LE FAIT DU JOUR
Collège : Le HCE s’explique…
ÉDITORIAL
Les jeunes et le 12 octobre
LE SYSTEME
Retraites : Une grève massive l Les remplacements entre injonctions et réalités l Primaire : Directeur d’école, un métier ou une mission ? l Bobigny : « Nous avons besoin d’aide » l Créteil : Le CRDP « asphyxié »l.
L’ÉLÈVE
Découvrez les métiers de l’informatique : un concours pour les collégiens et lycéens l Comment mettre mon ado au travail l Apprentissage : quelles représentations ?.
LA CLASSE
« Veillées des écoles » à Creil : entre questions et certitudes… l IMNE 2010.
LA RECHERCHE
Forum des Rased …
LES DISCIPLINES
L’Apses contre le prix « Lire l’économie » l Français : Un coup de tonnerre l Histoire : Le statut des juifs en fac-similé.
Le fait du jour
Collège : Le HCE s’explique
Dans un entretien accordé au Café pédagogique, Bruno Racine, président du Haut Conseil de l’Education (HCE), répond aux détracteurs du dernier rapport sur le collège.
Tout en reconnaissant les failles de l’institution (« L’institution s’est intéressée jusqu’à présent à la validation du socle commun plus qu’à son acquisition »), il invite tous les acteurs à adhérer au projet du socle commun et à ce qu’il implique pour le collège. « Le socle commun marque un profond changement dans les représentations et les pratiques pédagogiques », nous dit-il. « Il bouscule des habitudes de pensée et de travail très ancrées. Il est vital avant tout, pour la mise en œuvre effective du socle commun, de susciter l’adhésion de tous les acteurs concernés (y compris les parents) : cela signifie poser la question des objectifs du projet éducatif, faire comprendre les exigences du socle commun, et aussi mettre en place une véritable stratégie de changement, car les injonctions seules ne peuvent suffire. »
Lisez l’entretien avec Bruno Racine
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Les jeunes et le 12 octobre
Poussés ou volontaires ? La participation des lycéens à la manifestation du 12 octobre occupe les médias. Et ils n’ont pas tort.
« Nous assistons à certains appels locaux de la part de personnes sur Internet et autres ou de tracts anonymes qui appellent les lycéens à manifester », a déclaré Luc Chatel. « Moi, je veux rappeler que manifester sur la voie publique c’est dangereux ». Même son de cloche à la PEEP qui dénonce « l’instrumentalisation des jeunes ».
De là à imaginer un complot syndical consistant à pousser les jeunes en avant dans les manifestations, il n’y a qu’un pas. Or il se trouve que certains syndicats ont fait part de leur inquiétude. C’est le cas du Snpden Unsa, premier syndicat de personnels de direction et de la CFDT. Et que le pouvoir d’action des enseignants sur les élèves est peut-être un peu surestimé…
Et les intéressés qu’en pensent-ils ? « Cette réforme des retraites va aggraver les inégalités et la précarité », écrit l’UNL. « Reculer l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans c’est empêcher les jeunes de pouvoir s’insérer sur le marché de l’emploi dès la sortie de leurs études ».
Quelque soit la valeur de l’argument, voilà ramenée leur participation à quelque chose de plus compréhensible. La participation des lycéens s’explique bien davantage par rapport à leurs préoccupations. Ajoutons qu’elle touche davantage certains lycéens que d’autres et on aura ainsi un éclairage réel sur une carte des lycées qui parait parfois inégale. Car l’événement manifeste aussi les inégalités entre lycéens. Davantage que les lycées de centre ville, les LP de banlieue risquent de soutenir la manifestation.
Alors que le mouvement se radicalise, la participation des lycéens est un motif d’inquiétude qui mériterait des réponses précises. Mais dans ce conflit le gouvernement apporte des réponses mais ne semble pas entendre les questions.
Retraites : Une grève massive
La journée de grève interprofessionnelle du 12 octobre devrait mobiliser près d’un enseignant sur deux, annonce le Snuipp. Il prévoit 48% de grévistes, un taux légèrement inférieur à celui de la précédente journée du 23 septembre (55%) mais qui reste très élevé pour une troisième journée de grève en 6 semaines et une 6ème de lutte. Les enseignants participeront à des manifestations prévues dans pas moins de 72 départements.
