LE FAIT DU JOUR
Evaluations internationales : outils de gestion ou alibis politiques ?…
ÉDITORIAL
Hommage pour une Journée des enseignants
LE SYSTEME
Roumagnac : » Pas un pas vers la désobéissance » l Retraites : La FSU enchaîne les actions du 6 au 12 l Le Snes rejette le rapport du HCE sur le collège l Affaire Pederzoli : L’enseignement de la Shoah est-il combattu par l’administration ? l Sarkozy inaugure Ciné lycée l.
L’ÉLÈVE
Le tribunal administratif saisi pour une annulation de redoublement.
LA CLASSE
Couleur du monde, un projet pour les élèves.
LA RECHERCHE
La transformation des états éducateurs en Europe…
CITOYENNETE
Plus de filles violentes ou plus de contrôle policier ?
LES DISCIPLINES
Ce que PISA nous apprend de l’enseignement des maths l L’Allemagne récompense des profs d’allemand l Anglais : Cambridge certifiera les jeunes français.
Le fait du jour
Evaluations internationales : outils de gestion ou alibis politiques ?
A quelques mois de la publication des résultats de la nouvelle édition de l’évaluation internationale PISA, la Revue internationale d’éducation de Sèvres pose la question des palmarès et classements en éducation. Dans quelle mesure pilotent-ils le système éducatif ?
Discours de vérité. Michel Lussault (ENS Lyon), qui a coordonné l’ouvrage, ne met pas dos à dos partisans et adversaires des évaluations. Il remarque que « la scène sociale et politique (est) polarisée par deux ensembles de discours concurrents. Le premier tend à dresser les classements en outils de diagnostic fiable de la fragilité d’un système face aux mutations mondiales… Il existerait un bon système scolaire obligatoire… Le second… réfute globalement sinon l’évaluation… sa traduction en classement… Ces deux ensembles discursifs me paraissent l’un et l’autre des discours de vérité ».
Mais ce numéro donne plutôt la parole aux discours critiques. C’est le cas de Jean-Marie de Ketele qui analyse le phénomène un peu sous l’angle de la dépossession nationale et sociale. « Une autre catégorie d’acteurs (que les politiques) est le principal bénéficiaire de ces classements », note-il, « le sparents des classes sociales…. Favorisées qui, soucieux d’offrir le meilleur à leurs enfants adoptent des comportements de consommateurs « . Ce faisant, « les classements internationaux contribuent à une différenciation interne des systèmes éducatifs ». Xavier Pons (UPEC) analyse les usages qui sont faits des évaluations internationales. Il montre par exemple, que « Pisa sert à légitimer des réformes dont le lien avec les conclusions de l’enquête n’est pas toujours direct et qui sont parfois préparées en amont de la publication des résultats ». OU encore les efforts des pouvoirs nationaux pour « expliquer » et réévaluer les résultats internationaux. Pour lui, en France, Pisa « a principalement agi entre 2001 et 2008 comme un révélateur d’opinions préétablies et de légitimation des réformes qui lui préexistaient ».
Ailleurs les évaluations appuient des choix de société plus profonds. Au Royaume-Uni, Graham Donaldso, montre comment l’Angleterre et l’Ecosse utilisent les évaluations d’une façon totalement divergente. En Angleterre elles servent à la création d’un marché de l’éducation, perçu comme un régulateur efficace. En Ecosse, où l’on est plus attentif à l’idée communautaire, l’évaluation est un outil de dialogue entre établissement et autorités. Au Canada, selon Jarrett Laughlin et Marc Lachance, le Conseil canadien de l’apprentissage a créé un indice unique, l’indice composite d’apprentissage qui associe indicateurs de l’éducation initiale et de la formation continue. Ainci Victoria est reconnue comme « la ville la plus intelligente du Canada », du fait du développement de la formation tout au long de la vie.
