Par François Jarraud
Réforme du lycée, nouveaux programmes en seconde, réforme de la filière STL – STI, la rentrée voit de nombreux changements. Et les restrictions budgétaires pourraient bien modifier tout cela dès 2012…
– De nouveaux programmes en 2de, avec quels manuels ?
– Les droits des lycéens réaffirmés
– Le rappel des droits des lycéens
– Seconde : Des ressources pour enseigner
– Quels manuels pour la seconde ?
– La réforme des STI – STL appliquée à la rentrée 2011
– L’éducation routière arrive au lycée à la rentrée
– Avec Ciné Lycée, le retour du ciné club
– Pécresse lance la réforme des BTS
De nouveaux programmes en 2de, avec quels manuels ?
On aura rarement vu une rentrée aussi bâclée. La mise en place des programmes en seconde a été tellement rapide que les éditeurs ont du déployer des trésors d’énergie pour fournir la plupart des manuels. La désinvolture du ministère n’a pas répondu à une autre question : comment les régions vont-elles pouvoir d’un coup financer le renouvellement des manuels ?
Les nouveaux programmes de seconde sont publiés au B.O. Sont-ils susceptibles d’accompagner la réforme du lycée ?
Le Journal officiel du 29 avril 2010 publie les nouveaux programmes de seconde générale et technologique. Il s’agit des programmes d’EPS, langues vivantes, physique chimie, S.E.S., S.V.T., littérature et société, méthodes scientifiques, PFEG, santé et social, sciences laboratoires, sciences de l’ingénieur, arts, arts du cirque, biotechnologies, création et innovation technologiques, création et activités artistiques, création et design. Tous les programmes de seconde entrent en application à la rentrée 2010. Le programme d’EPS couvre les trois classes du lycée, de seconde à terminale.
Ces programmes avaient été diversement accueillis. Les médias avaient surtout retenu la bronca contre les programmes de SES où,de façon un peu caricaturale, on avait réduit la sociologie à une dose homéopathique. La violence du procédé et une protestation puissante venue aussi bien des enseignants de l’Apses que d’universitaires a fait prendre conscience au ministère de l’impossibilité de faire appliquer des programmes rencontrant une telle opposition. Ils ont été revus et la nouvelle mouture, qui accorde plus de place à la sociologie et qui offre des thèmes plus en rapport avec le vécu des élèves, semble acceptée.
Des programmes « à la française ». S’il est une caractéristique du système éducatif français c’est l’existence de programmes nationaux, leur définition contraignante et la volonté encyclopédique qui les anime. Fruits d’une éducation nationale, les programmes scolaires s’imposent à tous les établissements du nord au sud du pays en termes officiellement identiques. En l’absence de toute grille solide de compétences, ils sont le guide de ce qui sera réellement délivré dans la classe. Officiellement ils laissent à l’enseignant la liberté de les traiter. Mais, de fait, leur masse influe sur la démarche pédagogique et cet effet est accentué par des indications horaires. Du nord au sud du pays, chaque enseignant a un nombre d’heures défini pour aborder un thème précis qui n’est toujours légitime que par rapport à l’histoire d’une discipline scolaire.
Quelle pédagogie pour quel programme ? Or la réforme du lycée n’a pas rompu avec l’empilement des connaissances. Plutôt qu’aborder un nombre défini de situations problèmes qui seraient étudiées de façon approfondie, certains programmes additionnent des savoirs de façon à couvrir la totalité des champs d’une discipline scolaire et satisfaire ce faisant toutes les catégories de spécialistes. Bien loin de rompre avec cet esprit, certains des nouveaux programmes de lycée renforcent cette tendance. Ainsi les anciens programmes d’histoire de seconde étaient conçus par rapport à une problématique, la citoyenneté européenne en construction, et consistaient en une série d’éclairages précis sans continuité chronologique. Les nouveaux programmes ressuscitent la continuité chronologique et ressemblent fâcheusement à un résumé des années collège. On passe d’Athènes à Rome, de la chrétienté médiévale à l’époque moderne, de celle-ci à la Révolution et au début du XIXème. On a ainsi « refait » le programme du collège, dela 6ème à la 4ème. Comme si les élèves n’y avaient pas appris grand-chose et qu’apprendre soit répéter. Comme ce voyage de près de 2500 ans est à faire en 49 heures (devoirs inclus), on risque fort de survoler des thèmes encyclopédiques. On voit mal aussi comment échapper au cours magistral, une forme d’enseignement dont on connait les limites. Cette situation a été dénoncée, par exemple, par le Sgen qui, dans une lettre ouverte adressée au ministre le 12 février 2010, évoquait des programmes « bien trop lourds comme en français, en histoire-géographie ou en SVT, et (qui) ne tiennent pas compte des diminutions d’horaires. Tels quels, ils risquent donc de rendre impossible la mise en place de nouvelles approches pédagogiques et demeurent déconnectés des réalités du terrain ». Il ne semble pas que ces critiques aient été entendues et les programmes modifiés en conséquence.
Quelle cohérence ? Or à coté de ces programmes plus lourds du tronc commun, les nouveaux enseignements d’exploration s’inscrivent exactement à l’opposé. Ainsi pour « littérature et société » il est question de co-disciplinarité. Le cours magistral est précisément écarté. Les élèves doivent être « mis en activité » et le programme décrit des compétences à développer. On parle de « domaine d’exploration » et de « situation de travail ». L’élève va donc se trouver dans un lycée qui pratique une pédagogie singulièrement incohérente.
Antoine Prost a l’habitude de dire qu’une réforme est avant tout « un art d’exécution ». Dans le cas présent, la hâte avec laquelle on a rédigé ces nouveaux programmes, leur conception encyclopédique donnent à penser qu’on a bien exécuté la réforme…
Le B.O. spécial
http://www.education.gouv.fr/pid23972/special-n-4-du-29[…]
Le CSE adopte les programmes de première
Très critiqués pour certains, comme les SES et l’histoire-géographie, les programmes de première générale ont tous été adoptés par le Conseil supérieur de l’éducation du 1er juillet 2010.
