LE FAIT DU JOUR
Pique-nique, tracts et concerts mercredi…
ÉDITORIAL
Les sciences de l’Education sont-elles utiles, et à qui ?
LE SYSTEME
Le débat sur le collège ouvert par le Se-Unsa l Et par le P.S…. l Inégalités : Ne pas se tromper de politique l Budget de l’enseignement agricole : rien n’est joué l L’Europe au cœur de la réflexion du congrès de l’Andev l Une « désobéisseuse » sanctionnée l Les enseignants ont-ils besoin d’un code de conduite ?
L’ÉLÈVE
L’Unicef publie un guide du vivre ensemble à l’école.
LA CLASSE
Ecriture, lecture et TIC en direct de l’AREF l Primaire : Participez à La Malle aux écritures !.
ETABLISSEMENT PARTENAIRE
Rentrée et Festival du Film d’Orientation à l’UPEC
LA RECHERCHE
BEES : l’enfant et les petites bêtes…
CITOYENNETE
Touche pas à ma nation ! l La liberté d’informer attaquée
LES DISCIPLINES
Langues : Week end de travail du Gfen l 7ème Forum météo : formation pour les enseignants l L’APSES en AG le 16 octobre.
Le fait du jour
Pique-nique, tracts et concerts mercredi
L’intersyndicale organise mercredi des cations dans une trentaine de départements. Pour l’intersyndicale Cgt Cfdt Fsu Cftc CGC Unsa, la journée du 15 septembre doit être » une journée forte d’initiatives et d’interpellations des députés, des membres du gouvernement et du Président de la République dans les départements et les circonscriptions », en préparation de la journée de grève du 23.
De fait des événements sont organisés dans une trentaine de départements, sous des formes variées. A Bordeaux ce sera un concours d’inscription de « 60 » un peu partout en ville. A Lyon un pique-nique avec concert de casseroles. Un peu partout des distributions de tracts et des visites aux permanences des élus UMP. A Paris, un rassemblement aura lieu à 12h30 devant l’Assemblée nationale. Partout le nombre de participants sera un indicateur sur l’évolution du mouvement.
N’hésitez pas à réagir sur les actualités qui vous interpellent, comme sur la plupart des articles du Café en vous rendant dans le forum correspondant (menu de droite). Pour pouvoir réagir, il faut préalablement s’être inscrit sur le site et être identifié. À très vite ! |
Les sciences de l’Education sont-elles utiles, et à qui ?
Au cœur des échanges des couloirs de l’AREF (actualité de la recherche en éducation et formation), qui réunit actuellement plusieurs centaines de chercheurs en sciences de l’Education des pays francophones, la question est partout. A la tribune, on la pose à fleuret moucheté, mais l’amertume est patente dans les conversations. Comment faire pour qu’enfin, les savoirs issus des sciences de l’Education soient reconnus à la hauteur des « vraies » disciplines « scientifiques », celles qui ont des résultats, des preuves et des certitudes ?
Laissons la parole à un éminent membre de la communauté internationale de la recherche, Jean-Paul Bronckaert : « Je suis frappé par le nombre grandissant des recherches présentées ici qui visent à comprendre la nature du travail éducatif, du travail de l’enseignant. Mais la question reste entière, de savoir si les sciences de l’éducation vont pouvoir devenir le carrefour des sciences concernées par le développement humain. Nous avons à concilier trois pôles : le fruit scientifique de nos travaux, les demandes sociales de plus en plus nombreuses, les injonctions politiques.
Il arrive que les décisions politiques soient prises sans la moindre considération des recherches, mais il arrive aussi que la recherche n’ait pas le même avis que l’opinion ou les enseignants sur les solutions à trouver.
Pour être en prise directe avec la société dans son ensemble, en considérant que la responsabilité des pouvoirs publics est de se préoccuper de ses citoyens actuels et futurs, la recherche en éducation doit contribuer à des instances de régulation et de négociations, avec des contacts directs, fréquents et honnêtes avec les politiques et les différents acteurs, même quand des divergences de position se manifestent. »
Le ministre de l’Education genevois lui succédant à la tribune, lui répond en écho : « Assurer la compréhension des phénomènes d’éducation en direction du grand public lui-même, c’est une mission fondamentale de la recherche. ».
Marcel Brun
Le débat sur le collège ouvert par le Se-Unsa
Le Se-Unsa lance un blog sur l’avenir du collège à quelques semaines de la publication d’un rapport du Haut Conseil de l’Education sur cette question.
