LE FAIT DU JOUR
Nouvelle journée de grèves le 19 octobre…
ÉDITORIAL
Remplacement, cours et garderie
LE SYSTEME
Incidents et violences dans les manifestations lycéennes l Deux nouveaux recteurs l Une direction escamotée au ministère l Concours : Trois fois moins de présents aux concours à Créteil l Les stagiaires font « mission impossible » l Sénégal : Des étudiants haïtiens accueillis pour un « retour au pays »
L’ÉLÈVE
Apprentis : Une insertion plus difficile l AVS : Maintenir l’accompagnement de l’enfant handicapé l Un guide pour lutter contre les sectes.
LA CLASSE
Collège : La question des contenus selon RF Gauthier l Les inégalités sociales demeurent au brevet 2009 l Trop petits pour apprendre à penser ? l Concours général.
LA RECHERCHE
Absentéisme : Et si on prenait le problème à sa source ? …
LES DISCIPLINES
Histoire : Les Rendez-vous de Blois l Danse : Le programme l Echanges franco-allemands l Arts : Capes et agrégation.
Le fait du jour
Nouvelle journée de grèves le 19 octobre
Réunis jeudi 14 après-midi, les fédérations Cfdt, Cfe/CGC, Cftc, Cgt, Fsu, Solidaires et unsa ont décidé une journée nationale de grèves le mardi 19 octobre. Les fédérations de l’éducation mettent à nouveau le budget en question.
Ce sera la 6ème journée d’actions depuis la rentrée. Pour les syndicats, le succès du 12 octobre « confirme l’opposition grandissante des salariés, soutenus par l’opinion publique, à une réforme injuste ». Ils pensent donc que la mobilisation pourrait se maintenir pour un nouveau jour de grève. La montée en puissance du mouvement chez les lycéens et étudiants pourrait apporter des troupes nouvelles dans les cortèges. En attendant, ils « appellent à participer massivement aux manifestations du samedi 16 octobre. »
Dans l’éducation, la Faen, la CGT, le Sgen, la Fsu et l’Unsa éducation ont dénoncé le 14 octobre le projet de budget 2011 et les suppressions de postes qui y sont liées. « L’ambition éducative pour tous les jeunes n’est plus une priorité en France », écrivent-ils. « Cette poursuite des suppressions d’emplois, alors que les effectifs d’élèves augmentent, ne permettra pas au système éducatif de répondre au défi d’une nouvelle étape de démocratisation. Et ce sont les élèves des milieux les plus défavorisés qui en seront les premières victimes. » Les syndicats annoncent « une riposte commune afin de peser sur les débats budgétaires ».
Les manifestations prévues le 16
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Remplacement, cours et garderie
« Le remplacement constitue une préoccupation majeure pour notre ministère tant les enjeux pour les élèves et les familles peuvent être importants ; la continuité du service public impose que tout enseignant absent soit remplacé », écrit une note de service publiée au Bulletin officiel du 14 octobre. Elle présente une série de dispositifs pour pouvoir faire face aux remplacements à un moment où les postes de remplaçants sont supprimés.
Ainsi, dans les établissements, « il convient, en priorité, de trouver des solutions de remplacement du cours prévu dans la même discipline ou dans une autre discipline au sein de l’établissement. Lorsque cela ne sera pas possible, des activités d’accompagnement, de révision et de soutien devront être organisées en s’appuyant sur les ressources de l’établissement et particulièrement les outils numériques. Le concours d’enseignants de l’établissement disponibles ou en sous-service, de personnels titulaires affectés en zone de remplacement (TZR) disponibles au sein de leur établissement de rattachement, celui des assistants d’éducation et, le cas échéant, celui des assistants pédagogiques, est à privilégier dans ce cas ».
Au niveau du bassin d’éducation, « des personnels habituellement chargés des remplacements des moyennes et longues absences peuvent être disponibles dans certaines disciplines. Vos services doivent ainsi pouvoir être sollicités pour l’affectation d’un enseignant non titulaire pour le remplacement de courte durée, en particulier s’agissant des absences non prévisibles. Les étudiants en Master 2 volontaires peuvent également être mobilisés dans le cadre de leur stage en responsabilité. S’agissant des TZR, leur mobilisation doit se faire prioritairement sur les absences à l’année ou les absences moyennes intervenant en cours d’année. Leur affectation pour effectuer des remplacements dans des disciplines connexes ne peut qu’être encouragée ».
