchronisé le lundi et le mardi matin que dans la semaine habituelle de 4 jours et demi », écrivait l’Académie de médecine. « Par ailleurs, un certain nombre d’études ont établi que les performances mnésiques sont meilleures après un week-end de un jour et demi comparé à un week-end de deux jours comme dans la semaine de quatre jours actuelle » La question semblait alors tranchée :il fallait défaire la réforme Darcos et revenir aux 5 demi-journées de cours. Au début de cette année scolaire, Luc CHatel installait une commission, présidée par C Forestier et O Quintin, chargée de préparer ce retour en arrière.
Oui mais comment faire ? Tout changement aurait un impact important sur les collectivités locales qui doivent financer transport scolaire, personnel communal et activités sur une nouvelle période. Or leur situation financière est déjà souvent difficile du fait à la fois de la crise et du désengagement de l’Etat. Si le 87 décembre l’Association des maires des grandes villes s’est déclarée favorable à la semaine de 4 jours et demi, si certaines communes ont milité pour le maintien de ce calendrier, d’autres trouveront sans doute l’Etat fort cavalier. L’obstacle est aussi à chercher du coté des industriels du tourisme qui vont voir leur clientèle diminuer. Ca sera encore pire si le calendrier annuel est modifié et par exemple si les vacances d’été et d’hiver sont réduites. Il y aura l’hostilité des parents qui sont heureux de passer une période hebdomadaire longue avec leurs enfants et sont attachés au week end et, pour certains, aux vacances d’hiver. Enfin il faut aussi compter avec les enseignants qui peuvent considérer le week end comme un avantage acquis et qui n’ont pas de raison de faire de cadeau au gouvernement.
La solution Tabarot et les enfants. Dans cette situation, relisons la solution proposée par Michèle Tabarot. Elle propose d’établir la semaine de 4 jours et demi du lundi au vendredi en faisant travailler les élèves le mercredi matin. Cette nouvelle semaine scolaire a l’avantage de satisfaire les familles favorisées qui partent en week end et l’industrie du tourisme. Son impact sur les enfants reste à évaluer mais ce n’est pas la solution que l’Académie de médecine préconisait. Elle estimait la longue coupure du week end préjudiciable. En clair, Tabarot oublie les enfants pour favoriser certains adultes. La modification du calendrier annuel qu’ elle envisage reste à préciser. Mais il semble que l’on aille vers un allongement de l’année scolaire de 144 à environ 190 jours. C’est à dire pas seulement un déplacement des vacances mais leur réduction. C’est d’ailleurs ce qu’essaie de faire le ministère avec « la reconquête du mois de juin » depuis trois ans. Si, dans le primaire, la mesure semble neutre, dans le secondaire elle permettrait de réaliser automatiquement les économies de postes que le ministre a du mal à faire. Deux semaines de travail supplémentaires permettraient de diminuer légèrement les horaires hebdomadaires. Les intéressés auraient du mal à s’y opposer, sous peine d’être accusés de vouloir « toujours être en vacances »…
On voit comment le rapport Tabarot pourrait quitter la question médicale et pédagogique pour satisfaire d’autres exigences assez éloignées du bien-être nécessaire des écoliers. Et à quel point cette question se heurte à des intérêts divergents. Luc Chatel le rappelle souvent : c’est l’Ecole qui rythme le temps de la société française tout entière.
Les rythmes scolaires dans le Café
L’installation de la commission
Un autre article d’H Montagner
PISA : Ce que les chefs d’établissement et les parents en disent
Pour le SNPDEN, premier syndicat de personnels de direction, PISA souligne l’absence d’une politique suivie à la tête de l’éducation nationale. Pour les parents de la FCPE, « il faut changer l’Ecole de l’intérieur ».
