JP Gallerand – E Jourdan
Les réseaux sociaux en SVT
De nombreux collègues ont maintenant leurs pages dans le site de leur établissement ou un blog ou site indépendants de ce site.
Quelques uns commencent à créer des groupes ou pages sur Facebook ou Twitter pour échanger et informer leurs élèves voire les collègues. Ces enseignants sont en période d’expérimentation. « Je suis novice » nous a confié un des collègues, novice peut-être, novateur certainement.
Nous vous présentons trois exemples, il y en a certainement d’autres. N’hésitez pas à nous contacter nous en parlerons dans un prochain mensuel.
Ces pages sont dans la majorité dédiées aux élèves, mais quelques unes sont également tournées vers les collègues.
Delphine Yhuel, professeur de SVT, collège de La Retraite, LORIENT
Pourquoi « ça bouge sur facebook »?
Ça bouge en SVT est un blog créé pour des collégiens, afin de développer leur curiosité scientifique et de les aider dans leur apprentissage.
Il existe de nombreux échanges par le biais des commentaires, mais souvent par les mêmes élèves et donc dans le but de sensibiliser encore plus d’élèves, je me suis inscrite sur facebook. La plupart de mes élèves y étant, je souhaitais qu’ils reçoivent les nouveautés du blog via ce réseau social.
J’ai donc créé un profil caché (prof svt la retraite) car je n’accepte pas mes élèves en tant qu’ « amis ». Je ne souhaite pas m’imisser dans leur vie privée. Je voulais créer une page, mais n’y arrivant pas j’ai créé un groupe, où je suis arrivée péniblement à 48 membres dont une dizaine d’élèves. L’avantage du groupe est que l’on peut envoyer un message à tous les membres. Mais je constate 2 problèmes : il n’y a aucune intéraction avec les élèves, ils ne répondent jamais … et les autres membres du groupe qui sont amis avec moi peuvent être lassés de recevoir mes messages alors qu’ils ont déjà vu l’information dans leur page d’accueil. Dernièrement j’ai réussi à créer une page. J’ai l’espoir que les élèves « aiment » ma page de manière à ce qu’ils voient mes informations dans leur page d’accueil. J’expérimente donc les 2 solutions et je verrai plus tard, avec un peu plus de recul quelle est la meilleure solution : page ou groupe ?
Par rapport à mon objectif de départ, je ne suis pas arrivée encore à ce que je voulais. Mais par ailleurs, sans m’y attendre je suis devenue « amie » avec d’autres profs que je ne connaissais pas avant et je me suis créé un réseau professionnel très enrichissant !!!
http://cabougeensvt.over-blog.com/
http://www.facebook.com/pages/Lorient-France/Ca-bouge-en-SVT/[…]
François Janvier,50 ans, professeur de SVT, lycée Vauban de Givet (08600).
Ce qui m’a amené à créer mon groupe facebook? Toucher le maximum d’élèves possibles, il faut donc suivre leurs modes de communication… J’ai commencé par un blog pédagogique sur overblog « TSSPESVT ».Ensuite devant la popularité croissante de Facebook parmi les élèves, l’idée s’est naturellement imposée de créer un groupe (SVT 08600)
Ce groupe sert de relais au blog et oriente les élèves en proposant des liens vers des articles importants.
Il sert aussi à donner l’actualité immédiate (qui n’étant pas de nature pérenne) ne nécessite pas un article qui viendrait alourdir les recherches dans le blog.
De par la possibilité de « discussions », de déposer des commentaires… Ce groupe devrait favoriser la communication tant horizontale que verticale… Ce groupe est aujourd’hui fermé histoire de me rendre compte de qui y porte intérêt.
Un bilan après quelques temps de fonctionnement, si une grande majorité d’élèves ont un compte Facebook, très peu ont adhéré au groupe (30 sur 112). L’interactivité est réduite et dans tous les cas elle n’est que verticale. Ceci est à mettre en corrélation avec le profil des élèves (gentils mais superficiels dans leur travail personnel). Je pense aussi que nombre d’entre eux ont des difficultés à percevoir Facebook comme un outil de travail (un blog aussi d’ailleurs).
Actuellement je suis en train de supprimer mon groupe Facebook au profit d’une page Facebook.
Le groupe SVT 08600
http://www.facebook.com/group.php?gid=343107979330
Le blog TPSVT :
http://tsspesvt.over-blog.com/
JP Gallerand, enseignant de SVT, collège Théophane Vénard à Nantes.