Le Se-Unsa s’est montré le plus attaché aux nouveaux programmes. Dans une déclaration préliminaire, Claire Krepper a rappelé la position de son syndicat, favorable à la réforme du lycée. « Comme Xavier Darcos, ce ministre (Luc CHatel) est au service du projet présidentiel, et en particulier de sa volonté de réduire le coût des services publics, vécus comme des freins au retour à la croissance », a-t-elle déclaré. « Et comme nous avons condamné et avons combattu cette politique quand Xavier Darcos était aux commandes, nous continuons, au SE-UNSA, à la condamner et à la combattre. Pour autant, nous devons constater que dans des contextes budgétaires douloureux pour la communauté éducative et inacceptables, les 2 ministres n’ont pas fait les mêmes choix en matière éducative. Et alors que pour nous, il n’y a rien à sauver dans le bilan de Xavier Darcos on ne peut pas en dire autant de Luc Chatel. Je pense bien sûr à la réforme de la voie générale et à l’introduction au lycée de la notion de parcours ». Interrogée par le Café, Claire Krepper a salué le travail des experts mandatés pour réaliser les nouveaux programmes. « Ils ont tenu compte des remarques issues de la consultation et ils ont cherché à améliorer les programmes ».
Le programme d’histoire-géographie, critiqué par le Snes qui en dénonce « la lourdeur et une certaine incohérence » et s’inquiète de voir disparaître « des pans entiers d’une histoire socialement utile » : idéologies du 13ème siècle, définition dela République, Commune etc., a finalement reçu 23 voix pour contre 15 contre. Le programme de SES, dénoncé par l’Apses, association de professeurs de sciences économiques et sociales, a reçu 22 voix pour, 20 contre. Globalement, ces votes sont une grande victoire pour le ministre qui a retrouvé la majorité favorable à la réforme du lycée.
Par contre le ministère a reculé sur les deux textes organisant les sanctions disciplinaires. IL a retiré les deux textes pour aller plus loin dans la concertation. La Fcpe et l’UNL s’en félicitent.
Sur les textes disciplinaires
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/250[…]
Les programmes mis en consultation
http://eduscol.education.fr/cid51198/consultation-sur-les[…]
Les droits des lycéens réaffirmés
C’est un des aspects positifs de la réforme : elle se soucie des lycéens. Mais dans quelle mesure ?
Les textes de février 2010
Les circulaires publiées le 4 février 2010 mettent toutes le lycéen au centre du lycée. Il y est question de son accès à la culture, de l’accompagnement personnalisé, du tutorat, et même d’une Maison des lycéens à instituer dans les établissements. Tous ces dispositifs sont imaginés pour apporter du sens aux enseignements, motiver les jeunes et les aider individuellement à progresser. Voilà donc des mesures qu’on ne peut que soutenir.
Pour autant la lecture de ces textes met aussi mal à l’aise. En effet certains dispositifs peuvent aussi bien se retourner contre les lycéens. C’est le cas par exemple des stages passerelles. S’il est évidemment bon qu’un jeune puisse changer de filière en cours de cycle, ces stages peuvent aussi bien augmenter la sélection dans certaines filières. Il risque de rendre plus facile une réorientation et donc une sélection accrue dans certains cas. Un autre exemple est fourni par l’appel à des assistants aussi bien pour l’enseignement des langues que pour les stages. Il peut sembler positif que les enseignants soient aidés dans la prise en charge des élèves par des assistants, par exemple pour encadrer un groupe d’élèves un peu nombreux en langues. Mais l’exemple des assistants d’éducation anglais a montré que leur utilisation avait des retombées tout à fait perverse : l’habitude de confier à des assistants de petits groupes d’élèves faibles pour qu’ils soient mieux pris en charge a abouti en fait à ce que leur niveau baisse.
Le B.O.
http://www.education.gouv.fr/pid23791/special-n-1-du-4-fevrier-2010.html
Le rappel des droits des lycéens
Deux circulaires parues au B.O. du 26 août 2010 viennent in extremis rappeler les droits des lycéens. Pas de révolution dans ces deux textes si ce n’est que leur publication en elle-même renforce l’exercice de ces droits.
La circulaire sur la responsabilité et l’engagement des lycéens « détaille les droits et les modalités d’expression exposés au Livre V du code de l’Éducation ». Elle se fixe en plus l’objectif du « développement des initiatives lycéennes » et « vise à permettre aux lycéens d’acquérir une réelle autonomie en participant pleinement à la vie de l’établissement ». Elle rappelle l’existence d’un livret de compétences expérimental qui reconnaîtra ces engagements. Elle réaffirme la liberté de réunion et le droit de publication des lycéens ainsi que sur la formation des élus lycéens. Enfin elle installe un référent « vie lycéenne » dans chaque établissement.
La démocratie lycéenne.. Elle rappelle que « les conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL) peuvent se voir confier la responsabilité d’organiser des actions d’information et de formation en début d’année scolaire à destination des lycéens afin qu’ils connaissent leurs différentes libertés dans le cadre de la vie de l’établissement – libertés d’association, de réunion et d’expression en particulier – et soient enclins à s’engager plus activement dans la vie de leur établissement ». Ces libertés sont encadrées par le chef d’établissement. Mais le texte les confirme ce qui est loin d’être inutile. « Les réunions sont organisées par les lycéens dans le respect de l’article R. 511-10 du code de l’Éducation, relatif à la liberté de réunion dévolue aux élèves… La liberté d’expression est garantie par l’exercice de plusieurs droits, notamment le droit de publication et le droit d’affichage. L’usage des technologies de l’information et de la communication ont contribué à élargir ces droits. ». Ainsi que le droit de publication, « la circulaire n° 91-051 du 6 mars 1991 relative aux publications réalisées et diffusées par les élèves dans les lycées modifiée par la circulaire n° 2002-026 du 1er février 2002 rappelle que ce droit peut s’exercer sans autorisation, ni contrôle préalable du chef d’établissement. Le responsable de la publication peut être un élève majeur ou mineur. Toutefois, les écrits doivent ne présenter aucun caractère injurieux ou diffamatoire, ni porter atteinte aux droits d’autrui ou à l’ordre public à peine de mise en œuvre du régime de responsabilité civile et pénale ».