« Les résultats de PISA soulignent surtout les conséquences de l’évaporation d’une politique compréhensible de l’Éducation nationale qui, en dix ans, a changé six fois de priorités malgré le vote de la loi d’orientation en 2005 », explique le SNPDEN dans un communiqué daté du 8 décembre. « Outre que notre pays ne consacre plus à l’éducation les efforts que d’autres y consacrent, l’abandon de l’école aux mécanismes sociaux s’y traduit d’une façon brutale qui singularise la France. L’augmentation symétrique des meilleurs et des plus faibles, largement sur la base de leurs origines sociales, est un signal d’alarme… Les résultats de PISA témoignent moins de l’efficacité du système scolaire que d’une dégradation du fonctionnement de la société spécifique à notre pays car ce phénomène est loin d’être commun à l’ensemble de l’OCDE ».
La FCPE relève que « les pays en tête du classement sont ceux qui ont misé sur une formation des enseignants de qualité, renoncé au redoublement, ont des classes hétérogènes et un enseignement individualisé dès le premier degré pour tous les élèves et pas seulement pour ceux en difficulté… Il est urgent de transformer l’Ecole de l’intérieur pour mettre fin aux inégalités et garantir la réussite de tous les élèves. Ceci ne pourra pas se faire si le seul objectif reste de diminuer toujours plus les investissements dans l’Ecole publique. »
3000 bougies pour les Rased
« Préservons ensemble les flammes de nos bougies contre les mesures ministérielles qui soufflent un vent dévastateur sur notre école publique ! » proclame la FNAME. Mercredi 15 décembre les syndicats du primaire (Cgt, Se-Unsa, Sgen Cfdt, Snuipp,), les parents de la Fcpe, les associations professionnelles de l’enseignement spécialisé (Afpen, Fname, Fnaren), les organisations pédagogiques (Icem, Ancp) appellent à un rassemblement à Paris au métro Solférino. « A cette occasion 3000 bougies correspondant aux postes supprimés ces dernières années seront allumées et une délégation sera reçue ».
C’est que l’avenir des Rased reste en suspens. Interrogé par le Café le 1er décembre, Luc Chatel a précisé que ce sont les académies qui choisiraient les postes supprimés. Or dans au moins deux départements déjà les enseignants des Rased ont été prévenus qu’ils étaient en première ligne des suppressions à la prochaine rentrée. Pour le collectif « cela va priver les élèves et les familles les plus en difficultés des réponses indispensables que doit normalement apporter sur tout le territoire le service public d’éducation ».
Primaire : Le Snuipp demande une réécriture de la circulaire sur la natation
Dans une discipline où les problèmes de sécurité sont réels et les textes rares, la publication au B.O. du 11 novembre d’une circulaire précisant les règles de sécurité à observer pour les leçons de natation a été considérée comme un progrès. Dans une lettre du 8 novembre, Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, attire l’attention du ministre sur « des questions importantes engageant la responsabilité des enseignants ».
« Le fait que la précédente circulaire (de 2004) ne soit pas abrogée place les personnels dans une situation inédite par l’existence concomitante de 2 textes qui comportent des éléments divergents, voire contradictoires » souligne-t-il. Mais ce n’est pas le seul problème. L’encadrement prévu par le texte est hors de portée de la plupart des municipalités qui sont aussi incapables d’y suppléer rapidement. Le texte actuel obligerait les enseignants « à mettre un terme à cette activité obligatoire ». Le Snuipp demande donc la réécriture du texte.
Chatel réorganise son cabinet
Le « nouveau » ministre a nommé son cabinet. Alexandre MOntenay et Bernard Debreuil sont directeurs adjoints, Carine Trividic chef adjointe, Bernard Thomas conseiller auprès du ministre, Alexandre Gelbard conseiller spécial. Les affaires pédagogiques relèvent de Christophe Kerrero. Michel Lugnier est conseiller chargé de l’orientation. Le nouveau cabinet ressemble beaucoup à l’ancien.
