LE FAIT DU JOUR
L’Appel de Bobigny pour un débat national sur l’éducation…
ÉDITORIAL
Après la journée du 19 octobre, comment continuer le mouvement ?
LE SYSTEME
L’UNL et la FIDL appellent à des manifestations jeudi 21 octobre l Un lycée publie son quotidien au milieu des grèves et des manifestations l Retrouvez-nous aujourd’hui au Café de pédagogie vivante : « Trop petits pour apprendre à penser » l Mercredi journée des stagiaires l Le séminaire L’Ecole & la Nation à Barcelone l Un appel pour une réforme démocratique de l’école l Meirieu et Nemo sur le même bateau l Nombre record de diplômés en Allemagne.
L’ÉLÈVE
Fête de la science l Des lycéens et apprentis alsaciens reçoivent un prix européen.
LA CLASSE
L’Ecole doit-elle ouvrir ses portes aux smartphones ? l Revoilà Guy Môquet.
LA RECHERCHE
Le dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques…
LES DISCIPLINES
EDD : Des jeux sérieux sur la question de l’eau l Travailler les notions l Les grèves dans la presse anglo-saxonne.
Le fait du jour
L’Appel de Bobigny pour un débat national sur l’éducation
A l’initiative du Réseau des villes éducatrices, avec une quarantaine d’organisations d’enseignants, de parents, d’association périéducatives, de mouvements pédagogiques, de lycéens et d’étudiants, l’Appel de Bobigny veut mettre l’éducation au centre du débat des présidentielles.
« Il n’y a pas de précédent historique« , affirme l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. « Ni par le nombre de participants, ni par la forme non revendicative mais prospective, ni par la méthode de travail » lors de son élaboration. Ce monument c’est l’Appel de Bobigny, une série de propositions élaborées sur 3 ans par une quarantaine d’organisations en lien avec l’Ecole qui était présentée mardi 19 octobre à l’Hôtel de Ville de Paris.
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Après la journée du 19 octobre, comment continuer le mouvement ?
La journée du 19 octobre contre la réforme des retraites a réuni de 1,1 à 3,5 millions de manifestants. Mais le nombre de grévistes est en baisse ce qui interroge les syndicats sur les formes d’action futures.
De semaine en semaine, la mobilisation de la population contre le projet de loi sur les retraites ne faiblit pas. La 4ème journée de grève et de manifestations a accueilli un nombre de manifestants pratiquement identique à celle du 12 octobre. Par contre, le nombre de grévistes est en nette baisse. Dans l’éducation nationale on comptait selon le ministère 14% de grévistes, soit nettement moins que le 12 octobre où on comptait 22% de grévistes. Le Snuipp reconnaît 30% de grévistes au lieu de 48%. Le Snes maintient 5% de grévistes au secondaire. En tous cas, c’est le premier décrochage depuis le début du mouvement à la rentrée.
Du coup les analyses syndicales divergent à quelques jours du vote du projet de loi. Dans la journée, Bernadette Groison, pour la FSU, annonçait la volonté de sa fédération de continuer l’action. « Aujourd’hui la mobilisation continue de s’amplifier et s’ancre partout en France », écrit-elle. « Pour la FSU la mobilisation doit se poursuivre et un nouveau rendez-vous national est nécessaire le plus rapidement possible ». De son coté le Snuipp insiste sur les dégâts liés au projet mais reste flou sur la suite. « L’allongement de la durée de cotisation se traduira par des carrières plus longues, gage de moins d’énergie et de disponibilité offertes aux élèves, alors que, dans le même temps, la baisse des recrutements laisse nombre d’étudiants se destinant au métier d’enseignants sur le carreau. (Les enseignants) mesurent également la baisse considérable du niveau des pensions à venir si le gouvernement s’entête à maintenir sa réforme… C’est pourquoi les enseignants des écoles resteront mobilisés pour la défense des retraites, des salaires et de l’emploi, mais aussi pour l’école ».
A l’Unsa éducation, on « se félicite du succès des mobilisations du 19 octobre. » En choisissant la voie du mépris, ce gouvernement, au-delà de son propre affaiblissement, choisit d’altérer en profondeur un dialogue social si difficile à installer dans notre pays » Mais l’UNsa Education conclue différemment de la Fsu. « Un bilan syndical sera établi dans les prochaines heures pour envisager, dans un contexte nouveau, d’autres modalités d’action ».
