LE FAIT DU JOUR
Deux profs sur trois en grève le 7 septembre ?
ÉDITORIAL
L’Education nationale bientôt en retraite ?
LE SYSTEME
L’enseignement agricole change d’image l Répartition des postes aux concours de recrutement l Répartitions aux concours du privé l Concours d’inspecteurs l Concours des personnels de direction l Le SE-Unsa proteste contre le dispositif CLAIR l Deux milliards pour les contenus numériques l Congo : La gratuité vraiment ?l.
L’ÉLÈVE
Jeunes d’aujourd’hui, France de demain l L’insertion des littéraires l Cantine : La bataille de Paris.
LA CLASSE
Chatel soutient Antibi.
LA RECHERCHE
Regards sur l’éducation mardi l Contrats de professionnalisation et d’apprentissage l Humour et enseignement…
CITOYENNETE
100 000 contre la xénophobie l Deux historiens parlent de la citoyenneté
LES DISCIPLINES
Le vocabulaire en maternelle l Langues : Week end de travail du Gfen l Economie : Repères européens.
Le fait du jour
Deux profs sur trois en grève le 7 septembre ?
Selon le Snuipp, 62% des enseignants du primaire seront en grève mardi 7 septembre.
« C’est un mouvement de grande ampleur qui s’annonce dans les écoles primaires », prévient le Snuipp. Astreints à déclarer à l’avance leur absence, les enseignants du primaire répondront présents à l’appel de l’intersyndicale Cfdt, Cfe Cgc, Cftc, Cgt, Fsu, Solidaires, Unsa. Selon les départements, le taux de grévistes varie de 35 à 80%. A Paris, par exemple, on attend 60% de grévistes. Une école sur quatre sera fermée. Des manifestations auront lieu dans plus de 150 villes.
L’intersyndicale dénonce à la fois les suppressions de postes, la perte de pouvoir d’achat liée au gel des salaires et une réforme de la retraite qui repose trop sur les salariés (85% de l’effort) , pénalise les femmes et relève l’âge de départ. Ainsi le Snuipp saisit l(occasion de l’annonce du moratoire des suppressions de postes dans l’enseignement agricole pour demander une mesure identique au primaire. « Pourquoi ce qui est possible dans l’enseignement agricole ne le serait pas pour tous les élèves ? »
Autre syndicat de la Fsu, le Snes a appelé isolément à faire grève le 6 septembre. Aucun chiffre de participation n’est avancé. Des manifestations auront lieu dans une cinquantaine de villes.
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L’Education nationale bientôt en retraite ?
Abattement, affaissement, dépérissement ? De toutes parts affluent les témoignages de l’affaiblissement du système éducatif.
« Je prépare des cours mais je ne suis pas sûre de trouver les élèves qui vont avec ». C’est peut-être au lycée que la désorganisation est la plus grande puisque s’y conjuguent les effets de la réforme et des restrictions budgétaires. Cette année beaucoup plus que les précédentes, on écrit, au Café et sur les listes de discussion des enseignants, pour se plaindre. Il y a les classes à 37 qui passent mal. Il y a les emplois du temps en barrette qui ne facilitent ni la vie de sprofs ni celle des élèves (mais c’était dans la circulaire de rentrée). Mais a-t-on déjà vu une rentrée sans manuel ? Dans plusieurs disciplines, malgré la diligence des conseils régionaux, les profs sont contraints de se débrouiller pour que les élèves puissent avoir des documents de travail et des références à étudier à la maison, alors même que les crédits de photocopie sont déjà restreints. L’accompagnement personnalisé pose lui aussi des problèmes et pas seulement d’emploi du temps. Si le ministre a promis, lors de son entretien avec le Café, de faire un effort de formation, il nous revient que dans des académies les crédits sont insuffisants et l’offre réduite. Dans telle académie d el’est elle a été divisé e par trois alors que les besoins sont plus importants. Pire encore, aucun stage n’est possible faute d’argent avant 2011.
Au collège on se plaint de la disparition de l’assistante sociale, des enseignements confiés à des TZR ou des remplaçants pas forcément qualifiés, des dédoublements qui disparaissent. Dans le primaire, l’accompagnement éducatif subit lui aussi le contrecoup des économies. Et on sait que c’est par pur hasard qu’on a pu éviter d’envoyer directement en maternelle ou en CP les nouveaux profs sortis d’université. Ce coup de chance ne pourra pas se renouveler l’année prochaine, le surplus d’effectif accidentel de cette année étant absorbé par la baisse des postes mis aux concours.