Le rôle du CVL est élargi. « Dans le cadre de la réforme du lycée, de nouvelles dispositions ont été introduites aux articles R. 421-43 et suivants du code de l’Éducation portant sur le régime électoral du CVL et sur ses attributions. Les modalités de désignation de ses membres ont été simplifiées. Ainsi, dès la rentrée 2010, les dix élus lycéens de chaque CVL sont désignés au suffrage universel direct pour un mandat de deux ans, avec renouvellement par moitié tous les ans. Par ailleurs, le vice-président du CVL présente désormais au conseil d’administration des avis et des propositions et fait part des comptes rendus de séance du CVL. Enfin, le CVL voit ses attributions étendues puisqu’il est consulté sur les questions de restauration et d’internat, sur l’accompagnement personnalisé, l’accompagnement des changements d’orientation, le soutien et l’aide aux élèves, les échanges linguistiques et culturels en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur européens et étrangers et sur l’information relative à l’orientation, aux études scolaires et universitaires et aux carrières professionnelles ».
Le texte rappelle les conditions d’élection et instaure une formation des délégués des élèves. « Les délégués sont systématiquement élus, quelle que soit l’élection, dans les conditions classiques d’un scrutin libre, mais encadré, avec bureau de vote, isoloirs, professions de foi, information préalable, etc. La formation de tous les délégués à leurs missions et un accompagnement adéquat au cours de leur mandat constituent également une condition d’accès à l’autonomie et de responsabilisation et une garantie de qualité dans l’exercice de leur mandat. ». Le texte précise aussi que « le projet d’établissement…peut aider à atteindre ces objectifs. La constitution d’une équipe ressource et la programmation des actions de formation peuvent y être mentionnées… De façon générale, il convient de donner toute facilité aux élus lycéens dans l’exercice de leur mandat et d’encourager les élèves qui s’engagent dans la vie de leur établissement…À cette fin, des instruments sont mis à leur disposition : fonds de vie lycéenne, maison des lycéens, etc. »
Un référent « vie lycéenne » dans chaque établissement. « Dans chaque lycée, le chef d’établissement procède à la désignation d’une personne référente sur la base du volontariat. Le référent « vie lycéenne » peut être un conseiller principal d’éducation ou tout autre adulte de la communauté éducative ».
Une autre circulaire s’attache au fonctionnement des instances de la vie lycéenne. Elle rappelle le rôle des délégués de classe. « Chaque classe élit deux délégués titulaires et deux suppléants pour l’année scolaire. Premiers maillons de la représentation lycéenne, ces délégués sont les porte-parole des élèves auprès des enseignants et des personnels d’éducation, en particulier lors des conseils de classe où ils siègent. Ils peuvent notamment porter à la connaissance des enseignants et des personnels d’éducation toute question liée au fonctionnement pédagogique de la classe, à l’organisation des heures de vie de classe ainsi qu’à l’orientation. Ils diffusent à leurs camarades les informations qui leur sont communiquées ».
Elle fixe le calendrier des élections des délégués de classe. « L’élection, organisée par le professeur principal ou un professeur désigné par le chef d’établissement, se déroule avant la fin de la sixième semaine de l’année scolaire. Elle est précédée d’une réunion d’information relative au rôle des délégués de classe et aux attributions du conseil de classe. Cette réunion, qui s’inscrit dans une perspective éducative, doit contribuer à la formation civique du futur citoyen ».
Elle rappelle l’organisation du scrutin. « Tous les élèves sont électeurs et éligibles. Le principe de parité devra être respecté dans l’organisation des opérations électorales ».
L’assemblée générale des délégués de classe. « L’ensemble des délégués de classe, y compris ceux des classes post-baccalauréat, se réunit en assemblée générale au moins deux fois par an, sous la présidence du chef d’établissement. Cette assemblée constitue un lieu d’échanges sur les questions relatives à la vie et au travail scolaires. Elle permet notamment d’assurer une communication entre l’ensemble des délégués de classe, les élus au conseil d’administration et ceux qui siégeraient au CVL. Au cours de sa première réunion, qui doit avoir lieu avant la fin de la septième semaine de l’année scolaire, il est procédé à l’élection des représentants des délégués au conseil d’administration ».
Le CVL. « Le CVL est force de proposition sur la formation des représentants des élèves et les conditions d’utilisation des fonds de vie lycéenne. Il est obligatoirement consulté sur :
– les questions relatives aux principes généraux de l’organisation des études, sur l’organisation du temps scolaire, sur l’élaboration du projet d’établissement et du règlement intérieur ainsi que sur les questions de restauration et d’internat ;
– les modalités générales de l’organisation du travail personnel, de l’accompagnement personnalisé, des dispositifs d’accompagnement des changements d’orientation, du soutien et de l’aide aux élèves, des échanges linguistiques et culturels en partenariat avec les établissements d’enseignement européens et étrangers ;
– l’information relative à l’orientation, aux études scolaires et universitaires et aux carrières professionnelles ;
– la santé, l’hygiène et la sécurité, l’aménagement des espaces destinés à la vie lycéenne ;
– l’organisation des activités sportives, culturelles et périscolaires.
Il peut adopter des vœux dans son domaine de compétences ».
Responsabilité et engagement lycéens
http://www.education.gouv.fr/cid52840/mene1020118c.html
Composition et fonctionnement des instances lycéennes
http://www.education.gouv.fr/cid52841/mene1019771c.html
Le bo 4 2 10
http://www.education.gouv.fr/pid23791/special-n-1-du-[…]
Seconde : Des ressources pour enseigner
C’est l’objectif de ce Guide que de vous aider à préparer votre rentrée. Vous trouverez donc dans chaque discipline les ressources nécessaires aux nouveaux programmes (2de et 5ème).