Interrogé par le Café, Thierry Cadart, du Sgen Cfdt souligne les responsabilités syndicales à un moment clé du mouvement. « Les salariés sont au rendez-vous des manifestations. Le mécontentement est grand et entier « , nous dit-il. « Pour la grève c’est plus difficile, ce qui est normal. On est dans un dialogue de sourds inquiétant. Il va falloir continuer à s’opposer à ce projet de loi mais en tenant compte de la baisse du taux de grévistes. Par quels moyens ? On verra. On a à coup sur devant nous une grande manifestation pour maintenir la pression sur le Sénat. Il nous faudra être imaginatif et envisager peut-être des actions locales médiatiques par la suite ». Pour lui l’élément le plus important c’est de maintenir un front intersyndical. « Ce qui est important c’est de garder l’intersyndicale car c’est un élément stabilisant très grand dans un moment de forte tension. Et puis il faudra aussi faire face aux échéances liées au budget également. Il faudra bien en parler ». Un nouveau front peut-être.
L’UNL et la FIDL appellent à des manifestations jeudi 21 octobre
Les lycéens rentreront-ils en classe ? Probablement pas. Mardi 19 octobre, l’UNL, la FDL et l’UNEF ont appelé à une journée de manifestations jeudi 21 octobre. Cette décision fait suite à la forte mobilisation lycéenne du 19. De 400 à 1200 lycées ont été perturbés ou bloqués et environ 200 000 jeunes étaient présents dans les cortèges.
Pour la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon a renouvelé son soutien aux jeunes manifestants. « Les jeunes, qui manifestent de plus en plus nombreux contre la réforme des retraites et que je soutiens, expriment aussi leur colère, leur mal-être face à l’incapacité de ce gouvernement d’apporter les moyens de préparer leur avenir. Il faut les écouter et leur répondre », a-t-il déclaré. « En réalité, le gouvernement paie aujourd’hui son refus de répondre aux aspirations des jeunes. Depuis 2007 il n’a fait que casser le service public de l’éducation. Il n’a rien fait pour améliorer l’emploi des jeunes. Le plan « Marshall » promis par Nicolas Sarkozy pour les quartiers populaires n’a jamais vu le jour. Les affrontements sont le fait d’une toute petite minorité, en général extérieure aux lycées. Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de violence d’où qu’ils viennent, les dégradations qui pénalisent les conditions de vie et de travail des lycéens. Cette politique pour les jeunes, ce sont les collectivités territoriales et en premier lieu les conseils régionaux qui la mènent aujourd’hui. Les collectivités réparent les dégâts causés par la politique gouvernementale, et maintiennent le lien social ».
Des incidents violents ont éclaté à Lyon, Saint-Nazaire et Nanterre. Dans cette dernière ville, malgré la fermeture du lycée et l’absence de forces de l’ordre, des groupes se sont donnés rendez-vous pour incendier des véhicules jusqu’à l’arrivée de la police. La municipalité a lancé un appel aux parents, aux éducateurs et aux enseignants les invitant à l’aider à calmer la situation. Au Mans un collège a été incendié. 210 élèves doivent être répartis dans les autres établissements de la ville.
Un lycée publie son quotidien au milieu des grèves et des manifestations
La proviseure du lycée Delambre-Montaigne d’Amiens publie chaque jour le récit des chaudes journées d’un lycée d’un quartier populaire.
« Faut-il – ou non – dire, et surtout montrer, la réalité des incidents que peut affronter un établissement scolaire ? » s’interroge Catherine Guichet. Dans un milieu où la discrétion est la règle, elle refuse la politique de l’autruche. « A un moment où le moindre évènement est photographié par des dizaines de téléphones portables, exporté sur des centaines d’autres appareils et commenté, en famille et aux alentours, avec une extraordinaire diversité d’interprétation, par des lycéens pleins d’imagination… le lycée doit également communiquer et rendre compte de son actualité, même quand elle est « dérangeante » », conclue-t-elle. « Les parents d’élèves ont fait confiance aux lycées Delambre-Montaigne en y inscrivant leurs enfants, la moindre des honnêtetés, pour le service public que nous représentons, est de les tenir au courant de ce qui se passe et de ce que nous faisons pour garantir le fonctionnement de l’établissement et la sécurité des biens et des personnes ».
Car le quotidien du lycée c’est les tentatives d’incendie, les attaques délibérées par des jeunes du quartier, les interventions de la police. Et aussi les jeunes qui viennent pour travailler, les habitants qui sortent discuter avec les casseurs et une proviseure qui, décidément, n’a pas froid aux yeux. Il faut lire cette chronique trop rare d’un établissement qui cherche à construire un vrai dialogue avec les familles.
Actualités du lycée Delambre-Montaigne
Retrouvez-nous aujourd’hui au Café de pédagogie vivante : « Trop petits pour apprendre à penser »
A quoi sert l’école maternelle ? Pour Isabelle Duflocq elle sert à apprendre à penser et à réfléchir. Isabelle Duflocq est l’invitée du « Café de la pédagogie vivante » Mercredi 20 octobre à 17h au Café du Lucernaire à Paris 6ème. Elle présentera son livre paru aux éditions Delagrave.