Pour avoir fait appel aux académies pour réduire les dépenses, en demandant aux inspecteurs d’académie de trouver les niches d’économie, Luc Chatel a stimulé partout la traque aux économies au moment où il demande au système éducatif des efforts. C’est maintenant dès la rentrée que celui-ci commence son asthénie.
L’enseignement agricole change d’image
« 100% Nature ». C’est plus qu’un nouveau slogan pour l’enseignement agricole, c’est pour la directrice de l’enseignement du ministère de l’agriculture, Marion Zalay, « une nouvelle ambition » qui est donnée le 3 septembre à cet enseignement.
La nouvelle campagne de rentrée s’appuie sur la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, promulguée le 28 juillet 2010, qui a introduit une nouvelle dénomination de l’enseignement agricole plus fidèle à la richesse des métiers auxquels il forme : » l’enseignement et la formation professionnelle aux métiers de l’agriculture, de la forêt, de la nature et des territoires « .
« 85% des élèves ne viennent pas du monde agricole. L’enseignement et la formation professionnelle aux métiers de l’agriculture, de la forêt, de la nature, et des territoires ne forment pas que des futurs chefs d’exploitations », rappelle le ministère. « Il y a quantités de métiers à y apprendre ! Productions agricoles, agro-équipement, alimentation, paysages et environnement, commercialisation, services en milieu rural… » L’enseignement agricole ne forme pas que des chefs d’exploitation mais aussi des guides de haute montagne, des horticulteurs, des paysagistes ou encore aux métiers de l’équitation. La campagne rappelle quelques caractéristiques de l’enseignement agricole : être en plein air, une insertion facile (un taux d’insertion à 90%), un enseignement en alternance. Elle ancre cet enseignement dans le tertiaire et le supérieur, avec des pôles régionaux identifiés.
Un accord avec l’Onisep. Pour Pascal Charvet, « l’enseignement agricole est un modèle de la relation école – stage. Les lycées professionnels ont à y apprendre ! ». Pour le directeur de l’Onisep, cet enseignement participe aussi de la modernisation sociétale : ses enseignements, par exemple par leur qualité environnementale, portent cette modernisation. L’Onisep s’associe à la campagne ministérielle et lui apporte la puissance de ses outils. Ainsi les formations agricoles sont intégrées dans le Passeport orientation formation et dans les banques de données exploitées par l’Onisep. « Il faut que les élèves aient une idée plus juste de l’enseignement agricole », souhaite P. CHarvet. « Il y a dans ces métiers des métiers de demain ».
Répartition des postes aux concours de recrutement
Le Journal officiel du 4 septembre publie les arrêtés fixant la répartition des postes mis aux concours externes et internes.
Ainsi plus de 500 postes sont proposés au concours externe de professeur des écoles à Créteil, contre 160 à Lille et 120 à Grenoble ou Nantes. Dans le secondaire, on compte 288 postes proposés à l’agrégation externe de maths contre 110 en anglais et seulement 139 en lettres (classiques + modernes). A l’agrégation interne, l’EPS, qui ne compte que 18 postes à l’externe, en offre 100, le 3ème contingent après les maths (116) et les lettres (106).
La même demande de profs de maths se retrouve au capes externe (950 postes), devant les lettres mdoernes (800); l’anglais (792) et l’histoire-géo (550). Il n’y a que 145 poste sde documentalistes offerts au concours externe et 15 à l’interne. 106 postes sont offerts au capet de technologie. En EPS, on compte 560 postes au capeps externe et 48 à l’interne. 275 postes de CPE sont proposés à l’interne et 55 à l’interne.
Chez les PLP on observe un effort pour les profs de biotechnologies : ils sont 147 à s’investir dans cette filière. Plus de 200 postes sont proposés On compte aussi 210 postes en maths – sciences et 230 en lettres hist-geo.
Forte chute des postes au primaire
Répartitions aux concours du privé
750 postes sont proposés aux futurs professeurs des écoles par un arrêté publié au J.O. du 4 septembre. 1 200 le sont pour le cafep, 700 pour les concours internes certifiés et 100 pour concours interne. Un autre arrêté fixe la répartition par discipline des cafépiens : 140 postes en physique et 150 en SVT par exemple. 167 postes sont aussi ouverts aux PLP du privé. D’autres arrêtés publient la lsite des postes mis au CAER agrégation (100), au CAER capes (481) et au CAER PLP (108). Un texte prévoit la répartition par académie.
Concours externe prof des écoles
Concours d’inspecteurs
Deux arrêtés publiés au J.O. du 4 septembre, ouvrent le concours d’IEN et celui d’IPR. La date limite d’inscription est fixée au 21 octobre.