« Le gouvernement veut accélérer les procédures, amplifions la riposte ! » proclame la FSU qui dénonce ainsi l’adoption par le Sénat du report de la retraite à 67 ans. La FSU souligne le fait que la loi n’est pas adoptée puisque le second vote à l’Assemblée n’a pas eu lieu et « appelle à faire du 12 octobre une journée exceptionnelle de grève et de manifestations ».
L’intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réagit en accentuant la pression. Elle invite ses organisations « à prendre ensemble des initiatives dans les territoires, les entreprises et les administrations. La tenue d’assemblées générales et l’organisation de consultations unitaires des salariés sur leur lieu de travail pourront permettre de définir démocratiquement le rythme, les formes et les suites de l’action » et annonce déjà une nouvelle journée de manifestations le 16 octobre.
Les remplacements entre injonctions et réalités
Comment maintenir le service d’éducation avec ce budget ? La FCPE publie des éléments d’une future note de service que le ministère lui a soumise, sur les remplacements.
Elle souligne que « conformément aux exigences de la FCPE, celle-ci « suggère » aux académies de supprimer le délai de carence de quinze jours pour assurer les remplacements. Elle reconnaît donc la légitimité de la FCPE à réclamer le principe de continuité du service public d’éducation pour tous les élèves : « la continuité du service public imposant que tout enseignant absent soit remplacé » ».
La FCPE, qui a mis en place avec Ouyapacours un système de déclaration des enseignements non couverts, est bien placée pour avoir une idée du volume de cours restés non couverts, demande également que les remplacements soient effectués par des personnels qualifiés. Comment faire cela quand on supprime les postes de remplaçants ?
Primaire : Directeur d’école, un métier ou une mission ?
Suite au rapport Reiss, le GDID et le Snuipp demandent une mise au clair du « métier » de directeur.
« Ce rapport reconnaît pour la première fois au plus haut niveau de l’état le fondement de notre association », estime le GDID, ‘ Groupement de Défense des Idées des directeurs », une association qui regroupe des directeurs d’école qui souhaitent voir ce titre devenir un véritable métier. Dans un communiqué, le GDID » apprécie de voir bon nombre de ses propositions reprises dans ce rapport » et « s’inscrit dans la logique générale du document de Mr Reiss: le statu quo ne peut plus durer ».
Le Snuipp estime lui aussi que » le statu quo n’est donc plus possible » et dénonce les difficultés des directeurs qui perdent leurs aides administratifs. Mais le syndicat s’oppose à la « création d’un statut hiérarchique du directeur d’école » tout comme à « un statut des écoles qui mettrait ces dernières sous tutelle des collectivités locales ».
En juin dernier, quatre syndicats (Se-unsa, Sgen, Cftc, Cgc) et le Gdid, avaient demandé à Luc Chatel de lancer une concertation sur la direction d’école. Selon un sondage réalisé par le Snuipp, 69% des directeurs rejettent l’idée d’EPEP, c’est-à-dire de transformer les écoles en véritables établissements scolaires et trois instits sur quatre veulent renforcer le caractère d’équipe de la direction. Ils répondent ainsi à l’Institut Montaigne qui dans un rapport publié au printemps a demandé la création de véritables chefs d’établissements et d’EPEP. Publié fin septembre, le rapport Reiss veut de véritable directeur chef d’établissement qui soit « un leader pédagogique ». Il disposerait de pouvoirs pour l’affectation des enseignants et l’embauche d’AVS et aurait une influence pédagogique. Les directeurs seraient des enseignants détachés dans le corps de personnels de direction.
Bobigny : « Nous avons besoin d’aide »
« Rien n’est réglé », nous écrit la directrice de l’école Marie Curie de Bobigny. La diffusion sur France Culture d’un reportage particulièrement poignant sur cette école où les enseignantes tentent d’apporter une aide humanitaire à leurs élèves a fait connaître leur combat. Mais « aucun des soucis n’est réglé », signale la directrice.
« Tous les Roms roumains de l’école ont été expulsés depuis 10 jours des différents camps qu’ils occupaient. A chaque expulsion tous leurs maigres biens sont détruits , même le lait ou les biberons des bébés. Actuellement ils dorment à la rue… On pourrait retrouver un bébé mort de froid ou mangé par les rats ». « Nous avons besoin d’aide » conclut-elle.