Le « Café de la pédagogie vivante » est une initiative du Café pédagogique. Il vous permet de rencontrer dans le cadre convivial et libre d’un café un auteur et d’échanger avec lui et l’équipe du Café pédagogique.
Téléchargez l’affiche du Café de la pédagogie vivante pour la salle des profs
Mercredi journée des stagiaires
Annoncée le 15 octobre, la journée du 20 sera celle des enseignants stagiaires. Envoyés dans les classes sans formation pédagogique, ils réclament « moins d’heures de service, un tuteur pour tous et des conditions de validation transparentes ». C’est que , dans le primaire, la décharge pour formation importante dont ils bénéficiaient s’arrête à la Toussaint.
En Ile-de-France une réunion aura lieu à la Bourse du travail en fin d’après-midi. La FSU évoquera ces questions au ministère à l’occasion d’une audience.
Les stagiaires font mission impossible
Le séminaire L’Ecole & la Nation à Barcelone
La 2ème séance du séminaire international L’école et la nation s’ouvre à Barcelone les 21 et 22 octobre.
Voulu par le gouvernement et organisé par l’INRP, ce « séminaire de recherche pluridisciplinaire consacré aux rapports entre l’école et la Nation hier et aujourd’hui » a connu une première journée de travail en avril 2010. Luc CHatel était venu à Lyon écouter par exemple Antoine Prost, Annie Bruter et Olivier Loubes évoquer le roman scolaire français, les années sombre sde l’occupation et, déjà, le rapport entre la nation catalane et l’histoire espagnole.
Cette dimension internationale se poursuit à Barcelone où il sera question par exemple de la transmission scolaire de la guerre civile. Le colloque se poursuit alors que l’INRP est en passe d’être absorbée par l’ENS Lyon.
Dossier sur la première journée du séminaire
Un appel pour une réforme démocratique de l’école
« Chercheurs intéressés aux questions scolaires, nous sommes confrontés par nos investigations dans ce domaine à l’anxiété, au mal-vivre, à la souffrance des élèves, des parents et des enseignants. Nous mesurons le coût social et humain de l’échec scolaire de masse et des inégalités devant l’école ». A l’appel d’une quarantaine de chercheurs, parmi lesquels E Beautier, C Baudelot, S Bonnéry, R Establet, D Glasman, B Lahire, P Rayou, JY Rochex et A Van Zanten, un collectif lance un appel pour une véritable démocratisation de l’Ecole.
« Malgré le dévouement et l’investissement professionnel considérables de ses enseignants et personnels, notre école peine toujours à corriger les inégalités culturelles », relève le collectif. « Les promoteurs de notre actuelle « école unique » ont toujours admis le principe de parcours tôt… C’est cette logique ségrégative qui craque de toutes parts aujourd’hui. Aucune visée démocratique ne saurait de toutes façons s’en satisfaire, le monde de demain, sauf à précipiter sa perte, ayant besoin d’un très grand nombre de citoyens instruits, et de salariés dotés d’une qualification élevée ».
Le collectif s’adresse à la gauche qu’elle invite à » la mise en chantier d’une grande réforme scolaire, retrouvant l’ambition du plan Langevin-Wallon de 1947, en franche rupture avec la logique ségrégative qui domine aujourd’hui notre système éducatif ». Il demande « l’ouverture d’un grand chantier associant enseignants et chercheurs et visant à déterminer les moyens d’une amélioration massive des apprentissages, de l’école élémentaire à l’enseignement supérieur ».
Meirieu et Nemo sur le même bateau
Philippe Meirieu, chercheur, écrivain, spécialiste en sciences de l’éducation, et Philippe Nemo, philosophe, historien des idées politiques, et grand condamnateur des sciences de l’éducation débattent de leurs divergences sur le système éducatif.
Nombre record de diplômés en Allemagne
Selon les nouvelles de l’ambassade, près de 339 000 étudiants ont terminé leurs études avec succès outre-Rhin, soit + 9,5%. « Il s’agit de la plus forte hausse enregistrée depuis 1993 », souligne le communiqué officiel. Il en attribue le mérite au protocole de Bologne qui permet de nouveaux cursus échelonnés.
Fête de la science
« Pour partager les savoirs, s’émerveiller encore du monde qui nous entoure, débattre des enjeux de notre société et repousser les frontières de l’inconnu… Pouvez-vous imaginer notre monde sans technologie, sans science, sans recherche ? Chacun de nous bénéficie au quotidien des avancées de la science et appelle de ses vœux d’autres progrès, d’autres innovations, d’autres technologies ». Pour toutes ces raisons et encore bien d’autres, choisir son métier ou ses études par exemple, du 21 au 24 octobre la France fête la science.