Mais il faut aussi rappeler des ressources nationales :
Tous les programmes de seconde définitifs y compris le programme de SES « recadrée » après négociation avec l’Apses, sont en ligne sur Eduscol.
http://eduscol.education.fr/cid46449/programmes-de-la-class[…]
La Dgesco propose aussi des « compléments » qui sont en fait des guides pédagogiques (mais chut ! Depuis Darcos le mot fait peur…). Des « guides de mise en œuvre » ont été publiés dans plusieurs disciplines : SVT, histoire-géo et les enseignements d’exploration.
http://eduscol.education.fr/cid51601/ressources-pour-les[…]
Enseignements d’exploration
Éduscol met en ligne des ressources pour aider les enseignants à mettre en place les enseignements d’exploration en seconde. Ces nouveaux enseignements permettent aux élèves d’explorer des champs disciplinaires pour éclairer leur choix d’orientation et les aider à construire leur projet personnel. Les ressources concernent les Méthodes et pratiques scientifiques, les principes fondamentaux de l’économie et de la gestion, Sciences et laboratoire, Création et innovation technologiques et les Sciences de l’ingénieur.
Sur Eduscol
http://www.eduscol.education.fr/cid51601/ressources-pour-les-nou[…]
Par exemple pour les SVT en seconde
Le guide de mise en œuvre à destination des profs de seconde donne des exemples de sujets d’activités et explique comment utiliser les tice.
http://media.eduscol.education.fr/file/SVT/26/6/LyceeGT_Ressou[…]
Enseigner les PFEG en seconde
Les Principes fondamentaux de l’économie et de la gestion (PFEG) sont un des enseignements d’exploration mis en place à la rentrée en 2de. La Dgesco publie un guide de ressources. Même si la liberté pédagogique est rappelée, le guide donne des indications précises sur ce qui est attendu. Il invite à stimuler la curiosité des élèves, à partir de leurs attentes. Le guide donne des exemple sprécis de scenarii.
http://media.eduscol.education.fr/file/PFEG/86/0/LyceeGT_Ressourc[…]
Méthodes et pratiques scientifiques
Pour accompagner la mise en œuvre du programme de l’enseignement d’exploration « Méthodes et Pratiques Scientifiques », en 2de , EduScol met en ligne des « ressources pour faire la classe » et propose des exemples pour chacun des six thèmes du programme. Le document est accompagné de fichiers de travail associés.
Sur Eduscol
http://www.eduscol.education.fr/cid52256/ressources-methode[…]
Méthodes et pratiques scientifiques sur Culture Math
Pour aider les enseignants à enseigner ce nouvel enseignement d’exploration de 2de, le site Culture Math propose des ressources variées, dont une page de ressources pluridisciplinaires. Par ailleurs le site publie également un article de F Le Roux sur ‘l’introduction informelle aux systèmes dynamiques » un nouveau chapitre du dossier sur d’Alembert.
Page méthodes et pratiques scientifique
http://www.math.ens.fr/culturemath/forum/methodes-pratique[…]
Physique-chimie : Ressources pour la seconde
EduScol met en ligne des fiches illustrant les trois thèmes du programme : la santé, la pratique du sport, et l’Univers.
Sur Eduscol
http://www.eduscol.education.fr/cid52711/physique-chimie-resso[…]
Sciences de l’ingénieur
Eduscol met en ligne des ressources pour les nouveaux programmes de seconde en sciences de l’ingénieur.
http://eduscol.education.fr/cid51601/ressources-pour-les-nou[…]
Un guide pour la réforme du lycée
» Ce « Points de Repère » s’appuie sur ces différentes expérimentations et a pour but de proposer des pistes pour accompagner la mise en œuvre de la réforme dans les établissements. Parmi tous les dispositifs proposés nous avons choisi de mettre l’accent sur l’accompagnement personnalisé. » Proposé par le Cepec, ce guide présente la réforme du lycée mais explique surtout comment mener une réflexion en équipe sur l’accompagnement personnalisé. Il propose des fiches-outils, des documents sur cette question.
Découvrir le guide
http://www.cepec.org/spip.php?rubrique196
L’Onisep propose un guide gratuit d’orientation en seconde
Partant d’analyse de cas réels (des lycéens et leurs bulletins trimestriels), le guide fait le point sur les différents aspects de l’orientation. Ainsi il présente les différentes formations post bac. Il présente les secteurs économiques. Il fait connaître les ressources développées par l’Onisep pour faciliter l’orientation (site Mon orientation en ligne etc.). Il comprend également un chapitre dédié à « l’orientation et la pédagogie à l’entrée au lycée » qui montre l’importance du travail d’orientation et appelle à une orientation positive.
Réalisé par Françoise Gomez et Julien Maraval, diffusé avec le soutien d’entreprises privées (L’Etudiant, Magnard) et d’un assureur (Maif) ce guide pratique sera une aide pour le professeur principal et les enseignants de lycéen en général à la fois pour la qualité des informations, la découverte des outils et la réflexion sur l’orientation. Il arrive au moment où vont être déployées les heures d’accompagnement en seconde. Maintenant un livre téléchargeable peut-il remplacer un réel accompagnement de la réforme, un accompagnement au changement ?
L’ouvrage en lecture interactive
http://www.onisep.fr/guide/flipbook/guide_prat_prof_lycee/gu[…]
Télécharger l’ouvrage
http://medias.letudiant.fr/documents/GUIDE-PRATIQUE-DU-PROF[…]
Langue et littérature japonaises
Le B.O. du 8 juillet publie le programme de japonais en section internationale de japonais au lycée.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/cid52371/mene1010853a.html
Quels manuels pour la seconde ?