Une certaine incrédulité. La FCPE parisienne ironise sur les mesures envisagées localement. « Dans certaines disciplines non seulement il n’y a pas de remplaçants mais il n’y a pas assez de professeurs pour pourvoir à tous les postes… Alors quoi de plus simple en effet pour un enseignant de maternelle, d’enseigner la littérature en terminale ou l’allemand en quatrième ? Sans douter un instant de la capacité d’adaptation de nos enseignants, de qui se moque-t-on ? », écrit la FCPE 75. « Le raisonnement présenté est tout à fait inquiétant. Il réaffirme le renoncement de l’Education Nationale à toute formation sérieuse des enseignants. Il suffit d’avoir fait de l’anglais à la fac pour être indifféremment instituteur de maternelle ou professeur d’anglais au collège ».
La Fsu, à travers ses syndicats, dénonce l’utilisation d’enseignants du primaire « en surnombre », c’est-à-dire de Rased ou de conseillers pédagogiques, comme si leur métier n’existait pas, une pratique que L’Expresso avait aussi mentionnée dans une académie de l’ouest. Dans L’Expresso du 14 octobre, Philippe Tournier, du Snpden, premier syndicat de chefs d’établissements, dénonçait l’absence de moyens pour payer les remplaçants en ce début d’année scolaire.
De la chaîne d’économies à l’arrêt du vélo. C’est donc bien la gestion de l’Etat, les grandes économies décidées au sommet qui finalement en appellent des moyennes, la suppression de postes de remplaçants, qui elles-mêmes obligent à en imaginer de plus petites, comme le système D appliqué au remplacement. La nouveauté de la rentrée c’est que c’est déjà l’essentiel, le service rendu aux parents et aux élèves, qui est affecté. Quand la « bonne gestion » se réduit à la suppression du service est-ce encore de la bonne gestion ?
Incidents et violences dans les manifestations lycéennes
Des incidents violents ont eu lieu jeudi 14 octobre dans les manifestations lycéennes. Les parents sont tentés d’intervenir.
« Les jeunes ne se laisseront pas voler leur avenir sur l’autel d’une réforme désastreuse pour la cohésion de notre modèle de société », affirme l’UNL, organisation lycéenne, sur son site. Elle organisait jeudi 14 octobre une journée de manifestations qui a eu un certain succès. On comptait 8 000 manifestants à Rennes, 10 000 à Toulouse, 7 000 à Bordeaux. Pour l’UNL, la réforme de la retraite va augmenter le chômage des jeunes en retardant les départs en retraite.
Un lycéen de 16 ans a été blessé par un tir de flashball à Montreuil (93) durant une manifestation lycéenne. Jean-Paul Huchn, président du Conseil régional d’Ile-de-France et Henriette Zoughebi, vice-présidente en charge des lycées, ont demandé au gouvernement d’assurer la sécurité devant les lycées. « L’anxiété légitime des lycéens ne peut en aucun cas justifier des réponses violentes et dangereuses de la part de certains éléments des forces de l’ordre », ont-ils déclaré. A Argenteuil, Enghien, Sarcelles, Dijon et Besançon, des incidents ont eu lieu avec la police.
Ce sont maintenant les parents qui rentrent dans le jeu. La Peep condamne le blocus et invite les parents à être présents devant les lycées pour faire respecter le droit d’accès aux cours. La FCPE « recommande également aux parents d’élèves des lycées touchés par la mobilisation d’être présents devant l’établissement le matin, dès la première heure de cours, pour faire preuve de vigilance et concourir avec le chef d’établissement à la mise en place de procédures permettant le dialogue et l’expression des lycéens ». La FCPE va même un peu plus loin : « afin d’éviter d’éventuels affrontements avec les forces de l’ordre ou des « casseurs », la FCPE appelle les parents qui le peuvent à encadrer les cortèges lycéens dans les manifestations ». La manif en famille est-ce encore une manif ?
Deux nouveaux recteurs
Le Conseil des ministres du 13 octobre a nommé Mme Martine Daoust, ancienne rectrice de Limoges, rectrice de l’académie de Poitiers. M. Jean Bertsch, ancien directeur de l’Agence Europe Education Formation France est nommé recteur de l’académie de Limoges.
