LE FAIT DU JOUR
Près de 9 000 postes supprimés dans le primaire, 5 000 dans le secondaire…
ÉDITORIAL
Le directeur, la réforme et la RGPP
LE SYSTEME
Primaire : Le rapport Reiss relance l’idée de l’établissement du primaire l Le rapport sur le primaire jugé sévèrement par le Sgen et le Se UNsa l La loi contre l’absentéisme promulguée l Le Snuipp rencontre Chatel l l Les désobéisseurs lancent une campagne de « lettres de résistance » l Grenoble : Les enseignants de Mounier se mobilisent contre la fermeturel.
L’ÉLÈVE
L’APBG rappelle que la sensibilisation à la contraception est faite en classe l Apprentissage : quelles représentations ?.
LA CLASSE
Primaire : Participez à La Malle aux écritures !.
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Rallye lycéen avec l’UPEC le 23 octobre
LA RECHERCHE
Marie Duru-Bellat : Le diplôme et la rigidité sociale …
LES DISCIPLINES
Frêt et développement durable l L’IGN fête ses 70 ans.
Le fait du jour
Près de 9 000 postes supprimés dans le primaire, 5 000 dans le secondaire
Mercredi 29 septembre, le ministère a communiqué la répartition des 16 000 postes supprimés en 2011. L’école primaire est violemment touchée. Le conseil des ministres du mercredi 29 septembre a adopté des prévisions d’emploi pour 2011. Ce sont près de 32 000 postes qui seront supprimés dans la Fonction publique, la moitié relevant de l’éducation nationale. Le ministère de l’éducation nationale a communiqué la répartition sectorielle. 8 967 postes disparaîtront au primaire, 4 800 dans le secondaire, 600 dans l’administration et 1633 dans le privé sous contrat. Le ministère ne nous a pas donné les raisons qui motivent cette répartition.
Ces disparitions de postes sont à comparer à l’évolution du nombre d’élèves. Selon les prévisions de l’éducation nationale (lesquelles prennent en compte des décisions de gestion comme la part des enfants scolarisés avant 3 ans), il devrait y avoir 63 400 élèves supplémentaires à la rentrée 2011, soit 1 500 de plus au primaire et 61 900 au secondaire. Plus d’élèves, moins de professeurs, la rentrée 2011 promet des difficultés.
Comment le ministère pourra-t-il faire face ? Jusque là il avait grignoté les postes à la marge, par exemple chez les stagiaires pour cette rentrée. En 2011 il sera obligé de réduire le nombre d’enseignants devant élèves. Dans le primaire, les postes supprimés pourront partiellement être trouvés en diminuant le taux de scolarisation avant 3 ans, chez les Rased et les remplaçants. Mais il faudra forcément supprimer des postes « ordinaires » et donc fermer des classes et augmenter le nombre d’élèves par classe. Dans le secondaire, il faut s’attendre à une réduction de l’offre d’enseignement (disparition d’options, regroupements rendus possibles par la réforme du lycée) et à une nette augmentation du nombre d’élèves par classe, alors même que les classes françaises sont déjà bien chargées.
Interrogé par le Café, Sébastien Sihr, voit dans la décision ministérielle « un tournant historique ». « Jamais on a eu une telle suppression de postes dans toute l’histoire de l’école primaire », nous confie-t-il. Ces dernières années l’augmentation du nombre d’élèves avait été accompagnée de la hausse du nombre de postes au primaire. Pour lui c’est « un mauvais signal » qui est envoyé aux enseignants alors même que le dernier rapport de l’inspection montre qu’il faudrait les mobiliser. « Les plus engagés risquent de baisser les bras » craint-il.
Evolution des effectifs élèves
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Le directeur, la réforme et la RGPP
La publication du rapport Reiss relance la réflexion sur la réforme de l’école primaire. Elle apparaît dans un climat idéologique marqué par des idées souvent démagogiques et dans une réalité budgétaire étroite. Deux contraintes étouffantes.
Faut-il une direction pour les écoles primaires ? F Reiss parle même de « leadership pédagogique ». De nombreux pays européens, l’Italie ou l’Angleterre par exemple, disposent de directeurs d’école primaires professionnels ayant en charge plusieurs écoles. Ils en assument la gestion. Ils ont souvent des responsabilités pour le recrutement voire la rémunération des enseignants. Pour autant leur identité est plus proche du gestionnaire que du « leader pédagogique ».