« Les difficultés du collège unique proviennent ce qu’on n’a pas assumé la logique de la réforme jusqu‘au bout en ne donnant pas au collège un contenant et un contenu spécifiques au rôle qui est le sien : achever la scolarité obligatoire dans de bonnes conditions pour tous les élèves et préparer de façon différenciée les élèves à toutes les formations ultérieures ». Jean-Paul Delahaye ouvre la réflexion sur le collège sur le nouveau blog du Se-Unsa. « La question du collège unique est donc d’abord, me semble-t-il, une question politique avant d’être une question pédagogique : est-ce que notre pays veut, oui ou non, donner un tronc commun de formation à tous les jeunes pendant la scolarité obligatoire et donc organiser la scolarité obligatoire de ces jeunes dans une école commune ? »
Le Se-Unsa, lui, veut sauver le collège unique. « Oui, il est possible, juste, et nécessaire, de former ensemble la totalité d’une classe d’âge. Mais pour que cette scolarité commune profite enfin à tous, il devient urgent de repenser et de changer en profondeur le collège actuel. Accueillant tous les élèves, il doit cesser d’être pensé comme l’antichambre du lycée général. Il doit avoir ses objectifs propres et se transformer en véritable « collège du socle commun », dont l’unique ambition est la réussite de tous les élèves qui le fréquentent. »
L’idée d’un grand bloc regroupant l’enseignement obligatoire correspondant au socle commun peut-elle être relancée ? En tous cas, le Se Unsa entend faire entendre ses idées. Après le rapport Grosperrin, on attend cette année un rapport du HCE qui proposera sans doute des éléments de réforme. Quelles suites Chatel lui donnera-t-il alors qu’il doit dégager 16 000 emplois pour 2012 ?
Et par le P.S….
Les sénateurs PS publient le 14 septembre un rapport sur « l’égalité des chances dans l’enseignement primaire et secondaire« . Selon l’AFP, ce rapport demande une réforme du collège. Il mise sur l’autonomie des établissements et la décentralisation pour améliorer la lutte contre l’échec scolaire. Il prend donc position dans un débat sur l’autonomie et la gestion décentralisée lancé par le dernier rapport de la Cour des Comptes et le dernier rapport de l’Inspection générale sur la rentrée.
Inégalités : Ne pas se tromper de politique
Dans une remarquable tribune donnée au Monde, Agnès Van Zanten analyse les politiques d’égalité des chances. Elle en montre les limites : en aucun cas elles ne sauraient remplacer les politiques de lutte contre les inégalités.
« Le risque est grand de délaisser et de décrédibiliser ainsi toutes les actions globales nécessaires pour améliorer l’efficacité et l’équité du système d’enseignement, qu’il s’agisse de la formation des enseignants, de la lutte contre la ségrégation entre établissements ou de diverses formes de remédiation et d’aide au travail des élèves », écrit Agnès Van Zanten dans Le Monde du 13 septembre 2010. « Faire émerger de nouvelles élites et lutter contre les inégalités sont deux options différentes dont le succès ne repose pas sur les mêmes bases. Le parrainage des meilleurs a un rôle à jouer dans une politique éducative ambitieuse. Il ne saurait en tenir lieu. »
« Le double ciblage – d’établissements d’une part, qui, classés comme défavorisés, sont cependant loin d’être des ghettos sociaux ou ethniques, et de bons élèves très motivés, d’autre part – conduit à intégrer des élèves issus des classes populaires, mais aussi des classes moyennes (ces derniers représentent entre la moitié et les deux tiers des bénéficiaires dans les programmes cités). Si l’on ajoute le fait que ces politiques ne concernent qu’un nombre d’élèves très réduit, on est en droit de conclure qu’elles ne visent qu’un renouvellement modéré et contrôlé des élites scolaires. » Un texte dense, qui interroge la profession (« En évitant d’analyser les biais sociaux à l’oeuvre dans leurs pratiques pédagogiques, les enseignants aggravent les différences sociales ») et la politique gouvernementale alors que la lutte contre les inégalités est bien la première question de l’Ecole.
Budget de l’enseignement agricole : rien n’est joué
Selon le Sgen Cfdt, dans le cadre de la préparation de la loi de finances 2011, le gouvernement vient d’officialiser le maintien du budget de l’enseignement agricole dans la mission éducation. Le Café pédagogique vous avait donné la primeur de cette information le 3 septembre.