Une direction escamotée au ministère
Le dernier conseil des ministres a mis fin aux fonctions de Roger Chudeau, directeur de l’encadrement au ministère de l’éducation nationale. Cette décision est vivement critiquée par les syndicats qui l’interprètent comme un refus du dialogue social.
Savamment préparée et amenée par mouvements insensibles et longs, les réaménagements structurels ne surprennent généralement personne rue de Grenelle. C’est pourquoi la fin de fonctions de R Chudeau fait l’effet d’un coup de tonnerre. Au sein de la de la direction générale des ressources humaines (DGRH), la direction de l’encadrement procède au recrutement, à la formation et à la gestion des cadres de l’éducation nationale, inspecteurs par exemple.
Pour Michel Gonnet, du syndicat des inspecteurs FSU, « cette décision est lourde de conséquences » puisque R Chudeau avait fixé avec les syndicats un calendrier de réunions thématiques sur le métier d’inspecteur. « Qu’advient-il de ces engagements qui concernent tout ou partie de nos collègues sur des sujets importants ? Au-delà, c’est le problème de la gestion de carrière des corps de l’encadrement qui est posé ». Patrick Roumagnac, du syndicat Unsa, estime qu’avec cette suppression, les cadres « n’auront plus à s’interroger puisqu’ils perdent tout regard sur l’intelligence du système laquelel relèvera désormais exclusivement du champ politique ».
Une phrase ou un programme ? C’est que la suppression est perçue comme la victoire du cabinet ministériel sur l’administration du ministère. La phrase du directeur de cabinet de Luc Chatel « la direction de l’encadrement n’était pas compatible avec une gestion des ressources humaines intelligente » est très commentée. « Nous devrons donc rester vigilants car à chaque fois que le pouvoir politique convoque « l’intelligence » ou la « modernité » pour justifier ses décisions, nous voyons surtout arriver bureaucratie et régression » affirme M Gonnet. Pour P. Roumagnac, qui n’a pas digéré la façon de travailler de la directrice des relations humaines, « il est évident que dans les nouvelles représentations du ministère en matière de dialogue social, les organisations syndicales n’ont rien « d’intelligent » à dire ».
Concours : Trois fois moins de présents aux concours à Créteil
Selon Educpro, qui interroge Jean-Louis Auduc, seulement 1324 candidats ont participé aux épreuves du CRPE à Créteil fin septembre, contre 4000 en 2009. Près d’un inscrit sur deux n’a pas composé. Résultat, dit JL Auduc, « on a élevé le niveau avec la masterisation mais les écrits du concours n’auront jamais été aussi peu sélectifs. »
Les stagiaires font « mission impossible »
A l’approche des vacances de la Toussaint, qui vont voir leurs décharges de cours supprimées, les nouveaux enseignants rappellent aux recteurs et aux parents dans quelle situation ils se trouvent.
Fatigués. « Jeunes enseignants, nous sommes motivés par un métier que nous avons choisi, que nous aimons, et pour lequel nous souhaitons nous investir », écrit le collectif des stagiaires d’Ile-de-France dans un tract destiné aux parents d’élèves. « Malheureusement, nous sommes dans des conditions telles que nous ne pouvons l’exercer correctement. Ces conditions ont entrainé chez l’ensemble d’entre nous une fatigue physique et morale qui compromettent la préparation des cours et les interactions avec les élèves. En effet, nous commençons désormais notre année de stage à temps plein: 18 heures de cours réparties sur au moins trois niveaux dont des classes à examen pour la majorité d’entre nous. La préparation d’une heure de cours est un exercice totalement nouveau pour nous, et demande un temps considérable de préparation (en moyenne 5 heures de préparation pour 1h de cours) ».
Déçus. « Nous rêvions d’enseigner ; nous voici réduits à vaguement bricoler… », écrivent des stagiaires bretons le 13 octobre au recteur. « Car comment faire autre chose de ses cours qu’un vague bricolage, quand pour toute formation, on vous a promis quelques jeudi, quelques séminaires, saupoudrage hâtif qui ne remplacera jamais un vrai apprentissage du métier… Quand vous êtes censé abattre le même travail qu’un professeur chevronné, lorsque la préparation d’un cours vous demande trois fois plus de temps, lorsque la moindre copie vous demande une demi-heure de correction ; quand le tuteur promis n’est qu’un fantôme, qui doit faire plus de cinquante kilomètres pour, le temps d’une heure, vous entr’apercevoir, comment espérer que le bon fonctionnement des classes perdure ? »
Une journée de mobilisation est prévue le 20 octobre à la Bourse du travail de Paris. Les syndicats FSU évoqueront la question avec Luc Chatel ce même jour.