Que serait d’ailleurs ce leadership ? Un guide capable d’entraîner les enseignants ? Le rapport de F Reiss évoque plutôt le rapport d’autorité du chef de service. Il raconte une anecdote celle d’un directeur qui ne peut s’opposer à un enseignant qui musarde durant une réunion. C’est en fait ce rapport à l’autorité que vise le rapport. Pour F Reiss, et sans doute une bonne partie des députés UMP, l’école irait mieux si la hiérarchie y était plus forte. Les difficultés de l’Ecole seraient liées au moins d’autorité. Cette vision n’est pas vraiment étayée. Aujourd’hui le directeur est bien un simple primus inter pares. Or, de fait, le modèle d’organisation collective de l’école primaire fonctionne. Malgré des difficultés croissantes et le manque de moyens, la rentrée scolaire se fait dans les écoles et si les enseignants ont du mal à s’approprier la réforme de 2008 ce n’est certainement pas du fait des directions.
Un modèle autoritaire pour l’Ecole. Le modèle que met en avant le rapport Reiss est à la fois gestionnaire et autoritaire. Gestionnaire car on voit bien les économies de gestion qui pourraient résulter des restructurations et des regroupements. C’est même un modèle urbain qui est mis en avant, même si le rapport insiste sur la nécessité de se plier aux contingences locales. Or la qualité des écoles rurales est attestée. Si effectivement les regroupements permettent d’avoir des moyens pédagogiques supplémentaires, encore faut-il qu’ils ne soient pas supprimés ! Dans la situation actuelle de recherche d’économies, les expérimentations risquent bien d’être tournées vers ce seul objectif. De l’école efficace et ouverte sur sa communauté, il pourrait ne rester que le masque autoritaire de l’austérité.
Primaire : Le rapport Reiss relance l’idée de l’établissement du primaire
Le député UMP Frédéric Reiss a remis le 29 septembre à Luc CHatel son rapport « quelle direction pour l’école du 21ème siècle ». Il préconise la constitution d’établissements du primaire, et la création de véritables directeurs.
Huit propositions concluent un rapport qui débute par une critique sévère de l’école primaire aux « résultats très préoccupants » qui laisse partir 40% de jeunes « sans moyens pour réussir ». Pour y remédier, F Reiss propose des réformes de structure. La première c’est le regroupement d’écoles qui pourrait être obligatoire pour les plus petites écoles (5 131 écoles ont une seule classe sur 54280). F Reiss, qui parle de « regroupement scolaire » (RS) en attend une amélioration de leurs moyens d’intervention. Les enseignants seraient affectés à un RS qui serait sous convention avec l’académie et les communes.
Allant un peu plus loin, il demande de reprendre l’expérimentation des EPEP, prévus par une loi de 2004 dont les textes d’application ne sont jamais parus. Les « établissements publics du primaire » (E2P) pourraient être mis en place dans les écoles de 14 classes ou plus. Le directeur aurait une décharge complète et chaque E2P disposerait d’un budget d’intervention permettant une politique d’établissement. Mieux encore il lance l’idée « d’établissements du socle commun », c’est-à-dire de regrouper un E2P et le collège qu’il alimente en un grand établissement. Il en attend une amélioration de la réussite des élèves qui s’adapteraient plus facilement au secondaire. Cette école qui regroupe tout l’enseignement obligatoire existe dans de nombreux pays européens. Elle faciliterait l’application réelle du socle commun.
Quel directeur pour les écoles primaires ? F Reiss a en tête l’idée de les doter d’un véritable chef d’établissement qui serait « un leader pédagogique ». Il disposerait de pouvoirs pour l’affectation des enseignants et l’embauche d’AVS et aurait une influence pédagogique. Les directeurs seraient des enseignants détachés dans le corps de personnels de direction. F Reiss demande également que les inspecteurs voient leur mission ramener au cœur de métier : évaluer les enseignants en fonction du projet pédagogique de l’école.
Le pilotage par contrats. F Reiss propose de doter les écoles de contrats pédagogiques négociés avec les collectivités locales. Ces contrats poseraient des indicateurs de performance qui seraient utilisés pour l’évaluation des enseignants. Les liens avec la commune seraient renforcés afin de « mieux faire vivre l’école dans la cité ».
