LE FAIT DU JOUR
François Baroin a présenté trois années d’austérité budgétaire
ÉDITORIAL
L’éducation prioritaire se perd dans un brouillard conceptuel
LE SYSTEME
Premières réactions au budget l La hausse salariale de juillet sauvée l La Commission des finances pour la suspension de la prise en charge des frais de scolarité des français à l’étranger l Royaume-Uni : Le retour des la férule.
L’ÉLÈVE
L’été des bouquins solidaires.
LA CLASSE
Des examens différents pour les filles et les garçons ?.
LA RECHERCHE
Des ateliers de réflexion à l’école primaire…
LES DISCIPLINES
Détrompez-vous avec le Festival Paris Montagne l 27 juillet : nuit des particules.
Le fait du jour
François Baroin a présenté trois années d’austérité budgétaire
C’est trois années de rigueur budgétaire et de baisse réelle du budget de l’éducation nationale que François Baroin, ministre du budget, a présenté aux députés le 7 juillet.
Un budget stabilisé en euros. « Le montant global du budget de l’Etat diminuera en volume de 0,2% en 2011 » a annoncé F. Baroin. Hors charge de la dette et des pensions, le budget s’établira à 274,84 milliards en 2011, 2012 et 2013. Pour la première fois depuis la déflation Laval en 1935, il ne suivra pas l’inflation. Pour cela l’Etat compte à la fois réduire le nombre de fonctionnaires, les dépenses de fonctionnement mais aussi les prestations servies par l’Etat. « Pour les dispositifs de guichet (bourses, minima sociaux, exonérations de charges etc.), la maîtrise de la dépense peut passer par une modification des paramètres législatifs ou réglementaires qui régissent le niveau et les conditions d’ouverture des droits aux prestations », écrit F Baroin.
Le budget de l’éducation en baisse réelle. Les crédits de la mission « enseignement scolaire » qui représentent 44 milliards en 2010, resteront à hauteur de 44 milliards de 2011 à 2013. Ils perdront même une quarantaine de millions. Cette stabilité correspond en fait à une baisse réelle, compte tenu de l’inflation.
16 000 postes d’enseignants supprimés en 2011. Ainsi c’est trois années de suppressions massives de postes qui sont programmées. Le ministre a confirmé la disparition de 33 493 emplois en 2010 et a annoncé 31 400 suppressions de poste en 2011, 32 800 en 2012, 33 000 en 2013. Cela correspond à un départ en retraite sur deux. C’est l’éducation nationale qui fera le gros de l’effort. F Baroin a confirmé la disparition de 16 000 postes dans l’éducation nationale en 2011. On passerait de 963 000 à 947 000 emplois.
Les enseignants paient la note. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement réduira nombre de prestations sociales et peut-être par exemple les bourses. Mais 3 milliards d’économies seront faits sur les salariés de l’Etat. Comme les salaires tendent à augmenter compte tenu de l’ancienneté acquise par les fonctionnaires, la stabilité ne peut être atteinte que par des pressions sans précédent sur eux. « La hausse du point fonction publique de 0,5% réalisée au 1er juillet 2010 et ses effets sur 2011 sont bien entendu intégrés à la programmation. En revanche, la contribution des fonctionnaires au nécessaire redressement de nos finances publiques passe par l’absence de revalorisation du point fonction publique en 2011. Pour 2012 et 2013, le rendez vous salarial annuel permettra de déterminer l’évolution du point d’indice, compte tenu de la situation économique ». En clair, le gel des salaires est annoncé de juillet 2010 à 2012.
Des députés UMP veulent aller plus loin. Mais le débat à l’Assemblée nationale le 6 juillet a révélé que certains députés UMP veulent aller plus loin encore. Ainsi Gilles Carrez, rapporteur du budget : « En ce qui concerne, d’abord, la masse salariale, nous avons tous pensé qu’avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite la masse salariale était stabilisée en valeur. Pas du tout ! Si l’on regarde l’exécution 2009, la masse salariale, malgré cette règle du « un sur deux », a progressé par rapport à 2008 de 800 millions d’euros. Je souhaiterais, monsieur le ministre, que vous étudiiez un objectif de stabilisation en valeur de la masse salariale, si ce n’est en 2011, en tout cas en 2012 ».
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L’éducation prioritaire se perd dans un brouillard conceptuel
Où va l’éducation prioritaire ? Selon l’OZP, même la rue de Grenelle l’ignore.