Créteil : Le CRDP « asphyxié » ?
Selon l’intersyndicale du CRDP de Créteil, la suppression de 5 emplois (sur 39) risque « d’asphyxier » le CRDP. L’intersyndicale demande que « que des chantiers essentiels soient investis comme la formation initiale et continue des enseignants, le rapprochement avec les parents d’élèves, l’amélioration de l’articulation entre monde scolaire et monde du travail ». Un conseil d’administration est prévu le 22 octobre.
Découvrez les métiers de l’informatique : un concours pour les collégiens et lycéens
Faire connaître les métiers d’un secteur d’avenir, tel est l’objectif du concours organisé par l’Onisep et le Syntec, la chambre professionnelle des métiers de l’informatique (éditeurs de logiciels et sociétés de service informatique) pour les lycéens et collégiens.
Les lycéens et les élèves de 4ème et 3ème sont invités à concevoir « un « support numérique » qui décrira un métier de l’informatique dans son contexte, si possible dans un secteur d’activité en lien avec les enseignements disciplinaires ». Quelques exemples : Lettres : système documentaire , journal, édition… , Sciences : laboratoire de recherche, industrie, statistiques… , Enseignements artistiques : arts numériques, impression, régie image ou son, musée etc. Un « support numérique » peut-être une page web, un blog, un diaporama, une page facebook…
En juin dernier, Michaël Hayat, de Syntec Informatique, nous confiait que « pour assurer le renouvellement de notre profession, il faut encourager dans la jeunesse, en France, la créativité et l’inventivité nécessaires à nos métiers ». Pour Pascal Charvet, directeur de l’Onisep, le concours permet de briser certains stéréotypes : de genre d’abord, car les filles restent trop peu représentées dans ces métiers; d’image professionnelle, ensuite, car on ignore souvent la place grandissante des nouvelles technologies dans l’entreprise. « L’illusion consiste à croire que l’information est répandue partout et d’emblée accessible. On n’imagine pas à quel point l’adolescent d’aujourd’hui a besoin d’être accompagné : si on ne l’accompagne pas, c’est toujours la même injustice : seule une minorité privilégiée accèdera aux meilleures filières. Les adolescents sont nés avec l’informatique, l’utilisation ludique est naturelle pour eux. Mais il leur faut apprendre à réfléchir avec ces pratiques et à les maîtriser ». Un sacré défi ! Les inscriptions aux concours sont ouvertes jusqu’au 1er décembre.
La remise des prix en juin 2010
Comment mettre mon ado au travail
Que faire face à la démotivation ? Comment comprendre mon adolescent ? D’où viennent les blocages et comment réagir ? Maria Poblete publie un petit ouvrage qui aidera puissamment les parents à prendre de la distance et à décrypter une situation souvent obscurcie par les angoisses et le ressentiment.
A travers 16 exemples précis elle nous invite à faire le tour des ados en crise. Chaque cas est décrit, tel que les parents l’ont vécu, et décrypté avec l’aide d’un spécialiste. Et, c’est plus important, chaque cas se termine en happy end. Ainsi il y a Claire, soumise à une pression parentale trop forte, Mehdi pour qui le soutien scolaire sera une solution, Bastien le décrocheur au grand cœur, pour qui le Lycée de la solidarité internationale (LSI) sera la solution. Sans parler de tous les « dys ».
A la recherche de solutions, Maria Poblete a frappé aux bonnes portes. Elle nous présente dans ce livre l’action de l’AFEV, celle du LSI ou du lycée intégral initiés par G. Longhi à Paris. Elle montre l’apport des activités extrascolaires ou des psychologues, par exemple dans le cas de Julie, une ado sous emprise du cannabis. Et tout cela sans culpabiliser les parents parce que « c’est très difficile d’être parents d’un adolescent ». Un petit livre fort utile…
Maria Poblete, Comment mettre mon ado au travail, L’Etudiant, 2010, 160 p.
Apprentissage : quelles représentations ?