Luc CHatel va « mettre en étude » certaines de ces propositions « en écho avec la préparation d’un plan numérique pour l’école, en relation avec la réflexion sur les rythmes scolaires ou en complément du plan de lutte contre l’illettrisme ». Il estime que « l’esprit général de ces propositions coincïde avec la méthode et les orientations choisises » par lui : « tenir compte de sréalités », « mettre envaleur les initiatives d’équipes », « responsabilité accrue pour les acteurs locaux ».
Interrogé sur ce rapport, Sébastien Sihr, du Snuipp, estime que s’il y a bien « un problème de direction d’école, l’entrevoir que sous l’angle statutaire n’a jamais permis de rendre l’école plus efficace. Il faut poser cette question d’efficacité d’abord pour tous les élèves avant de donner des réponses ». En juillet 2010, le syndicat des inspecteurs Fsu, SNPI FSU, avait publié une analyse qui estimait qu’il n’y avait pas lieu de créer un nouveau corps de directeurs mais qu’il fallait augmenter les décharges des directeurs actuels et les doter d’assistant administratif.
Le rapport sur le primaire jugé sévèrement par le Sgen et le Se Unsa
Pour le Sgen, le rapport de l’inspection générale sur la mise en œuvre de la réforme du primaire souligne les insuffisances des programmes de 2008. « les nouveaux programmes… sont un contre sens absolu, en totale contradiction avec l’impératif de développer l’autonomie des élèves, de centrer les apprentissages sur l’acquisition progressive des compétences et connaissances du socle commun en respectant un rythme adapté à chaque élève… Le Sgen-CFDT appelle le ministre à tirer tous les enseignements de ce rapport et à sortir de l’impasse dans laquelle cette politique enferme notre école ».
Pour le Se Unsa, le rapport » aura au mieux déçu, au pire découragé les enseignants du premier degré. Dans une période où ils ont particulièrement besoin d’aide, d’appui et de reconnaissance, l’IG enfonce le clou de la défiance, accablant un peu plus une profession déjà très bousculée ». Pour le Se Unsa, « les enseignants connaissent la complexité des processus d’apprentissage. Ils savent qu’on ne peut réduire cette question à un «recentrage sur les fondamentaux», imposé par des évaluations qui ont pour seul objet le contrôle à distance de leur activité professionnelle. Ils attendent un accompagnement didactique et pédagogique, un véritable conseil professionnel qu’ils chercheront en vain dans ce réquisitoire superficiel. Ils demandent aussi des conditions d’exercice de leur métier permettant de conduire tous leurs élèves sur le chemin de la réussite. Pour le SE-Unsa, si le projet de budget 2011 reste en l’état, il ne prend pas cette direction : 8000 emplois doivent être supprimés alors que 4000 élèves supplémentaires sont attendus ».
La loi contre l’absentéisme promulguée
Le Journal officiel du 29 septembre publie la loi du 28 sur l’absentéisme scolaire dite loi Ciotti, un texte démagogique proposé au lendemain de la défaite de l’UMP aux régionales. La nouvelle loi établit en son article 1er que « dans le cas où, au cours d’une même année scolaire, une nouvelle absence de l’enfant mineur d’au moins quatre demi-journées sur un mois est constatée en dépit de l’avertissement adressé par l’inspecteur d’académie, ce dernier, après avoir mis les personnes responsables de l’enfant en mesure de présenter leurs observations, et en l’absence de motif légitime ou d’excuses valables, saisit le directeur de l’organisme débiteur des prestations familiales qui suspend immédiatement le versement de la part des allocations familiales dues au titre de l’enfant en cause ». Ce n’est pas avant la constatation sur au moins un mois de l’arrêt de l’absentéisme que le versement peut être rétabli. Autrement dit, compte tenu des congés scolaires, 3 ou 4 mois plus tard.
Le Snuipp rencontre Chatel
Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp, a rencontré Luc CHatel le 29 septembre. Outre la question des suppressions de postes (voir ci-dessus), l’entretien a porté sur la formation des enseignants, Base élèves et les emplois d’EVS. Le Snuipp a demandé la réunion d’un groupe de travail sur la rentrée des stagiaires. Il exige qu’ils ne soient pas mis devant élèves sans accompagnement à la prochaine rentrée. Le ministre est d’accord pour une réunion de travail sur ce sujet. Il a aussi confirmé que son ministère se mettrait en conformité avec l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat sur Base élèves aussi bien sur le droit d’opposition de sparents que sur la durée de conservation des données et sur certaines informations. Enfin il a déploré les suppressions d’emplois d’AVS administratifs qui aident les directions.