Concours des personnels de direction
Un autre texte ouvre le concours des personnels de direction. Il fixe la date limite d’inscription au 21 octobre et la date de l’épreuve d’admissibilité au 19 janvier.
Le SE-Unsa proteste contre le dispositif CLAIR
Dans une lettre ouverte adressée à Luc Chatel le 3 septembre, Christian Chevalier, secrétaire général du Se-UNsa, prend ses distances avec le dispositif CLAIR.
« Les opérations d’affectation des enseignants sur les emplois vacants dans ces établissements ont donné lieu à des procédures dont les représentants des personnels ont été la plupart du temps tenus à l’écart », proteste le Se-Unsa suite à la publication de la circulaire sur le dispositif d’enseignement prioritaire CLAIR. « La circulaire indique que « par la suite, la généralisation du dispositif conduira au profilage de l’ensemble des postes » et que « les personnels enseignants, d’éducation, administratifs, sociaux et de santé qui n’adhèrent pas au nouveau projet seront encouragés à rechercher une affectation plus conforme à leurs souhaits ». Dès lors, quel sera l’avenir des personnels actuellement titulaires dans ces établissements ? »
Mais ce n’est pas la seule critique formulée par le SE-Unsa qui « porte un jugement négatif sur ce nouveau dispositif« . « Il ne repose pas réellement sur une logique d’autonomie et de responsabilité de l’équipe éducative en place. Il lui préfère une logique de pouvoirs étendus confiés à un chef d’établissement « providentiel », expérimentant la déréglementation sans apporter de moyens conséquents. De surcroît, il tend à exclure le premier degré des priorités, alors que c’est à l’école que doit se jouer l’essentiel de la prévention de l’échec scolaire. Pour ces raisons, ce programme CLAIR ne saurait constituer, à nos yeux, un modèle pertinent pour l’évolution de l’éducation prioritaire ».
Enseignement prioritaire : un recadrage contestable
Deux milliards pour les contenus numériques
Le Journal Officiel du 4 septembre publie la convention passée entre l’Etat et la Caisse des dépôts pour le développement de l’économie numérique. Ce volet du « grand emprunt » est doté de 4,2 milliards. Deux milliards concernent le « soutien aux usages, services et contenus numériques innovants ». Ce programme a pour but notamment de « favoriser la numérisation et la valorisation du patrimoine culturel, éducatif et scientifique ». Cet argent pourra donc aider l’édition numérique éducative à décoller en France comme il l’a fait outre-Manche ou outre-Atlantique. Suffira-t-il à créer une demande ?
Congo : La gratuité vraiment ?
Suffit-il que le président décrète la gratuité de l’enseignement primaire pour qu’elle soit effective ? La question est posée par Le Potentiel, pourtant souvent enthousiaste devant les initiatives présidentielles. Le journal du Congo Kinshasa relève que les décrets ministériels n’étendent pas la mesure à la totalité du territoire national. » La part du budget réservée chaque année à l’Education nationale étant « généralement inférieure à 5% » », ajoute Le Potentiel, « les Congolais sont curieux de connaître « la hauteur » des frais de fonctionnement qui « seront alloués aux écoles publiques ainsi qu’à tous les bureaux gestionnaires » ». Echapperont-ils aux droits d’écolage ? Ce n’est pas certains.
Jeunes d’aujourd’hui, France de demain
« Quitter ses parents, entrer dans la vie active, construire son autonomie : par quels chemins accède-t-on, en France, à l’indépendance ? Quelle place la société française fait-elle à sa jeunesse, comparativement à ses voisins européens ? Penser la condition juvénile en France implique non seulement de l’envisager dans ses liens aux institutions éducatives, à l’Etat, et au marché du travail, mais aussi par rapport aux solidarités familiales et intergénérationnelles ». Ce sont tous ces aspects, présentés par Cécile Van de Velde, que ce nouveau numéro de Problèmes politiques et sociaux (n°970) prend en charge. Et il le fait de façon remarquable à travers une trentaine de participations.