Rentrée exceptionnelle cette année : les nouveaux programmes de seconde sont parus tardivement. Le délai d’un an nécessaire à la publication de nouveaux manuels n’a pas été respecté. Résultat : de façon générale, les manuels ne sont pas prêts au moment où les enseignants en ont besoin pour préparer leurs cours. Dans certaines disciplines, les nouveaux programmes ne changent pas grand-chose et les enseignants ne seront pas en difficulté. Par contre en histoire-géo, en SES, en SVT, en physique-chimie, dans les enseignements d’exploration en général, les programmes sont nettement différents. Voilà précisément ce qu’ont prévu les éditeurs pour vous aider.
Les engagements des éditeurs
Le syndicat national de l’édition (SNE) a fait le point dès mai 2010 pour faire savoir aux régions et aux fédérations de parents les engagements pris par les éditeurs scolaires. « Il faut normalement une année entière pour concevoir, rédiger, illustrer, fabriquer et faire connaître aux enseignants les futurs livres de classe de leurs élèves », note le SNE. « Mais cette année, la réforme des lycées est venue bouleverser le calendrier habituel. Auteurs et éditeurs ont commencé à travailler dès le mois de février à partir des projets de programmes soumis à la consultation des enseignants, puis ont redoublé d’efforts au printemps pour revoir leur copie en fonction des modifications retenues par le ministère de l’Éducation nationale ».
Les éditeurs s’engagent sur le calendrier suivant. « En mai 2010 les ouvrages de mathématiques et de langues vivantes seront disponibles au choix des professeurs selon le calendrier habituel : ces manuels seront donc dans les mains des élèves à la rentrée scolaire ». Ce sont des disciplines pour lesquelles il y a peu ou pas de changements. « D’ici fin août 2010 les manuels de toutes les autres disciplines (Sciences de la Vie et de la Terre, Sciences physiques, Histoire et Géographie, etc.) seront disponibles en spécimens papier ou numériques dans les établissements afin que les professeurs puissent choisir ceux qui leur conviennent. Début septembre, dès que ces choix seront connus, les manuels seront disponibles pour les élèves en fonction des stocks disponibles, et les éditeurs déclencheront les impressions complémentaires permettant de livrer les ouvrages à l’ensemble des élèves courant octobre ». Mais « dans l’intervalle, des versions numériques des manuels seront accessibles aux élèves et aux professeurs pour débuter l’année dans les meilleures conditions ». On verra que certains éditeurs offrent déjà l’accès à leur manuel en ligne.
Le point sur les manuels
Magnard a réussi à produire ses manuels en temps utile et les enseignants les ont reçu vers le 21 juin. Ils seront en nombre suffisant pour fournir les élèves dès le 2 septembre, ce qui est un avantage sensible pour les enseignants. L’éditeur a bien voulu nous fournir les premiers chapitres des manuels de SES, Histoire et Géographie.
Découvrez ici le premier chapitre des trois nouveaux manuels :
Magnard Histoire
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Documents/sdp20[…]
Magnard SES
http://cafepedagogique.net/lesdossiers/Documents/sdp20[…]
Magnard a ouvert des sites spécifiques où on trouve des extraits des manuels numériques. Le manuel numérique simple est parvenu avec le spécimen enseignant. A la rentrée les enseignants qui auront adopté le manuel papier pour leur classe disposeront gratuitement pendant un an d’un manuel enrichi (vidéos, cartes interactives, études d’œuvres d’art) . Ils auront aussi accès à des TP Internet, des outils interactifs d’évaluation pour les élèves, des entraînements méthodologiques, des documents. Magnard semble ainsi sur la voie d’un véritable outil d’enseignement numérique.
Trois sites spécifiques
http://www.2e.histprof.magnard.fr
http://www.2e.geolycee.magnard.fr
Bréal a également réussi à fournir en temps utile son nouveau manuel de SES 2de. Les enseignants l’ont reçu en juin. Une version numérique est aussi disponible. Une version numérique enrichie est attendue plus tard.
http://www.editions-breal.fr/fiche-2de-sciences-econo[…]
Chez Hatier, certaines disciplines sont disponibles (anglais, maths, espagnol, allemand). Pour tous ces manuels, l’édition numérique simple est consultable en ligne très simplement. Les enseignants recevront les spécimen des manuels d’histoire-géo, de SES, de SVT et de physique-chimie le 30 août. Une édition numérique est prévue pour ces manuels aussi. Elle sera en ligne fin juillet. L’éditeur a ouvert un site spécifique pour ces éditions numériques.
http://www.lyceehatier2010.com/
Hachette proposera tous les manuels (histoire, géo, physique-chimie, SVT, SES) dès le 16 août. Les élèves pourront donc les avoir pour la rentrée en version papier. Les élèves pourront aussi acheter à faible prix (7 euros) une édition numérique du manuel. Les enseignants pourront découvrir ces nouveaux manuels en ligne dès la fin juillet. Dès maintenant des extraits sont en ligne. Les enseignants pourront tester gratuitement jusqu’au 31 décembre 2010 des manuels numériques enrichis (ressources multimédias). Après le 31 décembre ils seront proposés sur le Kiosque numérique (KNE).
http://www.enseignants.hachette-education.com/home/ctxt.php?ctxt=lg
Chez Nathan, le manuel de PFEG, ceux de maths et de langues sont parus en mai et juin. Les manuels papier de SVT, SES, histoire (deux collections), géo et physique-chimie seront disponibles dès le 16 août. Les élèves en disposeront donc dès le début de l’année. On peut dès maintenant découvrir en ligne le manuel à feuilleter et des extraits des manuels numériques simples et enrichis. Le manuel simple sera offert aux enseignants qui choisiront ce manuel pour leur classe. Jusqu’au 15 novembre le manuel numérique simple est disponible en accès libre.
http://www.nathan.fr/reforme-lycee/
Bordas a fait parvenir aux enseignants de SVT, physique-chimie des extraits des manuels dès mai. Le specimen papier sera dans les casiers fin août avec le manuel de SES. Des manuels numériques simples seront en ligne uvert aux élèves jusqu’à fin octobre.
http://www.editions-bordas.fr/reforme-seconde-rentree-2010
Manuels scolaires : Le pied de nez de Luc Chatel
Qui va payer le prix politique de la rentrée scolaire des lycéens ? Pour Luc Chatel si possible les autres ! Le ministre répond aux demandes des régions et des parents en leur renvoyant la balle. Pire il donne à penser qu’il y a bien une volonté d’obliger les régions à ne plus financer les manuels scolaires.