Invité par le cabinet de Luc Chatel pour « dissiper les malentendus » sur le programme CLAIR, l’Observatoire des zones prioritaires, une association qui regroupe des acteurs de l’éducation prioritaire, estime dans un communiqué que « le cabinet n’a pas apporté d’éléments nouveaux sur le programme Clair et s’est montré embarrassé notamment par l’absence du premier degré dans le projet ».
Le 25 juin, Luc Chatel avait annoncé que « le programme Clair a pour vocation d’être étendu et de remplacer le réseau d’éducation prioritaire ». Le programme est expérimenté à la rentrée dans 106 établissements, dont 80 issus de l’éducation prioritaire. Luc Chatel avait confirmé trois de ses caractéristiques : la mise en place d’un préfet des études, l’invitation à innover, le choix des enseignants par le chef d’établissements.
Un embarras révélateur. Interrogé par le Café, Marc Douaire, un des responsables de l’OZP, révèle que le cabinet ministériel « n’a pas pris en compte du tout la question du primaire ». Le cabinet a été incapable d’expliquer comment le dispositif CLAIR (« collège et lycée pour l’ambition, l’innovation et la réussite ») allait prendre en compte les écoles primaires. « On ne sait rien non plus sur tout ce qui se passe autour de l’école. Ces deux éléments font que le dispositif CLAIR ne peut pas s’apparenter à une politique d’éducation prioritaire », estime Marc Douaire.
Trou d’air. Le ministère ne sait pas exactement ce que sont les préfets des études qu’il met pourtant en place et comment ils vont s »articuler avec le conseil pédagogique. Il ne sait pas comment les chefs d’établissements pourront sélectionner des enseignants pour des postes que personne ne désire. L’idée même d’une éducation qui lutte contre les déterminismes sociaux est évidemment en contradiction avec l’idéologie de la responsabilité individuelle et de l’égalité des chances promue par Nicolas Sarkozy. Alors que la rigueur budgétaire s’approfondit, bien loin de « dissiper les malentendus », l’entretien avec le cabinet ministériel a révélé que l’éducation prioritaire est tombée dans un vide conceptuel. Son avenir n’est plus dessiné.
Chatel réoriente l’éducation prioritaire
Le mammouth dégraissé ne court pas plus vite
Premières réactions au budget
L’Unsa éducation et la Fcpe ont réagi aux documents budgétaires présentés le 7 juillet.
La FCPE « s’indigne de cette décision, que le gouvernement justifie par la grave crise économique et sociale que nous traversons. Elle observe cependant que loin d’être une conséquence de la crise, cette mesure avait été décidée avant même le début de la crise puisqu’elle s’appuie sur une promesse faite lors de la campagne électorale de l’actuel président de la République… Ces choix sont avant tout idéologiques et le service public d’éducation n’est plus une priorité dans notre pays. S’il en fallait une preuve, il suffirait d’observer que d’autres pays, dans des contextes tout aussi difficiles sinon plus, ont pris des orientations radicalement différentes ». La Fcpe fait allusion par exemple, à l’Allemagne, au Québec et à l’Inde qui ont tous trois augmenté leur budget de l’éducation.
« Le ministère de l’Education nationale en adressant 13 fiches aux recteurs a donné le signal d’une véritable chasse aux postes », estime l’Unsa éducation. « La priorité à l’éducation et au service public est abandonnée par un gouvernement qui confond de plus en plus l’Etat avec une entreprise. Le ministre du Budget parle de restituer les « économies » réalisées sous forme de pouvoir d’achat à des fonctionnaires qui voient au contraire leur salaire gelé en 2011. Pour l’UNSA Education, le cynisme et le mépris gouvernemental atteignent leur comble ». L’Unsa appelle les personnels d’éducation à se mobiliser le 7 septembre, journée d’action nationale.
La hausse salariale de juillet sauvée
Menacée par la nouvelle politique de rigueur, la hausse de 0,5% des salaires de la fonction publique est maintenue. Mais, à en croire F Baroin, ce sera la dernière jusqu’en 2012 ou 2013…
La Commission des finances pour la suspension de la prise en charge des frais de scolarité des français à l’étranger
La Commission des finances de l’Assemblée nationale a rendu son rapport sur « l’enseignement français à l’étranger ». Elle recommande « la suspension » de la gratuité des droits d’écolage pour les citoyens français dans les établissements français à l’étranger, une mesure prise par Nicolas Sarkozy qui a « mis à mal l’équilibre financier » des établissements.