Comment les enseignants se représentent-ils l’apprentissage ? La question est singulièrement importante puisque ces représentations jouent sur l’orientation des collégiens. Le Haut commissariat à la jeunesse, le CIDJ, le Rectorat de Paris et la Chambre d ecommerce et d’industrie de Paris organisent le 12 octobre une rencontre avec les enseignants et les COP pour échanger sur l’apprentissage.
La classe
« Veillées des écoles » à Creil : entre questions et certitudes…
A Montataire (Oise), le Réseau Veillées des écoles réunit parents, élus et enseignants pour échanger sur l’école, sa crise, son avenir. Enseignants, associations, élus mélangés, une centaine de personnes réfléchissent ensemble sur l’Ecole.
IMNE 2010
Le mercredi 13 octobre à la Cité des sciences se déroulera la 3ème édition d’IMNE, Image, numérique et éducation, une journée de valorisation de réalisations pédagogiques innovantes mariant l’image et le numérique sur un thème défini chaque année. L’édition 2010 est consacrée aux dimensions et à l’échelle universelle, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, de nano à giga.
Tout au long de la journée, présentations et animations se succéderont, pour dessiner un vaste panorama d’expériences et de réalisations pédagogiques. On y retrouvera, par exemple, des enseignants de SVT comme Fabien Crégut pour parler de l’infiniment petit ou des enseignants d’histoire géographie comme Jackie Pouzin à propos effets échelles. On pourra aussi découvrir comment des enseignants de musique, d’arts plastiques, de sciences physiques sont amenés à utiliser ces concepts avec leurs élèves. La journée se terminera avec la présentation du film Hubble à la Géode.
La manifestation est gratuite, mais le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire. N’attendez pas la dernière minute !
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Forum des Rased
Peut-on supprimer les RASED ? Quelle place occupent-ils dans la lutte contre l’échec scolaire ? L’enseignant seul peut-il tout assumer ? Quelle Ecole pour demain ? Voilà quelques unes des questions auxquelles la Fnaren, Fédération des associations de rééducateurs de l’éducation nationale, souhaite apporter sa réflexion.
Elle organise le 23 octobre à Paris une réunion publique intitulée « suppression des RASED ? Enjeux et conséquences pour les élèves et pour l’Ecole ». Au programme des interventions de spécialistes, des débats, toute une journée pour cerner ce dispositif menacé par les suppressions de 16 000 postes déjà décidées.
Les disciplines
L’Apses contre le prix « Lire l’économie »
L’association de professeurs de SES proteste contre ce nouveau prix fortement soutenu par l’institution qu’elle perçoit comme concurrent du Prix lycéen du Livre d’Économie et de Sciences Sociales. Là aussi les deux derniers mots semblent impliqués…
« Il est surprenant d’annoncer la création de ce prix à grand renfort médiatique alors même qu’il existe déjà depuis plus de 10 ans un « Prix lycéen du Livre d’Économie et de Sciences Sociales », créé par des professeurs de SES en partenariat avec le mensuel Alternatives Économiques et le portail des sciences sociales Liens Socio et qui connaît un vif succès dans les lycées », acrit l’Apses. L’association parle de « non-sens pédagogique » à propos de l’organisation du prix « Lire l’économie », les délais ne permettant pas une réelle appropriation par les lycéens. Pour elle, ce prix contribue à faire disparaître les sciences sociales du paysage des SES.
Sur le prix lycéen du livre d’économie et sciences sociales
Français : Un coup de tonnerre
C’est le titre d’une des nouvelles de Ray Bradbury réunies dans cette édition des « Contemporains, classiques de demain », chez Larousse. Voilà 6 nouvelles qui éveillent l’imaginaire et dégagent une forte puissance poétique. L
Voilà des textes faciles à dévorer. Ils sont accompagnés d’un dossier pédagogique et d’exercices destinés aux collégiens (6ème – 4ème). Le prix de l’ouvrage est faible. Voilà bien des raisons de se laisser tenter.
Ray Bradbury, Un coup de tonnerre et autres nouvelles, Les contemporains classiques de demain, Larousse.
Histoire : Le statut des juifs en fac-similé
Le Mémorial de la Shoah met en ligne le projet de loi portant statut des juifs d’octibre 1940 annoté de la main de Pétain dont il vient de faire acquisition.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
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