Finalement ce large regard, qui est l’apanage de la revue, ne permet pas seulement de relativiser la pertinence des évaluations. Il met surtout en évidence ce que les évaluations nous apprennent du rapport que nos sociétés entretiennent avec l’Ecole, y compris, il est vrai, leur sanctuarisation de l’Ecole. Pour reprendre le titre d’un autre numéro de la Revue, il n’y a vraiment pas une seule école pour un seul monde…
Palmarès et classements en éducation, Revue internationale d’éducation de Sèvres, n°54, septembre 2010.
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Hommage pour une Journée des enseignants
De Haïti à Paris, il se trouve des enseignants pour apprendre aux petits d’hommes ce qu’est l’humanité. C’est la leçon de la Journée mondiale des enseignants.
Unesco 5 octobre. « Les enseignants sont des bâtisseurs de paix, ils montrent comment vivre ensemble en valorisant les valeurs de respect, de tolérance, de compréhension mutuelle et de solidarité. C’est une mission plus nécessaire que jamais dans nos sociétés de plus en plus interconnectées et multiculturelles ». Ces propos de Mme Bokova, directrice générale de l’Unesco, à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, le 5 octobre, on les penserait viser les seuls enseignants des pays du Tiers-Monde.
Il est des pays où des enseignants sont tués en raison de leurs activités syndicales ou politiques. L’Internationale de l’éducation le rappelait en 2009 à propos de l’Iran et de pays d’Amérique latine. Il en est, c’était le cas au Botswana, où ils n’ont même pas les moyens de payer les études de leurs enfants. Mais ce que voulait mettre en valeur Mme Bokova par ces mots, c’est le rôle qu’ils tiennent en situation de crise, qu’il s’agisse des catastrophes naturelles ou des événements humains comme la crise économique. Dans ces situations, les enseignants sont en première ligne pour réconforter, renouer avec la vie antérieure, donner un avenir, bref, permettre de « faire société ». Même si la crise économique est mondiale, la France paraissait jusque là épargnée par ces violences. Du coup, la Journée mondiale des enseignants ne suscitait en France qu’un intérêt relatif.
Quand l’insupportable frappe à la porte de la classe. Cette année, les choses changent. » Pour la première fois je vais dormir dans l’école, parce que je ne me vois pas rentrer chez moi dormir et savoir que des enfants de l’école dorment dehors ». Ces propos recueillis à Bobigny par Leila Djitli et Julie Beressi pour France Culture, ont été diffusés le 5 octobre. Depuis la rentrée, la directrice de l’école Marie Curie de Bobigny (93) vit ce cauchemar. Dans les classes, des élèves s’endorment dans la journée parce que leur nuit est devenue un temps d’insécurité. L’école accueille les enfants Roms de familles qui s’étaient abritées dans un tunnel désaffecté avant d’être jetées à la rue début septembre par la préfecture. Le magnifique reportage de France Culture, diffusé lors de la Journée mondiale des enseignants, leur a rendu un formidable hommage. Un tribut à la hauteur de l’humanité de ces instits qui ont décidé de ne plus fermer les yeux. « On travaille avec un gouvernement pour qui ces enfants sont des numéros », confie la directrice. « Or ce sont de vrais enfants qu’on traque sous nos yeux’. Le verbe est un peu lent mais nullement hésitant et très ferme. « C’est très important de contrer une offensive idéologique qui viserait à penser qu’on pourrait faire une Europe où 10 millions de personnes seraient maltraitées sous nos yeux sans que ça nous fasse rien ».
Longtemps la mission de l’enseignant fonctionnaire a été parfaitement compatible avec l’éthique professionnelle. Dans de nombreux endroits elle le demeure. A Bobigny, ces enseignantes ont été mises en situation de choisir. Ce qu’elles ont fait sans hésitation. Pour cette journée mondiale des enseignants, j’ai trouvé près de Paris mon sujet. Les enseignantes de l’école Marie Curie de Bobigny nous font honneur.
Ecoutez l’émission de France Culture
Roumagnac : » Pas un pas vers la désobéissance »
Le Sien-Unsa, principal syndicat d’inspecteurs, et le « Réseau des enseignants du primaire en résistance » se rencontrent le 6 octobre à Carcassonne pour une « clarification » de leurs relations. Patrick Roumagnac, secrétaire général du Sien-Unsa, principal syndicat d’inspecteurs, répond aux questions du Café.