Une génération déclassée ? Si Camille Peugny assure que « la fréquence des trajectoires descendantes s’est sensiblement accrue : en 1983 14% des enfants de cadres supérieurs nés entre 1944 et 1948 occupaient un emploi d’employé ou d’ouvrier, contre 26% de leurs homologues nés entre 1964 et 1968″, Eric Maurin stigmatise une « peur française ». « Les enfants de cadres sont de plus en plus nombreux au sein de chaque génération », écrit-il. « Leur situation s’améliore lentement. A l’opposé les jeunes issus de familles ouvrières sont de moins en moins nombreux et leur situation s’améliore beaucoup plus vite. Les hiérarchies sociales se maintiennent mais se resserrent. La malaise français ne provient donc pas d’une perte de valeurs des diplômes au profit de l’origine sociale, mais bien de l’inverse : les protections procurées par le statut social des parents s’effritent en même temps que les titres scolaires deviennent de plus en plus cruciaux. Du coup la peur d’échouer à l’école s’accroît dans tous les milieux,mais nulle part de façon aussi écrasante qu’au sein des classes supérieures ».
Quid des politiques publiques ? Cécile Van de Velde analyse les interventions publiques en montrant le rôle déclencheur qu’elles jouent sur la décohabitation juvénile chez les étudiants, par opposition aux autres jeunes.
Les relations intergénérationnelles occupent évidemment toute une partie de l’ouvrage. Avec un débat entre Louis Chauvel, partisan d’une guerre entre générations, , André Masson et JP Viriot-Durandal.
Les jeunes et la réussite éducative. Les liens entre les jeunes et l’institution éducative sont introduits par un excellent article de B Hugonnier, directeur de l’éducation à l’OCDE. Il analyse la politique de réduction de postes d’enseignants française pour en montrer la singularité et la dangerosité. « De nombreux pays coupent dans les dépenses publiques. Les pays d’Europe de l’est sabrent leurs dépenses en matière d’éducation et les salaires des enseignants. Mais cen’est pas le cas des pays d’Europe de l’Ouest. La France est donc bien un cas singulier… Les dizaines de milliers de postes supprimés auraient sans doute été utiles dans les ZEP… Cette politique peut être dangereuse si elle se traduit pas une élévation du nombre d’élèves par classe qui induit dégradation et augmentation des problèmes de violence et de comportement ».
« Jeunes d’aujourd’hui, France de demain » nous offre ainsi en quelques pages un large horizon sur la position sociale de la jeunesse. On ne trouvera pas dans cet ouvrage d’analyse sur les pratiques culturelles des jeunes. Mais tel quel il constitue une excellente synthèse pour les enseignants ayant en charge ce sujet (en histoire par exemple), mais aussi pour tous ceux qui veulent comprendre les débats et les combats à mener pour cette jeunesse. Parce que enseigner c’est aussi cela.
« Jeunes d’aujourd’hui, France de demain », Problèmes politiques et sociaux n°970, mars 2010.
La guerre des générations aura-t-elle lieu ?
L’insertion des littéraires
Comment s’insèrent les diplômés de lettres et sciences humaines ? « Au sein des sciences humaines et sociales, les parcours et les débouchés professionnels différencient nettement ceux qui ont suivi des études littéraires et ceux qui ont opté pour le droit, l’économie ou la gestion », nous dit un récent numéro de « Bref » du Céreq. « Si près de la moitié des diplômés de lettres et sciences humaines (LSH) deviennent enseignants, une partie non négligeable travaille néanmoins dans le secteur privé. Mais pour ces derniers, les conditions d’emploi y sont souvent difficiles car les entreprises peinent à identifier et reconnaître leurs compétences ». Ainsi 3 ans après la sortie, 59% des diplômés de LSH sont en CDI contre 79% de leurs collègues de droit et 75% des sciences dures, le salaire médian est de 1 400 euros contre 1800 et 1910. Mais c’est surtout le statut de cadre qui différencie : 25% de cadres chez les LSH, 44% en droit, 61% en sciences.
Cantine : La bataille de Paris
« Posture idéologique », « bassement politicienne » : Bertrand Delanoë, maire de Paris, a décidé de poursuivre devant le tribunal administratif le smaires des 6ème, 8ème, 15ème, 16ème et 17ème arrondissements (UMP) qui n’appliquent pas les nouveaux tarifs de la restauration scolaire. L’enjeu c’est évidemment le nouveau partage des dépenses qui favorise les uns et défavorise les autres… La mesure permet à deux familles sur trois, le splus modestes, de payer la cantine moins cher.
La classe
Chatel soutient Antibi
» Je vous remercie de mentionner le soutien du Ministère de l’Education Nationale ( … ) et de me tenir régulièrement informé de l’avancement de vos projets », a écrit Luc Chatel à André Antibi, président du Mouvement contre la constante macabre. » Cette mesure confirme le soutien déjà apporté à notre mouvement l’an dernier, et le renforce en nous demandant d’en faire état », nous déclare André Antibi.