Durant 4 jours les laboratoires s’ouvrent, les universités organisent des conférences, des ateliers concrets sont proposés. Cette année le thème central devrait être la biodiversité. Mais bien d’autres sujets sont évoqués. Attention le mouvement actuel dans les universités fait annuler certaines manifestations. C’est el cas par exemple de Savante banlieue dans le 93.
Des lycéens et apprentis alsaciens reçoivent un prix européen
Près de 150 lycéens et apprentis alsaciens recevront le 25 octobre des mains de Urs Wüthrich-Pelloli, président de la conférence du Rhin supérieur et Ingrid Thomalla, présidente du groupe d’experts Euregio, des certificats Euregio. Le certificat Euregio, créé par les partenaires de la conférence du Rhin supérieur, est remis aux apprentis et aux élèves ayant effectué au moins 4 semaines de stage dans une entreprise située dans un des deux pays partenaires de l’aire du Rhin Supérieur.
La classe
L’Ecole doit-elle ouvrir ses portes aux smartphones ?
Aux Etats-Unis un nombre croissant d’écoles décident d’autoriser l’usage éducatif des téléphones reliés à Internet en classe, nous apprend Education Week.
« Sortez vos BlackBerry » écrivait L’Expresso du 13 septembre. Selon Education Week c’est ce qui se pratique de plus en plus aux Etats-Unis. Alors que les trois quarts des 12-17 ans américains sont équipés d’un smartphone, le magazine donne en exemple des établissements à Cincinnati, dans l’Ohio, la Pennsylvanie ou le Wisconsin. Il explique que cette évolution répond à plusieurs exigences de l’école.
La première est éducative. IL s’agit d’apprendre à faire des élèves des personnes responsables. Et la gestion du téléphone est d’abord une question d’intériorisation des interdits. Les établissements qui autorisent el téléphone en classe n’autorisent pas tout. Ils définissent précisément les usages autorisés.
Mais le principal motif est économique. Dans la période de récession qui frappe les budgets scolaires, les administrateurs ont compris que les téléphones portables peuvent faire office d’ordinateurs reliés à Internet pour un coût très inférieur aux équipements classiques. Non seulement l’école n’a pas à acquérir le matériel mais elle n’a pas non plus à payer un gestionnaire de réseau. En gros c’est une économie de 250 000 $ pour un établissement scolaire. Une économie considérable par rapport aux faibles frais de location de smartphones pour les élèves non équipés.
Il reste les finalités pédagogiques. Non seulement le téléphone permet d’aller chercher sur Internet tel ou tel document nécessaire au cours. Mais il y a des applications spécifiques à cet outil. Par exemple prendre et partager des documents lors d’une sortie scolaire, envoyer des questions et réactions au professeur durant ou à l’issue du cours, ou encore faire voter une classe sur telle ou telle question. Toutes ces questions ne sont pas propres aux Etats-Unis…
Revoilà Guy Môquet
Vendredi 22 octobre, les établissements auront probablement d’autres soucis. Mais le B.O. du 23 septembre a rappelé l’existence de la journée Guy Môquet. Rappelons que le Cidem met en ligne un dossier documentaire sur l’engagement des jeunes dans la résistance.
Sur la circulaire du 23 septembre
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La recherche
Le dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques
Comment s’initier aux didactiques ? Ce dictionnaire nous propose une voie originale en présentant pour 40 questions didactiques et 45 notions complémentaires une définition, les questions auxquelles elle répond, les débats qu’elle suscite. C’est le cas par exemple d’apprentissage, de champ conceptuel, de contrat didactique, d’évaluation etc. Chacun des concepts est illustré par des exemples et accompagné d’une brève bibliographie renvoyant aux articles ou aux ouvrages essentiels qui ont contribué à son élaboration ou son examen critique. Voilà donc un ouvrage utile aux formateurs mais aussi aux enseignants. Le Café y reviendra.
Yves Reuter (dir), Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques, de Boeck, 2010.
Les disciplines
EDD : Des jeux sérieux sur la question de l’eau
Voilà un thème classique pour aborder le développement durable. Le site Jeux sérieux de l’académie de Créteil nous invite à le traiter de façon non conventionnelle, par le jeu. Et pour cela il nous propose une sélection commentée de jeux sérieux pour différents niveaux, de l’école au lycée.
Travailler les notions
Le développement doit-il être durable ou soutenable ? En posant cette question, Loic Piquiot propose une démarche intéressante pour aborder en classe les notions : celle de l’approche lexicale avec le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales. La démarche dépasse largement le cas de l’EDD et peut être utilisée dans plusieurs disciplines.
Les grèves dans la presse anglo-saxonne
Les grèves et manifestations françaises intéressent la presse américaine. Les éditorialistes s’en mêlent et développent des argumentations utilisables aussi bien en anglais qu’en SES. Ainsi Roger Cohen dans le New York Times critique le mouvement. Dean Baker, du Center for Economic and Policy Research, lui répond.
le Cafe
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