Les désobéisseurs lancent une campagne de « lettres de résistance »
« Le Réseau des enseignants du primaire en résistance lance une campagne de signatures de lettres de résistance à destination des autorités de l’Etat », nous signale Alain Refalo, porte parole des « désobéisseurs« . « Cette campagne de résistance ouverte a pour but de réaffirmer que « le service public d’éducation est un droit, pas un privilège ». Elle permettra aux enseignants du primaire et du secondaire de s’inscrire dans une action commune pour exprimer leur refus d’être complices des prétendues « réformes » qui déconstruisent l’Ecole publique et affirmer leur détermination à résister collectivement, de façon éthique et responsable, au démantèlement de ce service public ». Pendant deux mois, les lettres seront collectées sur le plan départemental et national. Elles seront comptabilisées et remises aux autorités de l’Etat à l’occasion d’un rassemblement à Paris fin novembre ou début décembre.
Les lettres sortent du terrain pédagogique pour poser la question des suppressions de postes, du SMA, de la formation des enseignants. C’est peut-être une évolution du réseau de « résistants » qui s’amorce.
Le site des lettres de résistance
Grenoble : Les enseignants de Mounier se mobilisent contre la fermeture
Complot ? Maladresse ? Mesure technique ? L’annonce au Conseil d’administration du 27 septembre de la fermeture du lycée Mounier de Grenoble a jeté le trouble dans l’établissement.
Un nom et une histoire. Les enseignants ont appris le 24 septembre que le destin du lycée Mounier était en jeu. Construit dans les années 1960 sans fondations sérieuses sur un sol instable, des expertises techniques préconisent la destruction des bâtiments du lycée. La rentrée a eu lieu dans des locaux équipés de capteurs et le rectorat et la région préparent la fermeture à la fin de l’année. Pour les enseignants, « cette histoire de sécurité des bâtiments est un leurre ». Ils refusent la dispersion des élèves et des enseignants et la disparition « de l’esprit Mounier ». C’est que l’établissement revendique une solide identité. C’est à Mounier que firent expérimentés les filières L, ES et S ou encore que furent menées les premières expériences d’éducation à la citoyenneté. Aujourd’hui le lycée revendique sa mixité sociale. Installé dans des quartiers populaires, il a su attirer un public pus favorisé par ses projets pédagogiques et ses options. Le site du lycée montre d’ailleurs cette richesse.
Un rêve brisé. Venue à Mounier lundi 27, Sylvie Gillet de Thorey, vice-présidente du Conseil régional en charge des lycées, dément la thèse du complot. ‘On avait budgeté la restructuration du lycée en 2007 en deux tranches pour 44 millions », nous a-t-elle confié. « Quand les expertises sont arrivées en juin 2010 cela a été la catastrophe. Elles préconisent la fermeture des bâtiments et on ne peut pas aller contre. On est conscient à la fois de l’intérêt du site géographique de Mounier qui permet la mixité sociale et de l’esprit Mounier. On adhère à 150% à cet esprit. » Si la fermeture lui semble techniquement incontournable, elle n’écarte pas l’idée de lé réouverture du lycée sur site dans l’avenir. Elle invite les représentants des enseignants à participer au groupe de travail qui va préparer l’avenir du lycée. « Si ce projet peut être innovant, ce sera formidable ! Que l’esprit Mounier perdure ! » Le rectorat annonce « un plan de redéploiement des formations vers les autres lycées grenoblois » et promet que « tous les élèves (puissent) poursuivre leur scolarité dans les meilleures conditions possibles ». S’agissant des enseignants, « la région et le rectorat seront très attentifs aux conséquences de cette décision pour l’ensemble des personnels du lycée afin de leur garantir une nouvelle affectation conforme à leurs vœux ».
L’APBG rappelle que la sensibilisation à la contraception est faite en classe
« L’enseignement des Sciences de la vie et de la Terre comporte en collège un enseignement lié à la procréation humaine à la contraception en classe de 4ème ainsi que sur les IST (infections sexuellement transmissibles, en particulier le SIDA) », nous fait savoir Serge Lacassie, président de l’association des professeurs de biologie, géologie (APBG). L’association regroupe plus de 7 000 enseignants de SVT. « Or dans les différentes présentations faites sur les média lors de la journée mondiale pour sensibiliser les jeunes à la contraception, il apparaissait que seulement 1/3 des jeunes avaient eu cet enseignement alors que le danger de grossesse lors de tout rapport est explicité à pratiquement tous les collégiens. C’est donc sur le temps et les conditions d’appropriation ainsi que la difficulté de se projeter dans une situation par rapport à une situation vécue par l’adolescent qu’il faut peut-être chercher la majorité des graves conséquences liées à un comportement à risque. Cependant il serait grave de propager l’idée qu’un tel enseignement lié à la protection des jeunes n’est pas fait dans l’enseignement de notre pays et il nous apparaît nécessaire de bien rétablir cette réalité de notre enseignement en biologie auprès des lecteurs et surtout auditeurs et téléspectateurs ».