Depuis des années, André Antibi se bat pour une nouvelle évaluation. « La constante macabre est un véritable phénomène de société dont les enseignants ne sont pas responsables », dit-il. « Il s’agit d’un terrible dysfonctionnement qui « pourrit » notre système éducatif. Sa suppression, et la mise en place d’autres systèmes d’évaluation basés sur la confiance, par exemple le système d’évaluation par contrat de confiance, amélioreront très sensiblement la situation de notre Ecole. » Son Mouvement bénéficie déjà du soutien des 3 associations de parents d’élèves et d’associations complémentaires de l’Ecole.
Pour A. Antibi : L’évaluation ne doit plus servir à piéger les jeunes
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La recherche
Regards sur l’éducation mardi
C’est mardi 7 septembre que l’OCDE publiera l’édition 2010 des Regards sur l’éducation. Le rapport annuel de l’OCDE est très attendu. Cette année il traite des retombées économiques et sociales de l’investissement dans l’éducation et présente une comparaison internationale des performances des différents systèmes d’éducation…
Contrats de professionnalisation et d’apprentissage
Les jeunes font-ils le même usage du contrat de professionnalisation et du contrat d’apprentissage ? Selon le Céreq, si le premier a un public plutôt diplômé et le second, un public plutôt non diplômé, « les différences s’atténuent en partie lorsque ces contrats sont signés par des jeunes actifs à la suite d’une première expérience d’au moins un an sur le marché du travail ».
« Ce qui se manifeste dans les trajectoires des jeunes relève plutôt d’une pluralité d’usage des contrats de formation en alternance. Cette pluralité n’a rien d’aléatoire : les entreprises d’une certaine taille, dans des secteurs définis recrutent plutôt des jeunes d’un niveau précis sur des formations elles aussi ciblées. Selon les cas, elles mobilisent de préférence l’un ou l’autre des contrats en fonction de critères probablement liés à la souplesse des contrats et aux caractéristiques de l’offre de formation locale. L’univers de l’alternance est un kaléidoscope qu’il convient de décrire avec précision avant de prétendre le comprendre. »
Humour et enseignement
« On dit : « un ton professoral », « un cours magistral », «un ton docte ». L’enseignement n’est-il donc fait que de sérieux, voire d’esprit de sérieux ? » Le CORHUM un centre d erecherche sur le comique, organise le 1er mars 2011 un colloque international sur l’humour et l’enseignement. Parce que si l’enseignement est sérieux, « l’humour vient souvent pousser la porte de la salle de classe ». Le colloque étudiera le recours à l’humour en classe y compris dans ses impasses, « l’humour dans les instructions officielles » etc.
Citoyenneté
100 000 contre la xénophobie
Manifestation de rentrée réussie pour les mouvements et associations qui appelaient à manifester contre la politique xénophobe du gouvernement. La police compte 77 000 manifestants, les organisateurs 100 000. A Paris ils étaient entre 12 et 50 000 à débuter l’année revendicatrice dans un cortège qui mêlait couleurs, musiques, joies de vivre. Une réaction insuffisante pour entamer la détermination gouvernementale mais significative pour une rupture de la trêve estivale.
Deux historiens parlent de la citoyenneté
Sur le site Rue 89, Patrick Weil et Dominique Borne (ex IG) analysent les valeurs de la République. Ecoutons P Weil : « La mémoire positive de la révolution nous sommes les seuls à l’avoir en Europe… Mais nous partageons cela avec les Américains… C’est un principe structurant, nous sommes d’abord attachés au principe d’égalité ». Et D Borne : « La laïcité a un peu changé de sens dans l’histoire. La laïcité des origines c’était secouer l’emprise de l’Eglise sur la population.. Aujourd’hui c’est la possibilité de croire différemment, c’est la multiplicité des croyances ». Et là la France a plus de mal…
Les disciplines
Le vocabulaire en maternelle
Comment enseigner le vocabulaire à l’école maternelle ? Eduscol publie une série de fiches pratiques pour guider les enseignants dans le nouvel objectif central de la maternelle.
Langues : Week end de travail du Gfen
Le Secteur langues du GFEN organise les 25 et 26 septembre un week-end de travail sur l’apprentissage et la conscientisation des apprentissages en langues. Le stage a lieu à Vénissieux et s’appuiera sur 3 situation concrètes, dont l’enseignement de la grammaire en espagnol.
Economie : Repères européens
La commission européenne publie deux guides statistiques sur les données économiques et, c’est plus rares, sur le profil des pays candidats.
Pocketbook on candidate countries
le Cafe
Les anciens Expresso ?
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