Grève en Corse
Jeudi 9 décembre c’est « scola morta » en Corse. A l’appel d’une intersyndicale Snes-FSU, SNALC, SGEN-CFDT, UNSA, STC, les enseignants sont appelés à cesser le travail dans l’île pour protester contre le passage en correctionnel de deux professeurs de maths accusés de fraude. Ils sont accusés d’avoir ajouté un point à un élève lors des oraux de rattrapage du bac pour qu’il puisse avoir le diplôme. Pour le Snes Corse « il semble certain que nos deux collègues sont les boucs émissaires d’une situation non élucidée de fraudes, bien réelles celles-là et d’une toute autre gravité, fraudes qui ont entaché le déroulement de concours de recrutements (fuites de sujets ou de corrigés notamment lors de CAPES ou du CRPE), fraudes auxquelles nos collègues sont totalement étrangers ».
Angleterre : Des lycéens rejoignent le mouvement étudiant contre la hausse des droits d’inscription
Jo Armitage, le proviseur d’Acland Bughley School, un lycée du nord de Londres , a du fermer son établissement à 14 heures le 8 décembre. Des lycéens ont décidé d’occuper l’établissement pour protester contre le triplement des droits d’inscriptions décidé par le gouvernement. En 2012 les droits atteindront 9000 £ soit près de 11 000 €. Depuis plusieurs semaines les étudiants britanniques protestent contre cette mesure.
La dure vie des instits marocains
« Je me lève chaque jour à 5h du matin pour me déplacer à l’école à bord de ma voiture. Après 2 heures de périple en voiture, ce sont 8 km de pistes qui m’attendent. Et si chaque saison à ses désagréments. Les hivers sont durs à subir dans cette région.. à cause notamment des pluies diluviennes qui s’abattent chaque année sur la région ». Le Matin décrit « le calvaire » des enseignants marocains des zones rurales qui ont à choisir entre habiter dans le village de leur poste souvent très mal équipé et faire chaque jour des trajets difficiles et coûteux pour rejoindre une école misérable. La solution pourrait être le regroupement des écoles. Mais cela suppose des fonds pour construire les écoles en dur et.. ce sont les élèves qui font alors le trajet quotidien… Dans la plupart des pays africains, les enseignants boudent ces postes difficiles ce qui ne favorise pas l’Education Pour Tous.
Un député de la majorité propose un nouveau type d’école prison pour jeune délinquant
A peine créés, les ERS ne suffisent plus. Il faut aller plus loin, propose Yvan Lachaud, député Nouveau Centre. Il a déposé une proposition de loi, soutenue par des députés UMP, qui vise à créer des « établissements d’éducation, de discipline et de réinsertion pour les mineurs délinquants » âgés de moins de 17 ans. Il s’agirait de jeunes condamnés pour des actes « de violence, de dégradation et d’atteinte à l’ordre public », une formulation assez floue pour concerner de très nombreux délits.
Considérant que « il est de fait que les mineurs délinquants ressentent un sentiment d’impunité », le député estime que « entre les renvois temporaires ou définitifs totalement inefficaces auprès des enfants déscolarisés, et les peines de prison survenant trop tard après l’entrée du jeune dans le monde de la délinquance, les sanctions intermédiaires, de type ITEP, centres éducatifs ouverts ou fermés, sont aujourd’hui trop peu nombreuses, mal adaptées et souvent très coûteuses pour la société ».
Yvan Lachaud, un ancien principal, a trouvé la solution. « Il pourrait être intéressant de les contraindre à suivre leur scolarité dans un centre d’éducation, de discipline et de réinsertion. Cet établissement pourrait s’apparenter de loin aux boot-camps américains… Les principes de ces établissements seraient les suivants : le séjour ne peut être inférieur à six mois ; une remise à niveau scolaire est assurée ; les jeunes doivent suivre un programme quotidien de travail, d’exercices physiques et d’activités de loisirs particulièrement structuré et chargé… Les violences physiques et verbales, les rébellions, etc., seraient immédiatement sanctionnées par une exclusion du cours, qui elle-même impliquerait exercice physique et punition ». Un régime qui ressemble aux bagnes d’enfants que la République a fermé.