J’ai créé un groupe Facebook il y a presqu’un an pour pouvoir échanger avec les collègues qui utilisent les ressources de mon site SVT 44. Lorsque je créé un nouveau logiciel, … j’apprécie les remarques et les conseils des collègues. Je me suis apperçu que des élèves (pas les miens) s’étaient également inscrits.
La dernière inscription, une élève qui a laissé tout simplement le message suivant « on se sert de ce site au college »
A ce jour 370 personnes sont inscrites. Je craignais d’éventuels dérapages, la modération ne pouvant se faire qu’àprès la mise en ligne dans un groupe, ce n’a pas été le cas ce que je trouve très sympatique.
J’ai également créé un Twitter qui me sert à informer des nouveautés de mon site.
Je n’utilise pas ces outils pour échanger ou informer mes élèves, je prèfère un site qui leur est dédié et les outils présents dans l’ENT du collège (celui des Pays de la Loire) : Forum, blog, dossiers partagés, messagerie, chat, …
Le goupe Facebook SVT 44
http://www.facebook.com/group.php?gid=55504952390&ref=mf
Le Twitter SVT 44
Le site dédié aux élèves
https://sites.google.com/site/cahierdesvt2010/
Le web2 offre de nombreuses possibilités, mais le web »1″ reste encore une source importante d’informations comme le site « Sciences et paysages » de Bernard Langellier, professeur de SVT à l’IUFM de Basse-Normandie.
Ce site a été réalisé par Bernard Langellier, professeur de SVT à l’IUFM de Basse-Normandie. La mise en ligne a commencé en 1997, donc au début de la création des pages personnelles.
Plusieurs disciplines sont présentées : en premier lieu, la Géologie générale (Tectonique des plaques), mais aussi locale. L’auteur exerçant son enseignement aux confins de la Basse-Normandie et des Pays-de-Loire, c’est l’ouest de la France qui a été le plus traité et… photographié. On y trouve des cartes, des coupes et des photographies géologiquement interprétées. Une aide à l’utilisation de Google earth et Géoportail permet d’atterrir facilement sur les lieux du globe qui révèlent le mieux les structures géologiques.
La rubrique « Botanique » présente de nombreux « scans » de plantes à fleurs : Celles-ci sont posées sur la vitre d’un scanner ; en jouant sur le pourcentage d’agrandissement, les détails des étamines par exemple apparaissent nettement.
Dans le domaine de l’Écologie et de l’Environnement, on trouve l’étude des animaux de la mare et de leurs relations trophiques, la plantation de haies par des élèves, etc.
Dans la rubrique « Histoire des sciences et Épistémologie » les enseignants peuvent faire connaissance avec Pierre Belon, naturaliste manceau du XVIe S., et avec d’autres naturalistes, comme Réaumur, scientifique du XVIIIe S.
La Zoologie et la Physiologie sont présentes avec des espèces prises parmi les principaux groupes de la classification et des animations sur la respiration, la circulation…
Enfin des quiz et énigmes incitent au questionnement dans divers domaines scientifiques.
Pour terminer, il faut dire un mot du niveau auquel s’adresse ce site. Bernard Langellier « intervenait » (puisqu’il vient de partir en retraite) auprès des futurs professeurs d’école. Le Primaire est donc la cible privilégiée, comme le montre la rubrique « Éducation », avec référence aux programmes. Mais l’approche « culture scientifique » fait que le site peut servir aussi aux enseignants et aux élèves du Secondaire.
Grande Galerie de l’Evolution a aménagé un espace de 600 m², spécialement conçu pour les enfants afin de les sensibiliser à l’avenir de notre planète.
Selon un parcours ludique, les enfants explorent tout d’abord trois milieux distincts : la ville avec Paris, la rivière avec la plaine de la Bassée, et la forêt tropicale avec la Terre Indigène Kayapo du Brésil.
Puis avec un élargissement à l’échelle de la planète, ils appréhendent un panorama de la biodiversité globale, une brève histoire de la vie, et quelques enjeux écologiques tels que le réchauffement planétaire. Pour finir, ils apprennent les actions individuelles et collectives possibles.
Grâce à une large variété de supports ludo-éducatifs mais aussi de spécimens naturalisés, chacun peut, à tout âge, comprendre ainsi la fragilité du vivant et réfléchir à l’avenir.