Dans un communiqué du 13 septembre, l’intersyndicale de l’enseignement agricole FSU, CFDT, CGT, SUD « constate que la LOLF n’a pas garanti, à ce jour, le maintien des moyens de l’enseignement agricole public ». Pour elle, « le retour à la situation initiale, suite à notre intervention auprès de Matignon fin juillet, est donc pour nos quatre organisations syndicales une condition nécessaire mais insuffisante. Le gouvernement doit doter le programme 143, et l’enseignement agricole public, des moyens nécessaires à l’exercice des missions qui lui sont dévolues par la Loi ».
Rappel Expresso du 3 septembre
L’Europe au cœur de la réflexion du congrès de l’Andev
L’Association des directeurs de l’éducation des villes organise du 13 au 15 octobre à Tours son congrès national sur le thème « l’Europe : territoires d’éducation ? »
Deux tables rondes sont prévues sur les enjeux de l’éducation en Europe et les perspectives sur l’éducation en Europe sont prévues avec des personnalités aussi variées que François Testu, président de la Jeunesse au Plein Air, Yves Fournel, président du Réseau des villes éducatrices et Peter Gumbel dont le livre sur l’école française est un des best-sellers de la rentrée.
Une « désobéisseuse » sanctionnée
Militante du mouvement de « résistance pédagogique » et élue Snuipp, Ninon Bivès vient de se voir maintenue à une note extrêmement basse par rapport à son échelon par l’inspecteur d’académie du Tarn-et-Garonne. L’héritage des années Darcos semble peser sur tout le monde.
« Les règles d’avancement de carrière font que cette note anormalement basse pourrait pénaliser financièrement jusqu’à la retraite cette enseignante », notent les amis de Ninon Bivès. En effet la note où elle a été maintenue est inhabituelle pour son échelon et la met en queue de peloton pour l’avancement. « Alors que plusieurs rapports démentent l’efficacité de l’aide personnalisée, que des Inspecteurs doutent fortement de sa pertinence pour les élèves en difficulté, que le ministère s’interroge sur le bien-fondé du calendrier des évaluations CM2, pressions et répression continuent de s’abattre sur les enseignants du primaire en résistance qui dénoncent depuis 2008 ces réformes » ajoutent les « résistants pédagogiques ».
Militante des désobéisseurs, Ninon Bivès, d’après l’inspection académique, n’a pas mis en place l’aide personnalisée et n’a pas réalisé l’évaluation nationale dans les termes voulus par le ministère. Mais son blog personnel révèle une enseignante particulièrement imaginative et active, militante Freinet, qui a mis son métier au centre de sa vie. Ce qui rend la sanction d’autant plus blessante.
Interrogé par le Café, l’inspecteur d’académie, Daniel Amédro, ne cache pas l’estime qu’il porte à Ninon Bivès. « Sur le plan pédagogique, c’est une enseignante investie dans son métier qui a des relations positives avec ses élèves », nous confie-t-il. « En dépit de cet investissement réel, elle doit mieux prendre en compte les attentes administratives », ajoute-t-il. Pour lui, après la constatation qu’elle ne suivait pas les instructions administratives de son IEN, il ne lui a pas été possible de l’augmenter de 2 ou 3 points pour lui donner une note conforme à son échelon. « Je n’engage pas le débat là-dessus. J’applique le dispositif ».
Ethique d’enseignant et éthique de fonctionnaire. Deux ans après le départ de Darcos, Luc Chatel n’a pas su mettre fin à la « résistance pédagogique » que ce genre de décision ne fait que renforcer. Or l’évaluation de CM2 et l’aide individualisée sont fortement interrogés et la liberté pédagogique devrait permettre une certaine interprétation des textes. Entre éthique d’enseignant, parfois appuyée sur des décisions de l’ONU, et éthique de fonctionnaire, devenue une épreuve des concours, on ne devrait pas avoir à choisir. Les amis de Ninon Bives ont lancé une pétition de soutien.
Luc Chatel : finissons-en avec les procès en sorcellerie pédagogique
Les enseignants ont-ils besoin d’un code de conduite ?
Les enseignants du Pays-de-Galles enragent depuis la publication du « Code de conduite professionnelle » par l’autorité académique du Pays-de-Galles, le GTCW. Au cœur de la question : Facebook.
« Ils n’ont pas besoin du code. Ils savent quoi faire ». C’est la position du secrétaire général du principal syndicat enseignant du Pays-de-Galles. Pour lui, le Code de conduite est « méprisant pour la profession ». Le Code entend poser « les principes de bonne conduite et pratique pour les enseignants ». Il leur demande « d’agir avec moralité » en toutes circonstances. Ils doivent notamment « s’assurer que toue communication avec les élèves est appropriée y compris la communication par les média électroniques comme les courriels et les sites des réseaux sociaux ». En fait les enseignants doivent adopter une posture morale aussi bien à l’école qu’hors l’école. Pour le syndicat tout cela est inutile. Les enseignants savent comment gérer leurs « amis » sur Facebook. Est-ce si sûr ?