Le devenir des docteurs
Cette étude du Céreq revient sur le cas de certains titulaires de doctorat qui ont du mal à trouver un emploi : » près de 10 % d’entre eux, diplômés en 2004, sont au chômage trois années après leur soutenance de thèse, soit en 2007″. « La difficile insertion des docteurs semble être le fruit de plusieurs mécanismes » explique le Bref n°277 du du Céreq. » Les critères de recrutement dans les différents secteurs privé/public, recherche/hors recherche ne sont pas les mêmes. Dans la recherche académique, la publication d’articles, la participation à des réseaux scientifiques ainsi que l’obtention d’une allocation de thèse semblent valorisées. Dans le privé, les critères de recrutement des docteurs se basent plutôt sur la participation ou non à des projets de recherche, l’obtention on non d’une bourse Cifre. Or les docteurs s’engagent dès leur début de thèse dans un projet professionnel (par exemple la recherche publique ou privée), lequel va déterminer la manière dont ils vont se présenter sur le marché du travail et le type d’emploi qu’ils vont rechercher. Il semble que ces choix soient irréversibles et qu’ils ne permettent pas aux jeunes docteurs de bifurquer d’un secteur à l’autre au moment de leur insertion sur le marché du travail ».
La classe
Aide aux élèves : une histoire d’équipe
IL y a ceux qui le disent et ceux qui le font. Claire Boniface fait les deux. Elle organise le 9 décembre à Paris un colloque académique pour formateurs sur l’aide aux élèves. Parmi les participants : Michel Fayol qui présentera les éclairages de la recherche, JM Zakhartchouk et une équipe de directeurs, formateurs et enseignants spécialisés.
En même temps elle propose un « guide concret pour la classe et pour l’école » qui aborde la question de la différenciation. Toute une partie , par exemple, propose des organisations dans la classe qui favorisent la différenciation : groupe détaché, aide de spairs, groupes de besoin, groupes hétérogènes, ateliers, individualisation immédiate etc. Le guide aborde aussi les relations avec les parents, les entretiens avec l’élève, le cadre réglementaire. Un document précieux, à télécharger et à découvrir pas à pas.
Derniers jours : Participez à La Malle aux écritures !
La malle aux écritures, tel est le thème du concours annuel proposé aux écoles. Les classes peuvent s’inscrire jusqu’au 10 décembre 2010. Le concours est organisé par le SNUipp, la BnF, la Ligue de l’Enseignement, le Café Pédagogique, les éditions l’Ecole des loisirs, ainsi que le Réseau des Villes Éducatrices, la ville de Lyon et la ville de Paris.
Concevoir une malle aux écritures… C’est l’objet du concours qui est proposé cette année aux enseignants des écoles, des SEGPA et des établissements spécialisés. Chaque classe est invitée à réaliser sa malle, sa boite ou son coffre. Se concentrer sur les idéogrammes de la Chine ancienne, présenter la diversité des techniques et des outils d’écriture, utilisés par une ou plusieurs civilisations à travers l’Histoire, tout est possible !
Les classes peuvent s’inscrire au concours jusqu’au 30 novembre 2010. Tous les détails du règlement intérieur sont en ligne. En tout état de cause, il faudra faire parvenir sa malle aux écritures au SNUipp, avant le vendredi 18 mars 2011. Par ailleurs, la BnF met dores et déjà à la disposition des enseignants de nombreuses ressources pédagogiques sur son site. Elles seront étoffées au fil des prochaines semaines.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Le décrochage aux Etats-Unis
Réalisée par le National Center for Education Statistics des Etats-Unis, l’étude sur le décrochage dresse un panorama du phénomène depuis 1972. Il montre que le décrochage est un problème collectif. Un adulte sans le bac a un revenu moyen de 23 000 $ contre 42 000 $ pour un bachelier. L’écart est suffisamment fort pour avoir une influence globale à laquelle les Etats-Unis, talonnés par la Chine, sont sensibles.