Sénégal : Des étudiants haïtiens accueillis pour un « retour au pays »
« Vous êtes chez vous en terre africaine du Sénégal » a déclaré le président sénégalais, M Wade, en accueillant 163 étudiants haïtiens. Leur arrivée a été mise en scène par le gouvernement. Un ministre est allé chercher à Haïti « les enfants africains ». Et ce geste de solidarité internationale est présenté comme le « retour » d’anciens esclaves et un acte politique africaniste.
Apprentis : Une insertion plus difficile
Selon une étude de la Depp (ministère de l’éducation nationale), les apprentis ont connu une insertion plus difficile en 2009. « Les apprentis entrés sur le marché du travail fin 2008 n’échappent pas à la contraction de l’emploi salarié induit par le fort recul de l’activité économique engagé en 2008. En février 2009, 67,3 % des apprentis ayant achevé leurs études sept mois auparavant occupent un emploi, contre 75,8 % en février 2008 », affirme la Note. Elle ajoute : « six emplois sur dix sont à durée indéterminée. La dégradation de la conjoncture concerne tous les types de contrats, mais l’intérim connaît le plus fort repli ».
Si l’emploi chute pour tous les niveaux de qualification et toutes les spécialités, le secteur de la production est plus touché que les services. Surtout on observe un rapport entre difficulté d’insertion et niveau de qualification. Les apprentis sans aucun diplôme sont « très vulnérables ». Le maintien de l’emploi est plus facile quand on remonte dans la hiérarchie des diplômes.
L’emploi des hommes baisse deux fois plus que celui des femmes, qui s’insèrent pourtant toujours moins facilement que leurs homologues masculins.
AVS : Maintenir l’accompagnement de l’enfant handicapé
Une nouvelle circulaire publiée au B.O. du 14 octiore rappelle les « nouvelles dispositions législatives et réglementaires et les modalités pratiques de la mise en œuvre du dispositif ».
Un guide pour lutter contre les sectes
« Le but de ce guide pratique est de permettre à tous les acteurs institutionnels, à tous les professionnels de la protection des mineurs d’être en situation de repérer ces risques en leur fournissant les indicateurs et par voie de conséquence de mieux agir le plus précocement pour les mettre hors de danger ». Réalisé par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, ce guide de la protection des mineurs met en première ligne les enseignants, plus à même de repérer les signes de l’emprise sectaire.
Le guide fournit des fiches pratiques et une information précise pour repérer les dérives sectaires. Il indique des « signaux d’alerte » et explique comment signaler.
La classe
Collège : La question des contenus selon RF Gauthier
« On voit bien confusément se préfigurer une école du socle, à projet culturel et de cohésion sociale ambitieux, qui couvrira la scolarité obligatoire, et, au-delà, une école de la spécialisation progressive et de l’orientation qui sera faite du lycée et des premières années d’enseignement supérieur. Je ne dis pas là encore en matière de structure d’établissements ni de statut des professeurs, mais en matière de définition des finalités des apprentissages et des rapports au savoir. Quant au concept d’enseignement secondaire, on voit bien qu’il faudra aussi faire son deuil de sa signification traditionnelle ». Sur le blog de l’Unsa collège, Roger-François Gauthier, inspecteur général et professeur à Paris V, réfléchit à la réforme du collège liée à l’application du socle commun.
Et il pense qu’il faut revoir les contenus d’enseignement. « Toute une vision de l’enseignement, très digne, qui s’est construite peu à peu à partir de la Renaissance humaniste, que les Jésuites ont couronnée dans leur fameux « plan d’études » (ratio studiorum), mais qui privilégiait des contenus qui correspondaient aux besoins d’une petite frange sociale favorisée, qui privilégiaient les mots sur les choses, le formel sur le sens, et qui se tenaient très loin des savoirs pratiques. Si on regarde la piètre estime, par exemple, dans laquelle on tient au collège les savoirs techniques, les savoirs de la vie réelle (comme l’apprentissage de l’oral, par exemple), les savoirs sur le monde contemporain, les savoirs du droit, les savoirs sociaux, comme l’apprentissage de la collaboration avec autrui, on voit bien qu’on est encore largement dans ce monde-là. Rappelons que l’enseignement secondaire, quand il fut imaginé, n’avait rien d’éthéré : il répondait à des objectifs politiques et sociaux clairement définis pour ceux à qui il s’adressait. Il y aurait peut-être bien quelque droit d’inventaire face à un héritage auquel on peut toujours partiellement renoncer ! » Un texte à découvrir.