L’enseignement français à l’étranger c’est une nébuleuse d’établissements confédérés par la Mission laïque (107 écoles, 40 000 élèves), l’AEFE (461 établissements 174 000 élèves) et l’Alliance israélite universelle.
Suspendre la mesure de gratuité Sarkozy. Or, la gratuité des frais d’écolage a déséquilibré le réseau. Ainsi, « l’équilibre financier de l’AEFE est mis à mal sur plusieurs points : la mise en œuvre de la mesure de « gratuité », si elle est, sur le principe, prise en charge par l’État, déstabilise les modèles d’équilibre des établissements et entraîne un certain nombre d’effets pervers. Le constat est unanimement partagé : a minima, un encadrement de la PEC est nécessaire », note le rapport. Il évalue à 700 millions sont poids sur le budget de l’Etat si la mesure devait être étendue au collège et à l’école. Cette mesure irréfléchie a eu aussi des conséquences politiques et juridiques. Politiquement elle a fait reculer la part des élèves étrangers dans les établissements ce qui est en contradiction avec la mission de cet enseignement et ce qui menace le soutien accordé par les états étrangers à ce réseau. Juridiquement elle est en contradiction avec le droit européen. Socialement elle revient à subventionner les entreprises et des milieux sociaux privilégiés. Plusieurs entreprises qui finançaient les écoles ont cessé de le faire. La commission recommande donc la « suspension » de cette prise en charge et son remplacement par des bourses. Pour financer le réseau d’établissements elle souhaite développer le mécénat.
Renforcer le rôle de l’éducation nationale. Enfin elle appelle à « clarifier le partage des rôles… La direction exercée par le ministère des Affaires étrangères et européennes en matière de politique d’influence doit se manifester par la définition d’une offre éducative d’ensemble cohérente, attractive et reconnue… Le ministère de l’Éducation nationale doit assurer l’évaluation et la certification du système éducatif français à l’étranger, comme il en a la charge en France. L’implication des académies situées dans l’aire géographique des établissements doit être améliorée. Le ministère de l’Éducation nationale doit également veiller à la qualité du recrutement et à l’évaluation des enseignants ».
Royaume-Uni : Le retour de la férule
Le ministre des écoles Nick Gibb a annoncé un changement de nature des pouvoirs disciplinaires des enseignants. Pronant « la tolérance zéro face aux élèves indisciplinés », le gouvernement donnera aux enseignants le droit de fouiller les élèves pour chercher des téléphones, de la pornographie, des cigarettes ou des baladeurs. Ils pourront retenir les élèves sans avoir à avertir les parents. Ils pourront aussi user de la force pour maintenir l’ordre dans leur classe ou l’établissement.
Selon BBC News et le Guardian, un syndicat d’enseignants,le Nasuwt, rappelle que les enseignants ont toujours eu le droit de recourir à une force « raisonnable », la question étant sa définition. « Ce dont les enseignants ont besoin ce n’est pas le pouvoir de fouiller les élèves mais de les exclure ». Le National Union of Teachers (NUT) proteste lui contre les économies budgétaires, particulièrement la suppressions des crédits pour l’entretien et la reconstruction des écoles.
L’été des bouquins solidaires
Cette année encore, Rue du monde est aux côtés du Secours populaire par l’opération « L’été des bouquins solidaires« . Le principe est simple : à chaque fois que trois nouveautés de Rue du monde seront vendues, un enfant « oublié des vacances » de la fédération d’Ile-de-France du Secours populaire se verra offrir un ouvrage de Rue du monde. Cette opération, menée depuis quatre ans, a ainsi permis d’offrir plus de 65.000 livres aux enfants participant à la Journée des oubliés des vacances. Rue du monde annonce un nouveau titre pour préparer la rentrée : « Nous on va à l’école en dinosaure ». Pour préparer les petits à la découverte de l’école, l’ouvrage de Julia Liu et Bei Lynn permet d’aborder la rentrée en souriant et aussi d’évoquer le respect de l’environnement.
La classe
Des examens différents pour les filles et les garçons ?
Faut-il adapter les examens au genre ? La question est posée par l’Assessment and Qualifications Alliance (AQA), une entreprise qui organise les examens en Angleterre comme le GSCE, l’examen final du secondaire passé à 16 ans. Pour AQA, « les filles sont meilleures dans les travaux en contrôle continu (courseworks) et les garçons aux examens ». D’où l’idée de proposer des routes différentes pour valider son GSCE : pour les garçons un examen final, pour les filles une suite de travaux expérimentaux ou de dissertation.