L’étude s’intéresse peu aux facteurs scolaires du décrochage. Elle montre ses dimensions sociales. On a 4,5 fois plus de chances de quitter le lycée sans diplôme quand on vient d’une famille pauvre que d’une famille riche (8,7 contre 2%). ON a aussi 3 fois plus de chances de décrocher quand on est « noir » et 2,5 fois quand on est « hispanique » que quand on est « blanc » (6%, 5,3% et 2,3%). Ces proportions se maintiennent depuis 1972 même si le taux de décrochage est passé de 6 à 3,5%. A noter que depuis 20 ans ce taux ne varie guère.
CITOYENNETE
L’esclavage au sommaire de Citoyen Junior
Le numéro 4 de cette nouvelle revue mensuelle d’éducation civique est paru. Le dossier central est dédié à l’esclavage et à son histoire. La rubrique historique s’intéresse à la démocratie athénienne. Le numéro présente aussi un acteur du droit, le conseiller à la cour d’appel, un portrait, Montesquieu. La revue met l’accent sur le droit et la connaissance des lois. Un axe qui correspond à la nouvelle orientation de l’éducation civique. Peut-être cela donne-t-il une vision un peu réductrice de la citoyenneté. Le magazine est illustré et accompagné de jeux. Il convient aux collégiens.
Les disciplines
Maths : Le rôle des parents
Comment les représentations parentales influent-elles sur les acquisitions en maths ? Partant du fort écart dans PISA entre les résultats des jeunes Américains, Britanniques et Singapouriens, Eduventures, une société de conseil auprès des universités, a enquêté sur l’influence des parents dans ces trois pays. Et les résultats sont assez éclairants sur les valeurs culturelles et leur impact dans la réussite en maths.
Ainsi à Singapour, 39% des parents payent un prof particulier de maths à leur enfant contre 16% aux Etats-Unis. Un jeune sur trois participe à au moins une compétition mathématique annuelle (contre 9% aux Etats-Unis). 14% s’inscrivent à une compétition de robotique contre 2%. La majorité des familles (52%) dispose de livres de sceinces qui sont utilisés hors temps scolaire (contre 18%).
Histoire : Comment enseigner la guerre d’Espagne ?
L’INRP enrichit sa collection d’analyses sur la pédagogie des « sujets chauds » avec un nouvel ouvrage de Benoît Falaize et Marianne Koreta, « La guerre d’Espagne, l’écrire et l’enseigner ».
L’ouvrage explore le lien entre les mémoires vives de cet événement et leur résonance scolaire. Car l’histoire de la guerre d’Espagne reste un élément de débat et de guerre des mémoires. Dans lamême collection, un autre ouvrage évoque l’enseignement d’un passé encore plus brûlant : La FRance et l’Algérie,leçons d’histoire.
Benoît Falaize et Marianne Koreta, « La guerre d’Espagne, l’écrire et l’enseigner », INRP, 2010
STI, Eco-gestion : Enseigner la normalisation
En partenariat avec l’Education nationale, l’AFNOR ouvre un site qui » offre des ressources pédagogiques à télécharger sur le thème de la normalisation et de la certification : bases de connaissances, applications pédagogiques … pour construire vos enseignements, en lien avec les programmes officiels ».
La France en 2040
« D’ici 2040, en supposant que les tendances démographiques récentes se maintiennent, la population de la France augmentera de 15 % », annonce l’Insee dans une étude prospective. « En métropole, elle devrait continuer de se concentrer vers le Sud et l’Ouest, à l’inverse de certaines régions du Nord-Est. Toutefois, dans les régions méditerranéennes, le solde migratoire avec les autres régions pourrait évoluer moins rapidement qu’au cours de la période 1990-2007, contrairement à l’Auvergne, au Limousin et aux régions du littoral atlantique ». Un nouveau visage pour la FRance..
le Cafe
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