Pour démocratiser l’enseignement faut-il revoir ses contenus ?
Les inégalités sociales demeurent au brevet 2009
« En 2009, 609 400 candidats ont obtenu le diplôme national du brevet (DNB), soit un taux de réussite de 82,7 %, en légère hausse par rapport à la session 2008 », affirme une Note d’information du ministère. Elle signale de forts écarts de réussite entre les départements de la métropole (15 points) et entre les sexes (« les filles ont de meilleurs résultats que les garçons (+ 6 points) et un tiers d’entre elles obtiennent une mention bien ou très bien »).
« L’origine sociale marque fortement la réussite au brevet », continue la note. « Le taux de réussite passe ainsi de 68 % à 95 % selon que l’élève a un parent sans activité professionnelle ou cadre. De même, les chances d’obtenir une mention bien ou très bien varient de un à trois selon le milieu social : 44 % des enfants de cadres sont concernés, contre seulement 14 % des enfants dont le responsable est sans activité professionnelle. »
Trop petits pour apprendre à penser ?
A quoi sert l’école maternelle ? Pour Jean-charles Pettier, Pascaline Dogliani et Isabelle Duflocq elle sert à apprendre à penser et à réfléchir. La maternelle pourrait trouver une heureuse médiation dans le développement des facultés réflexives des enfants, suggèrent ces trois enseignants, impliqués dans une expérience d’atelier de réflexion en classe maternelle. Ils publient un ouvrage chez Delagrave que le Café vous a présenté.
Isabelle Duflocq sera l’invitée du « Café de la pédagogie vivante » Mercredi 20 octobre à 17h au Café du Lucernaire à Paris 6ème. Le « Café de la pédagogie vivante » est une initiative du Café pédagogique. Il vous permet de rencontrer dans le cadre convivial et libre d’un café un auteur et d’échanger avec lui et l’équipe du Café pédagogique.
Téléchargez l’affiche du Café de la pédagogie vivante pour la salle des profs
Concours général
Une note publiée au B.O. du 14 octobre fixe le calendrier du concours général.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Absentéisme : Et si on prenait le problème à sa source ?
Selon Education Week, un intérêt croissant se porte aux Etats-Unis sur l’absentéisme des premières années. « La recherche montre que le début de l’école primaire est le moment critique pour prévenir l’absentéisme » . Les statistiques montrent que le taux d’absentéisme est très fort dès la maternelle ou le CP, et que cet absentéisme est corrélé à la classe sociale : il est particulièrement fort chez les pauvres.
Plusieurs travaux montrent aussi que l’absentéisme est lié à l’organisation de la famille et aux conditions de travail des parents. Une politique efficace consiste à apporter des services d’accompagnement aux familles par exemple accompagner l’enfant au médecin.
Les disciplines
Histoire : Les Rendez-vous de Blois
C’est le grand salon de l’histoire qui s’ouvre du 14 17 octobre. Plus de 200 débats et conférences accueillent tous les curieux d’histoire.
Danse : Le programme
Le B.O. du 14 octobre publie le programme de danse pour les classes à horaires aménagés.
Echanges franco-allemands
Le présent appel à projets pour l’année scolaire 2010-2011 vise à encourager la création effective d’un réseau d’établissements répondant à cet objectif. Ce réseau des projets scolaires franco-allemands se substitue, depuis la rentrée 2009, au réseau des filières bilingues à profil franco-allemand mentionné ci-dessus. Pour participer collèges et lycées doivent avoir un partenaire allemand.
Arts : Capes et agrégation
L’objet de la présente note est de donner aux candidats des précisions relatives aux épreuves des concours externe et interne du Capes et de l’agrégation d’arts plastiques qui ont fait l’objet de réformes récentes.
le Cafe
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