L’Unicef publie un guide du vivre ensemble à l’école
Destiné aux élèves du cycle 3 (8-12 ans), le guide réalisé par l’Unicef France et « Citoyens de demain » vise à « ouvrir le débat pour mieux se connaître, mieux vivre ensemble et mieux apprendre ». Le dossier comprend trois séquences consacrées à l’utilité de l’école, au vivre ensemble et à l’entraide. Il prépare la Journée du refus de l’échec scolaire, un événement dont on reparlera.
La Journée du refus de l’échec scolaire
La classe
Ecriture, lecture et TIC en direct de l’AREF
Le plus important colloque pédagogique de l’année s’est ouvert à Genève le 13 septembre. L’AREF réunit des centaines de chercheurs et les envoyés du Café. En écho à cette première journée, des interrogations sur l’avenir de la recherche en sciences de l’éducation mais aussi des résultats de recherches récentes.
A quoi sert l’école maternelle ? Ainsi Y Tazouti et A Jarlegan (Nancy 2) montrent les liens entre les apprentissages de la grande section de maternelle et le CE1. Ce sont surtout les compétences en dénombrement, raisonnement logique et correspondance oral / écrit qui prédisent l’avenir. En lecture, Annie Charron montre l’intérêt des « écritures inventées » : la méthode est nettement efficace pour l’apprentissage des phonèmes. Ecriture : JY Levesque et N Lavoie démontrent l’intérêt des pédagogies coopératives.
Primaire : Participez à La Malle aux écritures !
La malle aux écritures, tel est le thème du concours annuel proposé aux écoles. Les classes peuvent s’inscrire jusqu’au 30 novembre 2010. Le concours est organisé par le SNUipp, la BnF, la Ligue de l’Enseignement, le Café Pédagogique, les éditions l’Ecole des loisirs, ainsi que le Réseau des Villes Éducatrices, la ville de Lyon et la ville de Paris.
Concevoir une malle aux écritures… C’est l’objet du concours qui est proposé cette année aux enseignants des écoles, des SEGPA et des établissements spécialisés. Chaque classe est invitée à réaliser sa malle, sa boite ou son coffre. Se concentrer sur les idéogrammes de la Chine ancienne, présenter la diversité des techniques et des outils d’écriture, utilisés par une ou plusieurs civilisations à travers l’Histoire, tout est possible !
Les classes peuvent s’inscrire au concours jusqu’au 30 novembre 2010. Tous les détails du règlement intérieur sont en ligne. En tout état de cause, il faudra faire parvenir sa malle aux écritures au SNUipp, avant le vendredi 18 mars 2011. Par ailleurs, la BnF met dores et déjà à la disposition des enseignants de nombreuses ressources pédagogiques sur son site. Elles seront étoffées au fil des prochaines semaines.
Etablissement partenaire
Rentrée et Festival du Film d’Orientation à l’UPEC
L’UPEC, Université de Paris Est Créteil, est aujourd’hui la plus grande université multidisciplinaire et professionnalisée d’Ile-de-France avec 32 000 étudiants, 7 facultés, 6 instituts et une trentaine de licences professionnelles. En septembre l’université se mobilise pour accompagner les étudiants lors de la rentrée. Du 13 au 17 septembre, un bus aux couleurs de l’UPEC ira à la rencontre des étudiants sur les sites de l’Université à Créteil, mais aussi à Sénart, à Fontainebleau et à Vitry. Du 28 au 30 septembre, trois journées thématiques – culture, sport et forum des associations, développement durable et bien-être, mobilité internationale – clôtureront la rentrée. Elles permettront de transmettre aux étudiants des informations pratiques à travers des animations, des ateliers pratiques ou encore des expositions et de les familiariser avec l’environnement universitaire.
Un autre rendez-vous important concerne les lycéens. Le 29 septembre, l’UPEC invite les lycéens de première au Premier Festival du film d’orientation. Les établissements peuvent s’inscrire en ligne.
Vous aussi, devenez établissement partenaire du Café pédagogique !
Le Café propose aux établissements de devenir partenaires du Café. Directeurs, chefs d’établissement, en devenant partenaire vous bénéficiez d’une lettre d’information exclusive et de la mise en valeur de vos événements. Documentalistes vous recevrez de nouveaux services pour votre CDI. Découvrez notre nouvelle offre strictement réservée aux établissements d’enseignement.