La réforme des lycées implique le remplacement des manuels scolaires des lycéens de seconde en 2010, première en 2011 et terminale en 2012. Pour la rentrée 2010, cela pose à la fois une question technique et financière compte tenu des très faibles délais donnés aux éditeurs et du volume des manuels à remplacer. Reçues au cabinet le 16 juin, les associations de parents d’élèves et l’ARF (association des régions) avaient demandé des aménagements, par exemple que le ministre demande aux chefs d’établissement d’étaler les renouvellements sur plusieurs années. On leur avait promis une prompte réponse. Elle est arrivée sous la forme d’un communiqué le 18 juin.
« Le renouvellement des programmes est un processus normal », rappelle Luc Chatel qui mentionne aussi avoir contacté les éditeurs en décembre 2009. « A la rentrée de septembre, les enseignants et les élèves disposeront des versions électroniques de leurs manuels, en attendant que toutes les versions imprimées soient disponibles. Ils disposeront ainsi de l’ensemble des ressources nécessaires à une mise en œuvre satisfaisante des nouveaux programmes d’enseignement », estime le ministre. « Quant aux régions qui ont choisi d’accompagner les familles dans la scolarité de leurs enfants au lycée », poursuit-il, « Luc Chatel ne peut accepter les propos de la commission éducation de l’Association des Régions de France (ARF), selon lesquels « le gouvernement veut les obliger, une nouvelle fois, à mettre la main à la poche », propos pour le moins inexacts, puisque les régions ne sont aucunement tenues par la loi de financer les manuels scolaires ».
Le ministre nie la réalité du problème technique. Il est clair que la majorité des classes ne sont pas en état d’utiliser les manuels numériques. Celles qui pourront le faire, à travers un vidéoprojecteur ou un TBI, ce sera uniquement grâce aux efforts financiers des régions qui effectivement sont allées heureusement au-delà de leurs obligations.
Il ne veut pas voir le problème financier. Or le renouvellement de tous les manuels représente une charge que les régions ne pourront pas prendre en charge dans la situation actuelle. Elle risque de retomber sur les familles ce qui va poser un problème à certaines et plus globalement aussi aux enseignants. Car dans cette situation comment pénaliser un enfant qui n’aura pas son manuel ?
Enfin il confirme la volonté gouvernementale de remettre en question la clause de compétence générale des régions. C’est parce que les régions ont le droit d’aller au-delà de leurs obligations que les établissements peuvent avoir du matériel informatique, des aides pour monter des projets pédagogiques, du personnel pour entretenir les réseaux etc. La formule ministérielle est particulièrement grave. Elle fait plus que demander aux régions de ne plus aider les familles. Elle souhaite que disparaisse le dernier soutien dont dispose l’Ecole : les collectivités locales.
On a du mal à croire que le ministre en reste à une déclaration aussi provocante sur un sujet qui ne devrait pas être conflictuel. D’autant que le système éducatif aurait tout à gagner d’un réel partage des tâches entre Etat et collectivités locales. Mais il est à craindre que même la question des manuels scolaires soit devenue hautement politique.
Communiqué
http://www.education.gouv.fr/cid52164/reforme-du-lycee-et-ren[…]
Manuels scolaires : Régions et parents contre « le bricolage » gouvernemental
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/18062[…]
Fcpe – Peep – Arf : Qui va payer ?
http://www.peep.asso.fr/art-76-communique-du-17-juin-2010.html
Manuels scolaires : Problème en perspective (27 mai 2010)
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/05/270520[…]
J Auxiette : Serons nous toujours responsables des lycées ?
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/200[…]
La réforme des STI – STL appliquée à la rentrée 2011
« Après la réforme de la voie professionnelle, puis celle des séries générales, la rénovation des séries STI et STL doit contribuer à son tour à la diversification des parcours d’excellence au lycée. Par là-même, elle doit permettre à davantage de jeunes de s’orienter vers les formations technologiques et scientifiques de l’enseignement supérieur », affirme le ministère. Dans un communiqué il présente les grands traits d’une réforme connue jusque là de façon officieuse.
« Plus polyvalente dans les domaines technologiques abordés, la série STI serait organisée en quatre spécialités : innovation technologique et éco-conception ; système d’information et numérique ; énergies et développement durable ; architecture et construction. La série STL comporterait deux spécialités : biotechnologies ; sciences physiques et chimiques appliquées en laboratoire. L’actuelle spécialité « arts appliqués » de la série STI constituerait le coeur de la nouvelle série sciences et technologies du design et des arts appliquées (STD2A) ».
La réforme prévoit que les enseignements soient divisés en trois groupes, comme c’est el cas dans la réforme du lycée général : un tronc commun d’enseignements généraux avec deux langues vivantes obligatoires (contre une seule jusque là), des enseignements technologiques, un accompagnement personnalisé de 2 heures hebdomadaires. L’horaire des enseignements généraux est globalement maintenu. Celui des enseignements technologiques légèrement amputé pour permettre la mise en place de l’accompagnement personnalisé. Elle entrer en application à la rentrée 2011 en première et 2012 en terminale, avec les séries du lycée général.
Cette réforme « permettra d’assurer une formation ambitieuse pour tous » promet le ministère qui annonce un plan de formation des enseignants. La réforme est déjà combattue par plusieurs organisations alors que deux syndicats, Sgen et Se-Unsa, l’accueillent favorablement.