Apprentissage : quelles représentations ?
Comment les enseignants se représentent-ils l’apprentissage ? La question est singulièrement importante puisque ces représentations jouent sur l’orientation des collégiens. Le Haut commissariat à la jeunesse, le CIDJ, le Rectorat de Paris et la Chambre d ecommerce et d’industrie de Paris organisent le 12 octobre une rencontre avec les enseignants et les COP pour échanger sur l’apprentissage.
La classe
Primaire : Participez à La Malle aux écritures !
La malle aux écritures, tel est le thème du concours annuel proposé aux écoles. Les classes peuvent s’inscrire jusqu’au 30 novembre 2010. Le concours est organisé par le SNUipp, la BnF, la Ligue de l’Enseignement, le Café Pédagogique, les éditions l’Ecole des loisirs, ainsi que le Réseau des Villes Éducatrices, la ville de Lyon et la ville de Paris.
Concevoir une malle aux écritures… C’est l’objet du concours qui est proposé cette année aux enseignants des écoles, des SEGPA et des établissements spécialisés. Chaque classe est invitée à réaliser sa malle, sa boite ou son coffre. Se concentrer sur les idéogrammes de la Chine ancienne, présenter la diversité des techniques et des outils d’écriture, utilisés par une ou plusieurs civilisations à travers l’Histoire, tout est possible !
Les classes peuvent s’inscrire au concours jusqu’au 30 novembre 2010. Tous les détails du règlement intérieur sont en ligne. En tout état de cause, il faudra faire parvenir sa malle aux écritures au SNUipp, avant le vendredi 18 mars 2011. Par ailleurs, la BnF met dores et déjà à la disposition des enseignants de nombreuses ressources pédagogiques sur son site. Elles seront étoffées au fil des prochaines semaines.
Etablissement partenaire
Rallye lycéen avec l’UPEC le 23 octobre
Dans le cadre de la « Fête de la Science », l’UPEC organise le samedi 23 octobre la première édition du Rallye de l’UPEC. Le rallye est une course d’orientation en équipe (élèves et prof) qui se déroule sur une journée. Elle permet de découvrir les formations de l’université de Paris Créteil (UPEC) de façon ludique. Des animations ponctueront le rallye de moments festifs. Pour participer il suffit de former une équipe de 3 ou 4 élèves de 1ère ou terminale et de s’inscrire.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
Marie Duru-Bellat : Le diplôme et la rigidité sociale
Le « Café de pédagogie vivante » recevait mercredi 29 septembre, au Café du Lucernaire à Paris, la sociologue Marie Duru-Bellat, pour « Les sociétés et leur école », son dernier ouvrage écrit en collaboration avec François Dubet et Antoine Vérétout. L’occasion pour elle d’évoquer les éléments clés de cette étude comparative sur l’emprise du diplôme et la cohésion sociale : la rigidité d’un système crédentialiste et le revers injuste de la méritocratie.
Sur Les sociétés et leur école
Les disciplines
Frêt et développement durable
Comment le commerce international pourrait-il devenir durable ? Voilà une question que interpelle les professeurs de géographie. Le Centre d’analyse stratégique lui consacre une expertise et une trentaine de propositions. Par exemple, l’instauration de normes internationales sur les émissions des camions, réaliser un bilan socioéconomique des « super camions », favoriser la livraison à domicile plutôt que le déplacement des consommateurs etc.
L’IGN fête ses 70 ans
La vieille dame géographique s’est mise à Internet et elle le fait savoir. A l’occasion de cet anniversaire, l’Institut géographique national organise pour les passionnés de géographie moderne 2 journées portes ouvertes les 16 et 17 octobre à Saint-Mandé (94). Ils pourront participer à des animations sur la représentation de la terre, l’exploitation de vues satellitaires, la modélisation d’espaces urbains en 3D, la démonstration de Géoportail et d’Edugéo.
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