La recherche
BEES : l’enfant et les petites bêtes
« A quoi correspond cette médiation animale qui paraît être un intermédiaire obligé de la vie affective, de la vie sociale, de la construction de soi ? » Le séminaire BEES rénira des spécialistes d’horizons différents autour du thème de l’animal et l’enfant les 5 et 6 octobre à l’INRP. « Il se propose de décliner sur deux années des approches pluridisciplinaires consacrées à la découverte de la vie par les enfants à travers le monde animal et en particulier dans l’espace de l’école, privilégié pour les apprentissages, à travers les situations pédagogiques qui y sont préconisées. Toutes les approches seront sollicitées (anthropologique, sociologique, psychologique, scientifique, littéraire…) et la réflexion proposée portera sur toutes les modalités de la « présence animale » : présence effective ou figurée, figuration à prétention documentaire ou fictionnelle, etc. »
Citoyenneté
Touche pas à ma nation !
SOS racisme lance une pétition nationale contre la xénophobie d’Etat. « Parce qu’il est inadmissible que le Chef de l’Etat fasse l’amalgame entre délinquance et immigration ; Parce que nous ne pouvons accepter que l’on distingue des « Français de souche » et des « Français de papiers » ; Parce que les étrangers doivent cesser de servir de boucs émissaires aux maux de la société. Il est urgent de prononcer un triple « NON » face au projet de loi d’Eric Besson ». SOS racisme lance une pétition nationale pour mettre fin aux propos xénophobes à la tête d el’Etat et lutter contre la loi Besson. Tout cela au moment où la preuve vient d’être faite que le ministre d el’intérieur a lancé une circulaire invitant les préfets à traquer les membres d’un groupe ethnique. Il est urgent que les citoyens réagissent.
La liberté d’informer attaquée
Le Monde accuse l’Elysée d’utiliser les services secrets pour empêcher les fuites dans l’affaire Woerth. « Il y a longtemps que l’enquête sur cette affaire de rapports incestueux entre la droite et l’argent caché aurait dû être confiée à un juge d’instruction, c’est-à-dire à un magistrat du siège indépendant, plutôt que de rester entre les mains du parquet, qui n’a de compte à rendre qu’au ministre », « écrit le quotidien. « S’affranchir ainsi des règles de la simple justice est la solution qu’a imaginée l’Elysée pour circonscrire l’incendie. Comme le feu, chaque jour ou presque, repart de plus belle, il est commode d’accuser les journalistes d’être les incendiaires. Et d’essayer de les faire taire ».
Le journal porte plainte. « Dans sa version de 2010, la loi de 1881 précise qu’il ne peut être porté atteinte au secret des sources « que si un impératif prépondérant d’intérêt public le justifie ». Le pouvoir interprète de manière insolite cette notion d’intérêt public, qu’il confond avec son intérêt propre, avec l’intérêt de la majorité d’aujourd’hui à garder le plus longtemps possible ce dossier sous l’éteignoir, en tentant, après la justice, d’étouffer la presse ».
Les disciplines
Langues : Week end de travail du Gfen
Le Secteur langues du GFEN organise les 25 et 26 septembre un week-end de travail sur l’apprentissage et la conscientisation des apprentissages en langues. Le stage a lieu à Vénissieux et s’appuiera sur 3 situations concrètes, dont l’enseignement de la grammaire en espagnol.
7ème Forum météo : formation pour les enseignants
Dans le cadre du 7ème forum international de la météo, la Société météorologique de France organise le 20 octobre une journée de formation destinée aux enseignants (professeurs d’histoire-géographie, physique-chimie, SVT, professeurs des écoles). Au programme une mise au point sur la circulation atmosphérique, les apports récents des satellites d’observation de la terre, les impacts sociétaux sur le climat.
L’APSES en AG le 16 octobre
Peut-on imposer un programme ? C’est la question a laquelle l’AG entend répondre. « Cette AG extraordinaire doit être un temps fort pour prendre position collectivement sur ce programme (de première). Le groupe d’experts doit comprendre que son travail ne peut se faire contre l’avis des professeurs de SES. On ne peut pas imposer un programme sans l’assentiment des professeurs qui l’enseigneront. On ne peut pas construire un programme sans respecter, voire en méprisant , l’expertise des professeurs. » L’Apses a récemment appelé à résister à la mise en place du programme de première qui a été publié au Journal officiel il y a quelque sjours.
le Cafe
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