Communiqué ministériel
http://www.education.gouv.fr/cid50823/reforme-des-series-te[…]
Document de présentation
http://media.education.gouv.fr/file/reforme_lycee/14/0/Reno[…]
Et son commentaire
http://media.education.gouv.fr/file/reforme_lycee/13/8/Re[…]
Les programmes de STI2D, STL et STD2A
Ces nouveaux sigles correspondent aux nouvelles filières qui remplacent les anciennes séries STI – STL. EduScol met en ligne les projets de programmes pour ces séries technologiques. Une consultation nationale des enseignants est organisée dans chaque académie à la rentrée de l’année scolaire 2010-2011.
Sur EduScol
http://eduscol.education.fr/cid52532/projets-de-programmes[…]
La réforme des STI STL au B.O.
Le B.O. spécial du 24 juin publie les textes portant organisation et horaires des nouvelles filières correspondant aux anciennes séries STL STI.
Sommaire
http://www.education.gouv.fr/pid24183/special-n-6-du-24[…]
Nouveaux sujets de TPE, arts, CDI …: les autres textes officiels
Le CDI et la réforme du lycée
Lieu central de l’établissement scolaire, le CDI se trouve aussi au cœur de la réforme du lycée. Alors qu’elle se met en place, le Café francilien n°18 a rencontré des documentalistes passionnées. Elles parlent de leur amour du métier, de leur intégration dans l’établissement, de reconnaissance professionnelle, de promotion de la lecture et de l’écriture, d’ouverture culturelle, de partenariats. Elles évoquent aussi des tâches plus ingrates comme la gestion des manuels scolaires ou le suivi des prêts. Elles se préoccupent enfin de l’avancée du numérique, du lien avec les ENT, de la manière dont il s’agit de conduire le travail avec l’intégralité des supports disponibles.
Découvrez le Café Francilien n°18
http://cafepedagogique.net/regionales/Pages/idf18_Sommaire.aspx
Les thèmes des TPE reconduits en 2010-2011
Le BO du 8 juillet publie la lsite des thèmes des TPE en premières générales en 2010-2011. La liste précédente est simplement reconduite.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/cid52370/mene1000503n.html
STG : Thèmes pour l’épreuve de spécialité
Pour la session 2011 du bac STG, le BO fixe les thèmes de spécialité. Ainsi en mercatique : la segmentation, la prise en compte du comportement du consommateur, la veille commerciale.
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/cid52636/mene1017202n.html
Les arts entrent dans la filière ST2S
Un arrêté publié au J.O. du 8 juillet intègre les arts (arts plastiques, cinéma audiovisuel, histoire des arts, musique, théâtre ou danse) dans le bac St2S.
Epreuve du bac
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]
Horaires de 1ère et terminale
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF[…]
Des référents pour l’action européenne au sein de chaque établissement
Une circulaire publiée au B.O. du 26 novembre annonce la création d’enseignants référents pour l’action européenne et internationale au sein de chaque établissement. « Il recueillera et facilitera tout projet de mobilité, d’échange, de jumelage , de visite ou de partenariat ». Le texte reprend les orientations de la politique de mobilité des enseignants et des élèves et rappelle que « la mobilité des enseignants, des formateurs et des équipes éducatives devrait être accrue ».
Au B.O.
http://www.education.gouv.fr/cid49724/menc0913416c.html
L’éducation routière arrive au lycée à la rentrée
Après l’école primaire et le collège, l’éducation routière arrive au lycée. Le ministre l’a annoncé le 24 mai.
Jeudi 24 mai 2010, Luc Chatel a remis les prix des « Clés de l’éducation routière », un concours organisé par l’association Prévention routière. Il a saisi l’occasion pour annoncer un renforcement du continuum de l’éducation routière de l’école au lycée avec l’expérimentation dans 100 lycées d’actions d’éducation routière.
« Si on veut dépasser la peur du gendarme et changer les comportements, il est indispensable de former les nouvelles générations à l’usage de la route ». Bernard Pottier, président de la Prévention routière, a interpellé Luc Chatel sur l’importance de l’éducation routière dans les établissements. « On attend de vous que vous donniez une nouvelle impulsion à l’éducation routière, que vous sollicitiez les enseignants ». Vœux repris par la déléguée interministérielle à la sécurité routière, Michèle Merli qui rappelle que l’éducation routière est entrée dans le socle commun.
Lisez le reportage du Café
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/06/Remi[…]
Avec Ciné Lycée, le retour du ciné club
Combien faut-il de ministres pour ressusciter les ciné clubs ? C’est la question que l’on pouvait se poser mardi 18 mai, au lycée Jules Ferry de Paris, lors de la présentation du site Ciné Lycée. Deux ministres avaient fait le déplacement pour inaugurer un site qui permettra à chaque lycée d’organiser des séances de projection des 212 meilleurs films de l’histoire du cinéma. Le retour des ciné clubs ?
Disparus depuis des années de la plupart des lycées français, les ciné clubs vont-ils revenir ? Mardi 18 mai, Luc Chatel et Frédéric Mitterrand inauguraient le site « Ciné Lycée ». Développé par France Télévision pour le ministère de l’éducation nationale, Ciné Lycée donnera accès dès la rentrée 2010 à plus de 200 films cultes de l’histoire du cinéma. Très précisément 212 films, qui ont été sélectionnés en se basant sur un travail réalisé par Claude Jean Philippe avec 75 experts.
Une plate forme pour 212 films. Jean-Marc Merriaux, directeur des actions éducatives de France 5, a présenté la plate forme. Elle permettra à tout visiteur de visionner un extrait des 212 films, d’avoir accès au synopsis et à des informations complémentaires. Mais elle est principalement tournée vers les clubs de lycée. Chaque établissement pourra désigner un enseignant responsable et cinq élèves responsables du ciné club. Ils pourront choisir des films dans une sélection mensuelle et tournante d’une vingtaine de films et bénéficier de fiches complémentaires fournies par le Cndp ou l’association Zéro de conduite, partenaires de l’opération. Les films pourront être projetés directement (en streaming) ou après téléchargement. Le site donne la possibilité de gérer la projection : inscription en ligne des membres du ciné club, gestion de la salle, commentaires à propos du film, programme à venir… Tout est prévu pour encourager au développement de communautés de cinéphiles dans les établissements. La plate forme pourrait ainsi alimenter tous les lycées.