Interrogé par le Café, Patrick Roumagnac, confie qu’il ne faut pas attendre des inspecteurs qu’ils deviennent des « désobéisseurs ». « La base sur laquelle on rencontre le Réseau des enseignants du primaire en résistance c’est l’idée partagée de l’intérêt des élèves. Réglementairement, l’inspecteur a la responsabilité de mettre en œuvre le dispositif qui permet la réussite des élèves ».
Pourquoi ça n’a pas été fait plus tôt ? « IL y a eu des excès des deux cotés », nous a dit P. Roumagnac. « Pendant longtemps les désobéisseurs ont affirmé leur hostilité à toute forme de discussion. Quand ils nous ont tendu la main, durant leur congrès cet été, nous l’avons prise. Mais su le nombre de désobéisseurs, si dans la passé ily a eu peu de sanctions, c’est que dans nombre de cas la discussion avec l’inspecteur de circonscription était possible.
L’accueil chez les inspecteurs. « L’initiative que nous prenons est bien perçue des inspecteurs. Tout le monde a compris que les inspecteurs ne font pas un pas vers la désobéissance. Cette rencontre n’est pas plus une pierre dans le jardin du ministre. Il n’était pas imaginable de ne pas prendre la main tendue du Réseau. Cette rencontre permettra de clarifier les positions des uns et des autres, d’échanger ».
Les inspecteurs se rapprochent des désobéisseurs
Retraites : La FSU enchaîne les actions du 6 au 12
Pour Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, » Les injustices faites aux femmes disqualifient l’ensemble de la réforme dont la FSU demande le retrait. Des aménagements à la marge du projet ne pourraient régler la question ». Le syndicat revient sur la question des droits des femmes. » Si l’on en croit les membres du gouvernement, les inégalités de retraite entre les hommes et les femmes ne concerneraient que les générations les plus proches de la retraite. Pour les générations suivantes, les femmes auront davantage de trimestres que les hommes. Ce qui est omis, c’est d’une part le fait que la moyenne cache des disparités importantes et qu’il subsistera longtemps des femmes ayant bien moins de trimestres que les autres salariés. D’autre part ces générations hommes et femmes totaliseront moins de trimestres alors que l’on en exigera davantage et sont donc toutes promises à subir de plein fouet le mécanisme d’appauvrissement que représente la décote. C’est bien ce qui est recherché ».
Dans l’attente de la grande manifestation nationale du 12 octobre, des actions sont organisées du 6 au 12 dans différents lieux. Ainsi ce matin, le Snuipp a réveillé le préfet de l’Orne en organisant une manifestation sous se sfenêtres à 6 heures du matin. Le 7, un tintamarre est organisé à Clichy, Malakoff; une manif nocturne à Limoges etc. C’est à Marseille que le mouvement est le plus musclé. Le personnel des cantines scolaires entame sa 8ème journée de grève. Le 5, des enseignants ont occupé la Chambre de commerce à l’appel de Sud.
Le Snes rejette le rapport du HCE sur le collège
» Le SNES combattra ce renoncement à construire la réussite de tous les élèves. » Dans un communiqué du 5 octobre, le Snes, critiqué par le HCE dans ce rapport, annonce son intention de s’opposer aux mesures préconisées.
Le syndicat s’oppose prioritairement à la création de « l’école du socle commun » « Bien que reconnaissant que nombre d’élèves sortent de l’école primaire avec des lacunes importantes », écrit le Snes, « les rapporteurs n’hésitent pas à rendre l’organisation disciplinaire du collège responsable de l’échec scolaire afin de prôner une « primarisation » du collège… Le « cloisonnement disciplinaire » ayant été remis en cause au détour d’un bref paragraphe, le socle commun est présenté comme la seule solution pour « élever le niveau général » et permettre « enfin à l’ensemble d’une classe d’âge de s’appuyer sur des acquis communs et consolidés ». Le rapport reconnaît pourtant que le socle est en fait conçu pour tous les élèves qui n’auraient pas « les capacités d’aller au-delà », naturalisant ainsi les inégalités entre les élèves ! «
Affaire Pederzoli : L’enseignement de la Shoah est-il combattu par l’administration ?