Derrière cette question, un enjeu plus global : les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons dans tous les pays développés. Même ceux qui ont réussi à construire des systèmes éducatifs particulièrement juste socialement (la Finlande par exemple), s’inquiètent des inégalités de genre. Parmi les multiples facteurs qui jouent sur cette réalité, le poids des stéréotypes « viriles » et des modèles auxquels sont confrontés les jeunes. Ainsi pour Jean-Louis Auduc, auteur d’un ouvrage au titre explicite (« SOS garçons ! »), « il faut sans doute dans certaines disciplines, certains apprentissages, organiser des activités pour toute la classe et des activités séparées par sexe pour mieux prendre en compte dans le cadre d’une pédagogie différenciée les rythmes et les approches de chacun. On l’a vu en France, dans le cadre des cours d’éducation physique et des cours d’éducation sexuelle, il est possible de prévoir des groupes non mixtes… La République se doit dans les années qui viennent de sauver les garçons, sinon ses valeurs d’égalité apparaîtront pour des pans entiers de la société comme des paroles sans sens et non des actes, donnant ainsi des armes à certains groupements pour combattre y compris par la violence, notre modèle de société démocratique et remettre en cause l’égalité des droits des filles et des garçons ».
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La recherche
Des ateliers de réflexion à l’école primaire
Florence Boyer, Sébastien Mielnik, professeurs des écoles, montrent dans cette vidéo de l’académie de Toulouse, les apports des « ateliers de réflexion » dans la classe. Ces ateliers de philosophie selon la méthode de l’Agsas permettent aux élèves non seulement d’apprendre à structurer leur pensée et à l’exprimer mais aussi à découvrir l’autre et à se socialiser. Une vidéo à consommer rapidement : elle ne survivra probablement pas à la maintenance d’été du site.
Dossier : Philosopher avec les enfants
Les disciplines
Détrompez-vous avec le Festival Paris Montagne
Pour sa 5ème édition, Paris-Montagne vous propose un festival interactif et ludique sur le thème des erreurs en science. Du 21 au 24 juillet 2010, l’ENS ouvrira ses locaux à des conférences, des expositions et des rencontres. Les intervenants du festival vont s’efforcer de faire tomber une idée reçue : l’erreur serait négative ! « Dans tout processus d’apprentissage, comme dans la recherche, c’est en remettant en question des conceptions fausses que l’on progresse : il y a des erreurs nécessaires. Sur ce thème, qui vise à inciter chacun à oser entreprendre, de nombreux chercheurs, artistes, médiateurs, passionnés de sciences feront de ce festival un moment d’échanges intenses », annonce le Festival.
27 juillet : nuit des particules
La « Nuit des particules », soirée spéciale « Science et Cinéma », se tiendra le mardi 27 juillet 2010 au Grand Rex à Paris. Cette nuit des particules verra des scientifiques du CNRS/IN2P3 et du CEA dialoguer avec le grand public sur la science au cinéma, sur les merveilles de l’infiniment petit et celles de l’infiniment grand. La « Nuit des particules » est organisée dans le cadre du colloque international ICHEP sur la physique des particules, à Paris du 22 au 28 juillet.
Et le Café, jamais en vacances ?
A partir du 12 juillet, L’Expresso se met au rythme d’été avec des éditions bimensuelles sauf actualité urgente. Notre prochain grand rendez-vous est la publication du « Sac de plage » de l’été 2010. Un sac qui aidera les enseignants à préparer leur rentrée , particulièrement en 5ème et en 2de.
le Cafe
Les anciens Expresso ?
Les archives complètes de L’Expresso
L’Expresso directement sur votre site !
Vous nous l’avez demandé par téléphone, par courriel, par fax : comment afficher sur mon site personnel les informations quotidiennes de L’Expresso ? Le webmestre du Café vous propose deux solutions simples qui nécessitent juste le copier-coller de quelques lignes.
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RSS : Le retour
Le changement de plate-forme avait mis à mal les fils RSS du Café. Ils sont maintenant pleinement rétablis. Vous pouvez vous abonner aux flux simplement en cliquant sur l’icône RSS en bas de page. Et cela pour chaque rubrique du Café.
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