La volonté présidentielle d’instiller de la culture dans l’Ecole. Dans son intervention, Luc Chatel a rappelé que l’idée de ces ciné clubs revient à Nicolas Sarkozy dans son discours du 13 octobre. Il l’a justifié en rappelant la vocation culturelle du lycée. « Le lycée doit être davantage un lieu de transmission de la culture », a-t-il déclaré, pour « combattre les déterminismes sociaux ». « La culture n’est pas une option… C’est le devoir de notre école de la rendre accessible à tous ». Il défend l’idée du ciné club : « On va revenir aux origines, réinstaurer dans le rapport à l’image une dimension collective ». Enfin il a insisté sur le fait que la plate forme bénéficiera à 4 000 lycées, alors que moins de 300 proposent l’option cinéma.
Les services de François Mitterrand, ministre de la culture ont participé à la sélection des films. Il a rappelé que le cinéma permettait de comprendre le monde, une mission éducative. Pour Patrice Duhamel, patron de France Télévisions, les chaines publiques ont une mission de service public.
Mais est-il possible de ressusciter les ciné clubs qui ont fait l’atmosphère des lycées des années 60 ? On peut en douter car leur disparition universelle n’est pas due au hasard. Le rapport au cinéma a changé. Les films, autrefois rares, sont devenus facilement accessibles avec la généralisation des lecteurs vidéo et maintenant de la V.O.D. Si les jeunes restent les premiers clients des cinémas (enquête sur les pratiques culturelles des Français 2008), ils sont aussi les plus attachés au cinéma grand public américain. Ils sont probablement parmi les grands consommateurs de vidéo sur Internet.
D’autres raisons militent pour le scepticisme. La difficulté de trouver des enseignants référents culture dans les établissements, même si le ministre a promis qu’ils seraient rémunérés. Plus fondamentalement ce projet interroge aussi bien le vivre ensemble que la place de la culture dans l’univers scolaire.
Mais on s’en voudrait de conclure sur ces doutes. Car ce projet mérite d’avoir sa chance. Il va poser la bonne question de la responsabilisation des élèves, de leur place dans les établissements et des usages en libre service au lycée. La plate forme peut permettre de toucher tous les lycées et pas seulement quelques établissements d’élite. Son intégration dans les ENT (espaces numériques de travail) va aussi faciliter son utilisation.
François Jarraud
Liens
Ciné Lycée
Le discours présidentiel du 13 octobre 2009
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2009/10/13102[…]
Les pratiques culturelles des Français
http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/doc/08synthese.pdf
La circulaire est parue
Quelques jours avant la rentrée, la circulaire est parue au B.O. du 26 août 2010. « À compter de la rentrée scolaire 2010, tous les lycées sont concernés par la mise en œuvre du dispositif ciné-lycée . Tous les élèves volontaires peuvent assister aux projections. Ils doivent également pouvoir s’impliquer dans le travail préparatoire de la séance. Le conseil des délégués pour la vie lycéenne constitue de ce point de vue un cadre d’échanges adapté. Les activités liées au dispositif ciné-lycée (projection, discussion, etc.) s’inscrivent dans les créneaux horaires habituels d’ouverture des établissements. » http://www.education.gouv.fr/cid52846/mene1018761c.html
Pécresse lance la réforme des BTS
Quelle sera la part de la formation initiale demain dans les BTS ? V. Pécresse a présenté le 20 mai une réforme qui va donner un nouveau visage aux BTS. La réforme présentée par la ministre de l’enseignement supérieur entend répondre aux défis de la démocratisation des formations, de son adaptation au marché mais aussi aux contraintes budgétaires.
Les 220 000 étudiants en STS connaissent une grande inégalité de réussite aujourd’hui puisque le taux de succès au BTS est de 81% pour ceux qui sont issus d’un bac général contre 49% pour les bacheliers professionnels. La réforme entend lutter contre ce taux d’échec en favorisant « l’innovation pédagogique, notamment par la pédagogie par projets ; une diversification des méthodes en fonction des publics accueillis ; la constitution de sections homogènes ; le suivi individualisé des étudiants ». Elle préconise une organisation en modules le BTS bénéficiant d’une « validation progressive des acquis et leur capitalisation sous forme de crédits ECTS ». Cette réforme ne sera pas sans impact sur les enseignants. On passerait à une organisation de l’année scolaire en semestres, avec un développement du contrôle en cours de formation.
Plus globalement encore, la ministre a annoncé une réforme à la fois de la carte des formations et des formations elles-mêmes. « Il est nécessaire de faire procéder, avec le concours de la commission interprofessionnelle consultative et des commissions professionnelles consultatives, à une révision générale de cette carte afin d’examiner la pertinence d’éventuelles fusions, différenciations ou créations de spécialités au regard de l’évolution des métiers et des emplois ». Le nombre de spécialités (87) devrait être réduit et la carte remaniée dans le même esprit de fusions.
La réforme prévoit aussi le report des formations vers l’entreprise. La minsitre demande le doublement de l’apprentissage : la moitié des ouvertures devrait être en apprentissage. Elle encouragera également le développement des plates formes technologiques. Ces plates formes » contribuent à la formation et à l’insertion professionnelles des élèves de la voie technologique et professionnelle, en leur donnant l’occasion de participer à l’exécution de prestations destinées aux entreprises » et particopent à la formation du personnel des PME. De 25 elles devraient passer à 225 en trois ans. Il s’agit nettement de développer des services d’enseignement dans les établissements. Enfin les curricula proposeront dorénavant une part modulable adaptable immédiatement aux attentes des entreprises.
Un dernier aspect concerne le post BTS. La réforme entend développer la poursuite d’études particulièrement en développant les classes ATS.
Le dossier de presse
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid51707/10-[…]
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