Alors que C Pederzoli, une enseignante suspendue depuis le début de l’année, organisait une table ronde sur le thème « peut-on encore enseigner la Shoah en France », Luc Cédelle demande dans Le Monde à Sophie Ernst, chercheur spécialiste de cet enseignement, son sentiment sur cette affaire.
» Comment, par des insinuations mal étayées, a-t-on pu faire croire, contre toute évidence, à une subite conversion de la hiérarchie de l’éducation nationale à l’antisémitisme », déclare S Ernst. » Enseigner l’histoire de la Shoah, en explorer les significations anthropologiques, morales et politiques, ce n’est ni impossible, ni facile, c’est exigeant, cela demande des pédagogies fines, tout en subtilité et rigueur. Le comité de soutien de Catherine Pederzoli suggère que l’obstruction viendrait de l’institution scolaire, d’une politique délibérée de sa hiérarchie qui viserait les enseignants investis dans ces transmissions. C’est complètement extravagant. Quiconque travaille dans la transmission scolaire sait à quel point cette mémoire est soutenue par les pouvoirs publics. »
Comité de soutien à C Pederzoli
Enseigner la Shoah par Sophie Ernst
Sarkozy inaugure Ciné lycée
En octobre 2009, Nicolas Sarkozy avait demandé l’ouverture de ciné clubs dans les lycées. Le 5 octobre, il venait,à Savigny-sur-Orge, avec Luc Chatel et F Mitterrand, ministre de la culture, inaugurer la plate forme « Ciné lycée ».
Celle-ci permet à tout visiteur de visionner un extrait des 212 films retenus, d’avoir accès au synopsis et à des informations complémentaires. Chaque établissement peut désigner un enseignant et cinq élèves responsables du ciné club. Ils pourront choisir des films dans une sélection mensuelle et tournante d’une vingtaine de films et bénéficier de fiches complémentaires fournies par le Cndp ou l’association Zéro de conduite, partenaires de l’opération. Les films peuvent être projetés directement (en streaming) ou après téléchargement. Le site donne la possibilité de gérer la projection : inscription en ligne des membres du ciné club, gestion de la salle, commentaires à propos du film, programme à venir… Tout est prévu pour encourager au développement de communautés de cinéphiles dans les établissements. Tous les chefs d’établissement auraient reçu une clé d’accès.
De son coté, la Région Ile-de-France ironise sur cette plate-forme qui n’existe que par l’aide de la région qui dite les lycées du matériel nécessaires. La région rappelle également son dispositif « ciné-lycées ». « Ce dispositif d’éducation à l’image, qui en est à sa neuvième édition, permet aux lycéens et apprentis d’acquérir les bases du langage et de l’analyse cinématographique, tout en leur faisant découvrir et apprécier des grands classiques, des films de genre, ou des films d’auteur », rappelle la région. « Les projections sont organisées sur le temps scolaire dans une salle de cinéma partenaire du dispositif. En marge de chaque séance, les lycéens bénéficient de dossiers pédagogiques sur les films et leurs auteurs, mais aussi de rencontres avec des réalisateurs et des professionnels du cinéma. »
Ciné lycée le retour des ciné clubs
Le tribunal administratif saisi pour une annulation de redoublement
Selon l’AFP, le père d’un lycéen de Montmorot (Jura) a saisi le tribunal administratif pour obtenir l’annulation d’une décision de redoublement. Le père conteste la décision de redoublement de son fils basée sur une moyenne insuffisante (9,5).
La classe
Couleur du monde, un projet pour les élèves
Proposé par Alain Devalpo, journaliste à RFI, le projet « Couleurs du monde » transforme écoliers, collégiens et lycéens en journalistes. Les léèves sont invités à réaliser des reportages sur la Casamance et à les mettre en ligne. Les productions journalistiques sont présentées sous diverses formes : journal, exposition, carnet de voyage, émission de radio, site Internet, blog.
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Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
La transformation des états éducateurs en Europe
Le séminaire de recherche international sur la transformation des états éducateurs en Europe reprend le 14 octibre. D’après X Pons, cette année sera consacrée au thème des échelles d’analyse des politiques éducatives (nationale, internationale, infra-nationale etc. « Cet angle d’analyse sera pour nous l’occasion d’accueillir plusieurs chercheurs étrangers réputés et d’envisager des recherches françaises récentes sur les politiques éducatives et leurs acteurs ».
La première séance aura lieu jeudi 14 octobre de 17h à 19h en salle Goguel à Sciences Po Paris. Elle aura pour thème le processus de Bologne et ses implications dans le domaine de l’éducation avec Pauline Ravinet et Sarah Croché. Le séminaire est animé par Xavier Pons et Agnès Van Zanten.
Citoyenneté
Plus de filles violentes ou plus de contrôle policier ?
Alors que le ministère de l’Intérieur avance une hausse de 133% de la violence des mineures, des sociologues relativisent les chiffres.
» En 2009, un peu moins de 1 175 000 personnes avaient été mises en cause pour crimes et délits non routiers, dont 214 612 mineurs au sein desquels on compte 33 316 femmes mineures qu’on appellera par la suite des « filles », » annonce un numéro de Repères, la revue de l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale. « On en déduit que 2,8 % des personnes mises en cause en 2009 sont des filles et que, parmi les mineurs mis en cause, leur nombre correspond à une proportion de 15,5 %. En 1996, 143 824 mineurs ont été mis en cause dont 14 251 filles, soit moins de 10 %. Cette part s’est apprécié de plus de 5 points en 13 années car l’augmentation du nombre de filles mises en cause a été plus forte en proportion que celle des garçons mis en cause : + 133 % (soit + 19 065 filles mises en cause) à comparer à + 39,9 % (soit + 51 723 garçons mis en cause) ».
Ces données sont interprétées dans Le Monde, par une sociologue, Coline Cardi (Paris VIII). « Les chiffres de la délinquance des mineures reste assez faibles » note-elle. « Ces chiffres restent des constatations faites par la police et la gendarmerie, ils témoignent de l’activité de ces services ».
Les disciplines
Ce que PISA nous apprend de l’enseignement des maths
L’OCDE publie une étude détaillée des apports de PISA à l’enseignement des maths et particulièrement aux stratégies utilisées par les enseignants. Enseigne –t-on dans tous les pays de la même façon les mêmes mathématiques ? Avec quels résultats ?
L’étude met en avant quelques facteurs de succès, qu’il faut relativiser. En effet, selon les auteurs, aucune stratégie ne vient remédier aux inégalités scolaires liées aux inégalités socio-économiques. L’étude montre le rôle primordial des représentations que les jeunes se font des maths dans le succès. L’anxiété par exemple joue un rôle négatif.
L’étude met en évidence des variables scolaires. La plus importante est la discipline. Le clame et l’odre durant els cours sont une variable importante de succès. L’autre c’est la durée de l’enseignement (qui varie du simple au double selon les états. Une donnée à mémoriser au moment où on parle de réduire le volume d’enseignement.
L’Allemagne récompense des profs d’allemand
L’Ambassade d’Allemagne organise un concours qui récompense des projets innovants concernant l’enseignement de l’allemand. Il honore des professeurs particulièrement impliqués qui sont récompensés par un séjour d’une semaine en Allemagne. Date limite de remontée des dossiers le 30 octobre.
Anglais : Cambridge certifiera les jeunes français
Cambridge Esol a renouvelé son accord avec l’éducation nationale pour l’évaluation des élèves de seconde. Cependat l’accès aux tests reste payant et dépendant de la générosité des régions et départements.
le Cafe
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